Catégorie : Territoires

  • Le retour de Sapou ou l’épopée d’un original ariégeois poète et humaniste

    Le retour de Sapou ou l’épopée d’un original ariégeois poète et humaniste

    sporting club Arrous

    Né à Arrous, dans le Couserans en 1871, Joseph Founau Cabillot dit Sapou voyage d’abord comme colporteur puis comme maître d’hôtel en Amérique, en Europe et en Afrique du Nord. Mais Sapou n’oublie jamais son village natal niché au cœur des Pyrénées ariégeoises où il revient de loin en loin.

    Bien que n’ayant été « à l’école que cinq hivers », il met par écrit dans ses « Cahiers d’Arrous » ses idées sur la société de son temps, et y rassemble des contes et chansons qu’il compose.

    Son but est arrêter le dépeuplement de ses montagnes en éduquant ses concitoyens. Si les adultes prennent ce poète-musicien-philosophe-éducateur sportif-conseiller agricole pour un joyeux illuminé, les jeunes adhèrent à son enthousiasme en participant à son « Sporting Club d’Arrous » ou à sa fanfare.

    Ce regard d’un enfant du pays revenu du Nouveau Monde à la fois émerveillé et inquiet est un témoignage unique sur la vie au cœur des Pyrénées dans la première moitié du XXe siècle.

    Ce personnage original et attachant est présenté par Mary Lou Decossaux * une jeune Américaine revenu sur les pas de ses ancêtres ariégeois.

    C’est elle qui a retrouvé les manuscrits de ce fameux Sapou et nous les restitue sous la forme de ce livre publié une première fois en 1995 sous le titre de « Sapou, Colporteur de l’Ariège au temps des montreurs d’ours ». De larges extraits des « Cahiers » de Sapou sont mis en perspective par l’auteur tout en nourrissant le récit.

    La présente édition est enrichie de nouvelles découvertes de l’auteur et de l’éditeur.

    Le livre est en vente dans toutes les librairies d’Ariège et sur le site de l’éditeur

    Le retour de Sapou Ariège PyrénéesEdition Le pas d’Oiseau
    176, chemin de Lestang, appt 23
    31100 Toulouse
    Site-catalogue : lepasdoiseau.fr

    *Mary Lou Decossaux, née en 1957 en Floride aux États-Unis, est décédée, encore jeune, en 2011

  • GAEC de la Métayrie, un élevage de Tarasconnaises

    GAEC de la Métayrie, un élevage de Tarasconnaises

    Son goût du métier Patrick le tient de ses grands-parents, qui l’ont élevé, mais aussi de son attirance pour l’élevage, la montagne et la race de Tarasconnaises.

    Aujourd’hui c’est un troupeau 450 bêtes qui est élevés sur  75 hectares en Surface Agricole Utile (SAU). En été, de la mi-juin à la fin septembre, le troupeau transhume sur une estive de haute montagne au barrage de Soulcem sur le hauteurs d’Auzat.

    400 mères Tarasconnaises pures sont travaillées en sélection et vendues comme reproductrice dans le cadre de l’UPRA Pyrénées Centrales.

    Le reste du troupeau, notamment les agneaux partent en boucherie en « agneau de qualité Label Rouge ». Un label qui exige 60 à 70 jours d’allaitement.

    Patrick a choisi la vente directe à une clientèle locale, un marché porteur selon lui car le consommateur est de plus en plus à la recherche de produits tracés et de qualité. Un créneau à développer selon Patrick, même si c’est déjà le cas en Pays des Pyrénées Cathares, car cela permet de valoriser les produits.

    Si valoriser les produits locaux est essentiel, Patrick s’inquiète pour la transmission reprise. Car derrière tout ça il y a des exploitations de plus en plus vieillissantes et qui s’essoufflent sur le plan de l’agrandissement. Il va falloir trouver des solutions pour valoriser le patrimoine agricole et inciter des jeunes agriculteurs à s’installer.

    « Nous sommes les premiers acteurs de cette vie locale qui peut développer d’autres choses, le tourisme entre autre »

    GAEC de la MetayriePatrick et Monique FERRIE
    Village – 09300 Nalzen
    Tél : 05 61 01 98 44 – 06 25 89 72 77

    Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

    Crédit photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares

  • Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 3, le changement climatique

    Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 3, le changement climatique

    En compagnie de Michel Sébastien, jeune écologue ariégeois, comme il aime à se définir, nous abordons quelques aspects de la montagne. Dans ce troisième volet il aborde un sujet brulant, le changement climatique.

