Un coeur de praliné, entouré d’une meringue croquante, voici la petite confiserie ariégeoise au goût inimitable !
Né de l’imagination d’un confiseur, Monsieur Laurent, le flocon d’Ariège a vu le jour en 1993. « Il n’y avait pas à l’époque de bonbon sur le département et on l’a appelé le flocon d’Ariège pour représenter nos sommets ariégeois » explique Gilles Cassignol qui a repris l’entreprise au décès de Monsieur Laurent.
La recette : du praliné, fait à base de noisettes de sucre et de chocolat, et une meringue, faite de blanc d’oeufs et de sucre. Ca paraît simple, mais en fait pas du tout.
Les noisettes sont torréfiées puis broyées avec le sucre et le chocolat. Cette pâte pralinée est étalée et ensuite découpée à l’emporte pièce. Une fois découpé, le praliné va sécher 48 heures pour qu’il soit bien ferme afin d’être trempé dans la meringue.
Il sera trempé, à la main, deux fois ; une première fois pour enrober la première face, il sera ensuite séché toute la nuit à 40 degrés, une seconde fois où il sera enrobé complètement et repartira au séchage 12 heures de plus. L’enrobage se faisant à la main.
Au total, pour fabriquer un flocon, il faudra quatre jours : une journée de préparation pour le praliné, un trempage qui va sécher toute une nuit, un deuxième trempage sur le troisième jour, et enfin le quatrième jour, les flocons sont emballés individuellement et empaquetés.
Dans la petite entreprise de Gilles Cassignol, on ne fabrique pas moins de 4000 flocons par jour, et pour ce faire, cela nécessite trois personnes : Gilles, Guy et Tiphaine. Autant dire que ça ne chôme pas !
Pour attaquer le marché toulousain, Gilles a créé il y a trois ans les « perles de violette » un flocon à la meringue aromatisée à la violette.
Vous pouvez trouver les Flocons d’Ariège directement à la boutique, mais également dans les boulangeries, pâtisseries et épiceries fines sur tout le département et en région toulousaine.
Et si vous êtes expatriés les Flocons sont également présents dans quelques boutiques et restaurant à Paris et en région parisienne.
Les Flocons d’Ariège
14, Chemin du Crieu
La Tour du Crieu
Tél. 05 61 60 01 05
Rien ne prédisposait Mélanie à se retrouver chef au restaurant le Clos Saint-Martin et pourtant depuis 5 mois elle développe en cuisine sa passion pour le local et la cuisine traditionnelle et originale…
Le Clos Saint-Martin a COUTENS a été repris depuis décembre 2015 par Mélanie Zervos, une ariégeoise, qui s’est installée en cuisine pour le plus grand bonheur des convives qui découvrent sa cuisine depuis le 15 décembre, date à laquelle elle à ouvert et proposé sa nouvelle carte.
Et pourtant rien ne la destinait à la restauration. Après avoir entamé des études aux Beaux Arts de Toulouse, Mélanie a préféré prendre un virage pour passer par hasard dans le secteur de la restauration. Elle a depuis cumulé les diplômes en école hôtelière : CAP, BEP puis BTS l’année dernière en candidat libre.
De la plonge à serveuse en salle, Mélanie rentre peu à peu dans le monde de la restauration
Elle est ainsi depuis 9 ans dans le métier de la restauration, dont 6 ans en cuisine. Elle est passée de restaurant en restaurant pour parfaire son expérience ; la plonge à ses débuts sur Pamiers, où elle découvre qu’en cuisine aussi on peut travailler des matières et des couleurs et exprimer sa créativité, puis à la cuisine au Relais Royal où elle fait la connaissance de Robert Abraham * qu’elle a suivit dans l’Aude et qui a grandement participé à son apprentissage.
Après un court passage de trois mois chez Gilles Goujon un chef étoilé qui a 3 étoiles au guide Michelin, elle apprend l’expérience du monde de la brigade de cuisine et le monde « des étoilés »avant de revenir sur l’Ariège où elle se retrouve en cuisine au restaurant les Remparts de Mirepoix avec le chef Nicolas Coutand jusqu’en 2012.
Entre temps, Mélanie Zervos a eu deux enfants et fait un parenthèse de quelques temps…Son nouveau statut de mère de famille, la décide pour reprendre son métier à se mettre à son compte, comprenant qu’il serait difficile de s’occuper de ses enfants dans la restauration en tant que salariée.
Le Clos Saint-Martin, le coup de coeur de Mélanie et son compagnon !
