Catégorie : Territoires

  • Kamel Chibli : « je suis un enfant du Pays d’Olmes, un enfant de l’Ariège, un enfant de la République »

    Kamel Chibli : « je suis un enfant du Pays d’Olmes, un enfant de l’Ariège, un enfant de la République »

    Kamel est une figure bien connue dans le Pays d’Olmes, l’Ariège, et la Région Midi-Pyrénées mais également dans les instances politiques nationale, puisqu’il oeuvre depuis plusieurs années auprès de notre Ministre de l’écologie, Ségolène Royale.

    Kamel est un enfant du Pays d’Olmes. Ses parents sont arrivés à Lavelanet dans les années 60 où son père fut ouvrier textile.

    Quand on lui pose la question, Kamel Chibli répond qu’il ne se définit pas comme un enfant de l’intégration ; ce mot, a pour lui  une connotation négative :

    Je me définis comme un enfant de l’Ariège,
    un enfant de la France,
    un enfant de la République qui a une histoire derrière lui,
    comme des centaines de milliers de français

    Né à Lavelanet, il grandit à Laroque d’Olmes, y fait ses études et, après un passage à Rivesaltes, revient au Pays. C’est là qu’il commence son « militantisme associatif« . Kamel et à été élu treize ans à la mairie de Lavelanet. Pour lui, l’Ariège est une terre de caractère et d’hospitalité, une terre chaleureuse et un peu sauvage.

    Il s’engage très tôt dans la vie associative et politique. Après avoir été Conseiller du Président du Sénat en charge de la jeunesse, des sports et de la vie associative, il est aujourd’hui secrétaire National du Parti Socialiste et pour ces élections régionales, tête de liste du département de l’Ariège.

    Cela fait donc cinq mois qu’il sillonne l’Ariège dans tous les sens, de Lavelanet à Saint-Girons, de Mazères à Ax-les-Thermes, à la rencontre des ariégeois, pour confronter ses idées et son point de vue sur l’Ariège et la future grande région.

    Il n’y a rien de pire pour l’Ariège que d’avoir le sentiment d’être exclue ou oubliée

    Pour Kamel, l’Ariège, avec sa proximité du Languedoc, a de nombreux atouts pour la future région. Dans ce contexte, pour lui,  le département doit passer à la vitesse supérieure sur le plan du développement économique et touristique, de l’ouverture vers l’extérieur ; en cela la fusion avec le Languedoc-Roussillon est une chance inespérée.

    J‘ai envie de réussir cette élection et
    j’ai envie de montrer aux ariégeois que c’est possible
    « 

    Lorsqu’on lui demande s’il a des ambitions nationales, car on le voit souvent en compagnie de personnalités nationales comme Nicolas Hulot, Ségolène Royale, …Il répond qu’il travaille surtout à créer des réseaux, des connections.

    Pour lui, qui ne souhaite pas que l’Ariège soit considérée comme un territoire de seconde zone, il considère pourtant que le département seul n’est pas capable de créer les conditions de développement, un appui national ne peut être que bénéfique.

  • Une nouvelle jeunesse pour la station des Monts d’Olmes avec la SAVA.SEM

    Une nouvelle jeunesse pour la station des Monts d’Olmes avec la SAVA.SEM

    Samedi 28 novembre, suite à la « journée Promo » qui c’est déroulée au centre multisports de Lavelanet, l’équipe de la SAVA.SEM à expliqué à un public venu nombreux sa politique économique, commerciale et touristique pour la station du Pays d’Olmes.

    A notre micro Fabrice Esquirol, Directeur et Cyril Bardin, responsable marketing nous explique.

    L’idée de se rapprocher de la station des Monts d’Olmes pour la SAVA.SEM, c’était de compléter une offre et d’élargir son périmètre de compétence, afin de pouvoir faire face aux trois autres grands groupes des Pyrénées, Altiservice, N’PY et PGI Management qui ont une forte visibilité car ils gèrent un  grand nombre de stations.

