Auteur/autrice : Laurence D’Azinat Tv

  • Les Philosophes Barbares en résidence à l’Estive

    Les Philosophes Barbares en résidence à l’Estive

    Il y a quelques semaines, l’Estive recevait en résidence d’artiste la Compagnie « Les Philosophes Barbares » pour la création de leur nouvelle pièce « Z – ça ira mieux demain« 

    A cette occasion, nous avons rencontré Glenn Cloarec, comédien, metteur en scène et co-fondateur de la compagnie, qui nous a expliqué sa vision du théâtre d’objets, un spectacle de marionnettes sans marionnette, et parlé du thème du prochain spectacle, le transhumanisme dont l’objectif affiché est de « remplacer le naturel par du planifié » et augmenter l’humain de nouvelles potentialités. La convergence des nanotechnologies, des biotechnologies, de l’informatique et des sciences cognitive.

    Z c’est une dystopie, un monde post-moderne où les vieux sont maintenus dans un état de jeunesse artificielle, la vie doit continuer coûte que coûte (la vie ça n’a pas de prix ! ) et il est donc naturellement interdit de mourir.

    Qui serons nous quand nous serons vieux ?

    Et si dans 50 ans le transhumanisme avait concrétisé son projet : le vivant parfaitement maitrisé.

    Et si le transhumanisme avait éradiqué la mort ?

    C’est l’histoire de mort-vivants – au sens propre – ou de vivant-morts. C’est un film de zombie mais sans zombie (et d’ailleurs c’est pas un film).

    C’est une histoire sans fin et même sans début, juste une histoire de cycle, de boucle, de spirale. 

    C’est une ode à la jeunesse éternelle dans laquelle les vieux n’en finissent pas de mourir, sans jamais y parvenir.

  • Pari réussi pour « Ariégeons-nous ! » le premier forum dédié au tourisme et aux groupes en Ariège

    Pari réussi pour « Ariégeons-nous ! » le premier forum dédié au tourisme et aux groupes en Ariège

    Pari réussi pour Henri Nayrou et le service « groupes » de l’Agence Touristique Ariège Pyrénées. Ariegeons-nous ! a en effet pu réunir mardi dernier au Parc de la préhistoire plus de 140 professionnels de l’accueil de groupe du département. L’occasion pour tous de mieux se connaitre et pour quelques entreprises et clients de venir faire leurs emplettes !

    «L’Ariège est une terre d’avenir : Entreprises performantes, associations dynamiques, clubs sportifs remuants, tous ces groupes sont de plus en plus en recherche de séminaires, de stages, d’immersion, de sorties à la fois studieuses et décontractées. En face, il est des lieux enchanteurs, les uns référencés, d’autres inconnus mais tous équipés pour recevoir des groupes dans les meilleures conditions d’accueil et de prix.» C’était le crédo proposé par Henri Nayrou pour faire venir les « pro » à cette journée.

    C’est parce que ces deux mondes se côtoient sans se connaître et parce qu’ils ont tout intérêt à se rencontrer que l’Agence de Développement Touristique Ariège-Pyrénées avait décidé d’organiser le premier Forum professionnel d’accueil de groupes précisait Alain Leplus le directeur de l’ADT, qui a pu faire le constat en guise de conclusion  de cette journée très animée (et même rythmée par une cloche) et dense en contenu et découvertes que les objectifs étaient atteint pour cette première édition.

    Certains ont même avoué avoir rencontré des hébergeurs qu’ils ne connaissaient pas à quelques encablures de leur activité.

    Une journée denses pour plus de 140 participants avec 18 intervenants en conférence et plus de 48 ateliers proposés sur toute la journée.

    Ce mardi 10 avril, chefs d’entreprises, managers, présidents, entraîneurs, animateurs d’un côté et professionnels de l’accueil et de l’hébergement et de l’animation de l’autre, se sont donné rendez-vous pour un prochain rendez-vous car l’aventure ne fait que commencer !

    © crédits Photos ADT – Stephane Meurisse

  • Participez à l’ABC du Lac de Montbel avec l’ANA le 15 avril

    Participez à l’ABC du Lac de Montbel avec l’ANA le 15 avril

    La Communauté de Communes du Pays de Mirepoix s’inscrit dans plusieurs dynamiques de développement territorial pour lesquelles la préservation de l’environnement, des paysages et du patrimoine est au coeur des réflexions.