    L’eau fut l’érosion d’hier, elle fait la richesse d’aujourd’hui, mais demain, qu’en sera t’il ?

    Nous rentrons dans une phase chaude et sèche pour deux raisons. Tout d’abord le changement climatique normal comme il y en a eu depuis des millions d’années auquel vient se rajouter l’activité humaine.

    Le climat se réchauffe mais surtout il se dessèche.

    Dans quelques dizaines d’années l’Ariège de l’est, Mirepoix et jusqu’à Toulouse, rentrera en climat méditerranéen. Cela n’est pas dramatique en soi, mais il va falloir s’adapter.

    Rentrer en résilience 

    Il faudrait, dans les années à venir, que l’eau serve pour deux finalités :

    Pour l’énergie hydraulique, une énergie propre, renouvelable et éternelle. Pour alimenter l’espace ariégeois jusqu’à Toulouse.

    Les économies sont indispensables, mais elle ne suffiront pas.

    Il tombe 5 milliards de mètres cubes d’eau sur l’Ariège et nous en mettons à peine 200 millions en réserve, soit 4%. le débit de l’Ariège qui est actuellement de  40 mètres cubes / seconde tombera en 2050 à 25 mètres cubes / seconde (d’après le modèle Arpège de Météo France). A ce moment, L’Arize, la Lèze, le Touyre, le Douctouyre vont devenir des rivières temporaires, elle ne couleront plus l’été. Il faudra donc trouver en amont de quoi les alimenter.

    Eric Orsena dit : « un barrage c’est un grenier à eau », il faudra donc augmenter nos réserves d’eau.

    « La machine thermique est lancée et on ne pourra pas l’arrêter, il faut que nous soyons prêts » Michel Sébastien

    Prochain épisode : la civilisation de l’orri

  • Le Château de Gudanes

    Le Château de Gudanes

    Le Château de Gudanes Ariège Pyrénées

    Entre juin et juillet 1256, Stéphanie Pradier, une cathare, fait une déposition devant l’inquisition de Carcassonne. Elle affirme avoir été accueillie à Gudanes par Raimond Batalha co-seigneur de Château-Verdun. Elle y aurait résidé

    pendant près de 6 mois avec plusieurs autres compagnes. D’autres hérétiques y furent hébergés entre 1245 et 1247. Le château est par la suite mentionné dans un document de 1445 sous le terme « ostal de Agudanas« .

    A l’époque des Guerres de Religion, qui causèrent de grands ravages dans le Sabarthès, le château appartenait à Fantillon de Sales. Ce dernier, défenseur farouche du protestantisme, accorda l’asile aux Protestants qui avaient fuit Pamiers.

     En 1580, les habitants des villages de la baronnie, qui ne partageaient pas les convictions religieuses de leur seigneur, assiégèrent le château de Gudanes. Fantillon de Sales fut contraint de quitter le château de nuit pour s’échapper dans les montagnes. Les assiégeants saccagèrent le château, pillant les meubles, détruisant les documents importants. Ils le démolirent sans qu’il soit possible de dire dans quelle mesure.

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    « Château de Gudanes 1669 » par Bribes, arpenteur du domaine de Gudanes aux ordres de Louis de Froidour.
    Archives Départementales de la Haute Garonne, Eaux et forêts B1, folios 195 et ss..
    Sous licence Domaine public via Wikimedia Commons
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    Le château fut par la suite réparé ou reconstruit car on le retrouve par la suite dans la documentation.

    Le château se transmet par la suite de père en fils au sein de la famille de Sales : Jérôme de Sales (jusqu’en 1692), son fils Jean-Pierre (1672-1724) et enfin Louis Gaspard de Sales qui y naquit le 8 janvier 1707.

    C’est ce dernier qui fit reconstruire le château tel qu’on peut encore le voir aujourd’hui.

    Louis Gaspard de Sales « marquis de Gudanes, baron de Château-Verdun et d’Aston, seigneur de Montgaillard, Luzenac, Lordadais et autres places, commandant pour le Roi dans la province de Foix » laissa un empreinte importante dans l’histoire du château. Il entendait tenir son rang de grand seigneur et vivre dans le luxe, il entrepris  donc la construction du château actuel vers 1741. Les travaux durèrent jusqu’aux environs de 1750, les jardins furent aménagés à la même époque.

