Catégorie : Mirepoix – Lavelanet – Pyrénées Cathares

  • Montségur et catharisme : le castrum

    Montségur et catharisme : le castrum

    On sait par les textes, que la population cathare de Montségur dépassait les 500 à 600 personnes. Parfois même près de 800 personnes vivaient sur le castrum.

    Bien sûr, elles ne vivaient pas dans le château tel qu’on le voit aujourd’hui, mais sur toute la montagne.

    La première pensée qui vient lorsque l’on regarde le château du parking actuel c’est que Montségur c’est simple, un pic sur lequel on a posé un château pas bien grand. Et bien, Montségur ce n’est ni un pic, ni un château, c’est une montagne. Une montagne toute en longueur.

    Après le château, la montagne continue sur plus de 800 mètres de long et 80 mètres de large, et au bout de ces 800 mètres, elle s’arrête brutalement sur une redoutable verticale.

    A l’époque des cathares toute cette montagne, jusqu’au petit guichet actuel, était construite. C’est le castrum, une ville fortifiée avec un château au centre, le château de Raymond de Pereille.

    Montségur c’est un petit Carcassonne mais en Montagne

    Aujourd’hui, il ne reste rien de tout ça. Tout a été détruit, rasé, anéanti par les vainqueurs. Du château cathare, il ne reste aujourd’hui que quelques fondations que fouillent les archéologues.

    A Montségur, nous sommes sur la capitale du royaume hérétique vaincu.

    Une fois le castrum intégralement détruit par les croisés, les vainqueurs vont reconstruire, rebâtir un nouveau château qui est le symbole de la nouvelle autorité royale. C’est le château que nous voyons aujourd’hui.

    Les ruines qui se dressent aujourd’hui sur le Pog de Montségur ne sont pas les ruines du château cathare mais celle du château des vainqueurs.

    Prochain épisode : la vie sur le castrum

    horaires d’ouverture du château et des visites avec Fabrice : www.montsegur.fr

  • Double inauguration en Pays des Pyrénées Cathares

    Double inauguration en Pays des Pyrénées Cathares

    Double inauguration en Pays des Pyrénées Cathares Ariège Pyrénées

    Au bord du lac, les participants ont pu admirer la table installée au bord de l’eau et bénéficier d’une lecture de paysage « en live » avec Isabelle Corbières, géologue à Géopyrène.

    Onze autres tables ont été installées sur les communes de Camon, Le Peyrat, Roumengoux, Mirepoix, Dun, Roquefixade, Leychert, Lavelanet et Montségur le long des sentiers de randonnée assez bien fréquentés. Les contenus ont été élaborés avec des spécialistes : Alain Mangin CNRS Moulis, Isabelle Corbières, l’Association Des Naturalistes de l’Ariège et Enrico Cangini d’Artemisia.

    Il s’agit bien de ne pas faire qu’énumérer les sommets mais bien de donner une explication aux différentes formes de relief qu’on a sous les yeux…

    Les participants ont ensuite rejoint le hameau de Luga où était installée l’exposition Paysages agri-culturels.

    Ce sont 20 panneaux conçus entre les filières courtes et le pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares sur cette thématique de l’homme qui fait les paysages. D’où ce nom inventé de paysages « agri-culturels » et ce mélange d’images de paysages, de textes évoquant l’histoire ou les pratiques d’aujourd’hui, de réalisations artistiques comme les peintures renvoyant au thème de l’agriculture (bœuf, berger…), de documents d’archives (anciens plans et anciens noms renvoyant aux pratiques agricoles).

    Après le mot de bienvenue du maire Pierre Terpant, Simone Verdier qui représentait le président de la communauté de communes du pays de Mirepoix a souligné le nombre et la diversité des actions mises en place autour des circuits courts depuis 5 ans. Des actions de communication ont vu le jour comme le guide des producteurs, le jeu des 7 familles mais aussi une forte mise en avant des producteurs locaux avec notamment un stand dédié lors des événements du territoire (Fête de la noisette, Fête de la Gastronomie…).

