Auteur/autrice : Laurence D’Azinat Tv

  • Le pain de Montségur, traditionnel et authentique

    Le pain de Montségur, traditionnel et authentique

    Originaire du Pays d’Olmes, Cyril Delmas a réouvert la boulangerie en 2014, cent ans après le départ du dernier boulanger, Monsieur Barbat, parti pour la grande Guerre.

    Si Cyril  a fait l’école de boulangerie d’Aurillac c’est surtout auprès des anciens qu’il a acquis ce savoir faire unique qui le distingue des autres boulangers.

    La vrai boulangerie c’est celle que j’ai connu avec ces gens là et il y a pour moi un devoir de conservation de ce savoir-faire

    il crée et façonne ses pains au levain naturel, ses farines sont écrasées à la meule de pierre. Il pétrit et crée toutes sortes de pains : le Montségur, le pog, la catharette, le cathare ou le petit et le grand épeautre avec l’eau minérale du Montcalm.

    C’est dans une ancienne étable rénovée, aménagée avec goût que ce passionné laisse libre cours à sa passion du bon pain. Il a conçu lui même son four sur le modèle de ceux des années 1900, avec des pièces en fonte

    Le four monte en température la nuit, il faut entre deux heures et deus heures trente de chauffe selon la saison. Pendant ce temps, la pâte lève dans un « parisien« , une « chambre de pousse » où les pâtes sont déposées soit dans des bannetons (petits paniers en osier), soit sur des toiles en lin.

    Il y a une osmose naturelle qui se fait, il y a une humidité dans l’armoire puis un dégagement gazeux et ça pousse tout seul. C’est le miracle de la levée du pain.

    Le matin à la sortie de la première fournée, juste avant l’ouverture, c’est un vrai ballet dans la boutique, il faut faire tourner les meubles, et la salle de cuisson se transforme en boutique.

    Je suis un funambule, je suis là pour orchestrer tous les paramètres

    Cyril vient d’être sélectionné par le Bottin Gourmand parmi les cent meilleurs boulangers de France

    Le four à pain
    09300 Montségur
    05 61 03 08 07 / lepaindemontsegur@orange.fr

  • « Le Gouverneur et sa gouvernante » l’histoire d’un ariégeois gouverneur du Sénégal

    « Le Gouverneur et sa gouvernante » l’histoire d’un ariégeois gouverneur du Sénégal

    "Le Gouverneur et sa gouvernante" À la fin de l’année 1873 – autrement dit : au tout début de la IIIe République, le tribunal civil de Pamiers, sous-préfecture du département de l’Ariège, doit trancher un litige entre les époux Clavel, notables de Mirepoix, chef-lieu du canton voisin, et une certaine Marie Assar. Celle-ci, plaignante, réclame ce qu’elle estime sa part de l’héritage d’Émile Pinet-Laprade, colonel, mort au Sénégal du choléra quatre ans auparavant alors qu’il exerçait la fonction de Gouverneur de cette colonie française. Mme Eugénie Clavel, sœur de Pinet-Laprade, et son époux, Eugène, contestent absolument la revendication de Marie Assar.

    Affaire banale, à ceci près que la plaignante est noire, sénégalaise, et qu’en 1873, en France métropolitaine, on n’a pas encore vu souvent – à Pamiers, notamment – quelqu’un venir de si loin – et de si bas dans les échelles sociale et raciale – ester en justice contre des citoyens très honorablement connus comme on dit dans les rapports de police.

    Au centre du procès, le personnage d’Émile Pinet-Laprade.

    François Salvaing et Jacques Carol, les deux auteurs, racontent sa vie et sa carrière, à partir des lettres qu’il a envoyées et reçues, principalement pendant les vingt années que dura son séjour au Sénégal. Vingt années (1849-1869) est aussi la durée de la relation qu’entretinrent Émile et Marie. Celle-ci, pourtant, n’apparaîtra qu’en 1859 dans une correspondance où elle constituera dès lors une récurrente exception : presque aucun ou aucune autre Noir(e) n’y est désigné(e) par son nom ou prénom.

