Auteur/autrice : Margaux Vallet

  • Margaux avril 2017, Aoraki

    Margaux avril 2017, Aoraki

    Je n’ai pas touché les pieds par terre … Mon quotidien sur la ferme est bien chargé, je range, je nettoie, j’occupe les enfants. Je cuisine aussi et conduis ici ou là aux activités des uns ou pour soulager d’une corvée les autres. En contrepartie j’ai le privilège de partager le quotidien de mes hôtes Kiwis. De vivre à leur rythme, selon leurs usages, leurs principes. Ca m’interroge de nous constater si semblables … et si différent.

    En tout cas, chaque jour, chacun vaque à ses occupations et la journée est toujours trop courte avant qu’on se retrouve pour partager un repas et se flanquer devant le petit écran de la télé depuis laquelle on observe les dégâts qu’a subi l’île Nord suite aux deux cyclones qui ont traversé le pays du Nord Ouest au Sud Est. Car non, ce n’était pas qu’en Australie. Sur l’île Sud on a eu « que » du vent. Mais quel vent !!!  Et une pluie battante … comme je n’avais jamais vu.
      
    Les journées défilent aussi vite que les kilomètres avalés par la Hyundai que mes hôtes me prêtent si gentiment. J’ai 5 jours off … sans enfant, sans horaire, sans contrainte ! Alors je roule. 1.450 kilomètres. Une fois de plus je me retrouve seule, face à la route avec comme compagnons le soleil, le vent et le goudron. On imagine pas à quel point voyager seul(e) ça endurcit. Allez … Je pars à la découverte du toit du pays : le Mont Cook (Aoraki – perceur de nuage) et ses impressionnants 3 800 mètres d’altitude avant de faire un tour du monde accéléré en passant des fjords aux forêts tropicales et des montagnes enneigés aux côtes de sable fin … blanc ou noir. 

    La côte n’est qu’à une heure de la ferme mais ici, dans le Southland, on travaille la terre alors on ne prend pas vraiment le temps de patauger dans l’eau. Je profite donc de ces quelques jours pour renouer le contact avec le turquoise et le bleu métallique de cet océan qui entoure et isole la Nouvelle Zélande du reste du monde. Et me sentir petite au milieu des éléments.
     
    Pour mes hôtes, le bout de la route de gravelle … c’est déjà le bout du monde. Tu comprends bien qu’on me prend un peu pour un Ovni moi qui ai osé m’aventurer « là haut » de l’autre côté du détroit de Cook et qui ne manque jamais une occasion de tracer mon chemin … d’aller voir ailleurs.
     
    Si le mois dernier j’ai eu la chance d’assister à la tonte des 2000 moutons e la ferme, cette semaine on me propose de voir et de participer à une traite au coeur de la ferme laitière. 4 heures du matin : 320 vaches en 2 heures chrono … ça ne chôme pas. On m’offre aussi des tickets pour aller voir un match de rugby au très nouveau stadium de Dunedin qui, bien qu’à 2h30 de « la maison » est un lieu où je vais souvent finalement. 

    Après avoir supporté l’USFoix et travaillé aux buvettes du Stadium de Toulouse, je retrouve vite mes vieux réflexes de supporter … Faut dire que j’en ai passé du temps au rugby !

    Dans quelques jours je quitte cette famille pour une nouvelle aventure. Un job ? Difficile … je ne comprends pas bien pourquoi mais ça accroche pas. Pas encore. Je garde espoir. Une autre famille d’accueil ? Je ne sais pas encore. J’aimerais bien gagner trois sous … faire autre chose mais les réponses se font attendre pourtant ce n’est pas faute de contacter des dizaines et des dizaines de personnes. On verra ce que l’avenir me réserve. Je reste positive et pleine d’espoir pour la suite. 

