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  • L’Auberge d’Antan décroche une « assiette » au guide Michelin

    L’Auberge d’Antan décroche une « assiette » au guide Michelin

    L’Auberge d’Antan à Saint-Girons, est une authentique auberge Gasconne du 19ème siècle. Elaborée à partir de produits frais du terroir par Laurent Bubola, la cuisine est elle aussi authentique, savoureuse et généreuse.

    Yannick Bartet, le gérant et Laurent Bubola le chef ont une même passion pour la cuisine et une même philosophie, c’est pourquoi circuits courts et produits locaux sont mis en avant sur la carte.

    La soupière de garbure du chaudron, la rôtie de foie gras de canard aux pommes cuite au four, le cochon de lait rôti à la broche et son farci, la poêlée de millas aux pommes, flambée sont les vedettes de la carte.

    De passage dans le Couserans, l’équipe d’Azinat.com ne pouvait pas rater cette étape gastronomique. Comme pratiquement tous les midis, la salle était pleine et ça s’affairait en cuisine comme en salle.

    Au menu de ce mardi midi : Garbure, dos de merlu et risotto, croustade maison. Un régal !

    Nous en avons également profité pour demander à Yannick et Laurent comment ils ressentent cette nouvelle récompense.

    L’Auberge d’Antan
    Avenue de la résistance
    09200 Saint-Girons    
    05 61 64 11 02      
    contact@laubergedantan.net

    www.chateaubeauregard.net/restaurant

  • Archives départementales, 14 km d’Histoire de l’Ariège 2ème partie

    Archives départementales, 14 km d’Histoire de l’Ariège 2ème partie

    Les archives départementales conservent la majeur partie de la documentation concernant l’Ariège, mais il en existe ailleurs. Aux archives nationales, aux archives de la Haute-Garonne car elle conservent les documents des Comtes de Toulouse…

    La matière historique contenue dans les archives est énorme et très diffuse. Les fonds les plus utilisables sont les fonds les plus récents car ils sont les plus nombreux et il y a là une grande quantité d’informations. Plus on remonte dans le temps moins il y a de documents  .

    Les fonds les plus intéressants, explique Claudine Pailhès, sont les fonds de préfecture et notamment ceux de la police. Ils permettent de suivre l’histoire de l’Ariège dans ses péripéties notamment internationales puisque nous sommes un pays de frontières.

    D’autres documents sont également très intéressants comme par exemple une partie des archives des Comtes de Foix, des archives d’abbayes, des fond d’archives de la commune de Foix qui remontent au XIIème siècle avec une série de délibérations municipales en continu de la fin du XIVème siècle à nos jours.

    On peut saisir la vie quotidienne des ariégeois à travers une série de documents et notamment les récits de voyageurs, car il était très en vogue au XIXème siècle de faire faire des voyages dans les Pyrénées.

    Il y a aussi des rapports d’administrateurs ; une grande enquête sur le travail menée en 1848 décrit canton par canton les conditions de vie des personnes, une lettre d’un instituteur à son inspecteur qui explique son désespoir de ne pas voir les enfants venir à l’école car retenus chez eux pour les travaux de champs ou que sa femme, institutrice elle aussi, a beaucoup de mal à faire entrer des notions d’hygienne… Ces document purement administratifs donnent beaucoup de renseignements sur la vie quotidienne des ariégeois.

    L’ariégeois est’il une réalité ?

    Le département de l’Ariège n’existe que depuis 1790 et, contrairement à d’autres départements qui correspondent à une province, l’Ariège a été constituée de toutes pièces en prenant des petits bouts de différentes provinces. Le Couserans dépendait de la Gascogne, le pays de Mirepoix et Lavelanet appartenait au Languedoc. En 1790 c’était donc un département artificiel. Mais aujourd’hui, raconte Claudine Palhiès : «Plus de 200 ans après l’Ariège existe et l’ariégeois est maintenant une entité, maintenant les gens se sentent ariégeois».

    Centenaire de la Première Guerre : l’Ariège se souvient

    Depuis janvier 2014, le programme de commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale a été lancé par les Archives Départementales de l’Ariège.