    Des dossiers de fond sont traités comme la cuisine centrale de Laroque d’Olmes pour toujours rapprocher plus le producteur du consommateur. Trois producteurs ont explicité leur travail : Jean-Marc Pirlot des Viviers cathares, la pisciculture sur le lac de Montbel qui est passé d’un marché national à un resserrement sur des filières de proximité; Solange Fontaneau maraichère à Dreuilhe qui a choisi une culture en biodynamie et enfin David Eychenne, paysan à Montbel qui souligne l’importance des actions de sensibilisation menées.

    Patrick Laffont maire de Laroque d’Olmes a affirmé la nécessité pour les habitants, et notamment les plus jeunes, de manger des produits cultivés ou élevés à proximité de chez eux. Gérald Sgobbo a mis l’accent sur les actions du Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares et la convergence entre les paysages comme patrimoines et la nécessité que les agriculteurs les fassent vivre par leur travail. Nicole Quillien, conseillère départementale a mis en avant le travail de chacun pour que les projets soient mis en oeuvre et aboutissent.

    Comme de bien entendu, l’apéritif était constitué de produits locaux et tout le monde s’est loué de la qualité de mets.

    Il faut souligner que ces projets ont bénéficié d’un fort taux de financement par l’Etat, le Conseil régional, le Conseil départemental et bien entendu l’Europe. En ces derniers jours du joli mois de l’Europe…

  • Le musée de Montségur fait son inventaire

    Le musée de Montségur fait son inventaire

    C’est la tâche à laquelle se sont attelés, pendant 2 mois, Emeline Grisoni, chargée de mission Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares, Fabrice Chambon, attaché Culturel du site de Montségur et guide conférencier et André Czeski, responsable des fouilles de Montségur de 1981 à 1992.

    Et la tâche n’a pas été mince, car il a fallu recenser, mesurer, ficher, coder, photographier, rechercher dans des ouvrages de références, puis inventorier plus de 1500 objets. On ne sait s’il faut qualifier ce travail de « titan » ou de « fourmi« .

    La plupart de ces objets ont bien sûr été trouvés lors des nombreuses fouilles. Les premières ont débuté dans les années 60 par la société spéléologique de l’Ariège. En 1968 cette société s’est divisée en deux groupes, l’une est restée la société de spéléologie, l’autre est devenue le GRAME Groupe de Recherches Archéologiques de Montségur et Environs.

    C’est donc avec le GRAME que les fouilles ont continué jusqu’en 1992. Après un arrêt de quelques années, les sondages ont repris en 1998.

    Les objets les plus communément trouvé sont des tessons de céramique mais également des objets en fer, en alliage cuivreux, des ossements d’animaux (souvent des restes de cuisine) des pièces de monnaie, aussi bien médiévales que post médiévales avec une extension vers les XVIe et XVIIe siècles, des fers de trait (de flèches et de lances), des boulets, des armes, des outils, des ornements vestimentaires, des boutons, des dés à jouer, des clés et serrures…

    Vous pourrez aussi voir quelques objets appartenant à l’époque de la Préhistoire et à l’Antiquité. En effet, les fouilles tendent à démontrer que les premières occupations du Pog de Montségur remonteraient au néolithique final.

    Des maquettes, des panneaux dont les thématiques concernent divers aspects historiques, un document vidéo, complètent l’exposition pour retracer les différents épisodes de la guerre contre les Albigeois, et comprendre combien fut tragique la chute de Montségur et la fin du catharisme.

    La visite du musée de Montségur vous plongera ainsi dans plusieurs siècles d’Histoire.

  • Montségur et catharisme : la spiritualité cathare

    Montségur et catharisme : la spiritualité cathare

    Mais qui sont vraiment les Cathares ?