    Adishatz l’Ariège … à bien vite

    Kilomètres parcourus depuis le 25 août 2016 : 42.930 kms
    20.533 en avion
    4.528 en bus
    1.024 en train
    16.745 en voiture
    100 en bateau

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  • Margaux mars 2017, Murihiku – Southland

    Margaux mars 2017, Murihiku – Southland

    Sixième mois au pays des Kiwis, désormais à seulement 5 000 kilomètres du Pole Sud : je suis dans le Southland. Ici, la température estivale ne dépasse pas les 23°C et les matins sont doux … mais voilà qu’en quelques jours à peine, la température a chuté. D’un coup.  Le matin le thermomètre culmine à 5°C !!!! L’hiver s’est invité et on est obligés de faire un feu de cheminée dès 7 heures.  Les touristes ont sorti écharpes, bonnets et  doudounes. Et les Kiwis, me direz-vous ? Ils sont en plein « été-hiver » et portent avec une certaine élégance le short et les gumboots (bottes en caoutchouc) rehaussés d’une petite laine (de Mérinos bien sûr).

    Si je ne m’étonne plus de doubler à droite, de l’obligation de déambuler en chaussettes dans les supermarchés (parce qu’on laisse les bottes boueuses à l’extérieur … si, si), de l’accent à couper au couteau et des expressions très inventives des autochtones … Je continuer de « voyager » puisque chaque jour me réserve la surprise d’au moins une découverte. Et si je vous ai déjà raconté largement le décor dans lequel je déambule désormais avec assurance il faut quand même que je partage les trouvailles culinaires locales ! Car tu imagines bien que dans cette ancienne colonie britannique, le premier mets qu’on te présente n’est pas … un Azinat ; pour autant, on oublie pas de bien manger. Les côtiers ont plaisir à pécher eux mêmes fruits de mer et poissons en tous genres. Les fermiers du coin chassent biches, cochons sauvage et sacrifient, lorsque l’occasion le dicte, un mouton de leur ferme qu’ils accompagnent souvent de Kumara (patate douce locale). Cadbury, dont l’usine de chocolats est implantée à Dunedin fabrique 1760 « bonbons » à la minute et il y en a pour tous les goûts. Du chocolat au lait, au chamallow enrobé/aromatisé à l’ananas tu n’as que l’embarras du choix.

    Dans un autre registre, j’ai eu la chance d’assister à un Haka (danse traditionnelle Maorie) réalisé par des collégiens d’une école voisine. Certains sont maquillés d’un Moko (tatouage sur le visage) et tous portent le « costume » traditionnel. Ensemble, les yeux exorbités vers leur public ils réalisent une dance incroyable, pleine de puissance c’est très émouvant.

    De mon côté les semaines sont bien remplies. Stéphanie et Bayden gèrent d’une main de fer les centaines d’hectares de la ferme Kauana avec l’aide de leur unique employé. D’ailleurs aujourd’hui, dimanche 19 mars, c’est un jour spécial puisque les 2 000 moutons passent sous les lames de 6 tondeurs professionnels … depuis 7h ce matin, ça s’active dans l’enclos, les bêlements sont continuent et la musique  résonne dans la vallée .. Les shearers (tondeurs en anglais) sont motivés et l’agitation est inhabituelle. mais pas le temps de se poser pour mes hôtes car à 15 heures c’est la seconde traite de la journée : aujourd’hui encore 6 000 litres de lait vont être collectés. 

    Les jours sont différents mais les semaines se ressemblent. Mon rôle est relativement simple finalement. J’essaie de le tenir avec le plus de rigueur possible car c’est pas toujours évident de se faire respecter par 2 jeunes enfants … surtout dans la langue de Shakespeare. Mais je tiens le cap en inventant des occupations et des activités. Je ne compte plus le nombre de fois où j’ai emmené les enfants à la piscine du hameau dont j’ai la clé, au parc ou au musée car ces petites têtes blondes sont aussi actifs que leurs parents !

    Mes weekends, je les passe ailleurs. Je profite de mes jours off pour vadrouiller. Il y a tant d’endroits fabuleux à découvrir que bien qu’ayant vendu mon van il y a déjà un mois, je parcours toujours autant de kilomètres dans une Honda un peu poussive, dont la troisième est un peu capricieuse et le sont du moteur un peu rock ’n roll … mais quelle aventure : Dunedin et sa gare routière en gingerbread, Wanaka et son farwest néozélandais, Queenstown et ses activités à sensation forte, Riverton et ses interminables plages, Te Anau et les après-midi à voguer sur l’eau … et j’en passe. 

