Saint-Girons Couserans

Le Département et le Couserans mobilisés pour la relance de l’aérodrome d’Antichan

Chacun sait qu’il y a un an, le Conseil Départemental de l’Ariege s’est porté au secours des deux aérodromes ariégeois de Pamiers-Les Pujols et de Saint-Girons-Antichan, dont la CCI ne souhaitait plus endosser charges et responsabilités pour des raisons qui lui sont propres.

En conséquence, l’acte de vente des 40 hectares d’Antichan a été tout récemment signé entre Alain Naudy, vice-président aux Travaux du Conseil Départemental et Paul-Louis Maurat, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie. Coût de l’opération : 1 million d’euros à payer sur 10 ans.

Face à ce double renoncement, les élus du Département n’ont pas hésité longtemps. Dans ce rôle de « grand frère », garant des solidarités humaines et territoriales qu’il avance toujours en pareil cas, le président Nayrou a pris ses responsabilités jusqu’au bout. Pour sauver Antichan, un syndicat mixte a donc été constitué en partenariat avec les huit intercommunalités du Couserans, à 50-50 % ; il en a pris la tête avec un bureau composé des élus locaux, d’Emmanuel Cécile, maire de Prat, premier vice-président, Magalie Bernère, Conseillère départementale des Portes du Couserans, vice-présidente et du maire de Lorp, Bernard Lamary, vice-président et secrétaire.

Le calendrier est serré et il a fallu faire vite après que l’ensemble des communautés de communes du Couserans aient délibéré favorablement. Comme un aérodrome ne peut juridiquement rester sans responsable moral une seule minute, pour les raisons de sécurité que l’on devine aisément, il était obligatoire de constituer ce syndicat mixte avant la fin de l’année sans attendre le regroupement des 8 entités dans le Grand Couserans. C’est la raison pour laquelle le vote du budget devait intervenir ce 16 décembre.

Prochaine étape pour relancer le développement de cet équipement structurant pour l’économie de l’ouest de l’Ariège, les rencontres avec les structures et associations qui animent le site. Lequel compte aujourd’hui 27 conventions d’utilisation avec l’UCPA, l’Etat ou encore le Centre hospitalier Ariège Couserans. L’aérodrome dispose en effet de nombreux atouts en vue du développement d’activités aériennes attractives (vol à voile, ULM), tout en bénéficiant notamment de la proximité de l’agglomération toulousaine.

Antichan, ça va repartir !

Sources : CD09

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