    « Nous à Ax, tout seul avec notre petite soeur Ascou-Pailhères, si on est très fier de notre indépendance , on sait que le consommateur a tendance à être à l’écoute de ces grands groupes » explique Fabrice Esquirol

    Les trois stations étant proches les unes des autres, cela correspond à une unité de consommation. Les skieurs pourront indifféremment skier dans l’une ou l’autre des stations en fonction du temps ou de l’enneigement.

    Il y aura trois marques, trois produits différents, mais avec des services et des supports communs, RH, service financier, service technique, service qualité et environnement (la SAVA.SEM est en cours de certification environnementale).

    Au niveau du personnel, une évolution par rapport aux années passées, puisque de 35 salariés en pleine saison, l’effectif se situerait entre 40 et 45 soit 16 temps plein au lieu de 12. Le tout premier emploi créé étant celui du Directeur, Monsieur Jean-Claude Montané*.

    « Les Monts d’Olmes c’est une marque très connue et très forte », nous explique le directeur, « peut être un peu tombée en désuétude ces dernières années, mais nous avons la certitude que l’on va être fier de cette station et qu’elle redeviendra en quelques années ce qu’elle était il y a une ou deux décennies ».

    En ce qui concerne le marketing cyril Bardin nous explique que que les grands objectifs de la SAVA.SEM en matière de communication, sont de reconquérir la clientèle locale et élargir leur territoire d’influence afin de pouvoir vendre sur toute la France, mais également l’Espagne et la Grande Bretagne.

    Dans un tout premier temps, la DSP étant toute récente, les Monts d’Olmes ont prévu un plan de communication surtout centré autour de la station. Il y a une situation d’urgence à communiquer efficacement et simplement et sur les bassins proche, Ax-les-Thermes, Foix, Pamiers Toulouse, Carcassonne.

    Un projet est cependant en préparation pour l’année prochaine d’une communication sur le réseau des 3 stations, tout en gardant une budget par station. Sont également à l’étude, des partenariats avec les stations de Beille et du Chioula.

    «La station des Monts d’Olmes est ouverte sur l’ancienne Région Languedoc Roussillon, Carcassonne, Narbonne, Perpignan mais également Montpellier, il faut passer devant avant d’aller sur d’autres stations des Pyrénées Orientales, ce n’est pas logique de passer tout droit sans tourner la tête. On doit pouvoir faire tourner la tête à tous ces gens là. Les Monts d’Olmes c’est l’atout pour attirer l’attention et faire bifurquer ce public»

    [notice]La station des Monts d’Olmes devrait ouvrir le 12 décembre, si les conditions le permettent, sinon rendez-vous sur les pistes le 19 pour le premier jour des vacances scolaires.
    www.montsdolmes.com[/notice]

    *Très bientôt l’interview de Monsieur Montané

  • Gérald Sgobbo : l’Ariège nous saurons la rendre forte !

    Gérald Sgobbo : l’Ariège nous saurons la rendre forte !

    Gérald Sgobbo est président de la communauté de communes du pays d’Olmes. Une personnalité maintenant bien connue du monde économique et de ce bassin industriel qui aujourd’hui essaie de se redresser et affronter la nouvelle donne de l’avenir.

    Gérald Sgobbo a fait ses classes dans le pays d’Olmes, c’est un enfant du pays : Né à Lavelanet, il grandit à Villeneuve d’Olmes. Bien sûr comme beaucoup d’enfants de l’Ariège, il part faire ses études à Toulouse…

    Après un passage assez court dans l’éducation nationale, il reprend l’entreprise familiale ; le garage automobile SGOBBO.

    Il s’interesse progressivement au monde économique et à la chose publique, il est appelé pour prendre des responsabilités politiques, après s’être impliqué dans les organisations professionnelle, en 2001, où il devient premier adjoint à la mairie de Villeneuve et vice-président de la communauté de communes du pays d’Olmes.

