Catégorie : Territoires

  • La tour de Montorgueil, la fortification d’Aynat

    La tour de Montorgueil, la fortification d’Aynat

    La tour de Montorgueil Ariège Pyrénées

    Construit entre 1163 et 1213, ce château fut abandonné dès le milieu du XIIIème siècle au profit du château de Calamès.

    Mentionnée pour la première fois en 1213 sous l’appellation castrum de Enato (fortification d’Aynat), elle dépend alors du comte de Foix.

    On ne sait pas exactement quand le site fut abandonné mais subsistent les ruines du premier étage d’un beau donjon rustique dont la particularité est d’être une tour a éperon, forme rare dans le secteur. Au début du siècle dernier, on pouvait encore remarquer 5 pans de mur.

    Le mur d’enceinte de la forteresse n’est par contre quasiment plus visible, ainsi que les bâtiments qui étaient construits au dedans. Le panorama sur la vallée et les ruines du château de Calamès (XIIIème-XVème siècle) est particulièrement impressionnant et vaut le déplacement.

    Au pied de la Tour une table d’orientation panoramique et un panneau explicatif rendent très agréable la visite de ce site.

    Des bénévoles des villages de Bédeilhac et de Saurat ont réalisé la consolidation de cette tour en 2008.

    On trouve dans un roman, « La Prophétie de l’Euprocte » de Dany Chevalier-Consola des mentions de la tour de Montorgueil et du château de Calames : « … Elle raconte, une fois encore, l’histoire tragique du pont de cristal qui reliait la tour de Montorgueil au château de Calames. » lepasdoiseau.fr

    Sources : 
    www.montagnesdetarasconetduvicdessos.com
    latourdemontorgueil.e-monsite.com
    www.photosariege.com

  • Orgeix, sur les routes en Ariège

    Orgeix, sur les routes en Ariège

    ORGEIX - Ariège Pyrénées

    On trouve une première mention dans la charte de 994 par laquelle Arnaud, fils de Garsinde, donne la ville d’Ax et d’autres alleux (dont « Ordexio ») à l’abbaye de Lagrasse dans le cas où il n’aurait pas d’enfant.

    En 1272, lors de la délimitation du comté de Foix, Orgeix figure sous le nom d’Orgeys.

    Au début du 17éme siècle, Orgeix est la possession de plusieurs coseigneurs (Olivier Serda, Olivier Munier, Jean de Perpère Munier) avec leurs forêts (qui serviront à l’alimentation des forges à la catalane).

    Jusqu’à la moitié du 17éme siècle, Orgeix et Orlu ne formaient qu’une seule paroisse. Un legs important (en 1633)  permet la construction d’une chapelle et Orgeix devient paroisse indépendante à partir de 1803.

    En 1642, Olivier Serda donne la seigneurie d’Orgeix au neveu de son beau-frère, Arnaud Thonel : c’est ainsi qu’Orgeix devient le fief de cette famille qui détiendra aussi, à la veille de la Révolution, Vaychis, la moitié de la terre d’Orlu, la moitié de la terre de Tignac…

    Orgeix a été le fief depuis le XVIIéme siècle de la famille Thonel. En 1817 Jean François Thonel fut nommé marquis d’Orgeix par Louis XVIII. Le cinquième marquis d’Orgeix était Jean d’Orgeix homme passionné et aventurier connu comme cavalier (il fut médaillé de Bronze en saut d’obstacle aux Jeux Olympiques de Londres en 1948 et dirigea l’équipe de France championne olympique en 1976 à Montréal), comme acteur sous le nom de Jean Pâqui, comme écrivain ou encore pilote de voltige aérienne.

    Insolite

    Le , le village est bombardé et mitraillé par neuf avions trimoteurs inconnus provenant de l’Espagne en proie à la guerre civile. 24 bombes sont lâchés mais on ne releve aucune victime au sol. Seule la ligne à haute tension de 52 000 volts de La Pyrénéenne a été coupée. On suppose qu’il s’agit tentative sous fausse bannière pour accusé l’Armée populaire de la République espagnole de l’attaque.

