Catégorie : Foix Haute-Ariège

  • Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 2 « L’ère de la glaciation »

    Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 2 « L’ère de la glaciation »

    En compagnie de Michel Sébastien, jeune écologue ariégeois, comme il aime à se définir, nous abordons quelques aspects de la montagne. Dans ce deuxième épisode il nous parle de la période glaciaire et comment le glacier à façonné la vallée.

    L’eau c’est la vie et la beauté des paysages

    L’eau façonne les vallées, mais avec elle, il y a des milliers d’années, la glaciation a aussi participé à façonner nos paysages

    A Aston, il y avait jusqu’à 900 mètres de glace. Cette glace a travaillé durant des milliers et des milliers d’années et c’est un véritable bulldozer qui a façonné la vallée et a apporté en aval une foule d’éléments. les terrasses que l’on trouve à Toulouse et même à Bordeaux viennent de l’apport des Pyrénées.

    L’érosion a mangé la moitié de la Montagne

    En même temps, une érosion extraordinaire c’est opérée. Les sommets pyrénéens qui sont à 3000 mètres d’altitude seraient à 6000 mètres sans cette érosion.

    Cette érosion a mangé la moitié de la montagne et l’a accumulé en plaine. Toulouse ainsi que Bordeaux sont liées à cela.

    Prochain épisode : le changement climatique

  • Les châteaux de Château-Verdun et de Gudanes

    Les châteaux de Château-Verdun et de Gudanes

    Château-verdun Ariège PyrénéesMurs percés d'ouvertures de la partie habitée du château du côté du village de Château-Verdun

    De cet ensemble, il reste aujourd’hui le château médiéval dit « de Landres » en ruine qui surplombe le village de Château-Verdun et celui de «Gudanes» construit au XVIIIe siècle et situé en bordure de la route montant au plateau de Beille.

    Le château médiéval de Château-Verdun

    La première mention qui atteste de l’existence d’un château est un acte de 1213 par lequel Raymond-Roger de Foix prête serment avec les comtes de Toulouse, de Comminges et le vicomte de Béarn au roi d’Aragon Pierre II. Par ce geste, le comte de Foix plaçait sous la protection de cet éminent suzerain sa personne et ses biens dont 17 châteaux de son comté parmi lesquels figure celui de « Castro Verdunense »

    Cependant, si ce document confirme l’existence de l’ouvrage fortifié, on sait avec certitude qu’il y avait des seigneurs à Château-Verdun dès le début du XIIe siècle, puisque, en 1166, un acte écrit révèle qu’un certain Arnaud de Château-Verdun fit des donations à l’abbaye de Boulbonne. Arnaud de Château-Verdun garantit ainsi par son nom que la seigneurie et le château furent érigés bien avant leur apparition dans la documentation écrite.

    Les vestiges du château occupent aujourd’hui un verrou qui sert de support à la fortification et qui s’élève à une quarantaine de mètres au-dessus de la vallée de l’Aston. Le verrou est proche du lieu de confluence entre la rivière de l’Aston et celle de l’Ariège. Tout autour de la « Motte castrale », s’organise l’actuel village de Château-Verdun.

    L’emplacement du château traduit une volonté de rapprochement avec la société civile et une volonté de contrôler une importante voie marchande proche du val d’Ariège.

    Au XIIIe siècle, les membres du lignage de Château-Verdun étaient presque tous de fervents cathares qui donnèrent asile en leur château à ceux qui étaient pourchassés par l’inquisition notamment après la chute de Montségur.

    Dans les années 1270, le comte de Foix restitua la seigneurie confisquée pour fait d’hérésie au seigneur Aton-Arnaud de Château-Verdun contre une forte somme d’argent. Aton-Arnaud finit par s’enfuir en Italie et il est fort probable que la seigneurie et le château échut à l’un de ses parents.

    Cette seigneurie était partagée entre les membres de ce même lignage mais à partir de la fin du XIIIe siècle elle devient plus complexe et s’ouvrit à d’autres familles. Dès 1293, les Batalha devinrent co-seigneurs avec ceux de Château-Verdun, les Miglos dès 1372, les Saquet et les Montfort au début du XVe siècle. La terre et le château de la co-seigneurie restèrent indivis, les co-seigneurs se partageant les droits et les rentes produits par celle-ci.