    Une action de sauvegarde du patrimoine privé a été menée. plusieurs dizaines de dons ont été enregistrés, portant chacun sur des ensembles de photographies, de lettres, de carnets et d’objets de toutes sortes (médailles, « artisanat des tranchées ») envoyées par les Poilus à leur famille ou ramenés par eux. Une exposition aura lieu aux services des archives départementale à la fin de l’année.

    Si vous avez de tels documents ou objets vous pouvez contacter les archives.

    Plus d’info : archives.minisite.ariege.inovawork.net.

    Archives départementales de l’Ariège
    59 chemin de la montagne
    09000 FOIX 

    Tél. : 05 34 09 36 80
    archives.ariege.fr

  • Rôti de pintade à la rouzolle et au foie gras

    Rôti de pintade à la rouzolle et au foie gras

    Le restaurant « les sapins » a été créé en 1976, mais c’est à partir de 1996 que Marie-José Bru décide de faire une nouvelle cuisine. Une cuisine de terroir, préparée avec des produits locaux, mais une cuisine re-visitée et inventive.

    Les Saint-Jacques – Inspiration du Moment, Gravelax de Truite Bio de Montferrier en Salade, Les Petits Gris de Dun à la Catalane, Tripes de Veau Façon Grand-Mère… ne sont que quelques exemples qui excitent déjà les papilles. 

    Il y a quelques mois, Marie-José Bru et Gilles Sabatier, nous recevaient dans leur restaurant ‘Les sapins » à Nalzen. En fait mieux que dans le restaurant puisque nous eu accès à ce lieu un peu secret, les coulisses en quelques sortes, la cuisine.

    Là, Marie-José à concocté devant notre caméra un Rôti de pintade à la rouzolle et foie gras, nous pouvons vous assurer que ça met l’eau à la bouche.

    pour environ 6 à 7 personnes :

    Marche à suivre :

    Désosser la pintade, préparer la rouzolle, faire des rouleaux de foie gras assaisonné de sel poivre et armagnac.

    Placer sur la pintade désossée, la rouzolle préalablement cuite au four, le rouleau de foie-gras, rouler la pintade de manière à en faire un rôti, cuire au four.

    Servir tranché sur assiette avec des petits légumes ou autre garniture selon votre goût et votre imagination.

    RESTAURANT LES SAPINS
    Hameau Conte
    09300 NALZEN
    05 61 03 03 85
    www.restaurant-lessapins.com
    restaurantlessapins@yahoo.fr

     

  • Archives départementales, 14 km d’Histoire de l’Ariège

    Archives départementales, 14 km d’Histoire de l’Ariège

    Service autant administratif que culturel et patrimonial, les archives départementales gèrent les archives contemporaines de tous les services publics, conservent un patrimoine, le mettent à disposition des chercheurs et le valorisent par l’animation culturelle.

    Voici une définition très succincte des trésors que l’on peut trouver tout au long des 14 km de rayonnages consacrés à l’Ariège et à son histoire.

    Nous avons rencontré Claudine Palhiès, directrice, conservateur général du patrimoine, qui nous a conté l’Histoire des archives et nous a guidés dans les couloirs de cette vieille institution. Une véritable remonté dans le temps…

    Une société ne peut pas vivre sans archives

    Les archives existent depuis l’origine des sociétés, on a trouvé des salles d’archives dans les sociétés mésopotamiennes. A l’échelle de la France elles existent depuis le moyen âge ; les archives nationales existent depuis 1789 et les archives départementales ont été crées en 1795.

    90% des archives sont des archives publiques. La loi impose aux producteurs d’archives publiques : Conseil départemental, services départementaux de l’Etat, hôpitaux, lycées et collèges, chambres consulaires, organismes privés chargés d’une mission de service public, minutes et répertoires des notaires, de verser leurs archives, et aux services des archives de les recevoir de les répertorier et de les classer.

    Le reste des archives sont privées, elles viennent d’entreprises, d’associations, de personnes privées ou morales. Elles constituent une source importante de l’histoire, elles viennent compléter les archives publiques, et sont conservées dans des locaux pourvus de moyens techniques, qui garantissent la meilleure conservation possible.