    Surmontant le Pech de Gudanes, visible de loin en longeant cette partie de la vallée de l’Ariège, le château était à cette époque la plus imposante demeure seigneuriale du pays de Foix

    En 1776, les parcs et les jardins du château furent dévastés par la crue exceptionnellement forte de l’Aston. En 1783, Louis Gaspard de Sales se décide à faire donation du château de Gudanes et de son domaine à sa fille Marie Thérèse Joséphine.

    Mais l’histoire de Château de Gudanes ne s’arrête pas là.

    Le château, propriété depuis 1989 d’investisseurs anglais qui avaient un temps songé à le transformer en appartements de luxe, avant de renoncer face aux exigences posées par les Monuments historiques qui ont classé le bâtiment en 1994, est depuis laissé à l’abandon.

    C’est une autre aventure qui l’attend aujourd’hui avec Karina et Craig Waters, un couple d’australien, qui le rachète en 2013.  Ils se sont lancé dans un chantier pharaonique pour le rénover.

    Afin de raconter cette épopée, Karina a ouvert un blog et une page Facebook . Et l’histoire continue.

    Sources et photos :  Wikipédia

  • Mirepoix met le couvert troisième édition – 20 au 25 Octobre Mirepoix

    Mirepoix met le couvert troisième édition – 20 au 25 Octobre Mirepoix

    Aujourd’hui la « vraie » cuisine reprend ses lettres de noblesse au niveau national et la Communauté de Communes du Pays de Mirepoix en est bien consciente.

    C’est la raison pour laquelle elle organise pour la troisième année consécutive « Mirepoix met le couvert », une manifestation qui met à l’honneur le savoir faire de nos professionnels de la gastronomie.

    Tout au long de la semaine les animations iront crescendo. Des actions les plus diverses auront lieu autour des produits du terroir : lectures gourmandes à la médiathèque, projections de film se rapportant à l’art culinaire au cinéma, visites gourmandes et historiques, concours culinaires…

    Manifestation organisée par la Communauté de communes du Pays de Mirepoix, avec une équipe renforcée par l’Office de Tourisme de Mirepoix et le Pays des Pyrénées Cathares et en partenariat avec La Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Ariège, Azinat.com, Piwi’s Conseil et la mairie de Mirepoix

    Le programme de la semaine

    Mardi 20 à 8h30 : Visite à la ferme à mobylette (inscription obligatoire tel 05.34.09.33.21). Départ de la Maison des Jeunes MJC de Laroque d’Olmes RDV 8h30. Proposée par le Pays des Pyrénées Cathares

    Mardi 20 à 21 h : projection du film « On a failli être amies »

    Vendredi 23

    18h30 à la médiathèque : Lectures gourmandes à 3 voix, extraites des « Trois messes basses » d’Alphonse Daudet : «

    19h30 : Vernissage exposition « La Pomme dans tous ses états »

    19h45 : Collation réalisée par la Junior Association Nomad’s Land (participation financière libre)

    21h00 : Projection au cinéma du film « Steak Révolution »

    Programme du week-end

    Samedi 24 octobre 

    14h00 : Ouverture des stands des producteurs locaux Dégustation de café et de thé avec le comptoir de Manon.

    15h et 16h30 : apprentissage de la dégustation des vins par Paul Delbosc œnologue « De la vigne au vin » par Hélène et René Lafargue, viticulteurs.

    15h : Ateliers culinaires sous la halle

    [notice]20h00 : repas Gastronomique à base de produits locaux au Château de Roques à Teilhet

    • Apéritif autour du Château  : Traditionnel Foie gras mi-cuit à l’huile de Truffe Chutney d’oignon Pommes de Gailladé
    • Déclinaison autour de la truite de Montferrier Anis vert, Citron vert, confit d’orange
    • Médaillon de volailles de la Pradole jus court, Mirepoix de légumes du moment
    • Surprise sucrée

    Animations musicales

    Tarif : 48 euros (apéritifs, vins et service compris) Inscriptions auprès de Géraldine Portoles avant le mercredi 21 Octobre 17h
    06 10 16 48 42 ou 05 61 68 12 15[/notice]

    Dimanche 25 octobre

    9h 30 : Ouverture des stands des producteurs locaux – Petit déjeuner inaugural

    10h00 à 18h00 : Ateliers et démonstrations culinaires, nombreux jeux

    10h00Concours de cuisine sur le thème de la mirepoix avec Azinat.com (règlement et inscription ICI)

    Concours de belles tables et exposition des plus belles saucières à la Maison des Consuls organisé par La Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Ariège (règlement et inscription ICI)

    12h00 : Dégustation de mets et vins avec Bernard GARCIA

    13h00 : Repas du terroir : grand repas des producteurs sous la halle (16€) réservation sur place avant 11h.