    Récemment, un travail multipartenarial très riche s’est mis en place afin de dessiner l’avenir du lac de Montbel, avant tout outil d’irrigation mais aussi porteur d’un véritable potentiel d’attractivité, tant en termes de cadre de vie pour ses habitants qu’en matière d’intérêt touristique pour les visiteurs du territoire

    Dans ce sens, la Communauté de Communes du Pays de Mirepoix a souhaité répondre à l’appel à projet « Atlas Biodiversité Communal » lancé en 2017 par l’Agence Française de la Biodiversité.

    Ce projet de 2 ans, piloté par la CCPM, est mené en partenariat avec l’Association des Naturalistes d’Ariège (Ana). Tout au long de ce projet un programme de sciences participatives sera proposé afin d’impliquer les habitants dans la démarche. 

    En savoir + : ariegenature.fr

    Dans le cadre des inventaires de l’ABC (Atlas de la biodiversité communale) Pays d’Olmes, venez prendre part au lancement de l’inventaire participatif de la biodiversité du Lac de Montbel, en compagnie de Pauline Levenard.

    RDV : 10h00, parking de la maison de Montbel. Prévoir pique nique et eau. Inscription obligatoire : 06 83 52 37 86 – pauline.l@ariegenature.fr

  • L’invité de la semaine : Philippe Ward, écrivain – Artahe le dieu ours

    L’invité de la semaine : Philippe Ward, écrivain – Artahe le dieu ours

    Philippe Laguerre alias Philippe Ward, vient nous parler d’ours !

    Son dernier roman, dont il nous parle ici, c’est aussi le premier. «Artahe le dieu ours», qu’il a décidé d’écrire il y a une trentaine d’années, le jour où, déçu par un roman, il se dit qu’il pourrait faire mieux et se lance dans l’écriture de son premier ouvrage, « Artahe » l’histoire d’un Dieu Ours dans les Pyrénées. Cela lui prendra 10 ans, « Je me suis rendu compte que ce n’était pas si facile d’écrire, et puis l’Ours en Ariège c’est un sujet sensible » explique t’il.

    Aujourd’hui, grâce aux éditions Cairn, Artahe est de retour !

    « J’ai pris pour thème l’animal emblématique des Pyrénées : L’ours. C’est un roman très personnel, car ma famille paternelle est originaire de Gourbit depuis… l’homme préhistorique. Ce roman je le traîne dans ma tête depuis que jeune, mes parents m’ont amené visiter le Château de Foix où il y avait un squelette d’ours préhistorique, cette vision est toujours ancrée en moi. Je pense qu’elle est à l’origine du roman. L’ours reste pour moi mon animal totem. Artahe est pour moi un hymne aux Pyrénées, même si le sujet est devenu au fil des années très polémique, voir politique et même dangereux. »

    Après dix années passées à Paris, Arnaud revient vivre à Raynat, village pyrénéen moribond. Il retrouve avec émotion Berthe Galy, une vieille femme malade qui a aidé sa grand‐mère à l’élever après la mort de ses parents et Cathy, une amie d’enfance qu’un accident a rendu aveugle. Son retour coïncide avec l’apparition d’un mystérieux ours qui ne se contente bientôt plus de massacrer des moutons et s’attaque aux hommes.

    Deux bras puissants se refermèrent sur lui. La terreur disparut aussitôt, il se sentit enveloppé par une fourrure douce et soyeuse qui réchauffa son corps. Sa dernière pensée fut pour le simple mot que venait de prononcer l’ombre, un mot qu’il n’avait jamais entendu et pourtant qu’il connaissait : Artahe !

    • Broché: 288 pages
    • Editeur : Editions Cairn (27 février 2018)
    • Collection : Polar
    • Langue : Français
    • ISBN-10: 2350686140
    • ISBN-13: 978-2350686141

     

  • Lavelanet : Désamiantage de l’ancienne Maison de retraite, un chantier extrêmement réglementé !

    Lavelanet : Désamiantage de l’ancienne Maison de retraite, un chantier extrêmement réglementé !

    Débutés en janvier, les travaux de désamiantage de l’ancienne maison de retraite suivent, étape par étape, une procédure extrêmement réglementée. La fin du désamiantage devrait intervenir au mois de juin pour la totalité du site, et laissera place à la démolition.

