Comme la réintroduction de l’ours dans les Pyrénées, l’aéroport à été un grand sujet de conversation et d’actualité dans notre département et au-delà. Aujourd’hui on en parle presque plus, alors qu’en est il ?
Un petit historique
C’est en 2003 que l’idée de “déménager” l’aéroport de Toulouse-Blagnac est venue sur la place publique. Le secteur de Mazères-Saverdun, d’abord en quatrième place dans l’ordre des sites pressentis, s’est rapidement retrouvé en compétition avec le Tarn-et-Garonne. A l’époque, cela avait déclenché la riposte de nombreux opposants réunis en association (l’ACAST).
Dans le cadre du Contrat de Projets Etat-Région 2000-2006, un important programme d’études préliminaires a été conduit afin d’évaluer les échéances de saturations de l’aéroport Toulouse Blagnac et étudier les différents scénarios alternatifs pour le long terme.
En février 2006 une synthèse des réflexions avait été présenté par le Préfet de Région aux différentes collectivités montrant l’absence d’un consensus pour la recherche d’un nouveau site.
Qu’en est il aujourd’hui du trafic sur l’aéroport de Toulouse Blagnac ?
L’évolution actuelle du trafic montre une progression des mouvements d’avions et par conséquent des nuisances, plus modérée que celle initialement prévue. Le trafic enregistré depuis 10 ans montre une forte évolution du nombre de passagers transportés par avion et donc un nombre de mouvements moins important que prévu.
Ainsi le nombre de passagers est passé, entre 2001 et 2012, de 5,2 millions à 7,5 millions alors que le nombre de mouvements à diminué de 86000 à 85000.
En 2011, la restriction d’exploitation des vols de nuit, l’amélioration des conditions de vie en période nocturne ainsi que les performances acoustiques des avions de nouvelle génération a rendue l’acceptation de l’aéroport par les riverains plus favorable.
L’aéroport de Blagnac devrait donc resté cohérent avec le Plan d’Exposition au Bruit actuel.
Egalement en janvier 2011, l’ouverture de l’aérodrome de Francazal au trafic aéronautique civil soulage la fréquentation de Blagnac.
En conclusion
L’hypothèse d’une saturation de l’aéroport Toulouse-Blagnac n’étant plus d’actualité et enfin le projet de lignes ferroviaires à grande vitesse entre Paris et Toulouse se poursuivant normalement, aucune relance d’une réflexion sur un nouveau site aéroportuaire, à l’heure actuelle, n’est plus justifiée