    Un jugement souverain en réformation rendu le 2 mai 1670 pour la seigneurie de Château-Verdun par la table de marbre de Toulouse reproduit un extrait d’une pièce du répertoire et inventaire des titres secrets des comtes de Foix. Dans cette pièce, il est précisé qu’en 1445, les co-seigneurs de Château-Verdun « étaient seigneurs pariers, avaient chacun leurs rentes et paysans, châteaux, biens et droits séparés, sauf que le moulin, les pâturages et le château principal qui étaient en commun »

    Il ressort de ce document que le château médiéval était encore intact au milieu du xve siècle. Pourtant depuis le milieu du XIIIe siècle, certains co-seigneurs possédaient une demeure particulière à proximité du château, sur le pech dit de Gudanes

    A suivre Le château de Gudanes

    Sources et photo : Wikipédia

  • Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 1 « Le Parc pyrénéen des trois Nations »

    Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 1 « Le Parc pyrénéen des trois Nations »

    Voici une série de quelques épisodes, consacrée à la géographie « amoureuse » de l’Ariège. En compagnie de Michel Sébastien, jeune écologue ariégeois, comme il aime à se définir, nous allons aborder quelques aspects de la montagne. Dans ce premier épisode il nous parle du Parc pyrénéen des trois Nations.

    C’est là que le nord rentre dans le sud

    Le barrage de Soulcem dans la haute vallée du vicdessos, 1700 mètres d’altitude, c’est la vallée française qui pénètre le plus dans l’Espagne.

    Un paysage original dans la mesure où c’est une vallée glaciaire, en langage scientifique, un « ombilic glaciaire » et, au fond de cette vallée, on trouve le cirque glaciaire du Médécourbe dont le pic culmine à 2914 mètres.

    Ce pic à un intérêt fondamental puisqu’il se trouve à la frontière de trois états, la France, l’Espagne et l’Andorre.

    Le Parc pyrénéen des trois Nations

    Le pic du Médécourbe est, non seulement entre trois états, mais également et surtout entre trois parcs naturels régionaux (PNR). Ce qui constitue le rêve de Michel Sébastien depuis 2009, date de la création du Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises, à savoir la création du Parc pyrénéen des trois Nations.

    La création de ce parc aurait pour avantages, de donner à l’ensemble nord-sud un image unique au monde puisqu’il n’en existe pas en montagne, les crédits de l’Europe et un apport de touristes donc le développement de la vallée.

    « C’est une vallée du passé, les hommes sont là depuis toujours, ils ont façonné les estives […]  mais il y a un projet, un projet du troisième millénaire, avec le passé, le présent, et le devenir » Michel Sébastien octobre 2015

    En petit aparté, et parce que ça nous fait plaisir, voici ce que nous disait Michel Sébastien Dans une interview en 2010 : « Je suis un métèque que l’Ariège a accueilli avant la guerre, non pas celle de 14/18 tout de même. Et donc je dis merci l’Ariège, merci la France de nous avoir, nous tous les immigrés, si bien accueilli« 

    Prochain épisode : l’eau et le glacier

  • La Maison des Patrimoines, l’histoire de la vallée du Vicdessos.

    La Maison des Patrimoines, l’histoire de la vallée du Vicdessos.

    L’évolution du paysage, le pastoralisme et les abris de pierres sèches, l’eau, l’aventure de l’aluminium et l’usine Pechiney, l’exploitation du minerai de fer dans la mine du Rancier, les fouilles au château de Montréal-de-Sos…  l’histoires des hommes et des femmes qui ont façonné la vallée.. la Maison des Patrimoines met en valeur et fait la promotion de tout ce patrimoine de la vallée d’Auzat et du Vicdessos.

    Dans les trois salles d’expositions, permanentes ou ponctuelles, on trouve une muséographie moderne et ludique, adaptée aux enfants. Une large place est faite à l’image. Les salles s’agrémentent de plusieurs maquettes, de diaporamas, d’une carte postale animée et parlante et des mobiliers médiévaux provenant des fouilles archéologiques de Montréal-de-Sos.

    La maison des patrimoines propose également une dizaine de conférences tout au long de l’année, des films documentaires ou de fictions ainsi que des balades culturelles sur des sentiers thématiques (Villages typiques accrochés à la montagne, anciens chemins miniers, habitats d’estives, châteaux-forts ou site de fouilles archéologiques…).