    Situé en centre-bourg, sur un promontoire offrant un magnifique point de vue sur les Pyrénées, l’ancienne maison de retraite va prochainement laisser place à la nature… théâtre de verdure, terrasses suspendues, jardins partagés, les idées sont lancées, « mais le futur projet sera porté par les Lavelanétien(e)s, pour une utilisation citoyenne » indique Marc Sanchez maire. Il est question ici d’une reconversion profonde de Lavelanet. D’une opportunité de recomposer le tissu urbain de la ville dans une optique de développement durable.

    Visite du chantier

    Jeudi 29 mars, 1er édile, élus et techniciens se sont rendus sur place afin de faire un point sur le chantier en cours avec les entreprises référentes. Ces travaux ont été confiés au Groupement Pays d’Olmes Bâtiment et Benezech TP pour le désamiantage et Vidal Démolition pour la démolition proprement dite. Un coût, environ 950.000€ HT, dont 80% de subventions (deux fonds différents de l’État, Région Occitanie, Département de l’Ariège). Le bureau d’études Oméga Alliance fait le suivi de la maitrise d’œuvre, et CIBT participe en tant que coordinateur en ce qui concerne la sécurité et le code du travail. Car, il ne faut pas l’oublier, le désamiantage est une activité strictement réglementée : balisage des zones, interdictions d’entrées, zone de confinement, mise en place des unités de décontamination (5 sas ici), heures de travail fractionnées : pause de 20 minutes toutes les deux heures avec obligation de passer par 5 sas de décontamination, pas plus de 6h de travail par jour, et nécessité d’un personnel hautement qualifié. Sans oublier un suivi strict des process qualité… autant de processus parfaitement maitrisés par les professionnels intervenant sur le site. Quant à la démolition proprement dite, elle débutera au mois de juin.

    Marc Sanchez a tenu à saluer le travail effectué. « On ne peut que féliciter les entreprises locales qui ont su se diversifier pour répondre aux besoins des collectivités au niveau innovateur. Ce qui permet en outre de favoriser l’emploi sur notre territoire. »

  • 3 questions à Cathy Blisson : Zvivdal holocene #6 – 6 & 7 avril à l’Estive

    3 questions à Cathy Blisson : Zvivdal holocene #6 – 6 & 7 avril à l’Estive

    Avant les représentations de « Zvizdal Holocene [#6] [Chernobyl – so far so close] » à l’Estive les 6 et 7 avril, nous avons  posé trois questions à Cathy Blisson, journaliste, dramaturge et autrice qui, avec le collectif  Berlin, a réalisé une performance théâtrale profonde et émouvante.

    Dans cette interview, Cathy Blisson nous raconte comment ils sont entrés en contact avec Pétro et Nadia, comment s’est passé le tournage et pourquoi le choix de cette mise en scène 

    Pendant cinq ans, le Collectif Berlin avec la collaboration de Cathy Blisson, s’est rendu sur le territoire interdit du village de Zvizdal dans la région de Tchernobyl. C’est un film qu’ils rapportent de leurs allers-retours, pas une fiction mais pas non plus un documentaire. Un road trip qui témoigne des deux derniers êtres qui peuplaient encore ce lieu déserté, Pétro et Nadia. Le vieux et la vieille, se sont attachés à leur maison et à leurs souvenirs, et sont restés là près de 25 ans, presque disparus du monde.

    Dans un dispositif immersif qui nous fait entrer d’emblée dans un lieu semblable à celui qu’ont choisi d’habiter les deux protagonistes de la vidéo projetée, images documentaires et images filmées en direct sont diffusées sur un vaste écran central ou par le biais de deux caméras miniatures. Trois maquettes reproduisent l’environnement naturel du couple et deviennent le théâtre d’événements mis en scène par des moyens mécaniques et filmiques. A travers les questionnements qui traversent les choix de vie de Pétro et Nadia se dessinent ceux liés aux bouleversements de la société moderne, les enjeux universels de l’existence humaine.

    Vendredi 6 et samedi 7 avril à 20h45

    L’Estive scène nationale de Foix et de l’Ariège 
    accueil@lestive.com – 05.61.05.05.55 – 20 avenue du général de Gaulle 09000 FOIX
    www.lestive.com

    Crédit photo : Frederik Buyckx

  • Les invités de la semaine : Marcel Ricordeau et Jacques Renoud « Stop Mine Salau » dernière partie

    Les invités de la semaine : Marcel Ricordeau et Jacques Renoud « Stop Mine Salau » dernière partie

    La mine de Salau, sujet polémique s’il est en Ariège, et son cortège de communiqués, de vérités et de contre-vérités, de défenseurs et d’opposants… 

    Pour y voir un peu plus clair et suite à certains communiqués que nous avons passé dans nos colonnes, nous avons voulu donner la parole à l’association « Stop Mine Salau ». Nous avons donc reçu dans nos locaux deux des Co-Présidents et fondateurs : Monsieur Marcel Ricordeau et Monsieur Jacques Renoud.