    Un engagement politique comme une continuité de son premier métier

    En 2008, il devient opposant à Marc Sanchez alors président de la communauté de communes d’alors où s’exprime déjà les divergences.

    En 2014, Gérald Sgobbo devient président de la communauté de communes où il trouve un travail énorme à accomplir et des choses importantes à accomplir. Un travail  important à faire au vu de l’historique, pour donner des perspectives dans un contexte national qui rebat les cartes sans cesse et les règles du jeu.

    Gérald est aussi passionné d’automobile, non pas par les belles carrosseries, mais plutôt ce qu’il y a sous le capot, il est d’ailleurs expert automobile auprès de la Cours d’Appel de Toulouse depuis quelques années.

    Un handballeur au pays du rugby et passionné de Trail depuis peu

    Gérald Sgobbo a été un Handballeur au pays du rugby pendant presque 30 ans, il pratique aujourd’hui le vélo et la course à pied et est devenu depuis peu « trailer » amateur et passionné de lecture en tout genres. On le voit s’inscrire au Trail des Citadelles pour affronter la rudesse des cols du Pays d’Olmes comme affronter ses défis économiques.

    «L’Ariège est un département qui a un fort caractère et qui a un potentiel énorme et qui aujourd’hui devient stratégiquement bien situé avec la nouvelle organisation territoriale et la future grande région. C’est un département qui a beaucoup de qualité et un gros potentiel, mais aussi qui demande un gros travail pour appréhender la direction à prendre et les enjeux pour ne pas encore une fois laisser passer le train.»

    «L’Ariege je pourrais dire que ça monte et ça descend au vu de ma passion pour le trail, mais je préférerais dire : vive l’Ariège de demain et nous saurons la rendre forte !»

    Interview réalisée à Lavelanet, propos recueillis par Azinat.com

     

  • Sur les routes de l’Ariège : Leychert

    Sur les routes de l’Ariège : Leychert

    Sur les routes de l’Ariège Pyrénées : Leychert

     Le nom de Leychert signifie champs défrichés.

    Jusqu’à la Révolution, l’histoire de Leychert dépend  de celle de Roquefixade. Après avoir appartenu au comte de Toulouse et au seigneur de Saint Paul, Bernard Amiel de Pailhès,  Leychert est compris, depuis la moitié du 13éme siècle, dans la Province du Languedoc et non du Comté de Foix.

    Inclus dans la châtellenie de Roquefixade qui comprenait, outre Roquefixade, Nalzen, Leychert, Saint Cirac, Soula et En rivière (Caraybat était une seigneurie indépendante comprise dans le Comté de Foix), Leychert était dans le domaine du roi de France.

    Par contrat avec ce dernier, le seigneur de Celles en sera le maître de la fin du XVIIéme siècle jusqu’à la Révolution.

    A la Révolution, Leychert est rattaché au canton de Saint Paul de Jarrat, puis le 15 octobre 1801 à celui de Lavelanet.

    Célébrité 

    Pierre Sarda, dit « Tragine le Bandit de l’Ariège« 

    Patrimoine

    L’église Sainte Anne : Nef unique de quatre travées, chapelle au sud et chevet plat. Attribuée au XVe siècle, elle possède toutefois des éléments postérieurs comme l’original clocheton, la sacristie du XVIIe siècle ou encore le porche de pierres taillées en bossage de 1781.

    La pièce majeure est incontestablement le retable en bois doré du XVIIe siècle classé au titre des objets mobiliers en 1961.

     

    Sources : 
    www.histariege.com
    www.pyreneescathares-patrimoine.fr
    www.paysdolmes.org

     

     

  • Un nouveau directeur pour les Monts d’Olmes

    Un nouveau directeur pour les Monts d’Olmes

    jean-claude Montané Ariège Pyrénées

     La SAVASEM qui a obtenu la gestion de la station en DSP il y a quelques semaines, a pris la gestion du personnel et de la commercialisation des Monts d’Olmes.

