Catégorie : Mon métier en Ariège

  • Les raisins de Camon, le bonheur est dans les vignes

    Les raisins de Camon, le bonheur est dans les vignes

    Anciens vignerons dans le bordelais, Hélène et René Laffargue se sont installés en Ariège en 2010 sur les terres de Camon au coeur du Pays des Pyrénées Cathares. Forts de leur expérience en viticulture, le couple décide de relancer la culture de la vigne qui avait disparue depuis des décennies.

    A Camon, l’histoire de la vigne débute durant le haut Moyen-âge, lorsque l’abbaye bénédictine de Camon, affilée à celle Lagrasse dans l’Aude, lui doit redevance et que les moines bénédictins encouragent les villageois à planter de la vigne. A la fin du XIXème siècle, les vignes souffriront comme les autres du Phylloxéra, réduisant brutalement le vignoble implanté.

    Il faudra attendre 2010 et toute la passion d’Hélène et de René pour que renaissent les vignes camonnaises à ce petit détail près qu’il s’agit maintenant de raisin de table.

    La passion mais aussi le courage, car pour obtenir ce magnifique hectare de ceps il leur a fallut couper les arbres, dessoucher, enlever les racines, travailler le sol… et enfin planter. Un travail qui à duré jusqu’en 2012. Mais quelle récompense lorsque l’on voit ces grappes dorées.

    Hélène et René ont choisis de planter de l’Exalta, une variété ancienne issue d’un croisement entre le muscat de Hambourg et la perlette. «C’est une variété particulièrement bien adapté à ce territoire, explique Hélène, ile est délicieux, il a un arôme subtil de muscat fleuri».

    Très adeptes des circuits courts et bien que ne commercialisant pas eux même leur production, ils l’a confient à des maraîchers bio qui la revendent sur les marchés de Foix, Lavelanet, Pamiers et Mirepoix, et à des biocoops.

    Mais si vous avez envie de les rencontrer vous pouvez également prendre rendez-vous et aller directement sur l’exploitation.

    «La vigne étant bien adaptée à ce territoire et après le succès de cette vendange 2016, nous espérons que cela va faire des émules et, pourquoi pas, un jour nous verrons de nouveau du vin à Camon» conclue Hélène

    Hélène et René LAFFARGUE
    9 Grande Rue – 09500 Camon
    Tél : 05 34 01 16 15

  • Pamiers, FabLab Pamiers 4D : Réunion publique le 4 Novembre

    Pamiers, FabLab Pamiers 4D : Réunion publique le 4 Novembre

    L’association Pamiers 4D qui porte le projet de Laboratoire de Fabrication Numérique (FabLab) sur la cité aux 3 clochers organise une réunion publique le 4 novembre prochain à la maison des associations, dès 20h00.

    L’occasion de faire un premier bilan de l’avancée du projet de FabLab depuis la création de l’association Pamiers4D au printemps dernier.

    L’objectif est aussi de convaincre de nouvelles personnes de rejoindre l’association pour s’impliquer dans ses nombreux projets tels l’utilisation d’une imprimante 3D, l’organisation d’ateliers « Arduino« , la conception assistée par ordinateur …

     

    Le 5 octobre dernier, le FABLAB Pamiers organisait un FabLab éphémère à la médiathèque de Pamiers, où les utilisateurs de la médiathèque  ont pu ainsi découvrir la fabrication numérique tout au long de l’après-midi ; les enfants du Centre de loisirs accompagnés de leurs animateurs, les mamans et leurs enfants des quartiers du Foulon et de la Gloriette accompagnées par l’association Regards de Femmes et toutes les personnes qui venaient à la médiathèque ce jour là pour prendre des livres.

    Les organisateurs vous attendent nombreux le 4 novembre prochain !