Terre d’élection de cette jeune chef de cuisine, « Le Clos Saint-Martin » coté construction a beaucoup de cachet ; avec son jardin protégé où il fait bon déguster des salades ou grillades au printemps ou en été, la salle intérieure avec ses tomettes au sol et ses colombages en intérieur.
Le style et le potentiel a tout de suite plu à Mélanie et son compagnon alors qu’ils cherchaient à s’installer dans le coin. Après avoir cherché sans succès du coté de la vallée de Dun, ils apprennent que le Clos est à céder et décident de saisir cette opportunité : ils élisent Coutens et le Clos Saint-Martin pour leur projet.
La cuisine de Mélanie est plus «authentique» que «gastronomique». Elle est à base de produits locaux, de l’Ariège et des environs, de produits de saison. Mélanie propose une petite carte qui évolue selon les saisons et qui change régulièrement.
Même si sa cuisine est « authentique » comme elle se plait à le dire, simple et traditionnelle, elle est créative et on retrouve parfois dans ses plats, les restes de son expérience avortée aux Beaux Arts de Toulouse !
Le Clos Saint-Martin
Mélanie Zervos
Chemin du Cazal
09500 COUTENS
Tel : 05 61 60 45 70
*Robert Abraham a été élu chef de l’année 2008 en Midi-Pyrénées
En ce mercredi de mars 2016, élus, techniciens, membres de la presse locale et quelques anciens salariés de la société Roudière se retrouvaient pour le coup d’envoi de la démolition de la Tour Mirabeau.
« Aujourd’hui, c’est le top départ de la machine à démolir. La concurrence internationale, la mondialisation de l’économie ont balayé en quelques années cette industrie textile si florissante en Pays d’Olmes dans les années 70 ». C’est par ces mots que Henri Nayrou, le président du Conseil Départemental de l’Ariège a mis un point de départ à la « déconstruction » du symbole du textile en Pays d’Olmes qu’était la Tour Mirabeau.
Autour de lui : Gérald Sgobbo président de la communauté de communes du Pays d’Olmes, Marc Sanchez Maire de Lavelanet et Nicole Quillien vice-présidente du Conseil Départemental mais aussi la presse et quelques « anciens du textile ».
Un peu d’histoire
Symbole du rayonnement textile, la Tour Mirabeau fût construite par la société Roudière (fondée en 1947) à la fin des années 60. Elle comprenait 2500 m2 de locaux administratifs, 3 plateaux de 365 m2 dans lesquels s’activaient près de 2000 salariés, soit 20% de la population de Lavelanet.
L’entreprise Roudière avait été rachetée en 1985 par le groupe Chargeurs. En mai 1990, les employés de l’usine menacés par un plan social, retenaient leur directeur (voir la vidéo en fin d’article). Le groupe Chargeurs avait alors morcelé la société en plusieurs entités : Roudière, TCS et Mirabeau S.A., Avelana et FTL.
Fin des années 90, le Conseil Général rachète le bâtiment. Début 2000 Ariège Expansion, l’agence de développement économique y installe une antenne ainsi qu’une pépinière d’entreprises.
Mars 2016, la pépinière d’entreprises déménage à la Coumes. La Tour Mirabeau est vide, les pelles mécaniques commencent le travail de «déconstruction».
Près de 50 ans d’histoire sont tombés mercredi 30 mars 2016.
Quelques chiffres
Destruction et/ou recyclage de : 196 tonnes de bois, métaux, plastiques, laines minérales ; 32 tonnes de produits contenant de l’amiante (qui seront traités dans des installations spécifiques) ; 3.335 tonnes de déchets inertes pour un montant de 445.634 euros à la charge du Conseil Départemental donc du contribuable.
Un renouveau en Pays d’Olmes ?
«Mais ce Top départ n’est pas une fin en soi, c’est un point de départ et même un point de re-départ» explique Henri Nayrou, puisque en lieu et place devrait se dresser le nouvel hôpital. Pour cela, il y encore 15.000 m2 de friches attenantes en cours d’acquisition par la Mairie et qui devront être démolies par la communauté de communes du Pays d’Olmes. Un projet mené main dans la main avec la CCPO se félicite Marc Sanchez. «Quand on travaille ensemble et que l’on oeuvre à la même destinée du développement d’un territoire, les choses sont possibles» dit il.