    Elle est également chargée de la communication avec les médias, de la recherche d’une nouvelle clientèle et du développement du projet tourisme.

    Elle vient de nommer le nouveau directeur de la station des Monts d’Olmes.

    Originaire d’Andorre et de la station d’Arcalis, Jean Claude Montané souhaite faire vivre et développer la station en privilégiant l’accueil et les bonnes relations entre tous les partenaires de la station.

    Il sera présenté, Samedi 28 novembre 2015 à 18 h, à l’occasion de la présentation du projet de la SAVASEM pour la station des MONTS D’OLMES lors de la Journée PROMO sur les forfaits saison.
  • Les cavernes du Volp, un ensemble archéologique exceptionnel

    Les cavernes du Volp, un ensemble archéologique exceptionnel

    Double page de l'ouvrage La caverne des Trois-Frères
    Double page de l’ouvrage La caverne des Trois-Frères

    Ensemble archéologique exceptionnel, les trois grottes du Volp forment un des sites préhistoriques les plus importants des Pyrénées. Leur renommée est internationale car elles renferment des oeuvres d’art uniques au monde à l’image des célèbres bisons modelés dans l’argile, résumant à eux seuls la pensée symbolique des Magdaléniens d’il y a 17 000 ans. Ces grottes ne sont pas ouvertes au public.

    Situées sur la commune de Montesquieu-Avantès, les Grottes du Volp renferment de précieux témoignages de l’époque Magdalénienne et comprennent la faune classique représentée sur les parois des grottes ornées de l’aire franco-cantabrique (rennes, chevaux et bisons). C’est un petit ruisseau appelé le « Volp » qui les a creusées dans une colline calcaire, dans le prolongement l’une de l’autre.

    La découverte et l’étude de ces galeries sont liées à l’histoire de la famille Bégouën et des trois frères, Max, Jacques et Louis dont le père Henri avait acheté en 1893 les manoirs des Espas et de Pujol à Montesquieu-Avantès. En 1911, ils reconnaissent la grotte d’Enlène, en 1912 la grotte du Tuc d’Audoubert (et ses bisons d’argile), en 1914 la grotte des Trois-Frères. Les premiers relevés ont lieu en 1912 et les premières fouilles en 1914.

    La grotte d’Enlène

    Tête de cheval découpée et gravée sur os d'Enlène (cl. C. Fritz/ © Service d'Exploitation des Sites Touristiques de l'Ariège)
    Tête de cheval découpée et gravée sur os d’Enlène (cl. C. Fritz/ © Service d’Exploitation des Sites Touristiques de l’Ariège)

    Cette caverne, dont l’accès a toujours été facile, est le type même de la grotte-habitat. On y a trouvé des foyers, des restes d’animaux et un grand nombre d’objets travaillés : os et plaquettes gravés, propulseurs, etc. Durant le Bronze Moyen (1200 avant J.C.) elle a servi de nécropole, entièrement fouillée au 19ème siècle.

    la grotte du Tuc d’Audoubert

    Bisons modelés du Tuc d'Audoubert
    Bisons modelés du Tuc d’Audoubert

    Avec 640 m de longueur, le Tuc d’Audoubert est la plus profonde des trois cavernes du Volp. C’est aussi la seule à se développer sur trois niveaux géologiques.

    le Réseau Inférieur comprend le cours souterrain actif du Volp et sa résurgence permettant d’entrer dans la grotte; le Réseau Médian qui comprend lui des vestiges Magdalénien avec traces d’habitat et des gravures Pariétales; et le Réseau Supérieur que l’on atteint par un étroit corridor de 14 mètres de haut qui se développe sur un parcours difficile qu’une châtière sépare en deux parties, et qui présente outre des anthropomorphes des empreintes de passages des Magdaléniens sur son sol argileux, et c’est également dans la dernière salle de celle-ci que se trouvent les bisons d’argile.

