Catégorie : retrospective

  • 152 574 habitants en Ariège, c’est officiel !

    152 574 habitants en Ariège, c’est officiel !

    L’INSEE vient de publier (le 1er janvier 2017) au niveau national les chiffres officiels de la population française et dans les communes de France. L’occasion pour ses services de faire le point sur les principales orientations démographiques sur notre territoire et pour nous, de voir ce qui concerne les communes ariégeoises.

    Selon les chiffres officiels de l’INSEE, au 1er janvier 2014, l’Ariège compte 152 574 habitants.

    Entre 2009 et 2014, la population y augmente de 0,2 % par an, un rythme nettement inférieur à celui de la métropole et près de cinq fois plus faible que celui de la région Occitanie.

    En cinq ans, le département gagne en moyenne 290 habitants chaque année. Deuxième département le moins peuplé de la région (septième au niveau France métropolitaine), sa population est néanmoins deux fois plus nombreuse qu’en Lozère.

    La croissance se concentre sur un axe nord-sud, le long de la N20 et de l’autoroute Pamiers-Toulouse, ainsi que dans le nord du département, en partie sous l’influence de l’agglomération toulousaine.

    la basse vallée en hausse, les zones reculées en baisse, on s’en doutait un peu !

    Ces chiffres ne surprennent pas, on sait depuis longtemps que la basse vallée de l’Ariège est dynamique et que les zones d’habitat autour de Varilhes et Verniolle sont en pleine croissance démographique. A contrario, le Couserans perd en population ainsi que Lavelanet et le Pays d’Olmes qui perd des habitants depuis de nombreuse année depuis que le textile a perdu ses premiers emplois.

    Quelques communes connaissent des croissances (plus de 144%) ou baisses démographiques (-40%) importantes que nous avons sélectionné pour vous ci-dessous :

    toutes les statistiques communes par communes sont proposées par l’INSEE ici

  • Julie Séguélas Piquemal, une jeune bijoutière passionnée en Pays d’Olmes

    Julie Séguélas Piquemal, une jeune bijoutière passionnée en Pays d’Olmes

    Lavelanétienne depuis cinq générations, Julie Séguélas Piquemal est une ariégeoise d’origine mais surtout de coeur. Bien connue dans le Pays d’Olmes notamment pour avoir fondé le RCFPO, Rugby Club Féminin du Pays d’Olmes, dont elle est toujours Présidente d’honneur, Julie, malgré son jeune âge, a déjà bien roulée sa bosse.

    Après avoir été diplômée des Métiers d’Art du bijou et du joyau suite à ses cinq ans de formation (CAP art du bijou et du joyau, BMA art du bijou et du joyau, Mention Complémentaire Sertissage) dans une école de bijouterie-joaillerie-sertissage, Julie a travaillé comme ouvrière dans plusieurs endroits et à enseigné dans les ateliers du Lycée Professionnel Docteur Clément de Pémille à Graulhet dans le Tarn.

    Mais l’envie de créer était plus forte que tout, c’est pourquoi, en 2014 elle revient «au Pays» pour se consacrer à sa passion : la création.

    C’est la passion de la soudure qui l’a menée vers la joaillerie : «j’adorais souder, explique t’elle, et puis le dessin, tout ce qui était dans l’art, avoir un crayon dans les mains. Pouvoir créer des choses et les faire naître ensuite me plaisait beaucoup».

    Sa création c’est la collection GEO. GEO comme Géographie, Géométrie ou Géothermie, une collection en plexiglass strass et argent aux lignes droites et épurées sur laquelle elle travaille depuis deux ans. C’est le temps qu’il a fallut pour apprendre à travailler la matière, la scier, la couper la coller. Depuis six mois il est donc possible de trouver bagues, colliers et boucles d’oreilles de cette belle collection.

    Julie réalise également des bijoux sur mesure pour hommes et femmes, les répare ou leur redonne une seconde vie. 

    Alors quoi de mieux qu’un joli bijou ariégeois pour les fêtes ?

    www.facebook.com/JulieSeguelasPiquemal

    jspcreatrice.com

     

     

  • La station des Monts d’Olmes réfléchit à son avenir !