    Sources : www.histariege.com /www.photosariege.com /wikipedia.org

  • Rôti de pintade à la rouzolle et au foie gras

    Rôti de pintade à la rouzolle et au foie gras

    Le restaurant « les sapins » a été créé en 1976, mais c’est à partir de 1996 que Marie-José Bru décide de faire une nouvelle cuisine. Une cuisine de terroir, préparée avec des produits locaux, mais une cuisine re-visitée et inventive.

    Les Saint-Jacques – Inspiration du Moment, Gravelax de Truite Bio de Montferrier en Salade, Les Petits Gris de Dun à la Catalane, Tripes de Veau Façon Grand-Mère… ne sont que quelques exemples qui excitent déjà les papilles. 

    Il y a quelques mois, Marie-José Bru et Gilles Sabatier, nous recevaient dans leur restaurant ‘Les sapins » à Nalzen. En fait mieux que dans le restaurant puisque nous eu accès à ce lieu un peu secret, les coulisses en quelques sortes, la cuisine.

    Là, Marie-José à concocté devant notre caméra un Rôti de pintade à la rouzolle et foie gras, nous pouvons vous assurer que ça met l’eau à la bouche.

    pour environ 6 à 7 personnes :

    Marche à suivre :

    Désosser la pintade, préparer la rouzolle, faire des rouleaux de foie gras assaisonné de sel poivre et armagnac.

    Placer sur la pintade désossée, la rouzolle préalablement cuite au four, le rouleau de foie-gras, rouler la pintade de manière à en faire un rôti, cuire au four.

    Servir tranché sur assiette avec des petits légumes ou autre garniture selon votre goût et votre imagination.

    RESTAURANT LES SAPINS
    Hameau Conte
    09300 NALZEN
    05 61 03 03 85
    www.restaurant-lessapins.com
    restaurantlessapins@yahoo.fr

     

  • Auzat se souvient – exposition du 1er février au 3 avril

    Auzat se souvient – exposition du 1er février au 3 avril

    affiche-auzat-ariegeL’Ariège était loin du front, bien sûr, mais comme tous les départements français, elle a subi ce cataclysme dans sa chair. Les hommes sont partis dans l’enfer des tranchées, des milliers  (6000 ? 7000 ?) ne sont pas revenus, tant d’autres sont rentrés blessés, gazés, mutilés, traumatisés. Entre 1911 et 1921, le département a perdu 12% de sa population dont la plus grande part est imputable à la guerre, tant au nombre de tués qu’au déficit des naissances.

    Les archives de l’Ariège, parallèlement aux actions de cérémonies du Centenaires de la Grande Guerre, nous renseignent en abondance sur l’état d’esprit de la population et son évolution au cours des années, sur les moyens de faire tourner l’économie en l’absence des hommes, sur le rôle des femmes, donc, sur les problèmes de ravitaillement, sur les usines mobilisées dans l’effort de guerre, sur la hantise de l’espionnage dans ce pays de frontière…

    Une exposition itinérante a été réalisée pour l’occasion par Christine Rouaix, chargée notamment des expositions itinérantes pour les archives Départementales de l’Ariège, qui a réalisé un important travail de recherche sur le sujet afin de finaliser cette belle exposition.

    Tout au long de ces dernières années, une action de sauvegarde du patrimoine privé a été menée, relayée à plusieurs reprises par la presse locale qui a joué un rôle très efficace. L’appel portait en priorité sur la sauvegarde de documents originaux : plusieurs dizaines de dons ont été enregistrés, portant chacun sur des ensembles de photographies, de lettres, de carnets et d’objets de toutes sortes (médailles, « artisanat des tranchées ») envoyées par les Poilus à leur famille ou ramenés par eux ; ou sur des collections de documents concernant la guerre édités plus tard (collections de presse, disques, plaques photographiques). D’autres personnes ont prêté des documents pour numérisation : 18 premiers fonds ont été ainsi reproduits.

    Ces lettres, ces objets gardés dans une boîte, dans un tiroir, par amour d’abord pour celui qui était parti et qui trop souvent n’était pas revenu, puis par respect et par fidélité familiale ont été confiés pour qu’ils soient conservés dans les conditions optimales et qu’ils puissent servir à l’histoire. Nous devons être, en être, d’autant plus reconnaissants à ceux qui ont choisi de le faire. La collecte continue. Elle s’amplifie même avec un appel lancé aux témoignages oraux. Il n’y a plus de survivants, mais il reste encore des personnes qui ont entendu parler leur père, leur grand-père, un oncle, un parent, qui les ont vus vivre comme le pouvaient avec leurs souvenirs ou malgré leurs souvenirs.