    Egalement menus du terroirs dans les restaurants.

    15h00 : Balade littéraire et gourmande dans les rues de Mirepoix avec Martine ROUCHE, guide conférencière

    Renseignements : 05.61.68.13.02 / www.paysdemirepoix.org

  • La cochonne, une petite nouvelle à Foix

    La cochonne, une petite nouvelle à Foix

    La cochonne, une nouveauté à Foix Ariège Pyrénées

    La cochonne, c’est la nouvelle animation qui animera la prochaine fête de la saucisse de Foix. Une idée des organisateurs qui cherchaient un moyen de redonner du souffle à cette manifestation. Elle viendra s’ajouter au traditionnel lancé de jambon et au repas sous la halle

    Il s’agit d’une course pédestre de 10 km, ouverte à tous les niveaux de forme. Une course festive avec des surprises. Pour participer il est recommandé de se déguiser, je vous laisse deviner en quoi.

    La cochonne à la fête de la saucisse de Foix, une bien belle manière de fêter la saucisse de foie, ma foi !!! (Elle était facile celle là)

    Voir l’article sur La Dépêche

    © Cire Illustrateur www.cirebox.com

  • Michel Paparil la passion du miel et des abeilles

    Michel Paparil la passion du miel et des abeilles

    Avec 75 ruches disséminées en 3 ruchers, Michel ne se contente pas de poser ses ruches et d’en extraire le miel, il élève les reines et les fait se reproduire.

    En effet, il ne travaille pas avec l’abeille noire du Pays car elle n’est malheureusement plus adaptée à la pression environnementale surtout dans le secteur de culture où se trouve Michel. Il a donc opté pour l’abeille Belfast, originaire d’Irlande, qu’il se procure chez un apiculteur-éleveur du nord de la France.

    La Belfast est une race d’abeille douce, très productive et qui n’essaime pas. Mais surtout elle est très prolifique ce qui permet d’avoir une population de 80 000 abeilles par ruche et ainsi faire face lors d’une intoxication qui décime un grand nombre d’individu.

    Michel ne désespère pas de pouvoir retravailler un jour avec l’abeille noire mais encore faudrait il arrêter d’utiliser des pesticides et des insecticides explique t’il.

    Je ne peux vendre que ce que je produit 

    Et c’est pourquoi on ne trouve pas toutes les qualité de miel, chez Michel et pour avoir divers productions de miel il faut faire transhumer les ruches. Celles ci sont transportées sur les contreforts de Bézier pour le romarin, au dessus de Foix pour l’acacia, dans le Lauragais pour le tournesol et enfin en moyenne montagne pour le pissenlit.

    Comme tout passionné Michel reçoit les client chez lui, la vente direct c’est son crédo, il peut ainsi expliquer son travail, ses méthodes, ses difficultés, partagé sa passion. Il ne faut pas hésiter à prendre Rendez-vous.

    Michel Paparil sera à Mirepoix les 24 et 25 octobre lors des journées gastronomiques. 

    Michel PAPARIL
    Plajoulet – 09500 Mirepoix
    Tél : 05 61 68 41 86
    m.paparil@wanadoo.fr

    Michel Paparil Ariège PyrénéesRetrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

    Crédit photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares

  • Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 2 « L’ère de la glaciation »

    Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 2 « L’ère de la glaciation »

    En compagnie de Michel Sébastien, jeune écologue ariégeois, comme il aime à se définir, nous abordons quelques aspects de la montagne. Dans ce deuxième épisode il nous parle de la période glaciaire et comment le glacier à façonné la vallée.

    L’eau c’est la vie et la beauté des paysages

    L’eau façonne les vallées, mais avec elle, il y a des milliers d’années, la glaciation a aussi participé à façonner nos paysages

    A Aston, il y avait jusqu’à 900 mètres de glace. Cette glace a travaillé durant des milliers et des milliers d’années et c’est un véritable bulldozer qui a façonné la vallée et a apporté en aval une foule d’éléments. les terrasses que l’on trouve à Toulouse et même à Bordeaux viennent de l’apport des Pyrénées.

    L’érosion a mangé la moitié de la Montagne

    En même temps, une érosion extraordinaire c’est opérée. Les sommets pyrénéens qui sont à 3000 mètres d’altitude seraient à 6000 mètres sans cette érosion.