    La station des Monts d’Olmes réfléchit à son avenir !

    Vendredi dernier, invités par Gérald Sgobbo et Fabrice Esquirol de la SAVASEM et l’équipe de la station, une soixantaine de professionnels, techniciens, présidents d’associations liés à la vie de la station des Monts d’Olmes, ont planché sur le plan de développement de la station. Une opération qui fait date dans l’histoire des Monts d’Olmes.

    C’est tous ensemble que les socioprofessionnels et collectivités liés à la vie de la station ont été amenés à partager leur avis et expériences sur quatre points stratégiques qui feront le futur du développement de la station des Monts d’Olmes.

    Réunis dès 9h30 à la chapelle, c’est devant Coralie Déjean, la chargée de mission en charge de l’étude et de la méthodologie qui a présenté le cadre de travail, que les professionnels présents ont apprécié les enjeux de la journée : l’objectif est de les réunir et de créer un cadre qui sera partagé et où chacun pourra se reconnaître et s’impliquer. En effet, l’idée est de créer une cohésion et une adhésion pour le futur plan de développement et non pas l’imaginer seul dans un bureau.

    L’appui des professionnels présents, venus de divers horizons : pisteurs, responsables de l’enneigement, commerçants, restaurateur, gestionnaires d’hébergements, propriétaires, club de ski, animateurs, agriculteurs, élus, agents d’entretien, … a permis de travailler sur 4 axes thématiques : conforter le produit ski, diversifier les activités au-delà du ski, renforcer la « commercialité » de la station et enfin, rénover l’image et la qualité de l’accueil.

    La journée s’est terminée par la présentation des pistes retenues par les rapporteurs et animateurs des quatre groupes de travail et l’intervention d’experts comme Bruno Fareniaux, spécialiste du Tourisme et Charles Pujol, commissaire du Massif des Pyrénées.

    Quelques personnalités locales, comme Perrine Laffont ou Henri Nayrou sont venus affirmer leur soutien à la démarche et rappeler à quel point les stations de moyenne montagne en Ariège, comme celle des Monts d’Olmes, étaient nécessaires et importantes pour le développement d’une économie touristique sur le département.

     

     

  • Concours de « Mirepoix » 2016 : Mirepoix et petits pois un duo gagnant !

    Concours de « Mirepoix » 2016 : Mirepoix et petits pois un duo gagnant !

    En ce week-end d’octobre, la bastide de Mirepoix s’est une nouvelle fois emplie de goûts, de saveurs et d’odeurs alléchantes avec la quatrième édition de «Mirepoix met le couvert»

    Des dégustations (Pommes, thés, piments, jus de légumes, chocolat, vins régionaux, bières et fromages), des contes et histoires autour du manger et du boire avec Olivier de Robert, une fête du vin en musique sous la Halle, des démonstrations culinaires, un grand repas du terroir, un concours de belles tables et une expos de soupières, les stands des producteurs locaux, des métiers de bouche et des arts de la table, des stands associatifs, une mini ferme… ont ponctués ces deux jours de fête.

    Dimanche 23 octobre, Azinat.com avec l’aide précieuse de la communauté de communes du pays de Mirepoix, organisait le quatrième concours de « Mirepoix » sous la halle de la citée.

    De dix heures à midi sept équipes se sont affrontées, en toute convivialité, pour présenter aux huit membres du jury la plus savoureuse et la plus originale des « Mirepoix ». Avec cette année un petit handicap, un ingrédient surprise : la pomme que les concurrents ont découvert au dernier moment et qu’ils étaient obligés d’intégrer dans la préparation.

    Pendant toute la durée du concours, les membres du jury on été très près des candidats, prodiguant des conseils sur la découpe ou la cuisson…

    A 11h10, la première préparation était sur la table de dégustation, «une Mirepoix re-visitée avec de la pimprenelle», préparée par Dimitri et Serge « Les Papas Cuistôts« . les plats se sont suivis jusqu’à 11h45, et les papilles du jury ont été mises à « dure » épreuve.