    Les auteurs 

    Jacques Carol, dont le père fut maire de Foix jusqu’en 1985, a longtemps vécu au Sénégal, où il a exercé comme consultant international. Il s’est plongé avec passion dans la riche correspondance que lui ont confiée les héritiers d’Émile Pinet- Laprade, ce bâtisseur et visionnaire à l’origine de Dakar et de son port. Il est passionné par l’histoire des Ariégeois en Afrique, notamment dans la période coloniale.

    François Salvaing est né à Casablanca d’une mère antillo-calaisienne et d’un père ariégeois. Il a écrit une vingtaine de romans, dont Misayre ! Misayre !, prix du Livre Inter en 1988, et Parti, grand prix de la Société des Gens de lettres en 2000. Il a puisé dans ce matériau épistolaire déchiffré par Jacques Carol l’envie et l’idée de ce livre, où l’Ariège à laquelle il reste très attaché est très présente.

    « Les deux auteurs espèrent que le lecteur sentira, comme de l’intérieur, cette époque du Second Empire, conservatrice et entreprenante, où cohabitent l’épargne frileuse et le goût de la découverte, où des aventures coloniales encore limitées et prudentes à la fois ouvrent des gouffres et lancent des passerelles entre des peuples et des êtres auxquelles leurs naissances n’avaient vraiment pas promis qu’ils se rencontreraient et, quelquefois, s’aimeraient. »

    « Le Gouverneur et sa gouvernante » par François Salvaing et Jacques Carol

    [callout]A l’occasion de la parution de leur ouvrage, rencontre avec Jacques Carol et François Salvaing le samedi 23 mai à partir de 15h librairie Surre-Majuscule Foix[/callout]

     

    Format : 16 x 24 cm
    288 pages
    ISBN : 978-2-917971-47-5
    21,50 €

    Editions Le pas de l’oiseau
    176, chemin de Lestang, appt 23 31100 Toulouse
    Mail : lepasdoiseau@yahoo.fr Site-catalogue : www.lepasdoiseau.fr

    Ce livre est disponible en librairie au niveau national et bien sûr en Ariège.

    Les auteurs seront présents sur plusieurs manifestations littéraires en Ariège :

    • 23 mai, Jacques Carol dédicacera à la librairie Surre à Foix
    • 6 et 7 juin , les auteurs seront présents sur le salon de Pamiers
    • dimanche 5 juillet, Jacques Carol sera présent sur le salon de Mirepoix…

    D’autre part, des conférences sont prévues sur ce livre par Jacques Carol.

  • Sur les routes de l’Ariège, Montaigut-Plantaurel

    Sur les routes de l’Ariège, Montaigut-Plantaurel

    Montaigut-Plantaurel Ariège Pyrénées

    Montégut (castrum de Monte Acuto) rentre dans l’histoire en 1170 quand les seigneurs Guillaume Athon de Durban, Sicard de Laurac et Ramonat d’Auterive donnent au comte de Foix Roger-Bernard le terrain sur lequel le château est construit ainsi que les forteresses .

    La « Chanson de la Croisade » mentionne le troubadour Peire de Durban (il aurait possédé le château de Montégut)

    Lors de la délimitation du comté de Foix, en 1272, d’avec le comté de Toulouse, Montégut est englobé dans les possessions de Roger-Bernard III, comté de Foix.

    En 1454, le château appartenait à la famille d’Orbessan, puis passa à une branche cadette des Rochechouart (de Faudoas de Barbazan). Il fut démoli vers 1625 sur ordre de Richelieu.

    En 1517, la baronnie de Montegut appartient à la famille Rochechouart-Faudoas qui habite le château jusqu’au XVIIIéme siècle avant d’aller s’installer au château de La Hille

    Durant la seconde guerre mondiale, le Secours Suisse installa une « colonie » d’enfants juifs au château de La Hille* qui fut grandement aidée par la population locale.