    Le Southland n’est pas aussi mal que ce qu’on me l’avait vendu … Alors je signe encore pour un mois   … La vie à la ferme continue !

     

    Kilomètres parcourus depuis le 25 août 2016 : 41.117 kms
    20.533 en avion
    4.528 en bus
    1.024 en train
    14.982 en voiture
    50 en bateau

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  • Margaux février 2017, Cap au Sud

    Margaux février 2017, Cap au Sud

    C’est de Riverton, face au Détroit de Foveaux que j’écris cette nouvelle chronique. Le temps est sec et chaud, le soleil brûle ma peau d’Européenne mais ne m’empêche pas de profiter de la magie de cet endroit. Devant moi des bateaux de pécheurs, des surfeurs sur les vagues, des promeneurs sur une plage de sable fin, un horizon bleu turquoise et au bout, l’Antarctique !!

    Après quelques semaines chargées à faire du volontariat peinture, jardinage et embellissements extérieurs sur la ferme de Karen et Clayton j’ai fini par reprendre route. J’ai quitté Aotea le coeur lourd. On a beau dire … on s’attache aux gens qui ouvrent plus que leur porte. Qui partagent leur vie, celle de leur famille. Qui veulent vous connaître. Ce moment n’est jamais facile, surtout quand on s’est laissé la chance de partager un peu de notre humanité ; assez pour se rendre compte qu’on est tous tellement semblables dans nos rêves, nos joies, nos peurs. 

    Partir donc, en direction de la capitale, Wellington, a été un moment singulier où joie et tristesse se mêlent. D’autant que pour moi, atteindre Welli  (comme disent les gens d’ici), c’était aussi écrire la dernière ligne d’un sacré chapitre ! Car c’est aujourd’hui, à Wellington, que je me sépare de mon van. Après 5 mois d’aventures extraordinaires et presque 12 000 kilomètres parcourus ensemble il est temps de passer le volant à un nouveau voyageur. J’ai le coeur un peu serré et un peu nostalgie … mais le nouveau propriétaire est tellement content de l’avoir trouvé. Voilà les clés … Bonne route ma Duka !

    Me revoilà maintenant à pied avec l’essentiel, juste l’essentiel qui tient dans deux sacs Osprey. Je retrouve les transports en communs, les bus de jour, de nuit et les longues heures d’attente entre 2 correspondances, les retards et les imprévus … L’aventure, quoi ! L’aventure que j’aime tant. Je retrouve mes marques et mes réflexes, plutôt vite. Je passe un petit week end à Wellington, passe une soirée exceptionnelle avec un photographe rencontré quelques semaines plus tôt et sa femme, j’organise la suite … vers l’île Sud .. en mettant cap plein Nord !!! Et oui, il s’avère que remonter vers le Nord en dix heures de bus et prendre un avion depuis Auckland jusqu’à Queenstown soit plus économe qu’autre chose. Pas franchement « eco-friendly ». Pas franchement logique. Mais voilà, un détour de 1800 kilomètres ça coûte moins cher alors pourquoi faire simple quand on peut faire …

    900 kilomètres et 28€ Plus tard le bus de nuit me dépose à l’aéroport d’Auckland là où un Airbus toulousain m’envolera jusque dans le Sud du Sud ! La pluie n’a cessé de tomber. Diluvienne. C’est l’adjectif le plus proche de la réalité pour la décrire. En plus, il y a beaucoup de vent. Le vol est vraiment agité. J’essaie de me concentrer sur le paysage pour oublier les turbulences. 

    On rallie le Sud en moins de 2 heures ; là, je rencontre Stephanie ma nouvelle hôte qui nous conduit vers Kauana, leur ferme dans le Southland toujours plus au Sud, là où les touristes disent que c’est pas beau et que ça ne vaut pas le coup. Je veux voir par moi-même et être au contact des autochtones. Je suis impatiente.

    Elle me présente sa fille, son fils et son mari qui gère une ferme de 320 vaches et 2000 moutons. Rien n’est petit ici. Surtout quand on parle agriculture ! 