    Plus d’infos sur http://www.pamiers4d.net

  • Coup d’envoi des vendanges aux Coteaux d’Engravies

    Coup d’envoi des vendanges aux Coteaux d’Engravies

    En ce 30 septembre tôt le matin, la température est légèrement fraiche, le soleil radieux, les raisin mûrs. Thomas Piquemal viticulteur à Vira, dans la magnifique vallée du Douctouyre, donne le coup d’envoi des vendanges pour le millésime 2016.

    Un peu d’histoire

    La mention « Coteaux d’Engraviès » existe depuis le XIVe siècle. C’est en 1310 que Philippe Le Bel se fait envoyer des vins de Pamiers. Les vins sont alors exportés vers Bordeaux, par voie d’eau sur l’Ariège puis la Garonne.

     «Les vignes […] et surtout celles qui sont sur les Coteaux d’Engraviès, de Vira et de Teilhet, donnent des vins plus agréables et plus délicats ; mais les vignobles n’y sont pas considérables
    Extrait de l’ouvrage Ébauche (1802).

    En 1998,  Claire et Philippe Babin créent le Domaine des Coteaux d’Engravies dans le cadre de la renaissance du vignoble ariègeois. En bio depuis le départ, le millésime 2006 sera le premier qui pourra porter le logo. Depuis son implantation, le vignoble est cultivé sans pesticide de synthèse ou toute autre molécule chimique.

    C’est en 2014 que Thomas Piquemal, salarié depuis 2011, reprend le domaine. Originaire de Foix, Thomas est titulaire d’un BTS de viticulture-oenologie qu’il a passé à Carcassonne. Après quelques stages dans le Minervois, il acquiert de l’expérience en Bourgogne sur des Châteaux prestigieux comme Meursault et Nuit Saint Georges.

    La production 

    Avec 8 hectares de vignes en agriculture biologique, Thomas à gardé les mêmes systèmes de production que Claire et Philippe Babin tout en développant le travail par traction animal pour les travaux de précisions. Son autre projet, en cours de développement, est la construction d’un grand bâtiment où seront regroupées les activités de vinification et de vente ainsi que le stockage du matériel agricole.

    La production est à ce jour exclusivement de vin rouge ; Syrah, Merlot et Cabernet sauvignon, en assemblage ou en monocépage (syrah). La vinification se fait dans des cuves en résine. Une fois que toutes les fermentations sont effectuées, le vin est élevé en barrique pendant six mois, cépage pas cépage et parcelle par parcelle, remis en cuve, assemblé, puis remis en barrique pour six mois supplémentaires.

    Le millésime 2016 

    Un millésime très intéressant, explique Thomas, nous avons un rendement très satisfaisant avec des raisins à maturité. Ce n’était pas évident avec un printemps frais et humide et un début d’été peu ensoleillé, mais une arrière saison très belle avec un mois de septembre très ensoleillé et sec qui a permis d’avoir des raisins à maturité.

    www.coteauxdengravies.com

  • Mecaprec, la mécanique de précision en Pays d’Olmes

    Mecaprec, la mécanique de précision en Pays d’Olmes

    Mecaprec à été créée en 1986 par 5 associés tous issus du secteur de la mécanique de précision. Elle est spécialiste de l’usinage de pièces prototypes, d’outillages, de pièces mécaniques en pré-série – petite, moyenne et grande série pour les secteurs de la fonderie, l’aéronautique, l’énergie, l’industrie et les machines outils.

    Originaire du Pays d’Olmes, Jean-Marc Gomez est titulaire d’un bac F1, d’un BTS productique et à fait trois ans d’école d’ingénieur. Il avait envie d’avoir une société à son nom et c’est en juillet 2007 qu’il visite l’entreprise Mecaprec qui était à céder. Il signe la vente en janvier 2008 et commence son activité en juillet 2008.

