L’important n ‘est pas la destination mais le chemin lui-même. Mon chemin démarre en 1958 à Lavelanet dans les montagnes ariégeoises.
Je garde le souvenir des copeaux de l’atelier de mon père, des repas de fêtes, des sœurs toujours en chamaille. L’école est souvent délaissée pour surprendre la truite, cueillir les cèpes, écouter le silence et rêver en regardant le vol des oiseaux.
En 1979, je deviens fonctionnaire de police. Puis, je suspends l’uniforme et ouvre ma première librairie à Marseille. Octobre 2008, mon roman « la dernière nuit » édité par Elan Sud, voit le jour.
Romans, nouvelles, contes, sketches sont en cours d’écriture… Affaire à suivre !
Lorsque je présente mon roman : « La dernière nuit » dans les librairies de Provence, je dis toujours : l’histoire se déroule en Ariège.
Des points d’interrogations naissent dans les yeux de mes interlocuteurs. L’Ariège ???
Soudain, leur visage s’éclaire. Ah oui !… L’Ariège ! Les cathares, les comtes de Foix, les montagnes, les lacs, la gastronomie … Quel beau pays ! Certains relatent un souvenir ; d’autres projettent de la connaître.
L’Ariège ne laisse pas indifférent. « La dernière nuit » en mains, le lecteur me confie : ce soir, je serai en ARIEGE.
On peut naître à Paris et sentir l’Ariège vous couler dans les veines. Olivier de Robert a connu ce déboire de départ, mais a choisi dès qu’il a pu la terre de ses ancêtres, gentilshommes verriers de Gabre, en s’installant dans les montagnes sauratoises. Accompagnateur en montagne, féru d’histoire médiévale, il s’est découvert conteur au hasard de la vie. Depuis il promène sa besace à histoires partout en France et dans le monde francophone. Contes traditionnels, créations, récits historiques : l’homme a de multiples facettes et devient un nom qui… compte sur la scène régionale !