    Inutile de te dire que la famille est bien occupée. Ici les fermes se lèguent de père en fils, de famille en famille … on garde les terres. On aime la terre. Les voisins sont tous agriculteurs, on est cernés de pâtures et de champs. Le sud c’est un petit monde ou une grande famille … où tout le monde se connait – pour la petite info, il y a plus d’habitants dans la seule ville d’Auckland que dans toute l’île Sud -.

    Depuis que je suis arrivée je me fais surprendre par la beauté des paysages de l’archipel et depuis l’avion j’ai pu observer les Alpes Néo-Zélandaises, ses sommets enneigés et les lacs bleus de l’Otago … C’est prometteur !

    Kilomètres parcourus depuis le 25 août 2016 : 39.438 kms
    20.533
     en avion

    4.528 en bus
    1.024 en train
    13.303 en voiture
    50 en bateau

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  • Margaux 2017, Sun, Wind and Waves

    Margaux 2017, Sun, Wind and Waves

    Je finis mon 4 ème mois en Nouvelle-Zélande et mes premiers pas sur cet archipel totalement atypique me paraissent être à des années lumières.

    Après un chouette Noël entre amis et famille, des kilos de nourriture à transporter pour les animaux et des heures de ponçage, il est temps de dire au revoir à ma première famille d’accueil néo-zélandaise. Je ne perds pas une minute car à 700 kilomètres de là Karen et Clayton mes hôtes pour les prochaines semaines m’attendent.

    J’ai conduit jour et nuit, traversé les plaines vertes, les vallées volcaniques et les sinueux reliefs de l’île Nord. Le Wairarapa c’était pas prévu et j’adore ça ! Je me souviens, Cédric et moi l’avions traversé du Nord au Sud, on avait découvert notamment le Cap Palisser et son phare en haut des 250 marches, tu te souviens ? Déjà, à ce moment-là, on avait été marqué par la beauté de ces paysages sauvages … alors la deuxième couche est forcément une belle redécouverte ! 

    Tu le sais, en Nouvelle-Zélande on ne s’embarrasse pas des futilités. Tu marches pieds nus dehors, mais dedans, tu es prié de laisser tes bottes pleines de terre à l’extérieur des bâtiments … et tu fais tes courses en chaussettes. Easy life. 

    Ici, dans la région du Wairarapa on est entre amis, alors l’ambiance est encore plus relax. On évite (un peu) les gens du Nord (plus précisément les Aucklandais) qu’on prend pour des gens guindés et précieux. Ici, on est entourés de fermes et les gens travaillent la terre. Ils ont la peau labourée par le soleil et le vent ; leurs mains sont charnues et marquées par l’effort qu’elles fournissent … et leur coeur… il est rempli d’humanité. Ici, on est au bout du monde. Au bout du bout. La route goudronnée s’arrête après la ville de Martinborough c’est à 30 min d’ici et il n’y a qu’une route de gravelle pour aller jusqu’à la côte. 

    Les virages sont serrés, les à pics nombreux, les paysages toujours plus grandioses. Les villes s’égrainent jusqu’à l’Océan … celui qui sépare le pays en deux par le détroit de Cook. J’intègre une nouvelle famille, celle de Karen et Clayton, deux néo-zélandais qui possèdent une ferme incroyable et atypique à 20min de la côte. Tous deux sont natifs de la région où ils ont vécu toute leur vie. Karen est professeur des écoles, Clayton s’occupe de 1500 moutons, d’une cinquantaine de vaches et d’abeilles dont il est on ne peut plus fier. Dans le coin on récolte du miel de Manuka que nous avons la chance de goûter à-même la ruche. Un délice. 

    Je fais équipe avec Grégoire et Sigma, deux allemands qui se sont rencontrés dans une auberge du Northland et qui ont décidé de voyager ensemble vers le Sud pour partager les frais. Tous les trois on s’occupe d’embellir la propriété de nos hôtes qui en échange prennent un vrai plaisir à nous faire découvrir la vraie vie kiwis. Nous passons indifféremment nos journées entre terre et mer et, naturellement on part à la pêche à la langouste ou tondre les moutons.