    Après près d’une heure de délibération, les jurés ont rendu leur verdict consacrant Stéphanie et Pascale « Mirepoix d’or 2016 » pour leur « velouté de petits pois et Mirepoix re-visitée aux accents espagnols« .

    S’en est suivie la remise des prix en présence des jurés, de Monsieur Alain Fauré Député de l’Ariège, Monsieur Henri Nayrou Président du Conseil Départemental et Monsieur Patrick Bernié Sous-Préfet de Pamiers.

    Azinat.com remercie chaleureusement les membres du jury et les équipes qui ont fait de ce concours un grand succès.

    La journée a continué sous le soleil avec le grand repas de terroir, des démonstrations culinaires, un bar à soupe et bien entendu, le marché des producteurs et artisans locaux.

    Les organisateurs, les bénévoles, les producteurs, les artisans ainsi que les associations, ont contribué à faire de cette quatrième fête de la gastronomie, une vrai belle réussite. Bravo à eux.

    Le Jury 

    • jury-mirepoix2016-raphael-kannDidier Lamotte – restaurant le Phoebus à Foix et Président du jury
    • Géraldine Portolès
    • Rogier Van Den Biggelaar et son collègue Karl
    • Denise Déjean – auteur écrivain
    • Raphaël Kann – photographe
    • Bernard Garcia – Hôtel Maison des Consuls à Mirepoix
    • Florent Adroit – chanteur et musicien

    Le Classement

    • Stéphanie Gauthé et Pascale Morère – les Optimistiques Girls – Mirepoix d’or
    • Stéphane Bourdoncle et Elly France – Salt e pebre – Mirepoix d’argent 
    • Joëlle Bukzin et Xavier Paquin – Mirepoix’Chiche – Mirepoix de bronze
    • Gisèle Cobain et Xavier Berrou – JJ et Xav – prix de l’originalité
    • Claudine Sarrailh et Christian Camou – Les Afrikaneers
    • Marine Capdeillayre et Simon Fesquet  –  Les Faitouts
    • Dimitri Ouvry et Serge Delavaut – Les Papas Cuistôt

    Pour voir les photos du concours de Mirepoix : www.facebook.com/photovideotourismeterroir

    Pour voir les photos du week-end : www.facebook.com/mirepoixmetlecouvert

    Crédit Photos : Raphahël Kann

  • Paul Fontvieille : le Carré de l’Ange un rêve de 20 ans !

    Paul Fontvieille : le Carré de l’Ange un rêve de 20 ans !

    Arrivé en Ariège il y a une vingtaine d’année, Paul Fontvieille passe devant les terrasses du Palais des évêques à Saint-Lizier ; le site lui parait magique, idéal pour en faire un site gastronomique qui pourra attirer les amateurs de plats choisis et les touristes en veille de sites et expériences mémorables… Aujourd’hui, il y  propose une cuisine raffinée à base de produits du terroir et des produits de la pêche d’Hendaye à la Méditerranée dans son établissement amiral : Le Carré de l’Ange.

    Une terrasse surplombe le village médiéval de Saint-Lizier et à l’ombre d’arbres centenaires, les convives commencent à se régaler. Paul Fontvieille pratique ici une cuisine originale comme traditionnelle à base de produits du terroir si possible Bio quand il peut les trouver.

    Le Carré de l’Ange est flanqué entre le Mont Vallier et le site du Palais des Evêques à Saint-Lizier : deux sites majeurs et emblématiques du Couserans. D’un rêve de vingt ans, il en a fait un établissement amiral où il peut accueillir couples, familles, évènements dans ses multiples salles intérieures ou en terrasse. Le site du Palais, permet également l’utilisation de salles de réunion ou de salles d’exception pour organiser des évènements professionnels avec une grande table d’Ariège à proximité.

    Paul Fontvieille oeuvre également en altitude et en hiver à Guzet Neige au Papayo qu’il a repris il y a quelques mois et au restaurant d’altitude le Chalet de Beauregard au pied de la piste Noire du Freychet, pic mythique des skieurs chevronnés.

