Catégorie : Légendes

  • Tricks or treats ! des friandises ou des bêtises !

    Tricks or treats ! des friandises ou des bêtises !

    Si halloween n’est pas à proprement parlé une tradition en France, on voit quand même, les jours précédents le 31 octobre, certain magasins décorés, quelques déguisements dans les supermarchés.

    Si les Français restent réticents vis-à-vis de la fête d’Halloween, c’est parce qu’ils la trouvent trop différente de leur culture, trop américaine. Mais ils se trompent sur ce point : Halloween est en réalité née d’une fête européenne qui s’est exportée aux États-Unis.

    C’est une fête celte extrêmement ancienne, qui portait le nom de « Samain ». Elle annonçait le début de l’hiver et représentait le moment où le monde surnaturel et le monde rationnel se rejoignaient. Les êtres fantastiques étaient donc tout proches des hommes : ces êtres pouvaient être bénéfiques comme maléfiques. Cette fête prenait racine dans la peur des hommes pour l’au-delà.

    Son nom est une contraction de l’anglais « All Hallows Eve » qui signifie « the eve of All Saints’ Day » en anglais contemporain et peut se traduire comme « la veillée de la Toussaint ».

    Ce sont les Irlandais qui ont amené la fête d’Halloween aux États-Unis pendant le milieu du 19e siècle. Ce peuple très attaché à ses traditions a émigré en masse durant la grande famine irlandaise.

    Elle y gagne en popularité à partir des années 1920. La tradition de la citrouille avec un visage est d’ailleurs irlandaise. Le visage est celui de Jack, un personnage qui ne pouvait aller ni au paradis, ni en enfer, et avait été condamné à errer. Les Irlandais dessinaient ce visage dans tout type de légumes. L’adaptation sur citrouille est typiquement américaine.

    Halloween est aujourd’hui célébrée principalement en Irlande, en Grande-Bretagne, aux États-Unis, au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande et un peu en France.

    La tradition moderne la plus connue veut que les enfants se déguisent avec des costumes effrayants comme des costumes de fantômes, de sorcières, de monstres ou de vampires et aillent sonner aux portes en demandant des friandises avec la formule : Trick or treat! qui signifie « Farce ou friandise ! ». La soirée peut également être marquée par des feux de joie, des feux d’artifices, des jeux d’enfants, la lecture de contes horrifiques ou de poèmes d’Halloween, la diffusion de films d’horreur.

    La tradition d’halloween en France

    Il existait en Bretagne, dans le Finistère, du XVe siècle jusqu’à la moitié du XXe siècle, une coutume chez les enfants, « vers l’approche de la Toussaint, de creuser des betteraves, d’y pratiquer des trous en forme d’yeux, de nez et de bouche, d’y introduire un bout de bougie et de refermer le tout » ; outre ce « lampion à tête humaine, posé la nuit sur un talus ou dissimulé dans les broussailles d’un terrain creux » pour effrayer les gens, le même témoignage évoque des enfants avec cette fois la tête-betterave portée sur leur tête et montés sur des échasses, en une terrifiante procession supposée représenter l’Ankou et les êtres de l’Autre Monde.

    En Lorraine, la Rommelbootzennaat (nuit des betteraves grimaçantes en Francique lorrain) est une tradition célébrée en Moselle la veille de la Toussaint, essentiellement dans le Pays de Nied et dans le land de Sarre voisin. La veille de la Toussaint, les enfants sculptent des têtes grimaçantes aussi dans des betteraves, légumes dont la récolte marque la fin des travaux des champs. Éclairées par la lumière d’une bougie, les têtes sont déposées sur les rebords de fenêtres, des puits, les murs des cimetières ou aux croisements des chemins pour effrayer les passants.

    Cette fête a continué à être célébrée bien avant le retour en Europe de la mode d’Halloween à la fin des années 1990

    Voir également notre article sur la Toussaint

  • Aujourd’hui, nous sommes vendredi 13 !

    Aujourd’hui, nous sommes vendredi 13 !

    Il existe au minimum un vendredi 13 dans l’année, vu le fonctionnement du calendrier courant. Un et deux sont les cas les plus courants. Cependant, trois vendredi 13 peuvent être dénombrés par an si, et seulement si le premier jour de l’année est un jeudi, pour une année non bissextile ou si le premier jour de l’année est un dimanche, pour une année bissextile.