    Après avoir abordé l’historique de l’exploitation de la mine et la polémique sur la présence d’amiante, la protection de l’environnement, il est question aujourd’hui des taux – supposés ou non- de tungstène et d’or contenus dans la mine.

    Pour les co-présidents, il est aberrant d’annoncer des taux de tungsten et d’or en outre assez énorme, puisque aucune recherche n’a commencé. Les seuls documents existant sur le potentiel du gisement sont des documents du BRGM (Bureau de Recherches Géologiques et Minières) et de la l’ancienne SMA (Société des mines d’Anglade) qui indiquent 3000 t de tungstène et beaucoup d’amiante « non prédictive » et d’arsenic !

    Le taux présumé de 2% est faux ; les teneurs exploitées étaient plutôt, de 1976 à 1986 de 1%, c’est seulement dans les derniers mois d’exploitation, en 1986, lorsque la direction a donné l’ordre de « piller » le gisement, que les teneurs du minerai extrait ont pu atteindre 2% voire plus. En terme de teneur, si l’on compare à certaines mines d’aujourd’hui où on exploite à des teneurs de 0,3%, les teneurs étaient effectivement élevées. Mais ces exploitations produisent trois fois plus de déchets et utilisent trois fois plus de produits de traitements, trois fois plus d’énergie….

    En ce qui concerne de prétendus travaux scientifiques qui démontreraient que le minerai, particulièrement riche en tungstène, est également riche en or (supérieur à 5 g/t) !!!  ce qui préserverait la future exploitation des fluctuations sur le cours du tungstène, et garantirait l’économie du projet sur le long terme, messieurs Ricordeau et Renoud expliquent que la SMA avait cherché à l’époque à récupérer l’or – environ 1g par tonne  – mais n’était jamais arrivée à récupérer à la fois l’or et le tungstène

    L’association Stop Mine Salau organise, avec ses soutiens, Couflens Salau Demain, Le Comité Écologique Ariégeois, APRA Le Chabot, Monnaie 09, ATTAC 09, Solidaires 09, Les Faucheurs Volontaires 09, Les Urgentistes du Climat, Zad-31, ADDEVA 81, ANPER-PY, Le CIAPP, Les Amis de la Terre MP, France Nature Environnement Midi Pyrénées, Ban Abestos France, Association Henri Pézerat, José Bové, EELV, La France Insoumise, Le Coucou, … une marche citoyenne le 07 avril 2018 à Saint Girons.
    Rendez vous à 10h sur le parking du Centre Aquatique de Saint Girons.
    Cette marche citoyenne a pour but d’informer les populations sur les problématiques actuelles
    du PERM de Couflens concernant les recherches minières à Salau et notamment :
    – Sur la présence avéré d’amiante à Salau confirmée récemment par Géodéris.
    – Sur l’irrespect des règlementations et des législations par les acteurs du PERM avec une certaine complicité de l’administration.
    – Sur le rachat de Variscan Mines SAS par Apollo Minerals Ltd – dans les faits par Juniper Capital Partners Ltd, une société offshore basée aux Îles Vierges, aujourd’hui, le plus important actionnaire d’Apollo Minerals Ltd.
    – Sur la violation, délibérée, de la zone de protection du gypaète.
  • Notre Dame de Lagoutte, une chapelle digne des plus grands surréalistes !

    Notre Dame de Lagoutte, une chapelle digne des plus grands surréalistes !

    Non loin de Saint Girons dans le petit village de Montardit en bordure de la route qui mène à Sainte Croix Volvestre, se trouve un un endroit humide où l’eau s’écoule goutte à goutte : le lieu-dit La Goutte.  Dans ce petit coin du Couserans on y découvre cette curieuse petite chapelle construite entre 1968 et 2001 par l’Abbé Jean-Marie Piquemal :  Notre Dame de Lagoutte.

    C’est au hasard d’un de nos reportages que nous sommes passés devant. Impossible de ne pas s’arrêter devant ces petites constructions dignent des plus grands surréalistes ! Un peu à l’image du « Palais Idéal du Facteur Cheval » en Miniature. Nous y avons déambulé au milieu de la pierre et du fer.