    La Salle des Talons comporte 142 empreintes. Les Magdaléniens y ont aussi laissé des tracés digités sur le sol formant de longues lignes sinueuses et des séries de ponctuations formant une composition géométrique.

    La caverne des Trois-frères, anthologie d’un exceptionnel sanctuaire préhistorique*

    "Sorcier" - Entité anthropomorphe de la Grotte des Trois-Frères
    « Sorcier » – Entité anthropomorphe de la Grotte des Trois-Frères

    Comme les grottes de Lascaux, elle appartient à la catégorie des grottes-sanctuaires. Avec plus de 1300 gravures et peintures, elle représente à elle seule plus de la moitié du corpus pariétal des Pyrénées ariégeoises. La figure du Sorcier, peinte et gravée, est universellement connue et demeure l’une des icônes les plus populaires de l’art préhistorique.

    Les parois des Trois-Frères ont été polies par les ours des cavernes bien avant le passage des hommes, et c’est sur ce support idéal que les Magdaléniens exécutèrent de nombreuses et fines gravures.

    Cependant, des hommes d’une culture plus ancienne ont aussi fréquenté la grotte, comme l’attestent les mains négatives rouges de la Galerie des Mains et de nombreux panneaux gravés dans la zone du Tréfonds.

     

    Grâce aux membres de la famille Bégouën, inventeurs et propriétaires de la caverne, celle-ci est demeurée quasiment intacte à ce jour.

    *La caverne des Trois-frères : anthologie d’un exceptionnel sanctuaire préhistorique
    Robert Bégouën, Jean Clottes, Valérie Feruglio, Andreas Pastoors, avec la collaboration de Sébastien Lacombe, Jörg Hansen, Hubert Berke et al.,

    publié par l’Association Louis Bégouën, préface Henry de Lumley
    Editeur : Somogy éditions d’art (14 mai 2014)

    Sources :

    cavernesduvolp.com/
    www.hominides.com
    www.volvestre-patrimoine.info
    www.creap.fr

  • « Viens couper ton sapin »  5 décembre Montjoie-en-Couserans

    « Viens couper ton sapin » 5 décembre Montjoie-en-Couserans

    A l’occasion d’une après-midi portes-ouvertes, France Sapin Bio vous invite à venir choisir et couper votre sapin de Noël. Une expérience originale à vivre en famille ou entre amis.

    Quoi de mieux que d’arpenter les allées d’une plantation de sapins de Noël en compagnie d’une équipe de joyeux lutins pour plonger dans l’ambiance des fêtes de fin d’année ? L’occasion de coupler l’utile à l’agréable : une balade nature en plein cœur des Pyrénées Ariégeoises pour repartir avec un sapin de Noël bio, local et marqué Parc !

    Nordmann ou épicéa ? Odorant ou résistant ? Grand ou petit ? Touffu ou élancé ? Vous aurez l’embarras du choix… mais la garantie d’un sapin de Noël 100% local et cultivé dans le respect de l’environnement.

    Votre sapin sera ensuite mis sous filet sur place et le pied sera taillé. Pour compléter cette journée, n’oubliez pas de faire un saut sur l’incontournable marché de Saint-Girons le matin. Retrouvez le programme de la journée sur http://www.ariegepyrenees.com/

    Pensez-y ! Une fois les fêtes terminées, ramenez votre sapin chez France Sapin Bio. L’entreprise, en partenariat avec le SICTOM du Couserans, récupère les sapins et les recycle pour alimenter des chaufferies locales !

    La production de France Sapin Bio s’est vue estampillée cette année de la Marque « produit du Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises ». En effet, la jeune entreprise a su développer un mode de culture vertueux, couplant la préservation de l’environnement et des paysages et privilégiant l’intervention de la main de l’homme. Elle est aujourd’hui la première entreprise française de sapins de Noël à bénéficier de la Marque Parc et du label AB. Plus de renseignements sur www.produits-parc-pyrenees-ariegeoises.fr

    chez France Sapin Bio : samedi 5 décembre, de 14h à 17h30 à Montjoie-en-Couserans !