    Les archives sont ouvertes à tous, c’est un droit du citoyen proclamé à l’époque révolutionnaire. Chacun peut venir y trouver la justification d’un droit, faire des recherches généalogiques ou historiques…

    Les documents récents font l’objet de tri tous les 10 ou 30 ans, à la suite de ce tri certains sont détruits. Ceux qui ne le sont pas pas sont jugées définitifs.

    Certaines archives ne sont pas communicables, parce qu’elles touchent la sécurité de l’Etat (police, préfecture), mais surtout parce qu’elle touchent la vie privée des personnes. L’accessibilité des archives ne doit pas se faire au détriment de la vie privée, c’est pourquoi elle relèvent d’un délai de 50 ans avant de pouvoir être communiquées.

    Centenaire de la Première Guerre : l’Ariège se souvient

    Depuis janvier 2014, le programme de commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale a été lancé par les Archives Départementales de l’Ariège.

    Une action de sauvegarde du patrimoine privé a été menée. plusieurs dizaines de dons ont été enregistrés, portant chacun sur des ensembles de photographies, de lettres, de carnets et d’objets de toutes sortes (médailles, « artisanat des tranchées ») envoyées par les Poilus à leur famille ou ramenés par eux. Une exposition aura lieu aux services des archives départementale à la fin de l’année.

    Si vous avez de tels documents ou objet vous pouvez contacter les archives.

    Plus d’info : archives.minisite.ariege.inovawork.net.

    La semaine prochaine, Claudine Pailhès, nous parlera plus précisément de la documentation ariégeoise.

    Archives départementales de l’Ariège
    59 chemin de la montagne
    09000 FOIX 

    Tél. : 05 34 09 36 80
    archives.ariege.fr

  • Alain Leplus, l’Ariège c’est blanc, c’est vert, c’est bleu

    Alain Leplus, l’Ariège c’est blanc, c’est vert, c’est bleu

    Blanc comme neige, vert comme nature, bleu comme ciel et eau. 

    Bien que né en Algérie et rapatrié en 1962 dans le Tarn et Garonne, Alain Leplus se défini comme ariégeois, ayant passé plus de la moitié de sa vie dans ce département qu’il a choisi et qu’il aime

    C’est en 1980 qu’il arrive en Ariège dans la vallée d’Auzat-Vicdessos pour enseigner l’éducation physique et entrainer le club de football d’Auzat. Très attaché à la ruralité et au monde agricole, qu’il a découvert dans le Tarn et Garonne, Alain Leplus à un coup de coeur pour ce fond de vallée :

    « Je suis un pêcheur, un chasseur, un « champignoneur », un jardinier depuis toujours. J’ai besoin de ces éléments là pour vivre, pour m’équilibrer […] c’est pour ça qu’aujourd’hui je m’estime ariégeois et je sens bien cette force qui monte de ces racines et qui me donne cette envie de porter l’Ariège notamment dans son économie touristique »

    C’est à l’annonce de la fermeture de l’usine Péchiney en 1983 qu’Alain Leplus s’engage auprès de Bernard Piquemal dans le développement local.

    Il a fallu imaginer les activités qui pourraient remplacer cette activité économique. Il y a donc eu l’usine d’embouteillage d’eau et il était également question de tourisme. Mais comment développer le tourisme dans un territoire où il n’y a pas vraiment d’activités structurées malgré un environnement et un potentiel extraordinaire ?  

    «Il fallait créer un concept pour être connu et reconnu non seulement par les touristes mais aussi par les partenaires et les financeurs, et de là est né le concept de Station sport nature du Montcalm ».

    Une équipe soudée, créatrice et innovante

    C’est sur les talents de cette équipe de 24 personnes que le nouveau directeur de l’ADT compte s’appuyer pour mener sa tâche à bien.

    La première action du schéma de développement touristique c’est de mettre au coeur des ariégeois, le tourisme. « Le tourisme, c’est partager ce qui fait que moi je suis en Ariège » explique Alain Lepus, « j’aime la montagne j’aime la pêche… il faut que je partage tout ça avec les personnes qui viennent, comme j’accueille un ami. Il faut que les ariégeois soient accueillants et professionnels et en capacité de s’adapter […] et on doit les accompagner dans cette démarche ». 