    Les expériences s’enchainent, les moments partagés s’accumulent et une certaine complicité naît. Loin de la mégalopole Auckland, l’aventure prend un nouveau tournant. 

    Kilomètres parcourus depuis le 25 août 2016 : 36.380 kms
    19.510
      en avion

    3.898 en bus
    1.024 en train
    110.898 en voiture
    50 en bateau

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  • Margaux, Terra Australis  Nouvelle Zélande : nouveaux challenges ! 

    Margaux, Terra Australis Nouvelle Zélande : nouveaux challenges ! 

    Une vie de nomade, un anglais torturé, des expressions nouvelles et des enjeux différents … Cette année est vraiment une toute nouvelle aventure. 

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     Après une fin novembre au plus bas, le moral dans les chaussettes, j’ai accueilli la mi-décembre tout feu tout flamme et commencé un nouveau chapitre de mon aventure au sein d’une nouvelle famille. Avec Virginia, Paul et leur fille, qui m’accueillent pour les prochaines semaines, nous avons emménagé avec chevaux, moutons, poules, canards, oies, poissons, chien et chat dans une vraiment incroyable propriété à seulement 9 kilomètres de leurs ancienne maison. Sur de nombreux hectares vallonnés, arbres endémiques, fleurs parfumées et même un lac pour finir en beauté : Barrett Street a des aires de paradis. 
     
    J’ai même la chance d’avoir mon propre petit chez moi et, chaque soir après une journée de dur labeur, j’ai la joie d’investir un petit cottage de plain-pied posé sur un jardin merveilleux, à seulement quelques dizaines de mètres de la maison principale. Assez proche pour ne pas être isolée … assez loin pour ne pas capter le wi-fi. 

    3Mes journées sont chargées. Je désherbe, replante, débarrasse allées et dépendances, passe l’aspirateur, tond la pelouse, nettoie les gouttières, fait à manger,  passe le Kärcher ; je chevauche le quad et conduis le pick-up d’un bout de la propriété à l’autre … Chargées, tu l’as compris.
     
    Les rapports humains sont cordiaux. Mais moi, j’attends de vivre la magie que j’ai vécue l’année dernière dans les plaines rouges du Colorado, la très lumineuse  Saskatchewan, la forêt du Saguenay, ou dans le New-Hampshire où j’ai fait mes premiers pas de voyageuse au long cours … chez ‘mes’ familles d’accueil. J’espère tellement trouver quelque chose de similaire sur l’archipel … l’avenir nous le dira !
     
    Au sein de cette famille, je commence à comprendre ce que ça veut dire « être néo-zélandais ». On entend souvent les gens parler de l’arrogance française ; je découvre que ce n’est pas un monopole. Ici aussi, chacun est fier comme Artaban de son petit caillou qui flotte sur le bout du Pacifique. C’est un peu comme les Québécois avec la francophonie ! Ou nous, les Ariégeois, avec nos montagnes (qui sont les plus belles ! Et de loin!!) Au final, la Nouvelle-Zélande c’est peut être les Terres Courages de l’hémisphère Sud en fait !
     
    Sinon, l’été en plein décembre, c’est quand même étrange. Noël arrive à grand pas et j’ai été invitée à rester un peu plus longtemps. A « faire Noël » avec les cousins et tantes qui viennent pour les fêtes.

    4On a un même un barbecue de Noël deprévu, à l’ombre des Pohutukawas* du jardin d’hiver (* arbres néo-zélandais qui fleurissent 2 semaines fin décembre). Ca me changera de la dinde aux marrons et des 13 desserts au coin du feu.

    Imaginez la carte postale : des fleurs rouge vif qui s’exposent au soleil sur un fond de ciel bleu turquoise … c’est grandiose. C’est fabuleusement beau. C’est la Nouvelle Zélande.
     

    On se retrouve le mois prochain. 
    Cheers mate.

    Kilomètres parcourus depuis le 25 août 2016 : 35.541 kms
    19.510
      en avion

    3.898 en bus
    1.024 en train
    11.059 en voiture
    50 en bateau

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