    De manière générale, dans le calendrier actuel le 13 du mois tombe légèrement plus souvent un vendredi. En fait, un cycle grégorien dure 400 ans, et 400 ans = 146 097 jours (146 000 jours et 97 jours en plus, qui correspondent aux 29 février). En 400 ans, on a un nombre de semaines entières  : 146 097 / 7 = 20 871 semaines, d’où la fin d’un cycle grégorien. Cependant, en 400 ans, on a 4 800 mois, et 4 800 n’étant pas divisible par 7, certains jours de la semaine tomberont plus souvent le 13 que les autres ; il s’avère que ce jour est le vendredi *.

    *B. H. Brown, « Solution to Problem E36 », American Mathematical Monthly, vol. 40, issue 10 (1933), p. 607; Jean Meeus, Mathematical Astronomy Morsels IV, 2007, p. 367

    Voilà ce que l’on trouve sur le site Wikipédia, vous avez compris quelque chose ? Nous non, alors voyons autre chose :

    La peur du nombre 13 est la triskaidekaphobie, celle du vendredi 13 la Paraskevidékatriaphobie. C’est un phénomène international et tenace, comportant de grands coûts socio-économiques.

    La peur du nombre 13 est la superstition la plus répandue dans la culture occidentale. Ingénieurs et architectes alimentent la superstition : avec des gratte-ciel, des hôtels et des ascenseurs sans 13ème étage, et avec des avions sans siège no 13…

    Une origine biblique !

    La croyance associant le vendredi 13 au malheur aurait des origines bibliques. D’après le Nouveau Testament, lors de la Cène, dernier repas du Christ, les participants auraient été au nombre de 13 (Jésus et ses 12 apôtres), Pour ce qui est de la crainte du vendredi, elle viendrait du fait que le Christ aurait été crucifié un vendredi.

    Depuis des siècles, la combinaison et les composantes du vendredi et du 13 sont symboles d’infortune. On a toujours considéré le 12 comme nombre « divin » et le 13 subséquent devenant symbole de « malédiction ». En effet il y a 12 dieux dans l’Olympe antique, 12 signes du zodiaque, 12 travaux d’Hercule, 12 tribus d’Israël et comme nous l’avons dit plus haut, 12 apôtres de Jésus. De surcroît, il y a 12 mois dans l’année, 12 heures le jour et 12 heures la nuit.

    Toutefois, le vendredi 13 n’est pas un jour d’infortune pour tout le monde. En Espagne en Grèce et en Amérique latine, c’est plutôt mardi 13 qui est jour de malchance. Chez les Italiens, c’est 17 qui est le nombre malchanceux et non 13. « Fare tredici! » ou « Faire le treize » est un slogan de la lotterie nationale. Alors, si vous trouvez le nombre 13 vous gagnez. Toutefois, on ne trouvera pas de chambre 17, ni de 17ème étage dans les hôtels, ni de siège no 17 sur les avions de la compagnie italienne Alitalia.

    Des millions d’Asiatiques ont peur du chiffre 4. En effet, ce chiffre dont la prononciation est identique à celle du mot « mort » tant en mandarin, en cantonais, qu’en japonais. Pour les Japonais, le nombre 4 est hanté car il se prononce « shi », et ce dernier mot signifie « la mort ».

    Aujourd’hui nous sommes vendredi 13 et il pleut, faut-il y voir un signe de malédiction divine ou tout simplement un effet météorologique ?

    Dans tous les cas il est à parier que nombre de gens tenteront leur chance aujourd’hui à l’euro Million !

    Sources : wikipédia – l’internaute – www.vendredi13.co.nr

  • L’histoire incroyable d’un ariégeois méconnu, Blaise Ferrage

    L’histoire incroyable d’un ariégeois méconnu, Blaise Ferrage

    Violeur des montagnes, anthropophage des Pyrénées ou encore l’ogre de Gargas, voilà quelques sobriquets sympathique pour définir Blaise Ferrage, qui a été qualifié de  premier tueur en série de l’Histoire. Et si on vous en parle aujourd’hui c’est parce que ce « charmant » personnage est né au milieu du XVIIIème dans le petit village de Cescau dans le Couserans.

    D’après la légende il aurait violé, tué et mangé pas moins de 80 jeunes filles.