    Jean-Marie Piquemal, Ariégeois, fils d’agriculteurs de Massat, ordonné prêtre en 1949, rejoint Arnave près de Tarascon où il fera la démonstration de ses talents de bâtisseurs en restaurant une petite chapelle romane.

    Nommé à Montardit en 1951, son sacerdoce s’étendit en 1964, sur six villages : Sainte Croix, Lasserre, Mérigon, Mauvezin, Montardit et Contrazy. Bâtisseur dans l’âme, après avoir terminé des travaux de restauration dans l’église du village de Sainte Croix, il entreprend à partir de 1968 la construction de la chapelle et choisi le lieu-dit La Goutte, un lieu facile d’accès pour tous ses paroissiens.

    Consacrée à Notre-Dame la chapelle a été inaugurée en 1976 par Mgr Soulier, évêque de Pamiers, mais l’abbé poursuivit la décoration de la chapelle et de ses alentours jusqu’à sa mort en 2001

    Pour expliquer sa frénésie de construction, l’abbé Piquemal explique :  « Je me suis mis à ramasser des cailloux, puis des pierres un peu partout, puis j’ai cherché un maçon. Lui maçonnait, moi je faisais le manœuvre… Je ramassais des galets, je taillais de belles pierres… avec l’acharnement des chercheurs d’or« . Il fut aidé dans sa tâche par un petit groupe de bénévoles et par le maçon François Folch-Corbi.

    En 1985, Notre Dame de Lagoutte est devenue un lieu de pèlerinage du diocèse de Pamiers de façon aussi imprévisible et imprévue que sa construction. Le pèlerinage tombe le 15 septembre, fête liturgique de Notre-Dame des Sept Douleurs

    Que l’on soit croyant ou non, on ne peut qu’être surpris et attiré par la beauté et l’étrangeté de ce lieu insolite. 

    On peut voir une interview de l’Abbé Jean-Marie Piquemal sur la chaine Youtube Sainte-Croix Volvestre Informations

     

    Sources : 
    Yvelise Tschierschke (www.ariege.com/que-visiter-en-ariege)
    www.lieux-insolites.fr/ariege

  • Réintroduction de deux Ourses dans les Pyrénées, les élus ariégeois montent au créneau

    Réintroduction de deux Ourses dans les Pyrénées, les élus ariégeois montent au créneau

    Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique et solidaire, souhaite réintroduire à l’automne 2018 deux ours femelles dans les Pyrénées, a-t-il indiqué le 26 mars 2018 au journal le Parisien, indiquant : « J’ai décidé de passer à l’offensive parce qu’il ne reste que deux mâles dans ce département, dont Cannellito, fils de Cannelle, dernière représentante de l’ours de souche des Pyrénées tuée par un chasseur en 2004Je ne veux pas être le ministre qui assiste à la disparition de cette lignée« 

    Joint au téléphone par le Ministre Henri Nayrou, Président du Conseil Départemental a expliqué à la Dépêche du Midi :  « Je lui ai rappelé qu’en octobre, il avait annoncé  la couleur à mon collègue Jean-Jacques Lasserre président du conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques, qu’il voulait introduire des ours se basant notamment sur des sondages. Je lui ai répondu que je n’étais pas d’accord avec cet argument : plus on est loin, plus on est pour. Le ministre n’en pas disconvenu« .  » J’ai rappelé au ministre que sur la chaîne des Pyrénées, l’Etat est au moins maître d’un vaste espace depuis trente ans, le Parc national. Puisque vous voulez sauver les ours et puisque l’on ne veut pas de ces ours là où il y a du pastoralisme, pour les hommes et pour les bêtes, vous n’avez qu’à tenter l’expérience de cantonner les ours dans le Parc national. Et vous règlerez de nombreux problèmes« . (Voir l’article de la DDM)

    Dans un communiqué Le Sénateur Alain Duran s’explique lui aussi sur cet réintroduction : 

    «L’annonce faite par Nicolas Hulot de réintroduire deux nouvelles ourses sur le massif des Pyrénées à l’automne prochain relève d’une méthode méprisante et insupportable.

    En effet, cette annonce survient alors que l’on attend toujours la mission interministérielle promise l’automne dernier. Qui peut croire encore à la concertation, maintenant que la décision est prise ?