    «Ce n’est pas parce que c’est le Pays d’Olmes que l’on s’est dit qu’il ne fallait pas venir suite aux problème qu’il y a pu y avoir avec le textile. […]  Nous on fait de la pièce aéronautique, et on s’est dit qu’il y avait quelque chose à faire.» explique Jean-Marc. Et bien lui en pris puisque, de 13 salariés et 780.000 euros de chiffre d’affaires en 2008, Mecaprec compte aujourd’hui 53 personnes pour un CA de 6,3 millions d’euros. Un Pari réussi !

    Mais la réussite c’est aussi grâce à l’équipe en place : «Il y avait des gens dynamiques dans la société, des gens qui avaient envie, notamment Christian Gilles, le chef d’atelier, qui s’est tout de suite investi avec nous et a créé une équipe et une vrai dynamique» continue le gérant.

    Aujourd’hui l’entreprise travaille sur du fraisage numérique et usine l’ensemble des matériaux traditionnels et matériaux durs couramment utilisés par les grands secteurs d’activités industriels. Elle commence également à développer un réseau de sous-traitance.

    Jean-Marc Gomez à choisi le bon créneau, même si plus jeune, se souvient il, les conseillers d’orientation lui disaient de pas aller en mécanique. «c’est un peu les « bourricots » qui allaient en mécanique – plaisante t’il- et c’est dommage parce que c’est un bien beau métier» conclut Jean-Marc.

    65 r Jean Jaurès – 09300 Lavelanet
    05 61 01 74 16
    bienvenue@mecaprec.fr
    usinage-de-precision.fr 

  • Un FabLab éphémère à la Chambre des Métiers les 1er et 2 juillet

    Un FabLab éphémère à la Chambre des Métiers les 1er et 2 juillet

    plame-carton-dessin

    C’est le 1er et 2 juillet que nous pourrons découvrir FLAME, la version « Beta » ou éphémère du futur FabLab de la Chambre des métiers de l’Ariège. Bien que le terme commence à ressortir dans la presse et dans le langage « entrepreneurial », revenons sur l’objectif d’un FabLab en même temps que sur les ambitions de la Chambre des Métiers.

    Un FabLab est un lieu ouvert au public, dans lequel il est mis à sa disposition des outils de fabrication numérique. L’objectif est de permettre à n’importe qui de pouvoir tester, fabriquer, développer, prototyper son projet, en lui facilitant l’accès à des moyens techniques et intellectuels par le partage des connaissances.

    Un lieu d’échange et de partage avant tout

    C’est la variété des connaissances et la pluridisciplinarité des individus qui font la force du Fablab, et qui permet de travailler sur tous les aspects de la fabrication d’un produit, d’une solution, d’une idée. L’objectif est de redonner aux individus le pouvoir de produire des objets eux-mêmes et avec les autres.

    Il existe une cinquantaine de structures sur notre territoire national, et de nombreux projets sont à l’étude dont deux en Ariège.

    «Les Fablabs sont d’abord des lieux d’échanges où l’entreprise artisanale pourra trouver des compétences et apporter ses savoir-faire »précise Gérard Roux porteur du projet à la CMA.

    La Chambre souhaite cibler notamment les métiers d’art et de l’agencement car la démarche Fablab partage avec les métiers d’arts le besoin de l’échange, de l’interdisciplinarité et de la créativité. Les métiers d’art apportent à l’artisanat une ouverture vers la culture, l’éducation et le tourisme, ouverture ancrée dans la tradition le respect des matières premières et des savoir-faire.

    Une proximité avec le CFM qui ne peut qu’être propice à l’initiative 

    «La proximité avec le CFM apportera une contribution en savoir-faire et en matériel mais également un dynamisme et une ouverture vers l’avenir des professions.

    Par cet outil et les nouvelles technologies, nous voudrions donner aux jeunes du CFA le goût de concevoir, de mener des projets, de fabriquer des objets . Ainsi nous pensons pouvoir les rendre plus ambitieux dans leur démarche professionnelle et leur donner envie d’être un jour des créateurs.» conclue Gérard Roux qui nous donne rendez-vous les 1er et 2 juillet pour ce test grandeur nature !