    Découvrir le Carré de l’Ange : http://www.lecarredelange.com

     

  • Le concert de Johnny allume le feu à Pamiers.

    Le concert de Johnny allume le feu à Pamiers.

    S’il y une actu qui n’est pas passée inaperçue, c’est bien la polémique autour du concert de Johnny Halliday. avec notre comparse CIRE, nous ne pouvions pas faire autrement que d’en faire le dessin de la semaine.

    Azinat_122_concertjohnny(2)

    Le concert de Johnny devait allumer le feu, c’est réussi mais pas comme on pensait.

    Ce devait être l’événement de l’année : l’organisation du stade avait été repensée avec au moins 3000 places en gradins, une scène de 900 m2, 10 à 12 000 personnes attendues…. et flop… à peine la moitié des places de vendues. Notre Johnny national ne fait plus recette !

    Et c’est bien triste pour l’association Pamiers Evénement, pour la ville, mais surtout pour les appaméens qui n’avait rien demandé et à qui on vient de « chipper » 150.000 euros.

    C’est pourquoi notre dessinateur nous a concocté ce petit dessin que vous pourrez à loisir, si vous êtes en colère, imprimer et afficher sur vos voitures , vos vitrines, ou pourquoi pas  l’emmener au concert…

    Toute la musique que j’aime, elle vient de là…

    © Cire Illustrateur www.cirebox.com

  • Maison Savignac à Foix, un savoir-faire séculaire

    Maison Savignac à Foix, un savoir-faire séculaire

    Au pied du Château des comtes de Foix, dans la rue des Marchands, la coutellerie Savignac est une enseigne bien connue des ariégeois.

    Si l’enseigne SAVIGNAC existe depuis 1893, son histoire est bien plus ancienne :  On en retrouve la première trace chez la famille Roques dont le père, maitre coutelier né en 1754, avait une coutellerie rue Azema à Foix qu’il transmit à son neveu Grat. Par la suite, son fils Ferdinand Grat (maitre coutelier) repris l’affaire et s’installa à quelques rues de là, dans la rue des marchands au numéro 15. A sa mort, il légua l’établissement à son épouse Jeanne Savignac et c’est ainsi que l’établissement devint la maison SAVIGNAC.

    Et c’est toujours au N° 15 que l’on trouve cette vieille échoppe qui a traversé les ans, voire les siècles.

    Olivier Montariol est la septième génération, il a repris les rennes de l’entreprise en 2007 pour développer la gamme de couteaux. «J’ai fais un choix de changement de vie et j’ai décidé de reprendre l’affaire familialeJ’ai mis un doigt dans l’engrenage de la coutellerie et je m’y suis abandonné, je suis complètement mordu de coutellerie» explique t’il.

    Dans la gamme de couteaux on trouve le Roques, le Grat, le Cathare, mais surtout l’Ariégeois, «fer de lance» de la gamme. Ce couteau est inspiré du capucin traditionnel. Les pointes de corne étant trop courtes pour préparer un manche droit, le capucin Ariégeois se fabriqua courbe du fait de cette contrainte de production. Par la suite, cette contrainte devint la spécifié de la production. Etant fabriqué dans l’atelier de Foix il fut nommé l’Ariégeois.

    Les deux dernières productions de la maison sont le Phasme dont la ligne moderne fait penser aux anciens « coupe-chou » et le montagnol, plus simple, se rapprochant des couteaux de poche originels.

    L’ensemble de la production est fabriquée dans l’atelier de Foix avec deux modes de fabrication : Certaines lames sont fabriquées à Thiers et assemblées à Foix et certaines sont entièrement fabriquée dans l’atelier. C’est là qu’exerce Stéphane Auberthié, artisan coutelier qui à rejoint l’entreprise en mars 2015.

    Aujourd’hui, l’entreprise a atteint un niveau d’outillage avec lequel elle est en capacité de fabriquer un couteau de A à Z. «L’idée du développement de l’entreprise, explique Olivier, c’est de se réapproprier au maximum l’ensemble des savoir-faire de la coutellerie existants et de créer de l’emploi.»