    La maison des patrimoines rouvrira ses portes à partir du 28 octobre, allez donc y découvrir la fabuleuse histoire de la vallée du Vicdessos. A cette occasion, vous pourrez y découvrir l’exposition « La santé des ouvriers-paysans du haut Vicdessos au fil des siècles« 

    Pour retrouver les animations : blog.lebarri.eu

    Maison des Patrimoines – Le barri 09220 Auzat
    05 61 02 75 98 
    infos@lebarri.com
    www.lebarri.com

  • Montreal de Sos Episode 2 : « les premiers temps »

    Montreal de Sos Episode 2 : « les premiers temps »

    Montreal de Sos est un site de domination.

    Dès lors que la société est structurée, qu’il y a du monde et que l’on passe à un système agro-sylvo-pastoral, qui prend forme à partir de l’age du bronze entre 2000 et 1000 avant JC, il y a des dominations qui s’exercent : les dominations ici s’emboitent, elles ont des formes différentes et mais elles sont toujours là.

    «On trouve aussi des cabanes de bergers (Orry) qui nous permettent d’analyser l’évolution des populations.» précise Florence Guillot

    Nous avons des datations dans les charbons, jusqu’au néolithique ancien. Mais il commence à y avoir des tessons de céramiques à partir du Bronze Moyen, vers 1400 avant JC, et ça augmente jusqu’au Moins 700 av JC et jusqu’à l’an zéro.

    Tous les habitants sont au pieds du site et le site domine. Ces sites de domination sont spécifiques : la population change au cours de l’histoire, mais les sites sont toujours là et la domination est toujours présente.

    Nous avons différentes phases d’habitat, mais aussi beaucoup de lieu de culte. La domination s’exerce à cette époque aussi et surtout par le culte. On trouve sur Montreal de Sos des urnes funéraires, des fragments de lieux de cultes, des céramiques fines et des fragments de Vénus de l’époque Gréco-romaine.

    On a attrapé assez peu d’aménagement de cette période, peut-être un ou deux murs, mais on sait qu’il ne s’agit pas d’une occupation légère car nous avons beaucoup d’éléments.

    La foret que nous connaissons aujourd’hui n’est pas la forêt primitive

    D’un point de vue technique, on carotte également des tourbières et on analyse les pollens qui nous permettent d’avoir une idée de la population et de paysages.

    A l’origine, Il y a de la forêt  jusqu’à des altitudes de 2200 metres. Mais peu à peu l’homme va exploiter la forêt, la brûler pour le chauffage et pour les forges, et ce, jusqu’au 19eme siècle où il ne restait plus que quelques 7 hectares de bois ou de forêts dans la vallée.

    Aujourd’hui la forêt  domine de nouveau à 70%,  mais avec d’autres espèces. Ce qui repousse n’est pas du tout ce qu’il y a avait à l’origine,

    Le forêt repousse spontanément ou par apport de nouvelles variétés, mais la foret primitive a été modifiée par l’homme, ce n’est plus une forêt »naturelle ».

  • Château de Miglos, le veilleur du Vicdessos

    Château de Miglos, le veilleur du Vicdessos

    Château de Miglos Ariège Pyrénées

    Il pouvait communiquer par signaux avec le château de Montréal-de-Sos (tour carrée d’Olbier) et avec ceux de Quié et de Génat par l’intermédiaire du fort de Castel Merle, situé sur le pic entre Baychon et Niaux. Ils formaient avec lui un élément du dispositif de défense de cette partie du Comté de Foix.

    Le logis seigneurial était situé sur la partie nord. À l’ouest s’élevait une tour carrée de 15 mètres de haut. À l’est se trouvait une salle percée de meurtrières qui surveillaient le chemin d’accès. Au sud se tenait un donjon carré, d’une hauteur de plus de 20 mètres. Les vestiges de ces constructions sont encore visibles

    Les premières mentions du château à proprement parler datent de 1213 . Le château fait alors partie des garanties offertes par le comte de Foix au roi d’Aragon pour preuve de sa bonne foi et de son allégeance à l’Église, lors de la Croisade des Albigeois. Cependant en 1244, le seigneur Arnaud de Miglos interrogé par l’Inquisition, admit avoir reçu des Parfaits dans sa demeure et envoyé des armes aux assiégés de Montségur, ce qui lui valut d’être emprisonné pendant quatre ans à Carcassonne.

    En 1311, Gaston Ier de Foix offre la seigneurie de Miglos à Bernard d’Usson (ou de Son). Les vestiges visibles actuellement reflètent l’état du château au XIVe siècle, après la restauration que Bernard d’Usson effectua en 1320.