  • Lavelanet : Société Mickael BERTRAND, 20 ans et 25 salariés ça se fête !

    Lavelanet : Société Mickael BERTRAND, 20 ans et 25 salariés ça se fête !

    Il y a vingt ans, Michael BERTRAND créait son entreprise sur Verniolle. Aujourd’hui après être passé par Pamiers, Varilhes, il est installé sur Lavelanet sur la route de Belesta. L’entreprise a grandi et c’est aujourd’hui 25 collaborateurs et une panoplie de services et de produits que l’entreprise propose : de l’installation de chauffage, chaudières ou d’installations solaires pour les particuliers et les entreprises, tout est exposé sur le « ShowRoom » de la route départementale 117.

    20 ans après, la société BM ou Mickael Bertrand n’en est plus à son premier chantier, l’installation depuis 2009 sur Lavelanet a été rendue possible sur le Pays d’Olmes où il y avait une forte disponibilité de bâtiments et de surface. Le siège, les bureaux commerciaux et administratifs ainsi que la zone de stockage de matériels sont situés aujourd’hui sur Lavelanet, où il est possible de visiter une salle d’exposition de 200 metres 2 ouverte au public.

    L’activité principale est le chauffage à énergie « durable » qu’il soit solaire, électrique ou thermique ou encore à pompes à chaleur. L’entreprise a aussi installé pas mal de puits canadiens.

    L’entreprise réalise aussi des travaux d’électricité générale , de plomberie et de ventilation à destination des entreprises, collectivités et particuliers.

    La zone d’intervention de l’entreprise est bien entendu l’Ariège, mais aussi les départements limitrophes comme l’Aude et le sud de la Haute-Garonne. Les chantiers sont parfois assez importants comme le chantier actuel sur Toulouse ou il faut remplacer plus de 600 chaudières et qui occupe plus de 8 salariés sur une période de un an.

    Cela fait donc 20 ans, puisque l’entreprise a été créée en janvier 1996 que l’entreprise se développe et il était temps de fêter ça !

     

    socBMToute l’équipe de la société BM vous attend donc dans ses locaux : 4 Avenue de Bélesta 09300 Lavelanet le Vendredi 10 Juin 2016 de 15h à 22h . Pour ses 20 ans, la société organise pour l’occasion, une Tombola avec de nombreux lots à gagner 

    « 4 Poêles à bois, bouteilles de vin, champagne, stylos etc.… « , un apéritif dinatoire animé par un groupe de Jazz, jeux gonflables… à titre commercial une remise exceptionnelle vous sera offerte accompagnée de nombreuses offres sur vos futures installations.

    S’inscrire en ligne :  https://www.eventbrite.fr/e/inscription-les-20-ans-de-bertrand-mickael-25734401287

     

    le site web de l’entreprise http://www.bertrandchauffage.com

    Société B.M.
    4 Avenue de Bélesta
    09300 Lavelanet
    Téléphone : 05.34.14.04.76.

  • Philippe Cazeneuve, sa vie de voyages en BD avec JAZKO LANGE

    Philippe Cazeneuve, sa vie de voyages en BD avec JAZKO LANGE

    Les amoureux de Germaine Soula le connaissent déjà par ses traits et son dessin, car il a commis avec Jean-Pierre Stahl quelques épisodes de «Germaine», un sympathique personnage ariégeois originaire de Vernajouls. Aujourd’hui avec « JAZKO », « Phil » redémarre une nouvelle aventure, qui mélange souvenirs de voyages, rencontre avec le personnage mythique d’Henry de Monfreid et mise en scène d’un nouveau personnage : JAZKO.