    Avec 80 000 Ariégeois vendus et des couteaux expédiés aux Etats-Unis, en Angleterre, en Suède, en Hongrie, au Japon… l’entreprise Savignac a encore de beaux jours devant elle, et on s’en réjouit.

    www.couteau-savignac.com

     

  • Soirée royale pour la 5ème édition de la Georgette d’Or

    Soirée royale pour la 5ème édition de la Georgette d’Or

    Le Château des comtes de Foix, des troubadours, des ménestrels, des mousquetaires, la haute cour du Château et la pleine lune, voici résumé, en quelques mots, le décors dans lequel s’est déroulé la soirée des remises de prix de la Georgette d’Or.

    Cette 5ème édition du concours de la Georgette d’Or s’est déroulée du 22 avril au 9 juin 2016, avec 23 chefs participants dans 3 catégories distinctes : Bistrot et bar à vin, restaurant de tradition familiale et table gastronomique, et pas moins de 1194 votants.

    Organisée par l’UMIH 09 cette édition était présidée pour la première fois par Philippe Huertas qui a succédé à Bernard Garcia.

    Pour ce 5ème anniversaire, la cérémonie de clôture s’est donc déroulée dans le cadre prestigieux du château de Foix avec la présence de Gérard Bertrand viticulteur et ancien joueur de rugby de Narbonne, parrain de l’édition.

    L’équipe d’Azinat.com faisait partie des 180 privilégiés qui se sont attablés entre les deux tours du Château pour déguster les mets préparés par les chefs des Tables Gourmandes d’Ariège.

    Un véritable exploit pour ces cuisiniers, car servir 170 convives dans un lieu aussi difficile d’accès était une gageur. Il aura fallu pas moins de trois jours de préparation pour monter le matériel à pieds et trouver un système pour faire parvenir l’eau au sommet du château.

    Un grand coup de chapeau à : Frédéric Debèves restaurant le Chalet à Ax-les-Thermes, Laurent Bubola restaurant l’Auberge d’antan à Saint-Girons, Marie-José Bru restaurant les Sapins à Nalzen, Didier Lamotte restaurant le Phoebus à Foix, Paul Fontvielle restaurant le Carré de l’Ange à Saint-Lizier, Jean Cazorla restaurant les saveurs du Manoir à Tarascon-sur-Ariège, Georges Cecconi ancien chef du restaurant la petite auberge de Niaux, Mr et Mme Moindrot la petite auberge de Niaux, Fernand de Oliveira restaurant L’Auberge Pierre Bayle au Carla Bayle, Maryse Meunier restaurant Horizon 117 à Lorp Sentaraille et enfin à tous les serveurs du Lycée professionnel François Camel à Saint-Girons.

    Palmarès 2016

    Bistrots et bars à vins. 

    Restaurants traditionnels.

    • Georgette d’Or – L’Auberge d’Antan. Saint-Girons. Laurent Bubola.
    • Georgette d’Ebène – Le Domaine de Garabaud. Mazères. Eric Baudou.
    • 3ème prix – La Patate qui fume. Montségur. Stéphanie Saint Léger.

    Tables gastronomiques.

    • Georgette d’Or – Le Phoebus. Foix. Didier Lamotte. Les Sapins. Nalzen. Marie-José Bru. 
    • Georgette d’Ebène – L’Auberge Pierre Bayle. Carla Bayle. Fernand de Oliveira.
    • 3ème prix – La Petite Auberge de Niaux. Séverine Artigue.
  • Pyrénées FM fêtait ses 10 ans à Tarascon-sur-Ariège…

    Pyrénées FM fêtait ses 10 ans à Tarascon-sur-Ariège…

    Les Pyrénées ont leur radio ! Elle est née voici 10 ans, au coeur du plus célèbre des villages occitans, si cher aux historiens, sous le label “Radio Montaillou”.

    L’esprit de Montaillou voyage désormais dans l’ether grâce à Pyrénées FM; des portes de la ville rose à la Principauté d’Andorre, des sommets de nos montagnes aux plages de la Méditerranée.