    Les cathares sont, tout d’abord, des chrétiens. Mais des chrétiens taraudés par une question fondamentale. « Si Dieu est tout puissant, comme il est écrit dans la Bible, pourquoi y a t’il le mal sur terre ?« 

    Leur réponse est que Dieu est tout puissant dans le ciel mais pas sur terre. Le monde matériel dans lequel nous vivons ainsi que notre corps de chair a été créé par le Diable. Notre âme, immortelle, a elle été créée par Dieu.

    Le jour de notre mort soit notre âme est jugée parfaite et elle quittera ce monde pour atteindre le Paradis, soit notre vie n’a pas été exemplaire et il faut refaire un passage, dans cette grande prison matérielle qu’est le corps, jusqu’à ce que notre vie humaine soit exemplaire.

    Comme dans toutes les prisons, il y’a des cellules, sauf que celles-ci sont individuelles. Ce sont nos corps

    Les cathares pensaient en quelque sorte à des principes de « réincarnations »

    Prochain épisode : le Castrum et la vie cathares

    horaires d’ouverture du château et des visites avec Fabrice : www.montsegur.fr

  • Montségur et catharisme : le château

    Montségur et catharisme : le château

    Lorsque l’on se rend au château de Montségur et que l’on franchi la porte, on a tendance à se dire, finalement, Montségur c’est vide. Et c’est vrai que ce château « des vainqueurs » (voir épisode 3 : Montségur et catharisme : le castrum) il ne reste qu’une coquille vide.

    A l’intérieur de ce château se développait tout un réseau de corps de bâtiments, des logis, des passages, une écurie et même probablement une chapelle.

    Il y avait également un étage,(on voit encore aujourd’hui les niveaux de plancher) desservi par des escaliers, où était établie la garnison.

    Les toitures des bâtiments étaient conçues pour amener l’eau vers l’intérieur de la cour. Un impluvium comme disaient les romains qui avaient en fait inventé le premier récupérateur d’eau.

    Le château était dominé par une tour, le Donjon, qui était à l’époque deux fois plus haut que ce qu’il en reste aujourd’hui. Il comprenait un étage ainsi qu’une terrasse supérieure couverte.

    Le Château de Montségur, un phare sur un pic

    L’ouverture du donjon donnant sur la cour intérieure que l’on peut prendre pour une fenêtre, était en en fait une porte. on y accédait par le chemin de ronde. Les trois trous carrés juste en dessous servaient à recueillir trois solives qui dépassaient d’environ deux mètres et sur lesquelles on appuyait un plancher qui servait de balcon.

    Si tous ces bâtiments ont aujourd’hui disparu c’est que la plupart étaient en bois.

    Prochain épisode : le spiritualité cathare

    horaires d’ouverture du château et des visites avec Fabrice : www.montsegur.fr

  • Au Domaine de Sié, les poulains sont nés !

    Au Domaine de Sié, les poulains sont nés !

    Depuis les années 70, date de la création du Domaine, 650 poulains étaient nés. Et bien a ce jour c’est 660 puisque 10 nouveaux petit mérens ont vu le jour il y a quelques mois, 8 mâles et deux femelles (on dirait que la parité n’existe pas dans la nature).

    Et ces petites merveilles font la joie de Xavier, Simone et Lauriane. Surtout que dans le lot, il y a de la graine d’étalon. Son petit nom est Filaos.

    « Il est magnifique, le jour de la naissance on l’a noté à garder » nous raconte Xavier

    1 mètre 02, des aplombs parfaits, parfaitement droits, un poitrail bien large […] En plus il est élégant, il a une encolure assez longue et une belle attache de tête et en plus il a un bon caractère !

    Voilà donc ce qu’il faut pour être un parfait étalon, de la race de mérens s’entend !

    La reproduction est un vrai casse-tête, car il faut éviter à tout prix la consanguinité, impossible de faire se reproduire un étalon avec sa fille, sa nièce, … il faut donc s’entendre avec d’autres éleveurs. Surtout que la race des mérens est en déclin depuis plusieurs années.