    Le développement de l’Ariège sera l’addition du développement des différentes destinations. Ce sera donc à l’ADT d’impulser de coordonner, de soutenir, d’aider, d’accompagner, et ce sera à chaque destination d’essayer de faire évoluer son offre sur quatre critères : la qualité des prestations, la quantité de lits marchands, le professionnalisme et la culture.

    Interview réalisée à Foix, propos recueillis par Azinat.com

  • Beille : l’Espace Nordique paré pour l’hiver 2016

    Beille : l’Espace Nordique paré pour l’hiver 2016

    La neige est là depuis début décembre et ces derniers jours de froid ont permis de renforcer l’enneigement. Le manteau neigeux est stabilisé et la station prépare les trois prochains mois.

    La nouveauté cette année, c’est le réseau d’enneigeurs qui, avec le lac artificiel, ont permis de passer 5800 mètres cube de neige en deux nuits ; pour les fondeurs, c’est la nouvelle piste Piparlan qui fera le bonheur des confirmés et des débutants.

    La station de Beille en chiffres

    La Régie emploie 35 salariés saisonniers et permanents ; dammeurs, pisteurs secouristes, personnels d’accueil, personnels d’entretien et de mécanique auxquels il faut ajouter le personnel du restaurant, de l’école de ski et l’équipe d’ANGAKA (accompagnateurs en montagne et mushers). Au total, une soixantaine de personnes pour un chiffre d’affaire de 1,5 à 2 millions d’euros sans compter les retombées économiques sur la vallée.

    Ce qui fait de Beille un lieu unique, ce sont, en plus du ski de fond, les activités d’ANGAKA : chiens de traineau, traineau à cheval sur neige, balades en raquette, constructions d’igloos, nuits en yourtes… Bref, un véritable dépaysement.

    « C’est merveilleux, on pourrait se croire n’importe où, en Finlande ou en Norvège », raconte Pierre, qui vient de passer la nuit dans un igloo qu’il a construit lui-même.

    Elsa vient de Montauban ; habituée au ski alpin, elle est venue en famille. « On est venus chercher autre chose ; on voulait passer un week-end au grand air et découvrir un autre monde. Pour ça, Angaka a bien réussi. »

    Le cocktail préféré des touristes pour le week-end : la construction et la nuit en igloo agrémenté de la balade en traineau à chiens, la randonnée nocturne en raquettes et aux flambeaux et enfin, bien méritée, la soirée tartiflette au restaurant. De quoi remplir agréablement un week-end d’hiver !

    www.beille.fr
    www.angaka.com

  • Margaux de retour en Ariège.

    Margaux de retour en Ariège.

    C’est le 30 octobre 2014 que Margaux, jeune ariégeoise de 21 ans quitte l’Ariège et le cocon familiale pour un fabuleux voyage au Canada et dans le nord de l’Amérique.

    Le 1er janvier 2016 âgée maintenant de 23 ans, elle revient au « Pays » avec dans la tête de merveilleux souvenirs d’un voyage qui aura duré 14 mois.

    Malgré un emploi du temps chargé, Margaux est venue dans nos locaux de Mirepoix pour nous parler de son « Américan Trip« 

    Photographe et étudiante en LEA anglais / russes, Margaux se rend vite compte que ce n’est pas vraiment cela qu’elle veut faire et que pour apprendre l’anglais le meilleur moyen, c’est l’immersion. Signataire du Programme Vacances Travail en partenariat avec la France, c’est pour Margaux l’occasion de travailler sur un projet photographique d’un an.

    «Je voulais allier mes études de photographie et mon envie d’apprendre l’anglais en voyageant et je me suis dit que je pourrais peut être faire une photo par semaine et puis faire un livre qui pourrait résumer toute mon aventure.»

    Des petits boulots, une demande de financement participatif, c’est avec un peu moins de 2000 euros que Margaux a financé son voyage. Une entreprise lui a fourni un objectif photo.

    L’idée de Margaux n’était pas de gagner de l’argent mais plutôt de  faire des échanges de services, faire des petits travaux contre un logement et de la nourriture. Elle est donc passée par le site  workaway et c’est comme cela qu’elle a trouvé sa première famille d’accueil en Ontario.