    Un ouvrage accompagne l’exposition.
    Tout cela est présenté depuis le 01 février jusqu’au 03 avril 2016 à la maison des Patrimoines Le Barri à Auzat.

    Renseignent au 05 61 02 75 98 ou sur www.lebarri.eu

    Durant les vacances scolaires, Le Barri est ouvert du samedi 6 février au dimanche 6 mars inclus du mercredi au dimanche de 15h30 à 18h30 (fermé lundi et mardi) .

    L’exposition est visible les autres jours sur RV.

    Crédit photo : ADA09 et Communauté de communes d’Auzat et du Vicdessos.

    Exposition et entrée au musée gratuites

  • Trail et Marche du Maquis : deux jours, deux temps forts.

    Trail et Marche du Maquis : deux jours, deux temps forts.

    Trail et Marche du Maquis Ariège Pyrénées

    En partenariat avec l’ANACR (Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance), la journée du samedi est réservée au Devoir de Mémoire, et plus particulièrement aux Brigades Internationales.

    Ce week-end est proposé pour honorer la mémoire des hommes et femmes qui ont su faire preuve de courage en ignorant peurs et larmes, jusqu’à offrir leur vie pour qu’un pays retrouve honneur et paix.
    Ces journées, par extension, sont dédiées à la Liberté et à la Fraternité entre tous les peuples du monde.

    Pour cette commémoration, sont programmées :

    • 10h00 :  exposition prêtée par l’ONAC : « Les Forces de la Liberté » . Elle pourra être vue jusqu’au Dimanche 21 midi.
    • 14h00 :  projection de l’interview de Henri Gorgue, ancien brigadiste. Réalisé par Danick Florentin (vice-présidente de l’ANACR 09) et Gilbert Lazaroo (membre).
    • 14h30 :  Conférence sur les Brigades Internationales assurée par Mr Alex VALERO, Professeur d’Université.
    • 16h30 : film documentaire :  « La Traque de l’Affiche Rouge » réalisé par Jorge Amat  et Denis Peschanski : la lutte, la traque et la chute du groupe de l’Affiche  rouge. (Précision : dans le groupe Manouchian , se trouvait un ancien brigadiste, évadé du camp du Vernet : Léo Knéler.) Durée : 72 Mn
    • 18h00 : La soirée se terminera par le pot de l’amitié et de la fraternité

    Le dimanche sera dédié au sport avec deux courses et une marche au départ de Dun et direction les collines de la vallée du Douctouyre sur les traces des Résistants Français et Guérilleros Espagnols.

    • 7h30, accueil des participants (retrait du « pack » dossard)
    • 9h30, départ de la Marche du Maquis (13.5km/450m de dénivelé positif cumulé).
    • 10h00, départ du Trail du Maquis (26km/1100m d+).
    • 10h30, le dernier « top chrono » sera donné pour le Petit Maquis (10km/500m d+).

    Attention : le nombre de places dans chaque épreuve est limité… clôture des inscriptions le 20 février

    Pour plus de renseignements sur l’organisation de ce week-end, nous vous invitons à feuilleter le site traildumaquis.sitew.fr.

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  • Saint Martin d’Oydes : sur les routes en Ariège

    Saint Martin d’Oydes : sur les routes en Ariège

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    Saint-Martin d’Oydes se situe dans la vallée de Latou au milieu des coteaux du Terrefort à proximité de Pamiers. C’est un ancien village fortifié. Ses maisons sont groupées en anneaux autour de son église, « Était proscrit de faire usage de ses armes dans un rayon de quelques mètres autour de l’église« .

    Au Moyen Age il était entouré d’un fossé, comblé au XIXème siècle, et aucune porte ne permettait d’y entrer.