    Média de proximité, en ville comme au plus profond des vallées, le regard toujours tourné vers les sommets, Pyrénées FM vit au rythme de l’activité économique, culturelle, sportive, de notre région.

    C’est mardi 7 juin 2016 que Jean Clergue Président Fondateur et Sylvain Athiel Directeur des programmes avaient convié à l’espace François Mitterrand de Tarascon-sur-Ariège, ses partenaires, les élus locaux et les amis.

    L’esprit de cette soirée était, comme l’est l’esprit de la radio depuis 10 ans, la proximité

    Pyrénées FM a construit sa ligne éditoriale autour de 3 thématiques : une programmation musicale multi-culturelle et populaire (musiques régionales, standards du rock, variété française et internationale), un ancrage profond dans la culture pyrénéenne et le soutien aux cultures occitanes et catalanes, et enfin contact et proximité :« La radio qui va là où les autres ne vont pas ! »

    Ce « lien social », maintenu grâce aux ondes, s’avère d’autant plus nécessaire que de nombreuses communes de la zone d’émission sont géographiquement isolées et parfois privées de toute communication durant la saison hivernale.

    Si la radio émet aujourd’hui sur 4 départements et sur l’Andorre, avec 14 sites émetteurs, l’ambition de Jean Clergue et de Sylvain Athiel, c’est d’aller à « la conquête de l’ouest« !…des Pyrénées et d’émettre un jour jusqu’à Biarritz.

    C’est tout ce que l’on souhaite à cette équipe aussi sympathique que dynamique.

    Pour écouter Pyrénées FM :

    Midi-PyrénéesAriège

    • Foix 90.7
    • Pamiers/Mazères 90.7 et 107.5
    • Mirepoix 107.5 et 97.1
    • Tarascon 90.7
    • Ax-Les-Thermes 107.5
    • Vicdessos 107.5
    • Lavelanet/Belesta 107.5 et 97.1

    Haute-Garonne

    • Auterive 107.5
    • Cintegabelle 90.7
    • Portet-sur-Garonne 90.7
    • Portes de Toulouse 107.5 et 90.7

    Andorra

    • Pas de la Casa 90.7
    Languedoc-RoussillonAude

    • Quillan 107.5
    • Carcassonne 104.1
    • Chalabre 97.1
    • Belcaire 107.5
    • Castelnaudary 107.5 /104.1
    • Limoux 104.1

    Pyrénées Orientales

    • Font-Romeu/Mont-Louis 105.6
    • Les Angles 105.6
    • Bourg-Madame 105.6
    • Porté-Puymorens 92.7
    • Prades/ Villefranche 107.9
    • Vernet-Les-Bains 107.9
  • Montsegur, la mairie s’explique face aux contestataires

    Montsegur, la mairie s’explique face aux contestataires

    La Mairie de Montségur et les collectivités locales ont proposé il y a quelques mois un projet d’aménagement touristique autour du Pog de Montségur et aux abords du village. Ce projet fait partie de la nombreuse lignée des projets concernant le mythique Pog…

    Mais voilà, à Montségur la résistance est toujours dans les murs et depuis de nombreuses années, les collectifs d’habitants, d’amoureux du site, ont souvent bloqué les initiatives pour protéger le site qui a toujours pour certains un supplément d’âme. Montsegur est un symbole et il est difficile de s’y attaquer

    Concernant le dernier projet de la Mairie, une pétition est en ligne où plus de 1250 personnes ont signé sur le site change.org s’adressant à Gérald Sgobbo le président de la communauté de communes du Pays d’Olmes.

    Une page Facebook qui se propose de lutter contre la « prétendue » future défiguration du site où les discussions des « pour » et des « contre » va bon train est également en ligne.

    Il était donc nécessaire de donner la parole aux principaux intéressés et en priorité le maire et la mairie qui nous a fourni des explications :

    «Le projet n’est qu’au stade de la configuration» nous précise d’entrée de jeu Roger Finance le maire rencontré vendredi dernier.