« Notre rôle à nous élus, c’est de montrer que l’on sera riche de notre avenir. Ce ne sera pas la même forme de richesse, mais la richesse de notre territoire on ne pourra pas nous l’enlever, elle est ce qu’elle est et la construction de l’hôpital doit être une réalité et sa proximité est capitale». Conclut Gérald Sgobbo.
Des «ex-Roudières» émus
Mais au delà des chiffres et des mots il y a surtout des hommes et des femmes, et ils étaient quelques uns, Rose-Marie, Emilie, Paul, Sébastien, la tête chargée de souvenirs à venir assister à la fin d’années de travail et de luttes sociales.
Rose-Marie se souvient : «Quand j’ai commencé à travailler j’étais au premier étage. Là il y avait le commercial-export et de l’autre coté le commercial-France. Et sur le coté il y avait le bureau de Foropon (le Pdg)»
«En 90, on avait envahi la Tour» se souvient Emilie «c’était le symbole. On était allés dans le bureau du PDG et on avait jeté tous les listings informatiques par la fenêtre… et c’est toujours le symbole cette Tour» «C’est pas que ce soit triste particulièrement, mais c’est la fin de quelque chose … on y a passé des années et des années, on était chez nous»
Même discours pour Paul et Sébastien, beaucoup de souvenirs qui reviennent, un vrai pincement au coeur pour ces anciens salariés.
«On se souvient de tout ce que l’on à passé là dedans, du monde qui y a travaillé. C’est ça qui fait mal au coeur, de le voir désert» Paul Ramirez
Si tous espèrent ce renouveau annoncé par les élus locaux, Sébastien Cruz, ancien secrétaire général de la CGT chez Roudière souligne le fait que la casse aurait dut être assumée par la société Chargeurs.
«Tant mieux s’il y a un projet qui aboutit, mais ça fait mal quand on voit que finalement la casse a été organisée et aujourd’hui on va payer deux fois la casse : J’ai perdu mon emploi et aujourd’hui avec mes impôts on va encore payer au lieu de faire payer Chargeurs» explique t’il.
Séquestration du directeur de Roudière à Lavelanet. 30 mai 1990. Images d’archive INA
Le RCFPO ou Rugby Club Féminin du Pays d’Olmes est né il y a près de 5 ans, le 1er septembre 2011 à Belesta, à l’initiative de Julie Séguelas, une joueuse passionnée.
Le club compte aujourd’hui une cinquantaine de licenciées pour deux équipes ; une cadette avec des joueuses de 15 à 18 ans, et une sénior avec des joueuses de 18 à près de 40 ans.
Entrainées par Jean-Luc Castel dit « Bubu », c’’est la seule équipe ariégeoise engagée à 15, l’équipe de Tarascon / Ariège est, elle, engagée à 7.
De Pamiers, Mazères, Saint-Girons, Foix ou Ax-les-Thermes, ce sont des filles de toute l’Ariège qui viennent s’entrainer à Belesta tous les mercredis et vendredis de 19h30 à 21h00.
Cathy Cortolezzis dit « Mamie », Jouait à Saint-Girons, elle est aujourd’hui co-présidente du RCFPO. Cathy a commencé le rugby très tôt, vers 7-8 ans « mais à l‘époque une fille à l’école de rugby ça le faisait pas » explique-t-elle. De fait elle s’y est mise sur le tard, puis, suite à des problèmes de santé, elle a du s’arrêter quelques années mais a rapidement repris le chemin du stade. « Je voulais prouver que, même après la maladie, on peut reprendre une vie sportive tout à fait normale »
Mais que viennent chercher les filles sur le terrain ?
Pour Julie, Cathy, Aude et Manon, les capitaines de l’équipe et toutes les autres, c’est avant tout une bande de copines, elles portent les valeurs du rugby, l’amitié, l’esprit d’équipe, la cohésion, et tout cela se voit sur le terrain.
« Pour être franc, je ne sais pas si je pourrais revenir entraîner des garçons » explique Bubu « c’est compliqué la mentalité féminine, maisc’est facile de les entraîner. Elles sont à l’écoute, elles essaient tout le temps de progresser, elles sont assidues. Elles ont toutes les vertus qui existaient à l’époque dans le rugby quand je jouais et qui se perdent malheureusement de plus en plus ».
Si la bonne ambiance est toujours au rendez-vous, il n’en est pas de même des résultats. Le problème ne vient pas des capacités de l’équipe, mais des fédérales qui ont toutes été regroupées en une. Avant il y avait le Top 8, le niveau de l’équipe de France, plus trois fédérales, aujourd’hui, les filles rencontrent des équipes de un ou deux crans au dessus.