    A l’initiative de Jean-Louis Vigneau, un CAT voit le jour sur la commune, ainsi que la coopérative des Vignerons de l’Ariège (concrétisation de la renaissance de la culture et de la production de la vigne en Ariège).

    La commune se trouve dans le périmètre du Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises

    +d’infos sur : www.histariege.com/montegut

    *En savoir + sur les enfants du château de la Hille :
    www.ariege.com
    Vous êtes venus me chercher 

     

  • Oust l’écran – 23 mai Oust

    Oust l’écran – 23 mai Oust

    Oust l'écran Ariège Pyrénées

    Qui sont ces images ? D’où proviennent­‐elles ?
    Que nous montrent-elles et surtout que nous cachent-elles du/des monde(s), de l’autre et de nous même ?
    Des ravages de l’altruisme bonimenteur des colonisateurs à l’égoïsme larvé des citoyens d’un monde global,

    OUST L’ÉCRAN tentera d’incarner l’intime diversité sensorielle du genre humain contemporain dans une ambiance rafraîchissante et festive.

    Pour tenter de mieux cerner cette entité ultra médiatique, Move en Salat se propose de l’ausculter par le biais de la musique bien sûr, mais aussi à travers les arts plastiques et des créations inédites (performance, film, danse, magie, vidéo, photo).

    Le site ouvre à partir de 12 h avec animations toute l’après-midi.
    – Ciné-débat « Rassine monmon, papa – tome 1 » réalisé par le Kollectif Nawak
    – Radio live avec La Locale 97.3 FM
    – Exposition d’artistes locaux
    – Expériences visuelles
    – Création danse et vidéos avec Malaury, Eska & Le Gui

    Espace enfants avec trampolines, skatepark, château gonflable et pleins d’autres animations ainsi qu’un spectacle du Clown Didou. Jongleur, humouriste et imitateur qui troque ses ballons à sculpter et son nez rouge pour la magie !

    À partir de 21h :
    DUVAL MC
    Elektric Geïsha

    + DJS El Barto & PodMan

    Plus d’infos sur moveensalat.com

  • Trio Tsatsali – 23 mai Clermont

    Trio Tsatsali – 23 mai Clermont

    Trio Tsatsali Ariège Pyrénées

    Tsatsali est l’alliance détonante de trois femmes pleines des ressources: Simona Boni, danseuse et chanteuse à la voix puissante et à la couleur gitane qui vit la frustration de faire partie d’un trio où elle se trouve être l’unique italienne et surtout, l’unique brune au milieu de deux blondes en compétition.

    Karine Louis, chanteuse lyrique soprane ou baryton selon les besoins, incontestable diva aux accès de folie  et Anouk Sébert, chanteuse et comédienne à la voix pop-romantique qui cherche toutes les occasions d’écarter l’adversaire grâce à ses attitudes de poupée féerique.

    De la rencontre de Simona Boni, chanteuse – danseuse, Karine Louis  chanteuse lyrique et Anouk Sébert, chanteuse – comédienne, naît un délicieux cocktail de chants polyphoniques théâtralisés, et parfois dansés.

    Un voyage musical poétique et tendrement épicé !

    souleilla.com

    triotsatsali.wix.com

    Bistrot culturel
    Le Souleilla
    Village
    09420 CLERMONT
    Tél : 05 34 09 02 20

  • Rêveries avec Diego Imbert Sextuor – 22 mai Lavelanet

    Rêveries avec Diego Imbert Sextuor – 22 mai Lavelanet

    Rêveries avec Diego Imbert Sextuor Ariège Pyrénées

    De par ses multiples influences et ses multiples collaborations avec une compagnie de théâtre, de danse contemporaine ou de musique à l’image, Diego Imbert a pu se perfectionner dans l’écriture pour Quatuor à cordes ou à plusieurs contrebasses.