    Etonné de certaines inquiétudes, il reconnait que la mairie a reçu de nombreux courriers s’inquiétant du projet touristique, mais il s’étonne des bruits trop alarmistes qui se propagent sur les réseaux «nous sommes dans l’équipe municipale aussi attaché au site que la plupart des habitants ou des amoureux de ce site, il est hors de question pour nous de se lancer dans des projets de défiguration du site, ni de limitation des accès»

    Le projet se propose de mettre aux normes (notamment d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite) le musée par une extension et un futur déménagement dans l’ancienne école municipale qui est aujourd’hui en partie désaffectée et utilisée comme salle de réunion.

    Au niveau du Pog, le projet s’attachera à proposer un site d’accueil en lieu et place du guichet perché au milieu de la montée sous la forme d’une petite bâtisse qui devra proposer une surface réduite et ne portant pas atteinte aux qualités du site.

    Aujourd’hui, aucun plan n’est disponible, car les études de préfiguration commencent à peine, et les phases de propositions de projets architecturaux viendront bien plus tard…

    Face aux inquiétudes, Roger Finance reste serein, il sera temps de s’alarmer, mais il est confiant ; ce projet sera peut être celui qui arrivera au bout contrairement aux nombreux projets qui sont toujours restés aux stades des études.

  • Workshop en Pays d’art et d’histoire, à la reconquête des friches industrielles.

    Workshop en Pays d’art et d’histoire, à la reconquête des friches industrielles.

    Du 23 au 29 avril 2016, le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares en collaboration avec la DDT de l’Ariège, a organisé un atelier (workshop) de territoire sur la thématique de la reconversion des friches industrielles du territoire du Pays des Pyrénées Cathares. Une démarche qui s’inscrit dans le cadre du dispositif AIDER (Appui Interministériel au Développement et à l’expertise en Espace Rural).

    Durant 7 jours, une cinquantaine d’étudiants de tous horizons, de France et d’Europe, spécialisés en architecture, en urbanisme, en sociologie ou encore en économie ont visité 5 friches industrielles et se sont entretenus avec les élus et la population.

    Ils ont travaillé à la reconquête de ces friches. Leur défi : s’interroger sur le passé pour mieux penser le futur, répondre à des problématiques liées à l’histoire, à l’économie, à l’architecture, à l’espace urbain, à la ruralité, etc.

    Ces friches industrielles qui font partie de l’environnement immédiat de la population et véhiculent aujourd’hui une image négative et de déclin, sont le témoin important d’une période florissante de l’industrie.

    Mais  au delà de ce workshop, c’est aussi un travail de mémoire à destination de la population qu’a voulu entreprendre le Pays d’art et d’histoire à travers une série d’animations

    Une conférence sur « l’aventure de la laine », dirigé par Jean-Michel Minovez, professeur d’histoire moderne à l’université de Toulouse Jean-Jaurès et spécialiste de l’histoire proto-industrielle, au cours de laquelle il a expliqué comment ce pays faiblement industriel a pu se développer face aux territoires majeurs ?

    Une conférence sur le « Paysage et industrie » menée par Agnès Legendre, directrice du CAUE de l’Ariège dans laquelle elle a abordé le développement de l’industrie textile qui a considérablement transformé le paysage du pays des Pyrénées Cathares

    Et enfin une soirée à la mémoire des anciens ouvriers du textileDes acteurs phares de l’industrie textile ont raconté leur histoire, leur expérience, pour faire vivre la mémoire ouvrière du Pays d’Olmes. Ce fut une expérience unique au sein même d’une ancienne friche industrielle reconvertie en brasserie artisanale par Marie Guera, « Le grand bison« .

    « Les portes ouvertes, c’était le coeur de Lavelanet, on entendait le battement des métiers à tisser, ça c’était le coeur. » se souvient Mady de la Giraudière, « Et le jour où ça na plus battu…« 

    C’est également pour cela que ce travail de mémoire est important. Pour que l’Histoire industrielle continue à faire la fierté des habitants de ce territoire et soit porteuse d’identité et de valeurs.

    Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares
    32, rue Jean Jaures
    09300 LAVELANET
    05 61 05 52 03

    www.pyreneescathares-patrimoine.fr