Mais le RCFPO, ce n’est pas seulement, les joueuses et les entraineurs, c’est aussi une équipe de bénévoles « des bénévoles en or » nous dit Cathy. Eux aussi sont sur le terrain, pas de jeu de rugby pour eux, mais ils sont là tous les mercredis et vendredis lors des entraînements et des matchs le dimanche. Ils confectionnent un repas après l’entraînement du vendredi et après le match du dimanche, ils organisent les 3ème mi-temps…
Ce vendredi soir au menu, c’est poulet rôti, haricots verts et riz au lait et tout est fait maison.
Jean-Luc dit Ping-Pong, Marie-Bernadette, Marie-Laure, Jacky, Piétro, Eric, Jean-Marie, Patrick… attendent d’autre bénévoles et aussi quelques sponsors.
A noter que dimanche 6 septembre les « Rambailleuses » se sont imposées 7 à 5 devant l’équipe de Rodez
Près du Touyre Au pied des Pyrénées
Il y avait une entente le RCFPO
Son cœur et sont équipe
Couleur de l’arc en ciel Les supporters le disent
Les filles vont tout péter
La la la la la la hé !
La la la la la …
Après avoir travaillé en belgique où il a fait de la préparation physique, du coaching vidéo et d’autres petits boulots, Julien décide de s’installer en Ariège. « Pour la beauté des paysages, pour la nature, pour tout ce que ça dégageet aussi pour vivre en autonomie » explique t’il.
Il s’installe dans un petite grange et la rénove tout en travaillant à la station d’Ax 3 Domaines. Gourmand, amateur de gaufres belges et voyant que cela n’existe pas dans la région, Julien se lance dans l’aventure.
Il a d’abord construit un petit traineau et s’est installé la saison dernière. Il a ensuite profité de l’été pour transformer son food-traîneau en food-roulotte, et le succès est au rendez-vous, la roulotte ne désemplit pas.
Une dizaine de litres de chocolat chaud et entre 100 et 150 gaufres par jour en moyenne sucrées et salées : chèvre/miel, 3 fromages, oignons/lardons et la gaufriflette (oignons lardons reblochon), le tout avec un maximum de produits bio et locaux, de quoi revigorer au milieu ou à la fin d’une journée de ski !
Entendons nous bien, il s’agit là de gaufres liégeoises c’est à dire une recette qui vient de Liège en Belgique. C’est d’ailleurs un restaurateur liégeois qui lui a donné la recette.
Cet été Julien devrait s’installer en haut du « lièvre blanc », à l’arrivée du télésiège pour le VTT et les randonneurs. Alor si vous avez raté les gaufres cet hiver ne manquez pas cette séance de rattrapage.
Même si le moment présent est important, il est bon d’avoir cette vision à 30 ans pour montrer que l’évolution de la ville est possible.
Lavelanet 2050 est en marche
« L’obtention du concours Territoire à énergie positive croissance verte (TEPCV) lancé par le Ministère de l’Écologie, et de l’appel à manifestation d’Intérêt « Centre-Bourg » sont de nature à apporter une autre vision de ce que doit être notre territoire » explique Marc Sanchez.
L’objectif de Lavelanet 2050 est, au travers de la construction du nouvel hôpital, de remettre de la vie, de l’activité et de l’attractivité dans le « centre ancien », tel qu’il pouvait en connaitre à un certain moment. Il faudra bien entendu en passer par la destruction de très nombreux bâtiments pour re-qualifier cette zone de vie.
Les principaux projets
Des voies vertes qui vont traverser la ville afin que la population puisse retrouver la rivière et les ruisseaux qui la traversent, redécouvrir les bâtiments, redonner à la ville un cachet qu’elle a perdu par le fait de l’industrialisation. En résumé, il faut rendre la ville aux piétons.
Une première voie devrait relier, le départ de la voie verte lavelanet /Mirepoix au camping. Une deuxième reliera Sainte Rufine au Soula.
Le Pôle santé qui devrait déclencher de nombreuses initiatives et re-conditionner l’attractivité des commerces et des artisans.
Ces projets sont pilotés par Alexandre Pereira, ingénieur.
« Lorsque l’on voit Lavelanet depuis Sainte Rufine, on a une vue qui est extraordinaire et qui montre bien le décors dans lequel nous vivons. C’est certainement là la chance de demain si nous savons utiliser les atouts que nous avons » conclu Marc Sanchez.