    Il est influencé par la musique de Wayne Shorter et Dave Holland pour ce qui touche aux mélodies et aux rythmes. Debussy et Ravel, en particulier par le biais des Quatuors sont également présents dans l’architecture musicale de Diego Imbert par le mélange des timbres et l’écriture contrapuntique.

    Enfin, Steve Reich est également très présent dans l’univers de Diego Imbert de par la construction et l’évolution de la « matière » sonore, de l’enchevêtrement des rythmes et des polyrythmies qui en résultent. Enfin, le choix d’écriture pour une formation entièrement acoustique permet au compositeur d’explorer le mélange de timbres entre les différents instruments.

     1er partie : Tribute to Tony Williams – Joël Allouche Quintet

    Vendredi 22 Mai 20h45
    Le Casino – Lavelanet

    www.lavelanet-culture.com

  • Le dérèglement climatique ? Parlons-en ! 21 mai Foix

    Le dérèglement climatique ? Parlons-en ! 21 mai Foix

    Le dérèglement climatique ? Parlons-en ! 21 Ariège Pyrénées

    • Chaque portrait est une rencontre avec un homme ou une femme, sa relation avec le climat. Il montre, à échelle humaine, l’impact du dérèglement climatique sur la vie quotidienne des habitants de la planète.
    • Chaque portrait est un témoignage, un support qui permet d’aborder un aspect spécifique du dérèglement climatique et ouvre sur un échange avec le public. 
    • Chaque portrait aborde un aspect spécifique du dérèglement climatique pour questionner l’avenir de la planète : Quelle agriculture ? Quelle alimentation ? Quel modèle de développement ? Quelle civilisation ?

    Docteur ès sciences, l’expérience scientifique de Gaël Derive l’a amené à travailler au sein des grands organismes de recherche français (CNRS, INRA, IRD) sur les thématiques propres à l’étude de la planète : glaciologie, hydrologie, climatologie, biosphère. Il est aujourd’hui l’un des grands témoins de l’évolution de l’homme et du climat de la planète. Conférencier désireux d’aller plus loin dans la diffusion des savoirs auprès du grand public, il souhaite partager les connaissances scientifiques avec le grand public.

    jeudi 21 mai à partir de 18h à l’Estime – Foix

    + d’infos : www.lestive.com 

  • Prélude de Pan d’après Jean Giono – 19 et 20 mai

    Prélude de Pan d’après Jean Giono – 19 et 20 mai

    Prélude de Pan d'après Jean Giono Ariège Pyrénées

    « Prélude de Pan », extrait du recueil de nouvelles “Solitude de la pitié” fut écrit par Jean Giono en 1932. Ce texte puise dans la mythologie, l’écoute de la nature, source de toute spiritualité.

    C’est la fête annuelle au village. Les cafés sont pleins. Un homme étrange entre dans le village et voit un bûcheron , au café du centre, maltraiter une colombe. Il transforme la fête en un moment de folie où les hommes et les bêtes vont se mêler.

    Qu’avons-nous oublié ? D’essentiel et qui nous fait défaut ? Quel rapport entretenons-nous avec les animaux, et avec notre animalité ? Quelle barrière nous sépare des animaux ?

    Par la venue d’un homme étrange, par l’orage qui se prépare, une fête de village se transforme en un moment dionysiaque. Un moment où sans discernement, hommes et bêtes ne feront plus qu’un, cherchant dans la fureur une voie de traverse.

    Dans un moment de grande intimité Gael Mevel crée l’osmose entre la musique et les mots, et fait danser les esprits.

    Mardi 19 Mai 2015 à 20h45 à Lapenne (salle municipale) 
    Tarif : 5 euros 
    Mercredi 20 Mai 2015 à 20h45 Bénac (salle municipale)
    Tarif : 5 euros 
  • Première naissance de bouquetin dans les Pyrénées Ariégeoises

    Première naissance de bouquetin dans les Pyrénées Ariégeoises

    Le tout premier cabri de bouquetin est né dans le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises. Il a été observé le 12 mai au matin par les techniciens en charge du suivi des animaux.