    Comme JAZKO LANGE, Phil Cazeneuve a parcouru le globe et a connu une multitude d’aventures, mais c’est à Fougax que nous l’avons rencontré dans son atelier au deuxième étage et « sa cabane » où il contemple les paysages magnifique des forêts entre Belesta, Fougax et Montsegur et qu’il partage de bons moment « avec ses amis ».

    Phil Cazeneuve partage sa vie entre Toulouse, où il enseigne les arts plastiques et le dessin, Fougax dans son atelier de dessin et à proximité de ses parents, dont il a la charge et ses voyages lointains en Tunisie, au Sénégal ou en Amérique Latine..

    Le dessin au crayon est une passion pour Philippe ; créer des personnages, les mettre en couleur, leur donner une vie autour d’un scenario et une mise en scène à quelque chose de « magique » quand on l’écoute et qu’on le voit « plancher » sur sa feuille de dessin.

    Ces aventures (car il y aura plusieurs tomes, dont un en préparation quand nous étions dans son atelier) s’imprègnent et s’inspirent de manière intime de la vie de « Phil » ou de ses expériences passées ; une rencontre à la Franqui où il a passé une bonne partie de ses étés étant enfant : Henry de Monfreid, des voyages et l’esprit voyageur qu’il a transmis à son personnage JAZKO, des lieux, des bateaux, des mers..

    Bref, un régal de « personnage » avec qui nous avons passé une bonne heure à échanger et découvrir en toute simplicité :  plus qu’un métier, plus qu’une BD, plus qu’un dessinateur, Phil nous a remis en quelques mots les clés d’une vie de voyages et d’amitiés et qu’aussitôt rentré nous avons pu nous évader sur les traces de ses dessins, en poursuivant JAZKO LANGE et le début  des traces laissées par Henry de Monfreid.

     

     

    1ere_COUVERTURE_-_JAZCO_LANGE_-_Phil_CAZENEUVE_-_dec_15_mlJAZKO LANGE « L’aventurier des mers du Sud, sur les traces d’Henry de M. par Phil Cazeneuve

    Editions Alexandre de Saint-Pris

    « JAZKO est un marin aventurier qui va partir en mer Rouge à la recherche de son ami Henry, dont il est sans nouvelles depuis plusieurs mois. Il va croiser dangers, amis et amours tout au long de ses escales en Casamance, à Djibouti, à Aden, et aussi à La Franqui. Corruption, traquenards, légendes africaines et secrets sont présents au fil des pages et vous feront trembler…« 

    Phil Cazeneuve vous fera découvrir son premier tome dans plusieurs librairies ariégeoises (Foix, Lavelanet, ..), dans l’Aude et sur quelques évènements comme à Montsegur le dernier week-end de juillet pour la fête des Arts (Dates précises à venir)

     

     

  • David Descoins développe son concept de restaurant-golf « Le Comptoir »

    David Descoins développe son concept de restaurant-golf « Le Comptoir »

    David Descoins est un enfant du pays comme il aime à le préciser, il est revenu sur ses terres pour développer un concept de Restaurant-Golf à Montardit dans le Couserans depuis 2013.

    Parti d’un projet golfique, David a glissé progressivement sur une idée mixte de restauration autour du Golf. Flanqué dans les contreforts des Pyrénées avec une vue imprenable sur les Montagnes du Couserans, son établissement, « caché au milieu de nul part », arrive bon an mal an à développer son activité.

    Des golfeurs qui s’arrêtent pour découvrir et restent finalement pour manger, des gens de saint-Girons et du Volvestre qui connaissent la bonne adresse et des habitués, constituent le gros de sa clientèle.

    Une cuisine simple qui utilise des produits du terroir, sans être tous bio, mais de bonne qualité, proposés par des fournisseurs de confiance et de proximité, un zeste d’originalité dans la présentation, différents niveaux de prix pour les menus et les fins de semaine : voilà la solution que David a choisi pour développer sa notoriété et celle de son établissement.