L’Auberge d’Antan à Saint-Girons, est une authentique auberge Gasconne du 19ème siècle. Elaborée à partir de produits frais du terroir par Laurent Bubola, la cuisine est elle aussi authentique, savoureuse et généreuse.
Yannick Bartet, le gérant et Laurent Bubola le chef ont une même passion pour la cuisine et une même philosophie, c’est pourquoi circuits courts et produits locaux sont mis en avant sur la carte.
La soupière de garbure du chaudron, la rôtie de foie gras de canard aux pommes cuite au four, le cochon de lait rôti à la broche et son farci, la poêlée de millas aux pommes, flambée sont les vedettes de la carte.
De passage dans le Couserans, l’équipe d’Azinat.com ne pouvait pas rater cette étape gastronomique. Comme pratiquement tous les midis, la salle était pleine et ça s’affairait en cuisine comme en salle.
Au menu de ce mardi midi : Garbure, dos de merlu et risotto, croustade maison. Un régal !
Nous en avons également profité pour demander à Yannick et Laurent comment ils ressentent cette nouvelle récompense.
D’une superficie de 570 ha, à cheval entre l’Aude et l’Ariège, le lac de Monbel est alimenté par les eaux de l’Hers-Vif amenées par une dérivation située juste à l’aval du Peyrat à la limite départementale.
Une étude pour la construction d’un barrage est lancée en 1977. Les travaux commencent en 1982 et aboutissent en 1984, date de la mise en eau du lac.
Les eaux emmagasinées en hiver et au printemps par la fonte des neiges, servent à l’irrigation du Lauragais et de la plaine ariégeoise ainsi qu’au soutien des débits estivaux et automnaux de l’Hers-Vif et au-delà de l’Ariège et de la Garonne, soit l’irrigation de 28 000 hectares environ.
Mais laissons là les considérations techniques pour nous pencher sur le principal, la beauté magique de l’endroit.
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Le lac de Monbel est un lieu privilégié pour l’observation des oiseaux migrateurs, pour les amateurs de pêche, les vététistes et simples marcheurs. Il est aussi renommé pour la variété de ses espèces de poissons en particulier carpes et carnassiers. Les amateurs de nature peuvent y étudier la flore mais aussi les oiseaux migrateurs décrits sur des panneaux didactiques disposés tout autour du lac.
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Le lac est également un important centre d’activités de loisirs : plages aménagées sur les rives de Léran et de Montbel, baignades surveillées, base de loisirs nautique et de plein air, école multivoile sur les rives de Léran, camping…
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La magie du lac, c’est la diversité de ces paysages, selon l’endroit, la saison, le moment de la journée il a, comme le disait Charles Trénet à propos de la mer, des reflets changeants.
Si vous vous balader en ce moment vous verrez tantôt un paysage de lac canadien avec de grands sapins, tantôt vous vous croirez au bord de la mer en observant les petits voiliers voguer au fil de l’eau, tantôt, le niveau du lac étant très bas vous traversez un désert de pierres.
16 km à parcourir a pied, en marche nordique, en VTT ou à cheval ; un petit arrêt à la Guinguette, à la Régate, à l’Ecume des jours ou un pique-nique les pieds dans l’eau… il y a là de quoi passer un fabuleux moment et s’en mettre plein les yeux.
Préparation à base de sang !!!! bon, jusque là ça fait un peu vampire, mais que l’on se rassure, le sang se fait cuire.
La sanquette est préparée au moment même de l’abattage de la volaille (poulet, canard, oie, pintade), du lapin ou même de l’agneau, par une saignée.
Pour la recette, rien de plus simple :
Le sang est récupéré sous l’animal en touillant dans un récipient garni d’un peu de vinaigre (pour ralentir la coagulation), d’ail, d’oignons doux, de persil, de morceaux de ventrèche, de sel et de poivre. Une fois le sang caillé, la galette obtenue est frite à la poêle, dans de l’huile ou de la graisse de canard, et consommée bien chaude.
A la façon du «pèle-porc», la dégustation de la sanquette clôturait le travail d’abattage et de préparation des volailles. Occasion qui réunissait la famille et les amis.
En guise de dessin de la semaine du 28 octobre au 1er Novembre donc, nous avons demandé à Eric Patureau de nous croquer la bande d’Ariégeois (de coeur et d’adoptions pour la plupart) monté à Paris pour l’occasion. Il y avait là Alexis Chabert («Bourbon street»), Sébastien Portet ou Espé (série «Château Bordeaux»), Eric Patureau ou Cire («Tout sur Sarko») et Bernard Lassablière («Ils sont fous ces humains !»).