    En fait il faut essayer de débrouiller les fils entre la Légende et l’Histoire et ce n’est pas toujours facile. Ce qui est sûr, c’est que Blaise Ferrage voit le jour, au milieu du XVIIIe siècle à Cescau où sa famille a des terres. C’est un individu taciture et solitaire, doué d’une grande force et chasseur d’isard de son métier. Il a marqué l’imaginaire collectif, d’un bout à l’autre de la chaîne montagneuse, de Cescau jusqu’à Aventignan (Hautes-Pyrénées), où la légende veut qu’il trouvât refuge, dans les grottes de Gargas.

    Blaise Ferrage est en fait entré dans la carrière de légende du crime en violant des bergères. Ce qui, dans ces temps-là, n’avait rien d’extraordinaire, ni même de franchement répréhensible sauf s’il s’agissait de femmes dites de « qualité », nobles, bourgeoises, ou issues de familles paysannes aisées. De plus il les prenait de préférence assez jeunes (la plus jeunes avait dix ans). Mais à cette époque point de pédophilie puisque les enfants étaient considérés comme des adultes miniatures. Ce qui parait donc à notre époque comme des crimes monstrueux n’avaient en ce temps là rien de répréhensible sinon une solide correction physique administrée par des groupes de jeunes sous l’autorité des consuls, qui rendaient la justice localement.

    Il en sera autrement pour Blaise Ferrage car non seulement il violait, souvent, des filles très jeunes, mais il avait également tenté de tuer la jeune Marie Gros, la servante de son oncle, sans doute la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Il fut arrêté et condamné pour 22 viols, l’assassinat d’un Espagnol et deux tentatives de meurtre… pour ce qui a pu être prouvé. 

    Condamné à mort, il fut  roué vif en place Saint-Georges à Toulouse le 13 décembre 1782. Sur ordre des juges, le bourreau ne lui accordera pas d’être étranglé avant d’être roué, comme il était de coutume, pour alléger les souffrances du supplicié.

    Ce n’est qu’après, dans la presse de l’époque qu’apparaît la notion de cannibalisme et notamment  dans le « Mercure de France », qui était le journal officiel de la cour, à Paris.

    Pour comprendre comment la légende est née, analyse Jean-Pierre Allinne historien, qui a consacré un ouvrage à Blaise Ferrage intitulé «l’anthropophage des Pyrénées»,  il faut remonter au XVIIIe siècle, juste avant la Révolution. « À cette époque où le roi voulait imposer son administration, la presse était prompte à stigmatiser le paysan, afin d’opposer la civilité de la ville à la supposée sauvagerie paysanne ». 

    Blaise Ferrage a donc violé au mauvais endroit et au mauvais moment ! 

    Si vous voulez en savoir plus sur cette incroyable histoire, Jean-Pierre Allinne donnera une conférence à Artigat le 21 février à 20h à la salle des fêtes – renseignements au 06 87 33 92 48.

    source :www.sudouest.fr

    Photo à la une : gravure représentant Blaise Ferrage, « l’anthropophage des Pyrénées ». Reproduction Cairn éditions

     

  • Montségur et catharisme : le trésor

    Montségur et catharisme : le trésor

    Fabrice Chambon attaché Culturel du site de Montségur nous présente quelques thèmes « indispensables » à la bonne compréhension d’un des sites les plus visités du département de l’Ariège et le haut lieu du catharisme du Pays des Pyrénées Cathares. Aujourd’hui épisode 7 : le Trésor

    Après la prise de Montségur, les survivants vont négocier la reddition. Quatre choses vont leur être accordées :

    – Pour ceux qui ne sont pas cathares, la vie.

    – Pour ceux qui sont cathares mais renonce à leur foi, la vie.

    – Honneur et biens

    – Dernier point sur lequel les historiens s’interrogent encore, c’est qu’à la demande du clergé cathare on accorde à Montségur 15 jours de trêve. En effet les cathares ne sont pas brulés le 2 mars 1244 au moment de la reddition mais le 16 mars.

    Pourquoi, dans les deux camps, s’est on accordé ces 15 jours ?

    Pendant ces 15 jours, quatre jeunes cathares reçoivent la mission d’évacuer Montségur. D’après les textes on sait qu’ils sont restés plusieurs jours sous le château et qu’ils se sont ensuite échappés par le col de la Peyre. De là ils gagnent Usson dans le Donezan, puis fuient en Italie. On sait que trois des ces jeunes cathares ont brulés sur un bucher en Italie.