    A la fin du Moyen Age, la terre de Miglos, érigée en baronnie, donnait droit d’entrée aux Etats de Foix.

    Pendant la Révolution, en 1792, le château déjà abandonné et en ruine sera incendié.

    Les ruines du château ont été classées Monument Historique en 1987 et des travaux de sauvegarde ont été entrepris par l’association des Amis du Château de Miglos.

    Sources :
    www.amiglos.fr
    www.chateau-miglos.fr
    wikipedia.org
    www.photosariege.com

    Crédit Photo : www.photosariege.com 

  • Série Montreal de Sos : épisode 1 « Les Fouilles »

    Série Montreal de Sos : épisode 1 « Les Fouilles »

    Nous sommes dans la vallée du Vicdessos et Montréal de Sos, site archéologique bien connu surplombe la vallée. « Sos » veut dire la vallée comme Casteron de Sos ou Montreal de Sos. « Sos » est un toponyme Pyrénéen avant le latin. Le site est fouillé depuis 13 ans et constitue une des plus grosses fouilles des Pyrénées à l’heure actuelle.

    Chaque année pendant un mois, scientifiques et bénévoles fouillent pour retrouver des traces de vie des habitants d’autrefois.

    Les scientifiques, chacun dans leur spécialité (verre, fer, céramiques,…)  font des analyses et produisent des rapports de fouilles et organisent des conférences ouvertes au public plus ou moins avertis.

    120 000 fragments d’objets ont été extraits du site de Montréal depuis 13 ans. «Les objets ou surtout les fragments d’objets de la vie quotidienne, c’est ce qu’on trouve ou du moins c’est ce qui s’est conservé»

    On va trouver des elements en fer ; des clous, des crampons, mais aussi des boucles …

    Chaque fragment est difficile à analyser car c’est souvent très petit. Les fragments sont numérotés et donné à analyser à  chaque « spécialiste »  qui produiront leurs analyse.

    Comment se passent les fouilles à Montréal de Sos

    On cherche des couches de sols ; chaque couche veut dire quel chose, les elements mobiliers nous intéressent car ça date les périodes de chaque couche et nous informent qui vit mais le but c’est de faire l’histoire du site en faisant de la fouille lente couche par couche.

    Le site de Montréal de Sos fait 8000 mètres carré, on arrive à savoir ce qu’était les bâtiments. (ce qui a été fouillé représente seulement 800 metres sur les 8000)

    Tout s’étudie mais pourtant on ne fouillera pas tout… il en restera pour les successeurs de Florence et des benevoles

    Il y a très peu de site qu’on sont fouillé dans les Pyrénées et c’est un gros effort de la part de la mairie d’Auzat d’aider et de financer les fouilles de Montreal, comme l’aide du Conseil départemental qui contribue également.

     

    Il y a peu de choses avant les époques du moyens age et c’est rarement fouillé et c’est ce qu’on cherche sur Montreal de Sos à connaitre la vie quotidienne des gens à ces époques encore peu connues.

  • Sur les routes de l’Ariège, Arignac

    Sur les routes de l’Ariège, Arignac

    Sur les routes de l’Ariège, Arignac Ariège Pyrénées

    Au cœur de la vallée de l’Ariège, la commune d’Arignac se trouve sur l’axe routier Toulouse/Andorre, et est situé dans le Parc Naturel Régional des Pyrénées ariégeoises

    Les premières traces de la vie à Arignac remonte au néolithique comme l’ont démontré les fouilles de l’abri de Rode. Deux haches en bronze sont trouvées, en 1907, aux carrières d’Arignac, dans les éboulis du Soudour. Au pied de ce même roc, des débris d’amphores gallo-romaines… attestent d’une présence fort ancienne.

    En 1272, il fait partie du comté de Foix.

    L’église Sainte-Marie est connue dès le début du XIIe siècle, tout comme les seigneurs d’Arignac, famille fidèle des comtes de Foix. Une autre église était située à l’entrée sud du village. Dédiée à saint-Pierre, elle est aujourd’hui détruite et remplacée par une croix sur un petit sommet.

    Le vieux village d’Arignac, d’origine médiévale, est toujours groupé autour d’un verrou glaciaire qui portait le château mais qui aujourd’hui n’est surmonté que d’une horloge.