    Pour résumer le trajet et pour faire rêver voici les grandes étapes du Road Trip : Montréal, l’Ontario, le nord des USA, 3 mois en Nouvelle Ecosse, 4 mois à Quebec, le Colorado, la Colombie britannique, les Rocheuse, l’Alberta…. retour au Canada et puis Paris et puis, l’Ariège. Au total 40 213 km parcourus.

    14 mois de voyages, des rencontres, des paysages magnifiques… quand on demande à Margaux quel est son plus beau souvenir elle nous répond que c’est très difficile de répondre.

    «Ce qui m’a le plus marqué, c’est la générosité des gens, le fait qu’ils ouvraient tellement plus que leur porte. Ils m’ont accueillie comme quelqu’un de leur famille. je peux dire maintenant que j’ai de la famille en Amérique du nord. […] Je pensais que je n’avais pas beaucoup changée, mais le fait de revenir ici, je me rend compte que j’ai beaucoup évoluée , j’ai l’impression d’être plus affirmée, d’être partie comme une petite fille et d’être revenue comme une jeune femme avec plus de convictions, plus d’envies.»

    Et ce n’est pas fini, car, le temps de recharger les batteries et le porte-feuilles, Margaux repartira bientôt vers la Nouvelle Zélande pour un an.

    Un nouveau carnet de voyage, de nouvelles photos, de nouvelles chroniques.. ce sera bientôt sur azinat.com, ne manquez pas le rendez-vous.

    Voir ou revoir les chroniques de Margaux sur Azinat.com ICI et sur son site goingwest

  • CESEA : Jean-Pierre Stahl affirme ses ambitions pour l’Ariège !

    CESEA : Jean-Pierre Stahl affirme ses ambitions pour l’Ariège !

    Le 11 janvier dernier, le Comité Economique Social et Environnemental de l’Ariège (CESEA) se réunissait lors de son Assemblée Générale. L’occasion pour Azinat.com de faire un point avec son nouveau président, Jean-Pierre Stahl sur le rôle de la deuxième assemblée du département et ses ambitions pour l’Ariège.

    Plus d’infos sur la page du CESEA

  • Pyrénées FM, la radio qui va là où les autres ne vont pas

    Pyrénées FM, la radio qui va là où les autres ne vont pas

    Diffusée en Ariège, Aude, Haute-Garonne, Pyrénées-Orientales et Principauté d’Andorre, « Pyrénées FM » construit sa ligne éditoriale autour de trois thématiques : une programmation musicale multi-culturelle et populaire, un ancrage profond dans la culture pyrénéenne et le soutien aux cultures occitanes et catalanes et enfin, contact et proximité.

    Aux commandes de cette radio locale, deux hommes : Jean Clergue, Président fondateur de radio Montaillou et Sylvain Athiel, directeur des programmes ; deux hommes complémentaires qu’une belle amitié lie depuis plus de trente ans.

    Jean Clergue a une formation Haute fréquence (HF) et a débuté sa carrière à TDF (Télé Diffusion de France) dont l’activité est la diffusion hertzienne des programmes radios et télévisuels. « C’est mon métier, c’est ma passion et cela m’a permis de mettre en place les 14 sites qui émettent aujourd’hui « . Ces quatorze sites, il faut les entretenir régulièrement et cela dans des conditions souvent difficiles, comme cet émetteur de l’Hospitalet-près-l’Andorre pour lequel, par temps de neige, il faut trois heures à pied pour l’atteindre.

    Il y a également tout le matériel technologique qui permet d’aller du studio à l’émetteur.

    Voilà pour l’aspect technique. Mais la radio, c’est surtout et avant tout du contenu et c’est là le domaine de Sylvain Athiel qui, depuis 1981, la grande époque des radios libres, a roulé sa bosse dans plusieurs radios nationales.

    Des journaux d’information longs, nationaux et internationaux, des flashs, des informations locales, de l’information complémentaire : flashs sportifs, programme TV, horoscope…

    L’émission phare « Pyrénées matin » de 6h00 à 10h00, animée par Marc Mollier ; une émission d’information, de service et de divertissement ; se suivent au cours de la journée des émissions musicales (10h00 – 13h00 « Mélodies en tête »), des émissions humoristiques (17h00 – 18h00 « Les Affreux Jojos »), etc.