    Le trésor perdu des cathares 

    On lit dans certains textes que les quatre jeunes cathares sont partis avec un sac. Mais qu’y avait il dans de sac ? Un trésor monétaire ? un trésor spirituel, peut être des textes hérétiques conservés par les Parfaits ? D’autres pensent que le trésor c’est ces jeunes cathares eux même partis pour prêcher la bonne parole ! certains parlent même du Graal !

    Mais comme aime a le dire Fabrice « peut être est-ce bien de ne pas vouloir répondre à tout, il faut toujours garder ici, à Montségur, une part d’imaginaire »

    Prochain et dernier épisode : le phénomène solaire du solstice 

    horaires d’ouverture du château et des visites avec Fabrice : www.montsegur.fr

    Voir ou revoir les épisodes précédents ICI

  • Le Pont du Diable, du mythe à la réalité

    Le Pont du Diable, du mythe à la réalité

    Les ponts du diable sont légions en France : en Midi Pyrénées, Languedoc Roussillon, Savoie, etc. On y retrouve le mythe associé à des eaux tumultueuses, capables d’emporter des vies humaines.

    La dénomination de « pont du diable » désigne des ponts anciens qui, d’après les légendes locales, auraient été construits soit par le diable lui-même, soit grâce à son aide, ou, dans certains cas contre son gré.

    Les légendes ariégeoises disent que le diable avait passé un pacte qui lui permettrait d’emporter l’âme du premier qui viendrait à franchir le pont. On lui envoya un chat (noir évidemment) avec une casserole attachée à la queue, le diable tomba dans la rivière.

    Là où les histoire diffèrent, c’est à propos de celui qui a passé le pacte.

    Dans « La legendo del pount del diable » tirée du livre  « La Mandrette- Mémoire d’Ariège » – Ed. LACOUR/REDIVIVA, l’histoire raconte que c’est Raymond Roger (Comte de Foix), qui, furieux de n’avoir pas pu traverser l’Ariège entre Ginabat et Montoulieu, ordonna au Baron de Saint-Paul, de construire un pont :

    Une autre version dit que, pour faciliter les échanges commerciaux, c’est un habitant de Ginabat qui passa un marché avec le Diable.

    Adelin Moulis lui met en scène une belle femme nue qui raconte au diable qu’elle a été contrainte à la prostitution par des brigands, puisqu’elle a été sauvée par saint Antoine, qu’elle est devenue ermite non loin de là. Elle demande au diable de reprendre le dernier sequin qui lui a été donné par un brigand, après quoi elle se donnera à lui. Mais quand le diable a pris la pièce dans sa main, il hurle de douleur et il se précipite dans la rivière. Les démons arrivent en masse pour détruire le pont, les cloches des églises des alentours se mettent à sonner et les chassent : le pont est ainsi sauvegardé.

    Adelin Moulis, Légendaire de l’Ariège, rééd. Lacour, Nîmes, 1995

    Pendant très longtemps, les origines de ce pont sont tombées dans l’oubli, au point que la légende a pris le dessus.  Le pont était néanmoins décrit comme un ouvrage fortifié médiéval, mais il ne figurait sur aucune carte ancienne.

    Un historien ariégeois, Jean-Jacque Petris, remet en cause totalement les origines du Pont du Diable. L’auteur, qui a effectué de nombreuses recherches sur le pont, notamment aux archives départementales, balaye l’idée que le monument ait pu être construit à l’époque médiévale. D’après lui, le pont est beaucoup plus récent. Il aurait été construit en 1836 et serait l’œuvre d’un riche industriel de Saint-Paul-de-Jarrat, polytechnicien de surcroît, Léo Lamarque, qui voulait, avec son frère et son beau-frère, faire face à la perte de vitesse des forges à la catalane.

    Jean-Jacques Pétris, « Pont du Diable, mythes et réalités », Archives ariégeoises, no 3,‎ 

    On remarquera d’ailleurs que les panneaux routiers qui indiquaient « Pont du Diable XIIIe siècle » ont été remplacés par d’autres qui ne donnent pas de date.

    Et vous, vous préférez laquelle d’Histoire ?

    Sources : wikipédiala Dépêche du Midi – chateau.over-blog.net

  • Solstice d’été 2012, montée aux Flambeaux

    Solstice d’été 2012, montée aux Flambeaux

    C’est devenu une tradition depuis trois ans. Tous les 21 juin Azinat.com convie ses amis à venir partager un moment de beauté et de convivialité au sommet du Pog de Montségur.