    Contacts :
    France Sapin Bio
    Belloc
    09200 Montjoie en Couserans
    Tél. : 05 61 66 54 40
    francesapinbio@gmail.com
    www.francesapinbio.fr

  • La coquille de Compostelle aux jardins de Mirepoix façon tartare

    La coquille de Compostelle aux jardins de Mirepoix façon tartare

    mirepoix Ariège Pyrénées

    Lors de l’édition 2015, l’équipe des Afrikaneers, Christian et Claudine ont préparé une « coquille de Compostelle aux jardins de Mirepoix façon tartare« , qui leur a valu de remporter la mirepoix d’or.

    Aujourd’hui ils ont bien voulus partager leur recette avec les lecteurs d’Azinat et nous les en remercions.

     

    Un peu d’histoire 

    Le mirepoix de légumes est un appareil de carottes, céleri et oignons coupés en dés d’un centimètre de côté. La mirepoix est la préparation mère qui en résulte, une fois les légumes cuits et réduits.

    Agrémentée d’aromates et rissolée, elle sert de base à une sauce ou à une garniture aromatique. Ainsi, elle peut prendre le nom de « Matignon » lorsqu’on y ajoute du lard maigre ou du jambon cru taillé en dés, ou de « sauce espagnole » quand on lui ajoute de la tomate.

    Cette sauce mirepoix fut créée vers 1788 par le cuisinier de Gabrielle Marguerite de Beauvau-Craon. Veuve de Gaston Pierre Charles de Lévis, Duc de Levis-Mirepoix, Maréchal de France, ambassadeur de Louis XV, elle était connue à la cour de Versailles en tant que « maréchale de Mirepoix ».

    La mirepoix est utilisée par les cuisiniers du monde entier, elle représente une taille de légumes et une sauce fondamentale sur le plan gastronomique car elle sert de base à de nombreuses préparations

    La recette de Christian et Claudine

    [callout]La coquille de Compostelle aux jardins de Mirepoix façon tartare »

    pour 4 personnes:

    pour le tartare :

    • 12 noix de st jacques hyper fraiches
    • 1/2 mangue mûre
    • 1 citron vert
    • 1/2 orange
    • 1/2 bouquet de coriandre
    • une bonne pincée de piment d’Espelette
    • quelques tours de moulin d’un bon poivre
    • de la fleur de sel
    • de l’huile de noisette

    pour la Mirepoix :

    • trois belles carottes
    • deux branches de céleri
    • un oignon
    • cinq topinambours
    • un panais moyen
    • 1 dl de vin blanc sec
    • 1/2 tranche de jambon de pays
    • du thym deux pincées
    • du poivre
    • du sel
    • du beurre environ 100g

    couper les légumes en dés de 1cm de coté après les avoir nettoyer et laver

    faire chauffer le beurre y mettre les cubes a dorer

    assaisonner de thym sel poivre mouiller avec le vin blanc et remuer sans arrêt (on peut rajouter un peu d’eau s’il manque du liquide)

    laisser cuire à couvert tout en surveillant et remuant.

    Pendant que les légumes cuisent, tailler les st jacques en petits dés de deux mm ainsi que la demi mangue. assaisonner avec piment sel poivre jus du citron vert et orange, l’huile de noisette et le demi bouquet de coriandre ciselé réserver au frais.

    quand les légumes sont presque cuits selon votre gout plus ou moins craquants ajouter le jambon de pays préalablement taillé en dés de 2 mm remuer et laisser cuire quelques minutes de plus.

    faire refroidir les légumes.

    mettre un cercle sur l’assiette de service mettre au fond les légumes froids la moitié du cercle puis y rajouter le tartare avec le poussoir tasser la préparation puis ôter le cercle.

    vous pouvez décorer d’une baguette de pate feuilletée cuite avec des graines de sésame

    mettre une touffe de petites pousses de salade en garniture ainsi que dans une verrine quelques légumes cuits avec un palet de parmesan cuit pour décorer.[/callout]

    Une bonne recette pour les fêtes de fin d’année !