    Au même titre que les programmes d’information et de divertissement, le programme musical est généraliste et multigénérationel. On y entend les derniers tubes nationaux, internationaux, francophones, des standards pop/rock, et de la musique locale. On peut y écouter par exemple le dernier titre de Florent Adroit, l’Air méditerranéen.

    Et puis pour relier tout cela  il y a une équipe au travail : animateurs, journalistes, producteurs qui se relaient 7 jours sur 7, 24h sur 24, car la radio ne s’arrête jamais.

    « C’est ce qui nous fait vibrer« , explique Sylvain Athiel, « c’est de parler aux gens, c’est de leur apporter du plaisir du divertissement, de l’information…« .

    Dans cet esprit, le « leitmotive » de Pyrénées FM, c’est la proximité et pour être au plus proche des auditeurs les animateurs partent à leur rencontre. C’est ce que fait régulièrement Marc Mollier, l’animateur de la matinale, qui se balade sur les routes des Pyrénées pour animer des manifestations ainsi que le nouveau concept « Un jour, une ville » qui consiste à faire la matinale en direct d’une ville ou d’un village.

    « C‘est important de rencontrer nos auditeurs » nous dit Marc « c’est important de leur parler, de les faire parler aussi au micro parce qu’il font eux-même la radio quand ils nous appellent ou qu’ils parlent en direct« .

    Pour écouter Pyrénées FM :

    Midi-Pyrénées

    Ariège

    • Foix 90.7
    • Pamiers/Mazères 90.7 et 107.5
    • Mirepoix 107.5 et 97.1
    • Tarascon 90.7
    • Ax-Les-Thermes 107.5
    • Vicdessos 107.5
    • Lavelanet/Belesta 107.5 et 97.1

    Haute-Garonne

    • Auterive 107.5
    • Cintegabelle 90.7
    • Portet-sur-Garonne 90.7
    • Portes de Toulouse 107.5 et 90.7

    Andorra

    • Pas de la Casa 90.7
    Languedoc-Roussillon

    Aude

    • Quillan 107.5
    • Carcassonne 104.1
    • Chalabre 97.1
    • Belcaire 107.5
    • Castelnaudary 107.5 /104.1
    • Limoux 104.1

    Pyrénées Orientales

    • Font-Romeu/Mont-Louis 105.6
    • Les Angles 105.6
    • Bourg-Madame 105.6
    • Porté-Puymorens 92.7
    • Prades/ Villefranche 107.9
    • Vernet-Les-Bains 107.9
  • Henri Nayrou : « Après avoir eu les défauts de ses qualités l’Ariège finira par avoir les qualités de ses défauts »

    Henri Nayrou : « Après avoir eu les défauts de ses qualités l’Ariège finira par avoir les qualités de ses défauts »

    Rugbyman, journaliste sportif, rédacteur en chef  et directeur pour le journal Midi Olympique, Député de l’Ariège de 1997 à 2012, Conseiller Général du canton de Saint-Girons, Henri Nayrou est, depuis quelques mois, Président du Conseil Départemental. Il nous a gentiment accordé une interview dans les locaux de l’Hôtel du Département.

    Après plusieurs mois passé à la tête du Conseil Départemental, quelle est aujourd’hui votre vision sur les chantiers prioritaires du département, compte tenu des changements de prérogatives de l’administration territoriale ?

    Changements ou pas, les priorités n’ont pas changées : l’emploi, la démographie, le cap sur le XXIè siècle, la préservation du cadre de vie et le mieux vivre ensemble. C’est ce qu’attendent les ariégeois, et maintenant il nous appartient de mettre cela en application. Malgré la loi NOTRe*, qui va peut être nous enlever une grande partie des compétences économiques, nous trouverons des moyens de contourner l’obstacle, car la priorité numéro un reste l’emploi… Et le levier de cette ambition c’est le budget.

    Le deuxième département
    le moins endetté de France

    Un budget à nul autre pareil : 63 millions d’investissement, c’est le record ; 20 millions sur les routes (dont la déviation de Prat et d’Ax-les-Thermes), 15 millions pour le très haut débit, 15 millions d’aide aux communes, 9 millions pour le bâtiment. Nous sommes le deuxième département le moins endetté de France, nous avons un train de vie modeste, nous avons les moyens de nos ambitions.