    Le solstice d’été, au château de Montségur,  c’est le premier rayon du soleil qui traverse les quatre archères du donjon au nord-ouest avec une précision millimétrique et se projette sur les bords des deux meurtrières côté Ouest. Un spectacle unique qui ne se produit qu’une fois l’an.

    Bon ! en fait ce n’est pas tout à fait ça, puisque le phénomène dure plusieurs jours. D’ailleurs les « puristes » rétorqueront que cette année, le solstice c’est le 20 juin, mais nous avons décidés de le maintenir au 21, le spectacle sera tout aussi grandiose.

    Petite nouveauté pour cette année, la montée aux flambeaux, voilà qui promet d’être sympathique. La distribution se fera au départ de la montée du pog.

    Rendez vous donc jeudi 21 juin, au pied du Pog à partir de 5h00 armé de courage et de bonne humeur pour partager encore une fois ce moment de bonheur.

    Pour vous récompenser de ces efforts, distribution de café et de viennoiseries.

    Informations pratiques :
    L’ascension, à partir du pied du Pog dure entre 20 et 30mn, (si vous êtes moyen ou bon marcheur).
    S’équiper de bonnes chaussures de marche, et de vêtements chauds
    Une lampe de poche (frontale) le nombre de flambeaux étant limité

    Rendez vous sur le parking de Montségur à partir de 5h00.

     

  • Les Demoiselles de Caraybat

    Le chemin des Dolomies est situé dans la vallée de Lesponne entre Foix et Roquefixade, au hameau de Caraybat, sur la commune de Soula. Ce sentier possède une curiosité géologique :  les Dolomies aussi appelées « les Demoiselles de Caraybat ».

    En géologie, ce sont des roches sédimentaires très dures d’aspect ruiniformes, elles sont le résultat de l’érosion d’une formation géologique relativement commune. Leur hauteur varie de cinq mètres à une centaine de mètres pour les plus grandes.

    Mais si l’on en croit la légende, les femmes du village profitèrent du départ des hommes pour se livrer à de coupables agissements avec des colporteurs de passage. Quand elles virent revenir leurs maris, prises de panique, elles s’enfuirent dans la montagne toute proche. Mais dieu voulut les punir et les transforma en pierres… Les Demoiselles de Caraybat se seraient alors figées dans leur fuite !

    Quoi qu’il en soit, on vous promet une magnifique ballade de 3h, à faire en famille sur 9 kilomètres avec de superbes paysages

    en savoir plus : www.photosariege.com

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  • Solstice deuxième édition, les amis d’Azinat toujours plus nombreux !

    Solstice deuxième édition, les amis d’Azinat toujours plus nombreux !

    5h15 mardi 21 juin 2011, du parking on aperçoit des lumières sur le pog, elles scintillent, elles montent, ce sont les premiers courageux qui se sont levés bien avant l’aube pour assister au phénomène.

    En ce jour de solstice, le beau temps est au rendez-vous, le ciel est dégagé, c’est sûrement ce qui a motivé la plupart des grimpeurs car ils sont nombreux, plus nombreux que l’année dernière. Aujourd’hui pas besoin de bonnet ni de gants, il fait une température idéale pour l’ascension du pog de Montségur.

    6h00 dans la cours du Château, quelques tentes sont plantées, de nombreuses personnes sont assises, face à la vallée pour admirer le levé de soleil. Mais c’est là haut que tout se passe. En haut des quelques marches, dans le donjon, pas loin d’une centaine d’ »aficionados » sont présents et attendent, les traits un peu fatigués. Ils se sont levés très tôt ou ont (peu) dormis, alors le café et les croissants que l’équipe d’Azinat a amené sont les bienvenus.

    6h13, le spectacle commence, le soleil fait don de son premier rayon à la citadelle « cathare », passe par les « archères du mur » Est et se reflète dans celles du mur opposé et le spectacle est surprenant. Chacun a trouvé ce qu’il est venu chercher.

    Nous remercions tous les amis d’Azinat qui ont répondu présents et à l’équipe de France 3, et rendez-vous l’année prochaine.

    Voir le reportage France 3

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  • Solstice d’été à Montségur, deuxième édition.

    Le 21 juin 2011, Azinat avait invité ses amis, via Facebook, à venir assister à un moment unique en Ariège, le lévé du soleil sur le château de Montségur au solstice d’été. (voir notre article)

    A 6h20, le premier rayon du soleil traverse les quatre archères du donjon au nord-ouest avec une précision millimétrique et se projette sur les bords des deux meurtrières côté Ouest. Pour y avoir assisté l’année dernière on peut l’assurer, c’est magique.