    Le rocher du Castela surmonté de la tour de l’horloge constitue le véritable emblème du village. Il offre une vue magnifique sur les montagnes environnantes.

    Sources : www.montagnesdetarasconetduvicdessos.com / www.histariege.com / arignac.a3w.fr/

  • Sur les routes de l’Ariège, Quié

    Sur les routes de l’Ariège, Quié

    Qui Ariège pyrénées

    Petite commune d’à peine 300 habitants (les quiétois), Quié semble faire partie de la commune de Tarascon. Elle fut un fief parmi les plus anciens et les plus puissants du Comté de Foix.

    Le village de Quié a une origine fort ancienne : son nom ne serait que la déformation du radical ibéro-celtique KER, devenu quer, quier,puis Quié, et signifiant pointe ou crête de rocher, ou rocher élevé ; le village est en effet bâti au pied d’une roche escarpée qui a supporté jadis un château féodal.

    En 1924, des fouilles furent menées dans les ruines du château et on y découvrit des vestiges de la période gallo-romaine et de l’époque wisigothique.

    Chef lieu d’une châtellenie, le village est cité en 1126 et le château (castro de Cher) est mentionné pour la première fois en 1133.

    Un autre acte antérieur, non daté, mais qui se situe aux environs de l’an l100, mentionne qu’un Aton-Arnaud de Quier donne aux chanoines de Saint-Sernin de Toulouse la moitié de l’église de Saint-Martin de Saoe ( Vicdessos). En 1133, le même Arnaud de Quier confirme le testament qu’il avait fait antérieurement et selon lequel il donnait à Roger III, comte de Foix, la moitié du château et de la seigneurie de Quier, et laissait l’autre moitié à sa famille qui devait en rendre hommage au comte de Foix. C’est le premier acte mentionnant d’une façon authentique le château de Quié.

    Cependant, selon Florence Guillot, la seigneurie reste proche du pouvoir carcassonnais et ne passe à la suzeraineté fuxéenne qu’entre 1130 et 1165

    En savoir +  
    www.paysdetarascon.com
    www.histariege.com

  • Fouilles archéologiques à Montréal-de- Sos

    Fouilles archéologiques à Montréal-de- Sos

    La grotte et la tour du Campanal à Montréal-de-Sos Ariège PyrénéesDu 24 juin au 10 juillet 2015 inclus (sauf le 29 juin et le 6 juillet), la mairie d’Auzat organise une opération de fouilles archéologiques à la fortification de Montréal-de- Sos, au-dessus du village d’Olbier.

    Des bénévoles vont participer à ce chantier et certainement faire de belles découvertes : l’opération redémarre sur des questionnements jamais abordés ! Nous avons hâte d’en connaître les résultats ! Il s’agit d’étudier la partie villageoise du château, alors que les anciennes fouilles avaient concerné la résidence aristocratique.

    Les archéologues espèrent y étudier des époques très peu connues en haute Ariège, autour du Moyen Âge central et peut- être du haut Moyen Âge, puis certainement de l’Antiquité, de l’âge du fer et de l’âge du Bronze…. Or, ces époques, tout particulièrement le Moyen Âge central, étaient mal lisibles dans le cœur du château, c’est pourquoi il a été prévu de changer de secteur et de fouiller les parties basses qui augurent avoir été occupées plus anciennement.

    Florence Guillot vous invite donc à venir rencontrer les fouilleurs, sur la fouille, le jour qui vous convient, du 24 juin au 10 juillet, et se tient à votre disposition pour toute information.

    En complément, la Maison des Patrimoines proposera des activités autour de ces fouilles :

    • Des visites commentées des fouilles archéologiques auront lieu le dimanche 28 juin de 9h30 jusqu’à 17 heures, qui permettront à ceux qui le souhaitent de venir rencontrer les fouilleurs en activité.
    • Un week-end d’initiation à la fouille archéologique aura lieu le samedi 4 et dimanche 5 juin de 9 heures à 18 heures, qui permettra de découvrir et de s’initier à la fouille archéologique.

    Pour plus d’information, n’hésitez pas à la contacter au 06 08 76 96 30 ou par mail : flo@lebarri.com

    Informations sur le site : www.lebarri.com/montreal.php

  • A l’Estive, une saison 2015-2106 sous le signe de l’amour et de la haine !

    A l’Estive, une saison 2015-2106 sous le signe de l’amour et de la haine !