    Le reste, ce sont les concerts du week-end qui animent les soirées d’été comme d’hiver (deux par mois pour le hors saison et tous les vendredi sur la haute saison).

    L’équipe est réduite, mais tout ceci fonctionne à la perfection ; l’établissement est d’ailleurs référencé sur le Guide du Routard depuis cette année et le Petit Futé a relevé la bonne adresse !

    Le Comptoir – Golf & Restaurant
    Baudet- 09230 Montardit
    05 61 02 90 74
    Golf ouvert tous les jours sur réservation
    Restaurant ouvert tous les midis, vendredi et samedi soir

     

     

  • Les Apéros de la Ligue pour créer du réseau professionnel en Ariège

    Les Apéros de la Ligue pour créer du réseau professionnel en Ariège

    La Ligue des Creativ, association de femmes créatrices d’entreprises en Ariège, et Séverine Shon ont le plaisir de vous informer de la seconde édition des APEROS DE LA LIGUE qui aura lieu le 12 Mai prochain à Pamiers.

    Celle-ci aura lieu au BAR DU CASTELLA au 6 rue Charles de Gaulle à PAMIERS, le jeudi 12 mai à partir de 18 h.

    Le principe : Un apéro est organisé chaque 1er jeudi du mois (sauf pour ce mois de mai, où le second jeudi était plus approprié) dans un lieu différent, dans une ville différente.

    La raison : Créer du réseau professionnel ; réunir des professionnels de tous bords.

    «C’est l’occasion de se rencontrer et de développer notre réseau afin de mieux faire connaître nos différentes activités.
    Venez donc nous rejoindre pour un moment de convivialité où vous pourrez partager votre aventure entrepreneuriale.» précise Karine de la Ligue des Creativ

    L’organisation : Chacun vient comme il veut, nous sommes là pour nous rencontrer, quel que soit l’habit ; pas de réunion préalable, un tour de table sera proposé en début de soirée ; un espace sera prévu pour déposer des cartes de visite ; aucune obligation de venir à chaque fois, ni d’adhérer à l’association ; chacun paie ses consommations.

    «Nous comptons vivement sur votre présence pour que cette seconde édition ait autant, voire plus de succès, que la première. Et surtout n’hésitez pas à en parler à d’autres acteurs de la vie économique ariégeoise qui pourraient être intéressés par notre événement»

    Renseignements : Karine Bordin 0627560472 laliguedescreatives@gmail.com

     

  • Les Flocons d’Ariège, la petite douceur « made in » 09

    Les Flocons d’Ariège, la petite douceur « made in » 09

    Un coeur de praliné, entouré d’une meringue croquante, voici la petite confiserie ariégeoise au goût inimitable !

    Né de l’imagination d’un confiseur, Monsieur Laurent, le flocon d’Ariège a vu le jour en 1993. « Il n’y avait pas à l’époque de bonbon sur le département et on l’a appelé le flocon d’Ariège pour représenter nos sommets ariégeois » explique Gilles Cassignol qui a repris l’entreprise au décès de Monsieur Laurent.

    La recette : du praliné, fait à base de noisettes de sucre et de chocolat, et une meringue, faite de blanc d’oeufs et de sucre. Ca paraît simple, mais en fait pas du tout.

    Les noisettes sont torréfiées puis broyées avec le sucre et le chocolat. Cette pâte pralinée est étalée et ensuite découpée à l’emporte pièce. Une fois découpé, le praliné va sécher 48 heures pour qu’il soit bien ferme afin d’être trempé dans la meringue.

    Il sera trempé, à la main, deux fois ; une première fois pour enrober la première face, il sera ensuite séché toute la nuit à 40 degrés, une seconde fois où il sera enrobé complètement et repartira au séchage 12 heures de plus. L’enrobage se faisant à la main.