  • La ferme de Claude Fressonnet, que du bio et du naturel

    La ferme de Claude Fressonnet, que du bio et du naturel

    Nous voici sur la commune de Montbel, à quelques kilomètres des rives de lac et au pied des Pyrénées. Un endroit magique où Claude produit et transforme des fruits issus de l’agriculture biologique.

    La ferme est labellisée « agriculture biologique » depuis très longtemps mais le petit plus c’est qu’elle porte la mention « Nature et progrès » qui comporte en plus une dimension sociale et un plus fort engagement.

    Au gré d’une promenade au lac de Montbel, vous pourrez voir au verger des cassissiers et groseilliers, des pommiers de variétés anciennes, pruniers, figuiers, cognassiers… et aussi des châtaigniers dans la forêt.

    A la ferme, vous pourrez vous régaler :

    – de confitures, de Châtaigne, cassis Prune, figue, potimarron, pastèque à confire (plusieurs versions : au citron, à l’orange et au citron, au citron et au gingembre, au citron et à la mélisse).

    – de gelée de groseille et de fleurs de sureau ou encore un délicieux « Choco-Nut », une pâte à tartiner gourmande et locale, à base de butternut, un vrai régal !

    – de compotes et jus de pommes

    – et également de pâté végétal de châtaigne et de potiron

    Venez donc rencontrer Claude à la ferme (sur rendez-vous), sur les marchés de Chalabre et de Mirepoix, sur les foires bio (Couiza et Lorp-Sentaraille)…

    Voir tous les points de vente sur le site internet.

    La ferme de Claude Fressonnet Ariège PyrénéesClaude FRESSONNET
    Canterate – 09600 Montbel
    Tél : 05 61 60 18 95
    claude.fressonnet@laposte.net
    www.canterate.fr

    Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

    Crédit photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares

  • Montreal de Sos : Episode 3  les carolingiens

    Montreal de Sos : Episode 3 les carolingiens

    L’origine de château de  Montréal-de-Sos, remonte à l’époque carolingienne. A l’époque Charles le Chauve a totalement réorganisé la région et l’a fait rentrer dans le royaume des Francs, au moins du point de vue administratif.

    Ce qu’ont mis en évidence les fouilles du château de Montréal, c’est l’ampleur des restructurations à l’époque carolingienne, au moins les trois quart du site de 8000 m2 nous explique Florence.

    C’est une des grandes étapes des fouilles, et ce qui est très intéressant c’est que l’on connait très mal les époques antérieurs au XIIIème siècle. Le site va donc servir à toutes les fouilles régionales pour regarder la vie quotidienne à l’époque carolingienne.

    « C’est très exceptionnel de trouver du carolingiens en place comme ça, et en montagne c’est quasiment unique. Déjà que le site est exceptionnel on a en plus cette chance qu’XIIIème XIVème siècle ils n’aient pas tout recouvert » se réjouie Florence

  • Roquefixade, sur les routes de l’Ariège

    Roquefixade, sur les routes de l’Ariège

    ROQUEFIXADE Ariège Pyrénées

    Le fondateur de la bastide de Roquefixade est Simon Brisetête, sénéchal de Carcassonne, un personnage important qui met en œuvre cette bastide au pied du château « pour l’exaltation de la sainte foi catholique et l’extirpation de l’hérésie ».

    Elle est d’abord dénommée « La Bastide de Montfort » en référence à Simon de Montfort qui mena campagne contre les seigneurs occitans liés au catharisme.

    Il semblerait que les noms de Roquefixade et la Bastide-de-Montfort aient perduré tous les deux un certain temps, le premier pour désigner l’emplacement du château, le deuxième celui du village.