    L’église du IXème siècle est dédiée à un moine bénédictin, Saint Anasthase qui, selon la légende, passant dans la région s’y arrêtât pour soigner les victimes d’une épidémie de peste. Il tomba à son tour malade à Saint-Martin d’Oydes où le diable lui promit sa guérison contre une écuelle de son sang. L’écuelle étant percée, Saint Anasthase se vida de son sang mais il eut la force de prendre son bâton et de le jeter sur le diable qui prit la fuite.

    En 1568, les protestants dévastent la région et arrivent à Saint-Martin : le tombeau de saint Anastase qui y était vénéré est détruit en 1574.

    Le château seigneurial, situé hors de l’enceinte du village, est du XIIème siècle. Ce fut une forteresse jusqu’à la Révolution. C’est aujourd’hui une propriété privée où Mr Tony Blair, Premier Ministre britanique, est venu passer ses vacances d’été.

    sources : wikipedia / www.photosariege.com / www.histariege.com

  • Lac de Montbel, l’écrin des Pyrénées cathares

    Lac de Montbel, l’écrin des Pyrénées cathares

     

    D’une superficie de 570 ha, à cheval entre l’Aude et l’Ariège, le lac de Monbel  est alimenté par les eaux de l’Hers-Vif amenées par une dérivation située juste à l’aval du Peyrat à la limite départementale.

    Une étude pour la construction d’un barrage est lancée en 1977. Les travaux commencent en 1982 et aboutissent en 1984, date de la mise en eau du lac.

    Les eaux emmagasinées en hiver et au printemps par la fonte des neiges, servent à l’irrigation du Lauragais et de la plaine ariégeoise ainsi qu’au soutien des débits estivaux et automnaux de l’Hers-Vif et au-delà de l’Ariège et de la Garonne, soit l’irrigation de 28 000 hectares environ.

    Mais laissons là les considérations techniques pour nous pencher sur le principal, la beauté magique de l’endroit.

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    IMG_4453Le lac de Monbel est un lieu privilégié pour l’observation des oiseaux migrateurs, pour les amateurs de pêche, les vététistes et simples marcheurs. Il est aussi renommé pour la variété de ses espèces de poissons en particulier carpes et carnassiers. Les amateurs de nature peuvent y étudier la flore mais aussi les oiseaux migrateurs décrits sur des panneaux didactiques disposés tout autour du lac.

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    Le lac est également unIMG_4465 important centre d’activités de loisirs : plages aménagées sur les rives de Léran et de Montbel, baignades surveillées, base de loisirs nautique et de plein air, école multivoile sur les rives de Léran, camping…

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    IMG_4461La magie du lac, c’est la diversité de ces paysages, selon l’endroit, la saison, le moment de la journée il a, comme le disait Charles Trénet à propos de la mer, des reflets changeants.

    Si vous vous balader en ce moment vous verrez tantôt un paysage de lac canadien avec de grands sapins, tantôt vous vous croirez au bord de la mer en observant les petits voiliers voguer au fil de l’eau, tantôt, le niveau du lac étant très bas vous traversez un désert de pierres.

    16 km à parcourir a pied, en marche nordique, en VTT ou à cheval ; un petit arrêt à la Guinguette, à la Régate, à l’Ecume des jours ou un pique-nique les pieds dans l’eau… il y a là de quoi passer un fabuleux moment et s’en mettre plein les yeux.

     

     

     

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  • Beille : l’Espace Nordique paré pour l’hiver 2016

    Beille : l’Espace Nordique paré pour l’hiver 2016

    La neige est là depuis début décembre et ces derniers jours de froid ont permis de renforcer l’enneigement. Le manteau neigeux est stabilisé et la station prépare les trois prochains mois.

    La nouveauté cette année, c’est le réseau d’enneigeurs qui, avec le lac artificiel, ont permis de passer 5800 mètres cube de neige en deux nuits ; pour les fondeurs, c’est la nouvelle piste Piparlan qui fera le bonheur des confirmés et des débutants.

    La station de Beille en chiffres

    La Régie emploie 35 salariés saisonniers et permanents ; dammeurs, pisteurs secouristes, personnels d’accueil, personnels d’entretien et de mécanique auxquels il faut ajouter le personnel du restaurant, de l’école de ski et l’équipe d’ANGAKA (accompagnateurs en montagne et mushers). Au total, une soixantaine de personnes pour un chiffre d’affaire de 1,5 à 2 millions d’euros sans compter les retombées économiques sur la vallée.