    Ce cabri est le premier bouquetin né dans les Pyrénées Ariégeoises depuis 100 ans au moins !

    C’est une femelle de 9 ans, issue des populations transplantées du centre de l’Espagne depuis l’été dernier, qui a inauguré les naissances.

    L’observation de plusieurs femelles gestantes permet d’envisager l’arrivée d‘autres cabris dans les semaines à venir. Un suivi intensif de ces femelles est mis en place afin de s’assurer du succès des mises bas.

    Depuis le premier lâcher l’été dernier, l’Ariège a accueilli 32 spécimens, dont trois sont morts depuis. D’autres ont été relâchés dans les Hautes-Pyrénées par le Parc national des Pyrénées. Tous semblent bien s’acclimater, ce qui laisse présager des reproductions à venir.

    Cette naissance augure bien des suites du programme de réintroduction du bouquetin dans les Pyrénées.

    Contacts Bouquetin ibérique :
    Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises
    Yannick Barascud & Jordi Estèbe
    05.61.02.71.69 / 07.89.29.12.59 – suivibouquetin@parc-pyrenees-ariegeoises.fr

  • La ferme de Gouiric, un bel élevage de limousines

    La ferme de Gouiric, un bel élevage de limousines

    L’exploitation de 128 hectares se trouve en zone de montagne dans les premiers contreforts des Pyrénées. Une région de coteaux et de collines qui bénéficie du climat sec et très ensoleillé de l’Est du département.

    Sur ces 128 hectares, 100 sont réservés au troupeaux et 20 à la culture des céréales, pour les besoins du troupeau, ainsi que du soja pour la vente.

    L’exploitation est menée depuis quatre générations de manière familiale. L’arrière grand-père d’Alain s’est installé au début du siècle dernier, puis son grand-père, son père, et enfin Alain qui est arrivé en 1970. Il s’est installée comme chef d’exploitation en 1981 avec sa femme Dominique. L’exploitation est en bio depuis 2012.

    Les productions de la ferme sont en premier lieu des bovins viande de race Limousine, élevés dans les collines de Mars à Novembre et en stabulation libre les mois d’hiver. Une partie des animaux adultes est engraissée pour la vente directe locale de viande en caissettes. Quelques veaux sont également commercialisés par le même circuit.

    Christophe est arrivé il y a deux ans. Dans le milieu agricole depuis l’âge de 15 ans, il cherchait à reprendre un élevage, la rencontre avec Alain et Dominique a été déterminante. Travaillant dans la même philosophie de circuit court de qualité et de valorisation des produits, Christophe à mis en place un atelier de veaux sous la mère.

    L’installation de Christophe sera définitive en janvier 2016.

    Alain et Dominique BABY – Christophe Conein
    Gouiric – 09600 Dun
    Tél : 05 61 68 65 62 – 06 67 43 74 54
    alain.domi.baby@orange.fr

    Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

  • Sur les routes de l’Ariège : Montferrier

    Sur les routes de l’Ariège : Montferrier

    Montferrier Ariège Pyrénées

    Les habitants de Montferrier sont les ferrimontains.

    Après la croisade contre les Albigeois, Monferrier faisait partie de la baronnie de Mirepoix, appartenant aux de Lévis. Le 25 Avril 1256, le comte de Foix passa  un compromis, avec Guy de Levis, au sujet de la délimitation « des montagnes et pâturages de Belmont, Fraissinet, Lordat, Prades, Montaillou et Montférrier ».