    [callout]*loi NOTRe : « Nouvelle organisation territoriale de la République »Promulguée le 7 août 2015, la loi portant sur la Nouvelle Organisation Territoriale de la République (NOTRe) confie de nouvelles compétences aux régions et redéfinit clairement les compétences attribuées à chaque collectivité territoriale. Il s’agit du troisième volet de la réforme des territoires, voulue par le président de la République, après la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles et la loi relative à la délimitation des régions.[/callout]

    Vous avez fait récemment « un tour » à la rencontre des ariégeois dans plusieurs villes du département. Que vous ont demandé les ariégeois lors de ce tour ?  Quels en sont les enseignements ?

    C’est Augustin Bonrepaux qui avait initié cette façon d’aller présenter aux ariégeois, avant le vote du budget, ce que nous voulons faire avec leur argent. Nous avons eu les retours habituels ; L’emploi bien sûr, et aussi les attentes personnelles voire personnalisées. Nous avons entendu et répondu à des questions sur le fonctionnement du Conseil Départemental. Beaucoup de citoyens ne connaissent pas l’exacte vérité sur les compétences des départements. Ca a été vivant, ça a été tonique, mais notre rôle c’est d’être au service des citoyens.

    Face à la nouvelle grande région « Midi-Pyrénées / Languedoc Roussillon » qui vient tout juste de se constituer, la place de l’Ariège se retrouve encore plus amoindrie (en terme de taille de population et de poids économique il s’entend). Avez-vous le sentiment que l’on pourra faire le poids seul ? Quelle attitude avoir pour conserver l’oreille des décideurs régionaux sur les problématiques propres à un département de montagne comme l’Ariège ?

    Le mariage « mer / coteaux / montagne », la loi NOTRe … les lignes vont changer et nous ferons avec. Notre bouclier c’est Carole Delga. Avec ses origines rurales proches de nous et dans la lignée de Martin Malvy, Carole a bien compris qu’une Région ne se résume pas à l’avenir d’une métropole… Notre priorité sera que les gros ne grossissent pas trop pour que les petits passent à la revue. En Ariège on a pas l’habitude de baisser la garde et je peux vous dire qu’on ne va pas dormir !

    Les jeunes et futurs actifs (18-30 ans) cherchent un avenir, en France comme en Ariege, ils sont parfois « déboussolés » en  manque de repères, et parfois victimes de dérives…L’Ariège apporte t’elle quelque chose à ces jeunes ? un sentiment d’’appartenance ? Une identité ? Un avenir économique propre à les rassurer ? Qu’en pensez-vous ?

    Je n’ai pas été surpris par le vote Front National au cours des élections régionales, par contre j’ai été plus bouleversé par la nature de ce vote ; c’est assez déprimant pour notre vie démocratique. Il faut en tirer les conséquences à deux niveaux : D’abord par l’emploi, et le budget axé sur l’investissement va y répondre, et ensuite en prêtant attention à nos citoyens.

    La feuille de route du Conseil Départemental est claire: nous devons répondre vite et bien, et le meilleur moyen d’y répondre c’est toujours le premier. Le premier moyen, c’est d’être présent sur le terrain et de répondre à leurs attentes. Comme nous sommes élus et sous les feux des projecteurs, nous devons assumer nos responsabilités, c’est la règle du jeu et nous la suivrons jusqu’au bout.

    La nouvelle année approche à grands pas … Que peut-on souhaiter aux ariégeois et ariégeoises ?

    Pour notre pays : une lutte contre la barbarie sans faiblesse. Pour chacun et chacune d’entre nous : la santé, mais on ne choisit pas, le bonheur mais c’est une co-production, l’emploi c’est une nécessité.

    Pour l’Ariège, après avoir eu les défauts de ses qualités, parce que l’on était pas très connu, nous finirons par avoir les qualités de nos défauts. Avec la qualité des services et la qualité d’internet, joints à la qualité de vie, je pense qu’en Ariège nous ne sommes pas les plus malheureux !

    Bonne année à toutes et à tous.