    De fait, il devient difficile pour les éleveurs, les élus et les populations de se mettre autour de la table en toute sérénité. Difficile également de coconstruire un projet partagé pour préserver la biodiversité et conforter le pastoralisme. La confiance réciproque, nécessaire pour rétablir un dialogue, est plus qu’altérée.

    Toute réintroduction de prédateurs ne peut se concevoir sans un consensus total de l’ensemble des parties prenantes, et c’est pour cela que je resterai vigilant dans les semaines à venir pour continuer de défendre une montagne vivante.» «Nicolas Hulot donne un très mauvais signal pour la montagne.» a conclu le Sénateur 

    « Je sais bien que c’est un dossier compliqué mais je veux travailler avec les éleveurs« , a assuré Nicolas Hulot, demandant au préfet des Pyrénées-Atlantiques de mener un dialogue « qui doit aboutir à un accompagnement renforcé et une meilleure protection des troupeaux« .

  • Lavelanet : Trail des citadelles – 1er avril

    Lavelanet : Trail des citadelles – 1er avril

    Edition après édition, le Trail des Citadelles s’affirme comme l’un des plus rudes qu’il soit donné de parcourir.

    Ses sentiers agréables, mais souvent difficiles à cause de la boue qui peut les recouvrir, ses paysages enchanteurs, mélanges de forêts et de cascades, ainsi que le passage auprès des châteaux cathares de Montségur et Roquefixade ont fait la renommée de cette épreuve belle mais exigeante.  

    Samedi : 

    • Accueil et remise des dossards de 14 h à 19 h
    • Salon des Citadelles à partir de 14 h
    • Pasta-party à partir de 19h30, ouverte à tous sur réservation (gratuite pour les coureurs du 70 km) 

    Dimanche :         

     70 km  3500 md

    • Accueil et remise des dossards de 5 h à 5 h45
    • Briefing à  5 h50
    • Départ   à  6 h00

    54 km  2700 md

    • Accueil et remise des dossards de 5 h à 8h00 à Lavelanet
    • Navettes vers le départ à Bélesta (devant le cinéma le Casino de 7h25 à 8h15)
    • Briefing à  8h50

    Départ  de Bélesta à  9h00, à côté du stade

    40 km  2000 md

    • Accueil et remise des dossards de 7 h à 7h45
    • Briefing à  7 h50
    • Départ   à  8 h00

    24 km  1200 md

    • Accueil et remise des dossards  de 8 h30 à 9 h15
    • Briefing à  9 h20
    • Départ   à  9 h30

    Animations

    De 5 h à 9 h30, collation offerte (café, biscuits, etc…)

    De 12 h à 19 h30, repas d’après course (gratuit pour les coureurs du 54 et du 70 km)

    Remise des prix durant l’après midi

    trail-des-citadelles.blogspot.fr

  • Who’s who 1er trimestre 2018, sans surprise Perrine sur la première marche

    Who’s who 1er trimestre 2018, sans surprise Perrine sur la première marche

    Le printemps est « presque » arrivé et avec lui le premier classement des 99 personnalités à plus forte notoriété en Ariège. 

    Avec peu de surprise, c’est Perrine Laffont, qui se classe première avec un score encore jamais vu depuis le début du Who’s who, puisque ce sont pas moins de 1 120 000 pages référencées sur Google. 

    En seconde position et remontant de 19 places, un autre grand nom ariégeois du sport, Fabien Pelous, avec un nombre 48400 pages référencées.

    En troisième Place Floriane Caux, qui perd une place mais reste quand même sur le podium.

    Les voies de Google étant impénétrables en quatrième position, avec un total de pages de 22 800, Gérard Bancal artiste peintre graveur, qui, jusqu’à présent, se classait en fin de Who’who remonte de 96 places. 

    Sportifs et artistes tiennent donc le haut du pavé en ce début d’Année 

    Dans les belles remontées de ce trimestre on note : Kader Nadjar qui gagne 44 places et se classe 61ème, Anne Brenon  30 places, Florent Adroit 29 places et Claudine Pailhes 22 places. 