    Durant les guerres de religion, « le sieur de Montferrier », catholique et frère du gouverneur de Foix (Restinclière-Toiras, huguenot qui sera chargé de détruire plusieurs châteaux tels ceux de Roquefixade ou de Montgailhard), est chargé en 1621 d’expulser les protestants du château de Foix qui complotaient contre son frère. Ce qui n’empêchera pas la destruction du château de Montferrier sur ordre de Louis XIII…

    En savoir + www.histariege.com

    Blason Montferrier    Blason : D’azur à trois fusées d’or rangées en fasce 1697

     

     

    Aux alentours : 

    • Station de ski des Monts d’Olmes
    • En 2010 a été créée une pisciculture bio qui approvisionne depuis plusieurs marchés et restaurants du département. Un lac de pêche sur l’exploitation permet également aux familles de pratiquer une pêche loisir à petit prix.
    • Le château de Montségur, situé sur la commune de Montségur.
    • La Peyregade, hameau à 980 mètres d’altitude, hameau Occitan sur les rives du Touyre, offrant une belle architecture de la Montagne ariègeoise et du Pays d’Olmes, porche, cascades, fontaines.

    Insolite :

    Le 16 septembre 1972, une photo d’une « soucoupe volante » a été prise près de Montferrier

     

  • Trois lieux de mémoire pour une commune – 16 mai Lesparrou

    Trois lieux de mémoire pour une commune – 16 mai Lesparrou

    Trois lieux de mémoire pour une commune Ariège PyrénéesElle se déroule sous forme de journée de marche et ce n’est pas anodin. Il y a en effet trois lieux de mémoire à Lesparrou, dans chacun des hameaux, Lesparrou, La Couronne et Vilhac.

    Si Lesparrou est doté d’un monument assez courant, La Couronne et Vilhac recèlent des plaques émaillées riches de symboles. Il faut dire que la commune compte 32 morts pour la Grande Guerre. Le rendez-vous est le 16 mai à 8h30 à la mairie de Lesparrou (à proximité de l’église).

    Un café de bienvenue préparé par la commune attendra les participants. Après un premier commentaire sur le monument du cimetière, il faut compter plus d’une heure de marche pour rejoindre le suivant à La Couronne. Là, il y aura à nouveau une présentation détaillée du site et une évocation des disparus.

    La dernière partie permettra de rejoindre Vilhac toujours à pied par une agréable petite route. Sur place, le pique-nique sera tiré du sac.

    En début d’après-midi, une conférence se déroulera à Vilhac. Catherine Robin, animatrice du patrimoine et Francis Gailly, qui a travaillé sur les morts de Lesparrou, feront une présentation du déroulé de la guerre aussi bien du point de vue du front que du point de vue de l’arrière, la vie dans les communes en l’absence des hommes. Jeanine Fauré donnera la lecture de quelques extraits d’un carnet de guerre de quelqu’un de sa famille. Elie Bigou, né à Vilhac-Aiguilhanes, a en effet connu les quatre ans de guerre. Âgé de 33 ans en 1914, il est rappelé à l’activité par l’ordre de mobilisation générale. Il laisse son épouse Marie et sa fille Elise à l’Aiguillon. Il est blessé en 1915 au pied par éclat d’obus. Il est dirigé en renfort du 220e régiment d’infanterie le 3 février 1916.

    C’est là que commence son journal qu’il va tenir fidèlement chaque jour jusqu’au 24 février 1919, date de sa démobilisation. C’est donc un document exceptionnel que Jeanine Fauré partagera avec le public. Elle sera accompagnée par Marie-Jo Mozet de l’association Lire et faire Lire.

    A l’issue de cette présentation, un système de co-voiturage sera organisé pour que les chauffeurs puissent récupérer leur véhicule à Lesparrou. Et pour les plus courageux, Hervé Macé du club de randonnée de Montbel propose un accompagnement pour le retour à pied jusqu’à Lesparrou.

    Une belle journée à ne pas manquer. Si la pluie ne permet pas le déroulement de la marche, le parcours se fera en voiture et les commentaires seront maintenus. Tout se déroulera alors sur la matinée. Il faut compter trois heures de marche pour le déroulement de la journée entière.

    Il faut prévoir des chaussures de marche le dénivelé est de 200m. La participation pour l’ensemble de la journée est de trois euros.