    Interview réalisée à Foix, propos recueillis par Azinat.com

  • Le Milha du Calhol d’en bas

    Le Milha du Calhol d’en bas

    Un peu d’histoire 

    Le millas en occitan milhàs’, de milh, millet ou maïs, parfois appelé aussi escauton, escaouton, broye, cruchade ou millade, est une spécialité culinaire du sud-ouest de la France. Parent proche de la polenta, faite avec de la semoule de maïs, il était à l’origine, à base de farine de millet, d’où son nom.

    À l’origine, le millas est fait uniquement de farine de maïs cuite dans de l’eau : la bouillie épaisse obtenue est étalée, mise à refroidir et coupée en carrés. Le millas ainsi préparé peut être frit à la poêle, salé ou sucré. Il peut aussi être préparé comme une sorte de galette ou de crêpe épaisse. Sa fabrication, loin d’être une « spécialité locale » comme on est tenté de le croire, était courante dans toutes les zones de production traditionnelle de maïs

    Sur la base de la préparation et selon les terroirs, les recettes de millas sont d’un grande variété : nature ou salé et cuit à la graisse, il a évolué vers le sucré et peut constituer une pâtisserie raffinée.

    La consommation du Millas est étroitement liée à la fabrication du confit de porc, d’oie ou de canard, qui se situe à la fin de l’hiver et au début du printemps. Traditionnellement, sa fabrication était réalisée dans les chaudrons ayant servis à la cuisson des confits, en raison de leur dimension. En effet, on ne peut faire du Millas en petite quantité, et un récipient d’une dizaine de litres a la taille idéale, pour ensuite tourner un long moment sans faire de grumeaux.

    Le millas peut être préparé de manières plus élaborées, en ajoutant d’autres ingrédients (lait, œufs, parfums variés), notamment dans les versions « dessert » qui sont aujourd’hui plus pratiquées.

    La recette de Paul :

    • 10 litres d’eau
    • 3 Kg de farine de maïs
    • 2 poignées de farine de blé
    • 10 sachets de sucre vanillé
    • 1 feuille de laurier
    • les écorces d’1 orange
    • graisse de canard (de préférence des confits)
    • sel « a bisto » 1 bonne cuillère à soupe
    • 1 litre de lait (de préférence entier)
    • 2 verres d’eau de vie de prune (1 avant l’étalage, l’autre pour finir de curer le chaudron)

    Pour préparer le millas, il faut un chaudron de cuivre (à défaut, un grand faitout), une « toudeilho », cime de sapin (à défaut, une grande spatule) et une nappe blanche de grosse toile.

    Dans le chaudron, faire bouillir l’eau, le lait, le laurier, les écorces d’orange, saler et verser la farine en saupoudrant et en remuant sans s’arrêter pour éviter la formation de grumeaux.

    Mettre la graisse de canard, le sucre vanillé

    Cuire à feu doux jusqu’à ce que le milha ne colle plus à la cuillère.

    Verser alors le millas sur la nappe farinée en une couche de 2 cm d’épaisseur.

    Le millas se mange lorsqu’il a refroidi, découpé en petits carrés frits à la poêle et sucré.

  • Montréal de Sos : Episode 4, Le Château

    Montréal de Sos : Episode 4, Le Château

    Montréal de Sos est un château public tenu par les comtes de Carcassonne, puis les comtes de Toulouse et enfin tombe dans le girons des comtes de Foix.

    Il y eu une grande reconstruction à la fin du XIIème siècle. C’est à cette époque que naissent tous les murs façonnés à la chaux. Un bel exemple est la « Tour du Campanal« 

    Au centre de la
    haute vallée de sos

    Sur la voix de communication entre le Comté de Toulouse et le Comté de Pailhas, le château est au centre des habitats de la Haute Vallée. Il domine, il rentre l’impôt, il rend la justice. Sa raison d’être c’est de tenir la Haute Vallée de Sos et de la gérer.

    Grande reconstruction
    au XIVème siècle

    A cette époque là, l’activité métallurgique se développe. On trouve une façon plus facile de fabriquer le métal, on en produit de plus grandes quantités, le prix baisse, la demande augmente. Le Comte de Foix impose une nouvelle taxe sur l’activité métallurgique.

    Le château a été conservé jusqu’au début du XVème siècle, date à laquelle il fut volontairement arasé par les comtes de Foix.