    A la fin du XIX ème siècle, la race manque disparaître en raison de croisements incontrôlés, Au début des années 1970, il ne reste plus qu’une quarantaine de chevaux Mérens inscrits dans le stud-book de la race.

    « On est monté à 1200 spécimens dans les années 2000 et là, on est en train de redescendre de manière grave » explique Xavier.

    En plus d’une passion, l’élevage et la reproduction des mérens est réellement un travail primordial.

    Voir notre article Domaine de Sié, au bonheur des mérens

     

    Xavier PAQUIN, Simone VERDIER et Lauriane ROUSTAIN
    Centre d’élevage du Cheval de Mérens – Domaine de Sié – 09500 Mirepoix
    05 61 68 85 28 / siemerens@orange.fr

    http://www.sie-merens.com

  • Le pain de Montségur, traditionnel et authentique

    Le pain de Montségur, traditionnel et authentique

    Originaire du Pays d’Olmes, Cyril Delmas a réouvert la boulangerie en 2014, cent ans après le départ du dernier boulanger, Monsieur Barbat, parti pour la grande Guerre.

    Si Cyril  a fait l’école de boulangerie d’Aurillac c’est surtout auprès des anciens qu’il a acquis ce savoir faire unique qui le distingue des autres boulangers.

    La vrai boulangerie c’est celle que j’ai connu avec ces gens là et il y a pour moi un devoir de conservation de ce savoir-faire

    il crée et façonne ses pains au levain naturel, ses farines sont écrasées à la meule de pierre. Il pétrit et crée toutes sortes de pains : le Montségur, le pog, la catharette, le cathare ou le petit et le grand épeautre avec l’eau minérale du Montcalm.

    C’est dans une ancienne étable rénovée, aménagée avec goût que ce passionné laisse libre cours à sa passion du bon pain. Il a conçu lui même son four sur le modèle de ceux des années 1900, avec des pièces en fonte

    Le four monte en température la nuit, il faut entre deux heures et deus heures trente de chauffe selon la saison. Pendant ce temps, la pâte lève dans un « parisien« , une « chambre de pousse » où les pâtes sont déposées soit dans des bannetons (petits paniers en osier), soit sur des toiles en lin.

    Il y a une osmose naturelle qui se fait, il y a une humidité dans l’armoire puis un dégagement gazeux et ça pousse tout seul. C’est le miracle de la levée du pain.

    Le matin à la sortie de la première fournée, juste avant l’ouverture, c’est un vrai ballet dans la boutique, il faut faire tourner les meubles, et la salle de cuisson se transforme en boutique.

    Je suis un funambule, je suis là pour orchestrer tous les paramètres

    Cyril vient d’être sélectionné par le Bottin Gourmand parmi les cent meilleurs boulangers de France

    Le four à pain
    09300 Montségur
    05 61 03 08 07 / lepaindemontsegur@orange.fr

  • La ferme de Gouiric, un bel élevage de limousines

    La ferme de Gouiric, un bel élevage de limousines

    L’exploitation de 128 hectares se trouve en zone de montagne dans les premiers contreforts des Pyrénées. Une région de coteaux et de collines qui bénéficie du climat sec et très ensoleillé de l’Est du département.

    Sur ces 128 hectares, 100 sont réservés au troupeaux et 20 à la culture des céréales, pour les besoins du troupeau, ainsi que du soja pour la vente.

    L’exploitation est menée depuis quatre générations de manière familiale. L’arrière grand-père d’Alain s’est installé au début du siècle dernier, puis son grand-père, son père, et enfin Alain qui est arrivé en 1970. Il s’est installée comme chef d’exploitation en 1981 avec sa femme Dominique. L’exploitation est en bio depuis 2012.