    Le Château

    il a sans doute connu une présence humaine dès l’antiquité puisque quelques objets y ont été retrouvés (haches polies, fragments d’amphores, monnaies antiques, etc.) mais il n’est mentionné pour la première fois que vers 1034date à laquelle il appartient aux seigneurs de Pailhès, vassaux des comtes de Foix et de Toulouse et correspond sans doute plutôt à un castrum. Mentionné parmi les biens du comte de Foix en 1272, le château est racheté par le roi de France Philippe III six ans plus tard, confirmant ainsi sa mainmise sur le territoire. Roquefixade devient alors châtellenie royale

    L’église Saint-Jean-Baptiste

    l’église Saint-Jean-Baptiste remplace l’église Saint-Martin qui se situe au hameau du même nom au cours du XVIIe siècle. Sa date de création n’est pas connue mais elle ne semble pas avoir existé au moment de la fondation de la bastide (1288) ni même au cours du XIVe siècle

    En savoir + : www.pyreneescathares-patrimoine.fr

  • L’Auberge des Troubadours, le charme au pied du château de Roquefixade

    L’Auberge des Troubadours, le charme au pied du château de Roquefixade

    Avec un gîte d’étape, un restaurant, une boutique dédiée aux produits issus de l’artisanat local et un café-bar, Jennifer à plus d’une corde à son arc.

    Avant de venir en France, il y a 19 ans, Jennifer a su faire de sa passion, une grande réussite dans son pays natal, le Royaume Uni, et elle récidive aujourd’hui avec l’Auberge des Troubadours.

    Coté café-restau

    filet de poulet fermier à la bière ambréeC’est un des seuls petits restaurants de campagne ouvert toute l’année. Ambassadrice de ce qu’elle appelle la « Real Food » (vraie nourriture) Jennifer cuisine avec passion des plats à base de produits locaux, linguini dans sa marée de patates douces et lardons de truite de Montferrié, filet de poulet fermier à la bière ambrée (Le Grand Bison)

    Elle propose également des spécialités au four à bois et notamment des tourtes, (tartes salées spécifiques à l’Angleterre), à l’inspiration de l’histoire du pays cathares : «Cathare», «Amour courtois», «Templier» ou «Troubadour».

    Un mariage des cultures, une inspiration saisonnière, Jennifer nous régale d’une cuisine  à la fois simple et campagnarde mais recherchée.

    On peut également venir passer un petit moment de tranquillité sur la terrasse ensoleillée, et déguster un café, un thé, la limonade de Fontestorbes ou la bière de Lavelanet.

    Coté gîte

    gitesLe gîte peut accueillir une vingtaine de personnes, pèlerins, randonneurs, cavaliers, touristes. Jennifer dispose également de deux chambres de qualité « chambre d’hôtes. De quoi satisfaire une nombreuse clientèle, qui peut profiter du restaurant de la terrasse ensoleillée et bien sûr s’approvisionner dans la boutique.

    Coté troubadours.

    Coté musique, David est toujours présent, aux heures des repas, l’après midi, pour accueillir les pèlerins il joue ou fait jouer de la musique. Cet hiver, Jennifer et David organiseront des « banquets troubadours » tous les vendredis soirs avec des animations par de vrais troubadours.

    Ils envisagent également de créer cet été un « festival des troubadours » en faisant venir des troubadours d’autres régions, et d’organiser une parade à travers le village de Roquefixade, en bref faire découvrir la culture des troubadours. Une affaire à suivre !

     

    Horaires d’hiver 2015 – 2016 –Restaurant – les midis du jeudi au dimanche et les soirs du vendredi et samedi sur réservation
    Bar, café et boutique ouvertes de mercredi à dimanche à partir de 14.00 

    Jennifer Parker Brown et David Dawson
    Gite d’Etape de Roquefixade
    Le Village
    09300 Roquefixade
    Tel 05 61 66 44 56
    www.aubergedestroubadours.com
    www.gite-etape-roquefixade.com

    aubergedestroubadours@gmail.com