    Au total, pour fabriquer un flocon, il faudra quatre jours : une journée de préparation pour le praliné, un trempage qui va sécher toute une nuit, un deuxième trempage sur le troisième jour, et enfin le quatrième jour, les flocons sont emballés individuellement et empaquetés.

    Dans la petite entreprise de Gilles Cassignol, on ne fabrique pas moins de 4000 flocons par jour, et pour ce faire, cela nécessite trois personnes : Gilles, Guy et Tiphaine. Autant dire que ça ne chôme pas !

    Pour attaquer le marché toulousain, Gilles a créé il y a trois ans les « perles de violette » un flocon à la meringue aromatisée à la violette.

    Vous pouvez trouver les Flocons d’Ariège directement à la boutique, mais également dans les boulangeries, pâtisseries et épiceries fines sur tout le département et en région toulousaine.

    Et si vous êtes expatriés les Flocons sont également présents dans quelques boutiques et restaurant à Paris et en région parisienne.

    Les Flocons d’Ariège
    14, Chemin du Crieu
    La Tour du Crieu
    Tél. 05 61 60 01 05

  • Le Clos Saint-Martin, un nouveau challenge pour Mélanie Zervos

    Le Clos Saint-Martin, un nouveau challenge pour Mélanie Zervos

    Rien ne prédisposait Mélanie à se retrouver chef au restaurant le Clos Saint-Martin et pourtant depuis 5 mois elle développe en cuisine sa passion pour le local et la cuisine traditionnelle et originale…

    Le Clos Saint-Martin a COUTENS a été repris depuis décembre 2015 par Mélanie Zervos, une ariégeoise, qui s’est installée en cuisine pour le plus grand bonheur des convives qui découvrent sa cuisine depuis le 15 décembre, date à laquelle elle à ouvert et proposé sa nouvelle carte.

    Et pourtant rien ne la destinait à la restauration. Après avoir entamé des études aux Beaux Arts de Toulouse, Mélanie a préféré prendre un virage pour passer par hasard dans le secteur de la restauration. Elle a depuis cumulé les diplômes en école hôtelière : CAP, BEP puis  BTS l’année dernière en candidat libre.

    De la plonge à serveuse en salle, Mélanie rentre peu à peu dans le monde de la restauration

    Elle est ainsi depuis 9 ans dans le métier de la restauration, dont 6 ans en cuisine. Elle est passée de restaurant en restaurant pour parfaire son expérience ; la plonge à ses débuts sur Pamiers, où elle découvre qu’en cuisine aussi on peut travailler des matières et des couleurs et exprimer sa créativité, puis à la cuisine au Relais Royal où elle fait la connaissance de Robert Abraham * qu’elle a suivit dans l’Aude et qui a grandement participé à son apprentissage.

    Après un court passage de trois mois chez  Gilles Goujon un chef étoilé qui a 3 étoiles au guide Michelin, elle apprend l’expérience du monde de la brigade de cuisine et le monde « des étoilés »avant de revenir sur l’Ariège où elle se retrouve en cuisine au restaurant les Remparts de Mirepoix avec le chef Nicolas Coutand jusqu’en 2012.

    Entre temps, Mélanie Zervos a eu deux enfants et fait un parenthèse de quelques temps…Son nouveau statut de mère de famille, la décide pour reprendre son métier à se mettre à son compte, comprenant qu’il serait difficile de s’occuper de ses enfants dans la restauration en tant que salariée.

    Le Clos Saint-Martin, le coup de coeur de Mélanie et son compagnon !

    Terre d’élection de cette jeune chef de cuisine, « Le Clos Saint-Martin » coté construction a beaucoup de cachet ; avec son jardin protégé où il fait bon déguster des salades ou grillades au printemps ou en été, la salle intérieure avec ses tomettes au sol et ses colombages en intérieur.

