Catégorie : Histoire et Patrimoine

  • Jean Clottes : « J’aime l’Ariège blanche, verte et noire… »

    Jean Clottes

    Conservateur Général du Patrimoine, Jean Clottes fut Conseiller scientifique pour l’art préhistorique au ministère de la Culture, après avoir été Directeur des Antiquités préhistoriques de la région Midi-Pyrénées (1971 à 1991). Ses recherches portent principalement sur l’art préhistorique, en France et dans le monde. Il a eu la charge de l’étude de la grotte Chauvet jusqu’à fin 2001. Il dirige et publie la revue INORA (International Newsletter on Rock Art). Il est directeur de la collection Arts rupestres aux éditions du Seuil. Ancien Président du Comité International d’Art Rupestre de l’ICOMOS, il est présentement Expert international auprès de l’ICOMOS et de l’UNESCO.


    “J’aime l’Ariège blanche, verte et noire. La neige de ses montagnes l’hiver et ses vertes collines l’été, et -on s’en doute…-  ses cavernes profondes fréquentées depuis plus de quinze mille ans”  Jean Clottes – Juillet 2009 pour azinat.com

    Parmi ses derniers livres :
    – Le Musée des roches : l’art rupestre dans le monde (2000) (Seuil) – La Grotte Chauvet. L’Art des Origines (dir.) (2001) (Seuil) – La Préhistoire expliquée à mes petits-enfants (2002) (Seuil) – Cosquer Redécouvert (2005), avec J. Courtin & L. Vanrell (Seuil) – Les Félins de la Grotte Chauvet (2005), avec M. Azéma (Seuil) – Les Chamanes de la préhistoire, texte intégral, polémique et réponses (2007), avec D. Lewis-Williams (Seuil) – L’Art des Cavernes préhistoriques (2008) (Phaidon).

  • Laurence Cabrol, de l’histoire médiévale aux « News »

    Laurence Cabrol
    Laurence Cabrol

    Laurence Cabrol ? Tout le monde la connaît en Ariège : elle anime depuis quelques années le journal d’information d’Ariegenews mis en ligne tous les jeudi matin sur le web. Mais saviez-vous que Laurence était une ariégeoise de longue date ? Originaire de l’Aiguillon dans la vallée de l’Hers et née dans une famille installée dans le Pays d’Olmes depuis 1908. Son arrière-grand-père Aubain Cabrol apporta la technique de la laine cardée dans la vallée de l’Hers et cré une entreprise familiale qui fit vivre une bonne partie du village. Laurence fit ses études au collège Victor Hugo de Lavelanet, puis au Lycée Gabriel Fauré à Foix en filière littéraire. Dans les années 80 elle entame des études à l’Université de Toulouse ou elle empoche au bout de quelques années un Diplôme de DEA en Histoire médiévale et pour mémoire de fin d’étude sur les Mérovingiens. Véritablement « branchée » histoire de l’Art, elle travaille successivement dans un musée et aux archives municipales de Toulouse où elle touche aux métier de la communication (sans oublier entre temps d’être chargée de cours à l’Université). C’est ainsi qu’elle s’est rapprochée du monde des médias, en « montant » à la capitale,  avec le lancement de site féminin (sotrendy.com) dans les années 2000. En 2004 saturée de grandes villes, elle est revenue dans son Ariège natale pour se lancer dans l’aventure dans  les (Ariège) News.

  • Les demoiselles, des ariégeois déguisés en femmes !

    Sous l’empire en 1827, la réforme du Code Forestier donne naissance à un mouvement de révolte des montagnards ariegeois ; une Jacquerie qu’on appelera « la Guerre des Demoiselles ». La révolte des paysans s’exprime sous la forme de commandos ou d’attaques déguisés en femme ou « Demoiselles » de représentants de l’administration centrale, l’objectif étant de faire peur pour éviter l’application de la loi. Les Montagnards sont alors déguisés en femme, figures noircies, coiffures variées y compris avec des têtes d’animaux ou peaux de bêtes. Les premières opérations des Demoiselles éclatent dans le Castillonnais, pays où prédominent les forêts domaniales. Cette pratique ancestrale resurgit parfois en Ariège y compris de nos jours ; les « Demoiselles » sont apparues de nouveau lors de la réintroduction de l’Ours en 2006 et certains mouvements contestataires se sont grimés à l’ancienne pour montrer (élus locaux et citoyens) la détermination du mouvement d’opposition à l’introduction de l’Ours imposée par « Paris ».

  • Montreur d’ours ou Orsalher

    Montreur d\'ours

     

     

    Montreur d'ours

     

     

    Le métier de montreur d’ours fait partie de la mythologie ariégoise. Les montreurs d’ours ne sont connus qu’à partir de 1835 et leur origine fut toujours limitée aux vallées d’Ustou, Oust, Ercé et Aulus dans le Couserans. A l’origine sans doute, on dressait des oursons capturés sur place mais à la suite de la destruction complète de l’ours pyrénéen, on fit venir des oursons de Russie ou d’Europe centrale. On les dressait dans les villages. L’orsalher ou orsatès (montreur d’ours) et son ours parcouraient ensuite à la belle saison les routes de France et d’Europe et certains arrivèrent même jusqu’en Amérique. Le métier périclita doucement au début du XXeme siècle mais les montreurs d’ours d’Ariège étaient encore connus un peu partout à la veille de la Seconde Guerre mondiale.