    Ce qui fait de Beille un lieu unique, ce sont, en plus du ski de fond, les activités d’ANGAKA : chiens de traineau, traineau à cheval sur neige, balades en raquette, constructions d’igloos, nuits en yourtes… Bref, un véritable dépaysement.

    « C’est merveilleux, on pourrait se croire n’importe où, en Finlande ou en Norvège », raconte Pierre, qui vient de passer la nuit dans un igloo qu’il a construit lui-même.

    Elsa vient de Montauban ; habituée au ski alpin, elle est venue en famille. « On est venus chercher autre chose ; on voulait passer un week-end au grand air et découvrir un autre monde. Pour ça, Angaka a bien réussi. »

    Le cocktail préféré des touristes pour le week-end : la construction et la nuit en igloo agrémenté de la balade en traineau à chiens, la randonnée nocturne en raquettes et aux flambeaux et enfin, bien méritée, la soirée tartiflette au restaurant. De quoi remplir agréablement un week-end d’hiver !

    www.beille.fr
    www.angaka.com

  • Aston, sur les routes en Ariège

    Aston, sur les routes en Ariège

    ASTON Ariège Pyrénées

    Autrefois Aston, vallée rurale, s’est peu à peu industrialisée avec les forges de Gudanes, les barrages, les centrales hydroélectriques, l’usine Minco.

    Patrimoine

    L’église, du 19éme siècle appartenait, auparavant à Saint Martin des Cabannnes sous le vocable de Saint Pierre. On y trouve des icônes contemporaines du peintre russe Nicolaï Greschny et un chemin de croix en céramique dont il a réalisé les dessins

    Anecdote

    Une légende attribue une bataille de Charlemagne au « cimetière de la Hunarde », à 2200 m d’altitude, à la limite de la commune de Siguer (limite du territoire de Miglos au 14éme). une note manuscrite sur le cadastre de 1824 signale : « le cimetière où fut livré la bataille entre français et espagnols »…

    Mais les textes (cartulaires, etc…) ne mentionnent rien se rapportant à Charlemagne : seul un texte parle d’un conflit entre Château-Verdun et Miglos (entre 1302 et 1305) au lieu-dit « la Gournarde »

    www.histariege.com
    www.mairie-aston.fr

  • Les nuits de la thermographie du PNR saison 5

    Les nuits de la thermographie du PNR saison 5

    Les nuits de la thermographie du PNR saison 4 Ariège Pyrénées

    Ces soirées se dérouleront du mois de janvier au mois de mars dans sept communes du PNR.

    Equipés d’une caméra infrarouge, vous vous promènerez dans les rues de la commune et prendrez des clichés de façades de maisons qui seront commentés en salle. C’est l’occasion de découvrir les déperditions énergétiques de votre maison et d’obtenir des conseils pour réaliser des économies d’énergie.

    Une dégustation de produits locaux du PNR sera proposée au cours de la soirée.

    La première soirée a lieu le :

    Vendredi 22 janvier à 18h30 à BENAC (Salle des fêtes)

    La deuxième soirée a lieu le

    Mardi 26 janvier à 18h30 au MAS D’AZIL (Salle multimédia)

    Les autres soirées auront lieu :

    • Le vendredi 5 février 2016 à 18h30 à GAJAN
    • Le vendredi 12 février 2016 à 18h30 à ARIGNAC
    • Le vendredi 11 mars 2016 à 18h30 à ENGOMER
    • Le vendredi 18 mars 2016 à 18h30 à GANAC
    • Une soirée sera également programmée à Saint-Lary.

    Contacts et renseignements :

    Luce RAMEIL : l.rameil@parc-pyrenees-ariegeoises.fr
    Tél. : 05 61 02 71 69.

    Site Internet : www.parc-pyrenees-ariegeoises.fr

  • Le château du Calamès, le gardien de pierre

    Le château du Calamès, le gardien de pierre

     jp.pomies@wanadoo.fr janvier 2013 - www.photosariege.com
    jp.pomies@wanadoo.fr janvier 2013 – www.photosariege.com

    La vallée de Saurat était autrefois protégée par quatre forteresses dont on remarque encore quelques débris : sur la rive gauche du ruisseau se dressaient celles de Montarguel et de Montjoui sur la rive droite, celles de Calamès et de Miramont.