    Le style et le potentiel a tout de suite plu  à Mélanie et son compagnon alors qu’ils cherchaient à s’installer dans le coin. Après avoir cherché sans succès du coté de la vallée de Dun, ils apprennent que le Clos est à céder et décident de saisir cette opportunité : ils élisent Coutens et le Clos Saint-Martin pour leur projet.

    La cuisine de Mélanie est plus «authentique» que «gastronomique». Elle est à base de produits locaux, de l’Ariège et des environs, de produits de saison. Mélanie propose une petite carte qui évolue selon les saisons et qui change régulièrement.

    Même si sa cuisine est « authentique » comme elle se plait à le dire, simple et traditionnelle, elle est créative et on retrouve parfois dans ses plats, les restes de son expérience avortée aux Beaux Arts de Toulouse !

    Le Clos Saint-Martin
    Mélanie Zervos
    Chemin du Cazal
    09500  COUTENS

    Tel : 05 61 60 45 70

    *Robert Abraham a été élu chef de l’année 2008 en Midi-Pyrénées

  • La croustade, la « madeleine de Proust » de Martine Crespo

    La croustade, la « madeleine de Proust » de Martine Crespo

    Traditionnelle du Couserans, la croustade était autrefois le dessert tant attendu des réunions de famille ou de la fête annuelle du village. Depuis 1983 Martine Crespo lui redonne son authenticité.

    « Nous étions une famille de cinq enfants et ma grand-mère ne faisait des croustades que pour les baptêmes, les communions et pour la fête du village. Nous devions attendre une année complète pour avoir des croustades. Mais, fin du fin, c’est qu’elle les faisait le jeudi ou le vendredi et nous avions le plaisir de les contempler, installées sur une table sur laquelle elle avait mis un drap blanc. On les regardait, on sentait l’odeur et on devait attendre. Je pense que cette frustration énorme m’a conduite à aimer à ce point les croustades. » Martine Crespo.

    C’est en 1883 que Martine décide de redonner son authenticité et ses lettres de noblesse à la véritable croustade. D’abord sur les marchés, puis, la demande devenant importante, elle décide d’ouvrir un boutique à Saint-Girons, puis une boutique de petite restauration à Foix tenue par Philippa et Martin Finn.

    Le succès, elle le doit à la qualité de la pâte feuilletée qu’elle travaille à l’ancienne, comme sa grand-mère, mais également à la qualité des produits presque tous locaux : Lait et crème du Gaec de la Baure à Lescure, fromage de vache de la Calebasse à St Lary, fromage de chèvre d’Arrout… un coût de matières premières élevé par rapport à la moyenne mais c’est là le prix à payer pour donner aux croustades une saveur unique.

    Malgré l’apparente simplicité, le feuilleté est quelque chose de complexe. Ici la pâte est fabriquée de A à Z, elle repose pendant 4 ou 5 jours et doit être étirée plusieurs fois sans laisser le beurre s’échapper, une pratique difficile à acquérir.

    Depuis 33 ans, Martine a adapté ses recettes aux saisons, elle propose aujourd’hui une carte de spécialités salées et sucrées de la plus traditionnelle à la plus élaborée comme celles au foie gras ou à la coquille Saint-Jacques.

    Une entreprise économiquement
    et écologiquement responsable.

    Outre le soutien à l’économie locale à travers l’achat de produits locaux, 900 kg par an de produits compostables arrivent dans le jardin de Martine au lieu des ordures ménagères, les produits invendus sont donnés au Secours Populaire, les produits de la veille et de l’avant veille sont commercialisés -20% et -30%. On peut également réglé ses achats en « Pyrène » la monnaie locale ariégeoise (ça, on vous reparle bientôt).

    Où trouver les croustades de Martine Crespo :

    La Boutique à croustades
    38, rue Pierre Mazaud – Saint-Girons
    Tél. : 05 34 14 30 20

    Philippa et Martin Finn
    21, rue des Marchands – Foix
    Tél. : 05 34 09 34 27

    Cécile et Cyril Auriac-Plazolles
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