    Les productions de la ferme sont en premier lieu des bovins viande de race Limousine, élevés dans les collines de Mars à Novembre et en stabulation libre les mois d’hiver. Une partie des animaux adultes est engraissée pour la vente directe locale de viande en caissettes. Quelques veaux sont également commercialisés par le même circuit.

    Christophe est arrivé il y a deux ans. Dans le milieu agricole depuis l’âge de 15 ans, il cherchait à reprendre un élevage, la rencontre avec Alain et Dominique a été déterminante. Travaillant dans la même philosophie de circuit court de qualité et de valorisation des produits, Christophe à mis en place un atelier de veaux sous la mère.

    L’installation de Christophe sera définitive en janvier 2016.

    Alain et Dominique BABY – Christophe Conein
    Gouiric – 09600 Dun
    Tél : 05 61 68 65 62 – 06 67 43 74 54
    alain.domi.baby@orange.fr

    Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

  • Une prochaine série TV sur le Catharisme et le Castrum de Montsegur

    Une prochaine série TV sur le Catharisme et le Castrum de Montsegur

    montsegur-serie

    Plus de trois heures de repérage et de tournage à 1200 metres d’altitude sur les flancs du Castrum et la série Catharisme et Castrum de Montségur aura pu voir le jour.

    Ce sera Fabrice Chambon attaché Culturel du site de Montségur qui nous présentera quelques thèmes « indispensables » à la bonne compréhension d’un des sites les plus visités du département de l’Ariège et le haut lieu du catharisme du Pays des Pyrénées Cathares.

    montsegur2

     

    montsegur1Cette série est co-produite et sera co-diffusée sur azinat.com et publicimes.com

     

  • Une deuxième participation à la Georgette d’Or pour le Petit Bouchon à Mirepoix

    Une deuxième participation à la Georgette d’Or pour le Petit Bouchon à Mirepoix

    Le Petit Bouchon, c’est devenu un endroit à la mode à Mirepoix où jeunes et moins jeunes se retrouvent, souvent à midi et le soir sous les couverts de la cité médiévale pour déguster des plats simples mais bons, servis sur ardoise : les burgers, les salades, les frites, les viandes,..il y en a pour tous les goûts et tous les budgets.

    Cette année, Laurent Cieutat « le patron » tente une nouvelle fois sa chance en participant au concours de la Georgette d’Or dans la catégorie « Bistrots et bars à vins« .

    « L’an passé nous avions concouru, mais sans trop faire de publicité, et sans trop y porter attention», précise Laurent ; « cette année nous avons décidé de nous impliquer un peu plus, avec au programme pour nous, un menu à base de porc et de foie gras, accompagné d’asperges de pays et agrémenté de chips et de pommes de terre gaufrettes » : un plat mis en place avec Emilie Séguela, la chef du Petit Bouchon.

    « Nous travaillons des produits locaux avec des producteurs que l’on connait toute l’année ;

    L’intérêt principal de la Georgette d’Or, c’est de montrer notre savoir-faire. En général, on a une cuisine moderne ; avec cette opération, nous tenons à mettre en avant une technique pour faire des assiettes beaucoup plus jolies et plus construites par rapport à notre travail de tous les jours. C’est un vrai challenge au niveau cuisine ».

    Tout à fait l’objectif de ce concours initié et organisé par l’UMIH 09 pour la quatrième année : faire découvrir la qualité des produits des producteurs locaux ariégeois et le savoir-faire des restaurateurs quelles que soient les catégories choisies pour le concours, comme nous précisera Bernard Garcia, son président et participant indirect avec le Bar à vins « les Raisins de Pyrene » à deux pas du « Petit Bouchon ».

    Le Petit Bouchon a une clientèle de tout âge et de toute classe sociale ; des étudiants, des personnes qui ont un peu plus de moyens et le mélange des genres fonctionne à merveille…

  • Sur les routes de l’Ariège : Montferrier

    Sur les routes de l’Ariège : Montferrier

    Montferrier Ariège Pyrénées

    Les habitants de Montferrier sont les ferrimontains.