Ces scénaristes et auteurs de bande dessinée ont tous choisi de vivre en Ariège, ce qui n’est pas toujours très connu du grand public.
Le mirepoix de légumes est un appareil de carottes, céleri et oignons coupés en dés d’un centimètre de côté.
La mirepoix est la préparation mère qui en résulte, une fois les légumes cuits et réduits. Si la mirepoix est complétée d’un ou plusieurs ingrédients, elle change de nom et devient, par exemple, sauce espagnole quand on lui ajoute de la tomate.
Cet appareil et cette sauce mirepoix furent créés par un cuisinier, vers 1780, pour la table d’Anne Marguerite Gabrielle de Beauvau-Craon, dite « la Maréchale de Mirepoix », veuve de Gaston Pierre de Lévis, Maréchal de Mirepoix, en leur hôtel particulier parisien.
Comme d’autres créations culinaires du XVIIe et du XVIIIe siècles, le mirepoix et la mirepoix ne portent pas le nom du cuisinier, mais celui de ses maîtres à qui il souhaitait faire honneur.
Objectif du concours :
Ce concours est réservé aux familles et amateurs de cuisine, qui souhaitent s’initier ou faire partager leur recette et leur façon de faire cette recette bien connue des cuisiniers professionnels et qui porte le nom de la Bastide médiévale du Pays des Pyrénées Cathares.
Le concours fera participer un maximum de 10 équipes pour sa première édition.
En tant qu’équipe participante, vous serez chargé de réaliser sur place, le 27 Octobre 2013, entre 10h00 à 12h00, une mirepoix de légumes.
Chaque « mirepoix » sera notée par un Jury de personnalités Ariégeoises membres du Who’s Who ariégeois.
Les critères d’appréciation et de notation seront les suivants :
goût de la préparation (assaisonnement, ..)
Présentation générale (aspect visuel de la préparation après cuisson)
Taille des légumes (respect des dimensions, régularité, ..)
Cuisson de la préparation
Temps d’exécution (chronométrage du temps d’exécution de la taille des légumes à la cuisson finale)
Ces 5 critères donneront une note finale sur 100 (20 points par critère)
Un critère supplémentaire sera attribué pour juger de l’originalité de la préparation par rapport à la recette traditionnelle.
4 prix seront décernés :
mirepoix d’Or
mirepoix d’argent
mirepoix de Bronze
prix spécial du jury de l’Originalité
La préparation sera effectuée en public, sous la halle de la ville, et vous pourrez être amené à partager et discuter sur votre réalisation tout au long de sa préparation avec le public venu découvrir ou redécouvrir cette recette
Qui peut concourir :
Le concours est ouvert à toute personne amateur /amatrice de cuisine Les professionnels de la restauration en activité ne sont pas autorisés à concourir.
Composition des équipes :
Les équipes sont composées de 2 personnes ; un responsable d’équipe et un assistant de cuisine.
Le matériel fourni :
Réchaud Gaz pour cuisson
1 table de préparation
1 Poubelle avec Tri sélectif
Un point d’eau sera à disposition
A apporter par chaque équipe :
Tout le matériel de cuisine nécessaire : couteaux, planche à découper, poêle, cocotte, essoreuse, tablier, en bref tout le petit matériel de cuisine qui vous sera nécessaire pour la préparation…
La découpe doit se faire uniquement au couteau, les appareils de découpe sont interdits.
Les ingrédients fournis :
carottes
oignons
céleri
Jambon ou lard
Huile, sel, poivre, épices
Chaque équipe pourra amener un ou plusieurs ingrédients « secrets »
Engagement des équipes :
L’engagement est confirmé après remise du Bulletin et chèque d’inscription de
10 euros AVANT le 15 octobre 2013
Bulletin à remettre ou retourner à :
AZINAT DIFFUSION 6 rue Mirabeau 09 300 LAVELANET Chèque à libeller à l’ordre de : AZINAT DIFFUSION Ou dépôt des bulletin et du chèque à l’Office de Tourisme de Mirepoix
Déroulement le 27 octobre 2013 :
9h30 : Accueil des équipes – Distribution des ingrédients et rappel des consignes
10h00 : Début de la préparation et compte à rebours
12h00 : Fin du concours (élimination des équipes qui n’auront pas présenté leur plat.
La Présentation des préparations au Jury se fait dès la cuisson terminée
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