Dans ses livres, Monique Ruffié articule assez souvent poésie et autobiographie.
La Part de l’ombre s’inscrit précisément dans cette démarche puisque nous y sont livrées, sous la forme exigeante du sonnet (sauf pour le dernier poème, composé d’une suite de quatrains), nombre de réflexions et d’expériences flirtant fréquemment avec l’intime.
Une démarche poétique et autobiographique
L’essentiel est ici, on le voit, l’existence de l’être, avec ses composantes les plus fondamentales, depuis la vie fœtale jusqu’à la mort et même, au-delà, avec les rites funéraires. Entre l’évocation du passé, par le truchement de souvenirs, et celle d’un futur en projets, les relations familiales ourdissent aussi la trame d’un tissu culturel et artistique que l’auteur explore, en toute liberté, à l’aune de sa création poétique.
Monique Ruffié a toujours eu la passion de la littérature. Professeur d’anglais honoraire, elle voue aussi un véritable culte à la langue française qu’elle a,
d’ailleurs, également enseignée, lors de missions universitaires à l’étranger.
C’est précisément loin de la France que lui vint ce besoin irrépressible d’écrire, de la poésie en particulier car, oui, les mots de la langue maternelle sont à même de toucher, plus que d’autres, la sensibilité de l’exilé. Les mettre en musique, à travers un poème, c’est retrouver les émotions perdues de la douceur originelle.
Et cela fait tant de bien…
[info]Le samedi 21 février
à partir de 15h00
à la librairie SURRE MAJUSCULE
avec Monique Ruffié
à l’occasion de la parution de son ouvrage
» La part de l’ombre « [/info]