    Les artistes sont l’écho ou le reflet de ce qui se passe dans notre société. Dans le spectacle ces artistes sont branchés sur la société et on retrouve au théâtre ce constat dans la tragédie et la comédie. Toute la saison a été bâtie à posteriori sur cette thématique au fur et à mesure de la découverte et du choix des spectacles.

    Chaque année les spectacles comprennent des fidélités avec des artistes qui reviennent sur la scène de Foix, mais aussi des nouveaux artistes pour faire découvrir de nouveaux genres. C’est un travail assez conséquent qui demande de nombreux déplacements dans toute la France car rien ne vaut un jugement sur un spectacle vivant lorsqu’on le découvre en tant que spectateur.

    Sur le public de l’Ariege, Michel Pintenet fait le constat que le public de l’Estive est le reflet de l’Ariège avec un creux sur les jeunes actifs qui se retrouve dans le public de l’Estive. Le public suit donc la démographie du département, bien qu’un effort soit fait pour les jeunes publics

    «Mais on va toujours chercher de nouveaux spectateurs en provoquant la surprise par l’intermédiaire des publics fidèles et assidus».

    Cette dernière saison a été relativement satisfaisante ; la fréquentation a été bonne et en augmentation se qui satisfait son directeur qui affiche un optimisme car les financeurs et partenaires sont aussi au rendez-vous ! Un juste retour pour un travail de fonds et quotidien

    L’Estive reste donc toujours un lieu de culture assez exceptionnel sur le département avec un programmation que nous vous ferons découvrir au fur et à mesure sur nos pages…

     

  • Pierre Sarda, dit Tragine bandit de l’Ariège

    Pierre Sarda, dit Tragine bandit de l’Ariège

    Pierre Sarda, dit Tragine Ariège Pyrénées

    Photo extraite de "Tragine, bandit de l'ariège" - Pierre-Jean Brassac

    Fils de paysan  et tisserand à Leychert, Pierre Sarda marié, un enfant, est un personnage rude et ombrageux.

    Son histoire commence en janvier 1837 au détour d’un chemin. Pierre Sarda, après une altercation, sort son couteau et blesse son rival « Jean le Crochet » de deux coups de couteau, a priori pour une sombre histoire de collets et de braconnage.

    Son ami d’enfance Guillaume Pic, le maire de Leychert, est alors contraint de signaler les faits à la gendarmerie mais l’huissier, venu notifier à « Tragine » sa comparution, est accueilli à coups de fusil.

    Arrêté, emprisonné dans la tour ronde du château de Foix, il écope de cinq ans de prison.

    Afin de se venger de ceux qui l’avaient fait enfermer il parvient à se libérer avec trois codétenus, en sciant les barreaux de sa geôle… avant d’être repris, puis de s’échapper une nouvelle fois.

    Le Robin des bois du pays d’Olmes

    Il se cachera dès lors dans le massif du Plantaurel, avec la complicité tacite des populations environnantes. La presse s’empare de l’histoire de cet homme qui deviendra une sorte de héros romantique.

    Fin 1838, « Tragine » est condamné aux travaux forcés à perpétuité par contumace.

    Ayant autant défié la police que la justice, il fut arrêté le 19 novembre 1840, convaincu d’assassinats et d’un grand nombre de crimes, notamment envers une famille entière, celle de son ami Guillaume Pic.

    Après trois années de cavale, Pierre Sarda dit « Tragine », dit le « bandit de l’Ariège », finira sa vie au bagne de Toulon où il mourut 1er novembre 1858 après 18 années d’emprisonnement sans avoir revu ni femme, ni enfant,

    Tragine en livres

    « Tragine, bandit de l’ariège » – Pierre-Jean Brassac

    tragine-bandit-de-l-ariège« L’histoire du tisserand Pierre Sarda, dit Tragine, est celle d’un mandrin pyrénéen solitaire. Ses mobiles sont l’honneur et la justice, et aucunement le profit matériel. Fier et querelleur, il est prêt à tout sacrifier pour aller jusqu’au bout de sa vengeance. Doué d’une énergie vitale hors du commun, le bandit de l’Ariège ne lâche jamais prise et poursuit ses ennemis avec une pugnacité prodigieuse, devenue légendaire dans ses montagnes. »

    Roman du terroir Editions Marivole
    9782365751780

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    « Pierre sarda dit Tragine, le bandit de l’Ariège » – jean-jacques PETRIS 

    Editions Lacour 1998