    Cette érosion a mangé la moitié de la montagne et l’a accumulé en plaine. Toulouse ainsi que Bordeaux sont liées à cela.

    Prochain épisode : le changement climatique

  • Les vendanges au Domaine du Sabarthès

    Les vendanges au Domaine du Sabarthès

    L’histoire commence en 1997 avec l’association « Les Vignerons Ariègeois » et par la volonté de 4 producteurs de vin. Les premières plantations débutent en 1998, leur succède alors la construction de 2 chais de vinification.

    C’est donc à Montégut Plantaurel, où se trouve le chais, que nous nous sommes rendus pour assister au dernier jour de vendanges. Une équipe d’une vingtaine de vendangeurs est à pied d’oeuvre depuis un mois. Elles ont commencées le 7 septembre par les blancs et se termine ce 7 octobre par le Cabernet Sauvignon. Ici pas de machine, la vendange se fait à la main et est transportée dans des caissettes.

    La vendange est alors transportée en camion, déposée sur une plate-forme puis « éraflée » c’est à dire que l’on sépare les grains de raisin de la rafle (la charpente de la grappe). Elle est ensuite recueillie dans un cuvon de transfert, pour être acheminée vers la cuve où elle est déversée par un système gravitaire. «L’idée, c’est de tout faire par gravité afin de préserver au maximum l’intégrité du raisin sans le brusquer» explique Robert Lala l’oenologue. C’est dans ces cuves que ce fait la sélection par cépages et par parcelles.

    Pour ce vin de qualité, plusieurs cépages on été sélectionnés, des cépages classiques du sud-ouest :

    Merlot, Cabernet Franc, Cabernet Sauvignon, Tannat utilisé dans les vin de Madiran, un peu de Syrah pour les rouges.

    Chardonnay, Chenin, Sauvignon gris et Sauvignon blanc pour les blancs. Un hectare de petit manseng, le cépage à la base des vins de Jurançon a été planté l’année dernière. Il n’est pas encore en production.

    Après quatre années difficiles, la vendange 2015 promet d’être de très bonne qualité assurent Jean-Louis Thouet, chef de culture et Robert Lala.

    En 2013 les vins du Domaines du Sabarthès ce sont vu attribuer le label IGP (Indication Géographique Protégée) une belle récompense en attendant, pourquoi pas, le label AOP.

    Bien qu’en Ariège nous ayons des vins de qualité, nous nous devons de vous rappeler que « l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération« 

    www.lesterroirsduplantaurel.com

  • Sur les routes de l’Ariège, Régat

    Sur les routes de l’Ariège, Régat

    semaine-28-OTRA-REGAT

    Le « fief » de Régat, qui offre une vue imprenable sur Montségur et la chaîne des Pyrénées, était tenu en 1145 par les frères Raymond et Bernard de Péreille, vassaux du vicomte de Béziers, puis en 1162 par la famille de Lévis »

    Après le partage de la maison de Lévis-Mirepoix, Régat dépendra de la seigneurie de Léran.  Un vieux moulin sur le Touyre, à cheval sur les deux communes, produisait de la farine et de l’huile de noix.

    A la Révolution, Régat est d’abord rattaché à l’Aude puis au district de Mirepoix.

     

    regat-blasonBlason d’argent, à une bordure d’azur, 1697

    Sources : histariege.com et paysdemirepoix.org

  • Les châteaux de Château-Verdun et de Gudanes

    Les châteaux de Château-Verdun et de Gudanes

    Château-verdun Ariège PyrénéesMurs percés d'ouvertures de la partie habitée du château du côté du village de Château-Verdun

    De cet ensemble, il reste aujourd’hui le château médiéval dit « de Landres » en ruine qui surplombe le village de Château-Verdun et celui de «Gudanes» construit au XVIIIe siècle et situé en bordure de la route montant au plateau de Beille.

    Le château médiéval de Château-Verdun

    La première mention qui atteste de l’existence d’un château est un acte de 1213 par lequel Raymond-Roger de Foix prête serment avec les comtes de Toulouse, de Comminges et le vicomte de Béarn au roi d’Aragon Pierre II. Par ce geste, le comte de Foix plaçait sous la protection de cet éminent suzerain sa personne et ses biens dont 17 châteaux de son comté parmi lesquels figure celui de « Castro Verdunense »

    Cependant, si ce document confirme l’existence de l’ouvrage fortifié, on sait avec certitude qu’il y avait des seigneurs à Château-Verdun dès le début du XIIe siècle, puisque, en 1166, un acte écrit révèle qu’un certain Arnaud de Château-Verdun fit des donations à l’abbaye de Boulbonne. Arnaud de Château-Verdun garantit ainsi par son nom que la seigneurie et le château furent érigés bien avant leur apparition dans la documentation écrite.