    Voir le classement complet : Classement-whoswho-Azinat-janv-mars2018

    Rendez-vous fin juin pour le classement du second trimestre 

    Classement des 99 personnalités à plus forte notoriété en Ariège. Score avec catégorie et nombre de pages référencées sur Google.fr (méthode : recherche par nom associé au mot ariège *, comme : »Prénom Nom » Ariège ) Premier classement effectué le 15/09/07.(pour obtenir l’historique des classements et le détails sur plus de 99 personnalités suivies du pannel, merci de nous contacter par email)

    Reproduction même partielle, interdite sans accord préalable

    Tous droits réservés Azinat 2007-2018 ©

    * si vous n’êtes pas sur ce classement et que vous pensez avoir été oublié merci de nous le signaler

  • Auteure ariégeoise, Josette Elayi publie son dernier roman : Arwad Une ile syrienne à la dérive

    Auteure ariégeoise, Josette Elayi publie son dernier roman : Arwad Une ile syrienne à la dérive

    Tour à tour professeur de lettres, chercheur au CNRS en histoire ancienne de la Phénicie, éditeur, essayiste et journaliste occasionnelle, Josette Elayi Escaich a publié plus de 25 livres et de 200 articles, couronnés par deux prix à l’Académie et la légion d’honneur décernée par le Ministre de la recherche.

    Née à Bordes sur Lez, dans la vallée du Couserans et après des études secondaires au Lycée de Saint-Girons, elle quitte donc son Ariège natale pour des périples multiples, d’extrême Occident en extrême Orient. Elle a connu la guerre du Liban et vécu dans l’Irak de Saddam Hossein.

    Après nous avoir emmenés, avec subtilité et précision dans le dédale chaotique d’un pays attachant et accablant qu’est l’Irak dans son roman «L’ombre de Saddam»,  puis dans la tête d’un terroriste de l’ETA avec Pourquoi je suis devenu un terroristeJosette Elayi nous ramène au Moyen Orient et nous entraîne cette fois en Syrie avec son dernier roman « Arwad une île syrienne à la dérive« .

    Face à la Syrie à feu et à sang, Arwad est en 2017 une île à la dérive où chacun s’efforce de survivre.

    En 1980, Farès l’instituteur alaouite, son doctorat d’histoire ancienne en poche, rentre sur son île, Arwad, et découvre l’effroyable massacre de sa famille. Sa vie se concentre sur la recherche du tueur. Au cours de son enquête, il apprend qu’il est lui-même un enfant adopté et il part à la découverte de ses origines. Sa raison aurait sombré sans le soutien de ses deux amis, Élias, le pêcheur chrétien et Adnan, le cafetier sunnite. Jusqu’à la nuit terrible où Farès recueille un enfant muet, échoué sur les rochers, qui fait basculer sa vie. 

    extraits

    L’île d’Arwad se devine tout au loin, là-bas, tel un point de rupture imperceptible sur la ligne d’horizon. Malgré la pesante lourdeur des nuées ensanglantées par le soleil couchant, l’horizon incertain s’enfuit à mesure que je me rapproche pour essayer de l’atteindre. Dans un ronronnement poussif, la navette qui relie Tartous à Arwad peine à fendre de son étrave émoussée les assauts des vagues inlassables, comme si elle devait se frayer un chemin à contre-courant. Elle est un peu à l’image de ma vie où j’ai toujours la sensation, même pendant les jours heureux, d’être en décalage avec elle, de vivre mon destin à rebours. Pourtant, j’ai intensément réfléchi pour tenter de comprendre qui je suis en réalité et pourquoi je me sens toujours en rupture avec moi-même comme si j’étais mon propre ennemi.

    […]

    Après ma soutenance de thèse, je me suis plongé dans la magie du souk Hamidiyé, bourré d’une foule bariolée et bourdonnante, saturé de senteurs d’épices, de musc et de capiteux parfums orientaux. En jouant des coudes parmi la foule, j’ai exploré ses incroyables boutiques dont chacune est pour moi une caverne d’Ali Baba où j’ai découvert mille merveilles avec un enthousiasme enfantin. J’ai déniché pour mon père Ammar un vieux narguilé patiné par le temps et, pour ma mère Amira, un délicat coffret à bijoux en bois de cèdre incrusté d’ivoire. J’ai divagué sur un caraco noir damassé car je l’imagine déjà sur le corps sublime de Nour que je vais bientôt serrer contre moi.

    Arwad, une île syrienne à la dérive
    Josette Elayi
    Editions Glyphe

    Son livre « Histoire de la Phénicien » publié en 2013 a eu beaucoup de succès et vient de sortir en livre de poche dans la collection Tempus chez Perrin. Il a aussi été traduit en anglais et va paraître chez un éditeur américain en avril.