    Après la croisade contre les Albigeois, Monferrier faisait partie de la baronnie de Mirepoix, appartenant aux de Lévis. Le 25 Avril 1256, le comte de Foix passa  un compromis, avec Guy de Levis, au sujet de la délimitation « des montagnes et pâturages de Belmont, Fraissinet, Lordat, Prades, Montaillou et Montférrier ».

    Durant les guerres de religion, « le sieur de Montferrier », catholique et frère du gouverneur de Foix (Restinclière-Toiras, huguenot qui sera chargé de détruire plusieurs châteaux tels ceux de Roquefixade ou de Montgailhard), est chargé en 1621 d’expulser les protestants du château de Foix qui complotaient contre son frère. Ce qui n’empêchera pas la destruction du château de Montferrier sur ordre de Louis XIII…

    En savoir + www.histariege.com

    Blason Montferrier    Blason : D’azur à trois fusées d’or rangées en fasce 1697

     

     

    Aux alentours : 

    • Station de ski des Monts d’Olmes
    • En 2010 a été créée une pisciculture bio qui approvisionne depuis plusieurs marchés et restaurants du département. Un lac de pêche sur l’exploitation permet également aux familles de pratiquer une pêche loisir à petit prix.
    • Le château de Montségur, situé sur la commune de Montségur.
    • La Peyregade, hameau à 980 mètres d’altitude, hameau Occitan sur les rives du Touyre, offrant une belle architecture de la Montagne ariègeoise et du Pays d’Olmes, porche, cascades, fontaines.

    Insolite :

    Le 16 septembre 1972, une photo d’une « soucoupe volante » a été prise près de Montferrier

     

  • La ferme de Lapeye, le respect des traditions familiales

    La ferme de Lapeye, le respect des traditions familiales

    Quinze hectares de terres, à la sortie de Lavelanet sur le chemin de la Coume, c’est le domaine de Patricia et son frère Jean-François. Un domaine qui appartient à la famille Toustou depuis cinq générations.

    « On a pas appris le métier de boucher ou de charcutier, c’est de famille. Agriculteurs on l’a toujours été depuis cinq générations » dit Patricia 

    Les cochons, une centaine de têtes, sont élevés au grain, sur la paille, dans la porcherie créée de toutes pièces à la force des bras en 2010, et dans le respect de la tradition.

    Les brebis et les agneaux sont à la bergerie l’hiver, élevés au foin sans engrais, et sortent au pré dès qu’il fait beau.

    Cochons et agneaux sont abattus à Pamiers puis découpés et transformés à la ferme dans le laboratoire tout neuf et moderne

    Pour le cochon, saucisse fraîche et sèche, boudin, coustellous, saucissons, jambon, chorizo… ; pour l’agneau, côtes, gigots, jarrets, épaules.. le tout conditionné sous vide.

    Chez Patricia et Jean-François, la parité c’est au quotidien. Jean-François s’occupe des cochons, de l’extérieur de l’exploitation, Patricia elle prend en charge les brebis, les marchés et les livraisons. Au laboratoire, il fait la découpe, elle s’occupe de la mise sous vide.

    Quand à la clientèle, elle est locale, puisque l’on peut trouver Patricia sur les marchés de Léran, de Lavelanet (le mercredi) et du Peyrat, ainsi qu’au marché nocturne de Lavelanet pendant l’été et en septembre à la fête de la noisette. La ferme est également ouverte 7j/7 de 8h à 20h.

    La ferme de Lapeye, c’est un mélange de traditions familiales et de modernité

    Patricia et Jean-François TOUSTOU
    Chemin de la Coume – Lapeye – 09300 Lavelanet
    Tél : 06 77 71 08 83
    patricia.toustou@orange.fr

    Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

    Crédit Photo : Trifine Cuvilier Pays des Pyrénées Cathares