    Les vestiges du château occupent aujourd’hui un verrou qui sert de support à la fortification et qui s’élève à une quarantaine de mètres au-dessus de la vallée de l’Aston. Le verrou est proche du lieu de confluence entre la rivière de l’Aston et celle de l’Ariège. Tout autour de la « Motte castrale », s’organise l’actuel village de Château-Verdun.

    L’emplacement du château traduit une volonté de rapprochement avec la société civile et une volonté de contrôler une importante voie marchande proche du val d’Ariège.

    Au XIIIe siècle, les membres du lignage de Château-Verdun étaient presque tous de fervents cathares qui donnèrent asile en leur château à ceux qui étaient pourchassés par l’inquisition notamment après la chute de Montségur.

    Dans les années 1270, le comte de Foix restitua la seigneurie confisquée pour fait d’hérésie au seigneur Aton-Arnaud de Château-Verdun contre une forte somme d’argent. Aton-Arnaud finit par s’enfuir en Italie et il est fort probable que la seigneurie et le château échut à l’un de ses parents.

    Cette seigneurie était partagée entre les membres de ce même lignage mais à partir de la fin du XIIIe siècle elle devient plus complexe et s’ouvrit à d’autres familles. Dès 1293, les Batalha devinrent co-seigneurs avec ceux de Château-Verdun, les Miglos dès 1372, les Saquet et les Montfort au début du XVe siècle. La terre et le château de la co-seigneurie restèrent indivis, les co-seigneurs se partageant les droits et les rentes produits par celle-ci.

    Un jugement souverain en réformation rendu le 2 mai 1670 pour la seigneurie de Château-Verdun par la table de marbre de Toulouse reproduit un extrait d’une pièce du répertoire et inventaire des titres secrets des comtes de Foix. Dans cette pièce, il est précisé qu’en 1445, les co-seigneurs de Château-Verdun « étaient seigneurs pariers, avaient chacun leurs rentes et paysans, châteaux, biens et droits séparés, sauf que le moulin, les pâturages et le château principal qui étaient en commun »

    Il ressort de ce document que le château médiéval était encore intact au milieu du xve siècle. Pourtant depuis le milieu du XIIIe siècle, certains co-seigneurs possédaient une demeure particulière à proximité du château, sur le pech dit de Gudanes

    A suivre Le château de Gudanes

    Sources et photo : Wikipédia

  • L’élément naturel, un maraîchage pas comme les autres

    L’élément naturel, un maraîchage pas comme les autres

    La rivière, la fraicheur, le sous-bois comme en agroforesterie, c’était l’endroit idéal pour faire du maraîchage.  Après de gros efforts pour défricher la culture peut commencer.

    Le terrain est exposé au soleil mais protégé par un sous-bois. Au creux d’un méandre du Touyre, avec une pratique de cultures associées et sans labourage et bien sûr sans produit, , Solange propose toute l’année toute sorte de produits de saison.

    Le sous-bois est protégé et entretenu car il protège du vent, de la chaleur, du froid, un contexte idéal pour les plantes

    « Nous ne labourons jamais et travaillons avec d’autres méthodes efficaces »

    Plantes médicinales, légumes anciens, produits horticoles.. tout est mélangé et les cultures se protègent les unes les autres.

    Aloé Vera, compositions florales, confitures, infusions d’ortie d’aubépine de millepertuis, légumes de saison, persil, Pieds d’arnica…, et même du pop-corn, on trouve vraiment de tout à l’Elément naturel.

    Les personnes intéressées peuvent venir ramasser leurs légumes ou acheter des plants, visiter le jardin – sur rendez-vous – Solange livre gratuitement sur le secteur du Pays d’Olmes. Vous pouvez également la retrouver au magasin bio « La Belle Verte » à Mirepoix, à, l’épicerie ambulante « Les Fêlés du local » et sur le marché de Prayols.

    L'élément naturel, un maraîchage pas comme les autres Ariege PyrénéesSolange FONTANEAU
    1 route de Mirepoix – 09300 Dreuilhe
    Tél : 05 61 64 15 70 – 06 77 44 60 32
    lelementnaturel.09@sfr.fr

    Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

    Crédit photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares