Grippe aviaire passage en risque élevé sur l’ensemble du territoire
A la suite de la découverte de plusieurs foyers de grippe aviaire hautement pathogène de type H5N8 dans des élevages du sud-ouest de la France, ainsi que chez certaines espèces d’oiseaux sauvages dans le Pas de Calais et en Haute-Savoie, le ministère de l’agriculture de l’agro-alimentaire et de la forêt a décidé d’un passage en risque élevé sur l’ensemble du territoire national. Cette décision s’applique en Ariège, même si aucun cas n’y a été détecté à ce jour.
Le virus de la grippe aviaire qui appartient à une souche différente de celle de 2015 est très contagieux et entraîne de fortes mortalités chez les oiseaux domestiques et sauvages. Les souches identifiées ne sont pas pathogènes pour l’homme, il n’y a pas lieu pour les consommateurs de modifier leurs habitudes alimentaires.
Le risque « élevé » entraîne la mise en place de mesures de protection renforcées sur l’ ensemble du territoire national
- Obligation de confinement ou de pose de filets empêchant tout contact avec les oiseaux sauvages pour les élevages commerciaux de volailles et les basse-cours de particuliers. Les éleveurs commerciaux peuvent demander une dérogation à cette mesure à la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations de l’Ariège (DDCSPP) s’ils ne sont pas en mesure de se mettre en conformité pour des raisons de bien-être animal, de technique d’élevage ou des contraintes liées à un signe de qualité. Il n’ y a pas de dérogation possible pour les basse-cours de particuliers qui doivent être systématiquement confinées. Ce confinement peut être réalisé de façon assez simple, en mettant les oiseaux domestiques dans des abris ou des volières ou par la pose d’un fil au dessus d’un enclos.
- Interdiction d’évènements rassemblant des palmipèdes
- Interdiction de compétitions de pigeons voyageurs avec lâchers,
- Interdiction des lâchers de faisans et perdrix pour la chasse sauf dérogation délivrée par la DDCSPP
- Interdiction de l’utilisation d’appelants pour la chasse au gibier d’eau sauf dérogation délivrée par laDDCSPP
- Les mortalités supérieures à 3 oiseaux sauvages doivent être signalées à la fédération des chasseursou à l’office national de la chasse et de la faune sauvage en vue d’un dépistage de la grippe aviaire. Ce signalement doit être réalisé dès le premier oiseau mort s’il s’agit d’un cygne, ou d’un oiseau de la famille des anatidés (canards…), laridés (mouettes, goélands) et râlidés (râles, foulques, poules d’ eau…).
La Préfecture rappelle qu’en parallèle de ces dispositions, des mesures de biosécurité strictes doivent être respectées dans toutes les exploitations de volailles et par toutes les personnes susceptibles de rentrer dans les élevages de volailles. Les symptômes suspects, et notamment hausse de mortalité, chute de consommation alimentaire, chute de ponte, symptômes respiratoires, digestifs ou nerveux, doivent être immédiatement signalés par le détenteur à son vétérinaire.
PARTICULIERS DÉTENANT DES VOLAILLES LES MESURES QUI VOUS CONCERNENT
Mesures de biosécurité applicables dans les basse-cours (des mesures plus strictes sont applicables dans les élevages professionnels)
Aucune volaille ou oiseau captif d’une exploitation non commerciale ne doit entrer en contact direct avec des volailles ou oiseaux captifs d’exploitation commerciale
Toutes les mesures doivent être prises pour éviter les contaminations via les véhicules, d’autres animaux ou des personnes étrangères à l’exploitation et pour limiter l’accès des bâtiments aux rongeurs, aux insectes et autres nuisibles
L’approvisionnement en aliments et en eau des volailles est protégé d’un accès par les oiseaux sauvages
La litière neuve est protégée et entreposée à l’abri de l’humidité et de toute contamination sans contact possible avec des cadavres
Les cadavres sont isolés et protégés avant leur enlèvement et le cas échéant avant présentation au vétérinaire.
Des informations sont régulièrements mise en ligne via
Communiqué de la préfecture de l’Ariège