    Le piton de Calamès porte encore à son sommet, et visibles de fort loin, les restes d’une tour. Si cette tour a pu appartenir à un château féodal, on peut supposer qu’elle prit la place de quelque tour de guet plus ancienne, sans doute de l’époque romaine, et qu’elle aurait pu succéder elle-même à un autel plus ancien édifié là-haut pour l’adoration d’un dieu païen, sans nul doute le Soleil.

    Il y a quelque cinquante ans, des paysans de Bédeilhac, village sis au pied du Calamès, questionnés au sujet de ces ruines, ont répondu ceci : «  On ignore ce que c’était, mais nous avons entendu dire que c’était d’origine grecque. « 

    Il apparait que Calamès faisait partie d’une importante ligne de défense qui protégeait cette partie du Haut comté de Foix avec les citadelles de Montréal de Sos (château d’Olbier), celles de Miglos, de Castel Merle et Génat.

    Peu mentionné dans les archives, le château de Calamès ne révèle son existence qu’en 1272. A cette époque, le comte de Foix, Roger Bernard, en porte-à-faux avec Philippe III, roi de France, est sommé de livrer les plus importantes forteresses du comté, au nombre desquelles furent nommées Foix, Ax, Montgrenier (Montgailhard), Montréal-de-Sos, Lordat et Calamès.

    Au pied du château furent retrouvées des centaines de pointes de flèches ainsi qu’un billon, monnaie royale du XIVe siècle. En 1672, 400 ans plus tard, il est décrit comme « ruine ».

    Mais certains prétendent que son origine pourrait remonter à la fin du VIII ème siècle lorsque Eudes, comte de Toulouse, fait édifier un certains nombre de tours de guet afin de surveiller le bassin de Tarascon qui n’avait pas été envahi par les Sarrasins.

    La randonnée du Calamès

    Cette randonnée au Calamès depuis Bédeilhac offre un magnifique point de vue sur la vallée de Saurat de Tarascon sur Ariège jusqu’au col de Port. Au sommet on y découvre les ruines du donjon de l’ancien château de Calamès. Ce château édifié au XIIème siècle appartenait aux comtes de Foix. Ayant perdu son intérêt stratégique, il fut abandonné au XIVème siècle. Durée: 2h environ aller-retour – en savoir +  www.photosariege.com

    Sources : 

    www.paysdetarascon.com
    saurat.a3w.fr/
    icietaudela.over-blog.com

     

  • Larcat sur les routes de l’Ariège

    Larcat sur les routes de l’Ariège

    Laïcat Ariège Pyrénées

    La première mention de Larcat semble dater de 1244. Cependant, il est sûr que le village est bien plus ancien.

    Sa mine de fer, signalée en 1293, alimente les forges de Château Verdun.

    En 1908,un gisement de cuivre est découvert. Il existait déjà une carrière de marbre rouge.

    Patrimoine :

    Eglise 

    Eglise du 19ème siècle, elle est dédiée à Saint Pierre.

    Elle est reconstruite sur des plans de l’architecte en chef du département, Monsieur Granier. Ces plans ont été réalisés en 1848, ils comprenne de nouveaux terrains autour dont l’utilité publique paraît par décret impérial du 28 mai 1856, l’emplacement de l’ancienne ne suffisant pas pour la nouvelle.

    La chapelle Saint-Barthélemy:

    L’épidémie de choléra de 1854 frappa durement Larcat. Pour s’en protéger les Larcatois n’avaient pas hésité à massacrer une famille d’un village voisin atteinte par la maladie. Les survivants firent construire une chapelle dédiée à Saint-Barthélemy sur le sarrat de Mietjoun et y organisèrent un pèlerinage chaque année le jour de la fête du saint.

    De Tarascon à Luzenac, la vue sur la vallée de l’Ariège est exceptionnelle. Près de la chapelle se trouve une table d’orientation qui permet de reconnaître les sommets environnants.

    http://www.larcat.fr
    http://www.photosariege.com/article-17051782.html