    Cette année encore et fort du succès de l’année dernière, l’équipe d’Azinat vous donne rendez vous pour assister à cet événement exceptionnel. Nous vous proposons deux nouveautés cette année, tout d’abord vous pourrez gagner, sur tirage au sort,  si vous vous inscrivez et si vous êtes présent, le nouveau tee-shirt «Montségur by azinat». L’équipe d’Azinat tournera un film qui retracera les premiers pas à l’ascension du Pog ainsi que le premier rayon se reflétant dans l’archère.

    Le rendez vous est fixé à 5h30 sur le parking du château (hé oui c’est tôt), puis après une ascension d’une quinzaine de minutes vous pourrez voir un phénomène qui attire des gens du monde entier.

    On en reparlera bien sûr, mais réservez votre date, vous ne serez pas déçu, café et viennoiseries seront également au rendez-vous.

    Voir l’événement Facebook.

    Pour les Fans de Montségur, Azinat.com a édité un tshirt avec les dates « emblématiques » de la reconstruction de montsegur.

    réalisé et sérigraphié en Ariège100% coton – Noir – tailles de S à XXL (série limitée)

    Retrouvez et faites découvrir les grands noms et les grandes dates de l’histoire de la citadelle Cathare la plus célèbre. (à offrir)

  • Les Mystères de l’Ariège, le nouveau livre d’Olivier de Robert.

    De sorcière en fée, de pierre magique en saint dresseur d’ours, de demoiselle moustachue en contrebandier anthropophage, tout ce ce que vous avez cru savoir pourrait bien s’écrouler et tout ce que ignoriez se révéler … Et oui, on croit connaître l’Ariège mais à chaque pas elle se dérobe et se révèle à la fois. Olivier de Robert, voyageur et conteur passionné, nous offre une fois de plus une belle moisson de galéjades, de récits merveilleux et de légendes intemporelles qu’il relate avec l’humour et le talent qu’on lui connaît. Après « Contes et légendes d’Ariège » publié en 2006, on se régale encore une fois d’histoires insolites, étranges, criminelles et extraordinaires.

    Olivier de Robert, « Les Mystères de l’Ariège » aux éditions De Borée 2010.

  • Solstice d’été sur Montségur, les amis d’azinat étaient au rendez-vous !

    solstice-homePour fêter l’arrivée de l’été, Azinat invitait  ce matin à l’aube (via Facebook), les ariégeois les plus motivés, à venir admirer le rayon du soleil qui traverse les meurtrières (ou archères) du château de Montségur. Levés à 4h00 du matin pour la plupart, ils étaient au rendez-vous dès 5h00 sur la parking au pied du château. Après 10 minutes d’ascension pour les plus experts, l’attente a été de courte durée et d’autant plus conviviale qu’Azinat avait amené le café et les « chocolatines ». Ce 21 juin commençait sous les nuages et dans la pénombre, mais vers 6h13, le soleil nous a fait don de ses premiers rayons : spectacle grandiose pour la quarantaine de courageux qui avaient bravé la côte et le ciel peu engageant !! Merci à tous d’être venu et en particulier Pascal de France 3, Cecile de la Gazette, la dépêche du midi et les amis d’azinat sur Facebook ! On remettra ça l’année prochaine !!
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  • Olivier de Robert : « Je porte l’Ariège au cœur et m’en inspire à chaque instant pour faire vivre mes mots »

    olivierderobertOn peut naître à Paris et sentir l’Ariège vous couler dans les veines. Olivier de Robert a connu ce déboire de départ, mais a choisi dès qu’il a pu la terre de ses ancêtres, gentilshommes verriers de Gabre, en s’installant dans les montagnes sauratoises. Accompagnateur en montagne, féru d’histoire médiévale, il s’est découvert conteur au hasard de la vie. Depuis il promène sa besace à histoires partout en France et dans le monde francophone. Contes traditionnels, créations, récits historiques : l’homme a de multiples facettes et devient un nom qui… compte sur la scène régionale !

    De l’oral à l’écrit il n’y avait qu’un pas, franchit allègrement avec les « Contes et légendes d’Ariège » aux éditions De Borée, véritable succès de librairie qui ne se dément pas depuis 2006.

    « Je porte l’Ariège au cœur et m’en inspire à chaque instant pour faire vivre mes mots. » Olivier de Robert août 2009 pour Azinat.com