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  • Réintroduction de deux Ourses dans les Pyrénées, les élus ariégeois montent au créneau

    Réintroduction de deux Ourses dans les Pyrénées, les élus ariégeois montent au créneau

    Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique et solidaire, souhaite réintroduire à l’automne 2018 deux ours femelles dans les Pyrénées, a-t-il indiqué le 26 mars 2018 au journal le Parisien, indiquant : « J’ai décidé de passer à l’offensive parce qu’il ne reste que deux mâles dans ce département, dont Cannellito, fils de Cannelle, dernière représentante de l’ours de souche des Pyrénées tuée par un chasseur en 2004Je ne veux pas être le ministre qui assiste à la disparition de cette lignée« 

    Joint au téléphone par le Ministre Henri Nayrou, Président du Conseil Départemental a expliqué à la Dépêche du Midi :  « Je lui ai rappelé qu’en octobre, il avait annoncé  la couleur à mon collègue Jean-Jacques Lasserre président du conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques, qu’il voulait introduire des ours se basant notamment sur des sondages. Je lui ai répondu que je n’étais pas d’accord avec cet argument : plus on est loin, plus on est pour. Le ministre n’en pas disconvenu« .  » J’ai rappelé au ministre que sur la chaîne des Pyrénées, l’Etat est au moins maître d’un vaste espace depuis trente ans, le Parc national. Puisque vous voulez sauver les ours et puisque l’on ne veut pas de ces ours là où il y a du pastoralisme, pour les hommes et pour les bêtes, vous n’avez qu’à tenter l’expérience de cantonner les ours dans le Parc national. Et vous règlerez de nombreux problèmes« . (Voir l’article de la DDM)

    Dans un communiqué Le Sénateur Alain Duran s’explique lui aussi sur cet réintroduction : 

    «L’annonce faite par Nicolas Hulot de réintroduire deux nouvelles ourses sur le massif des Pyrénées à l’automne prochain relève d’une méthode méprisante et insupportable.

    En effet, cette annonce survient alors que l’on attend toujours la mission interministérielle promise l’automne dernier. Qui peut croire encore à la concertation, maintenant que la décision est prise ?

    De fait, il devient difficile pour les éleveurs, les élus et les populations de se mettre autour de la table en toute sérénité. Difficile également de coconstruire un projet partagé pour préserver la biodiversité et conforter le pastoralisme. La confiance réciproque, nécessaire pour rétablir un dialogue, est plus qu’altérée.

    Toute réintroduction de prédateurs ne peut se concevoir sans un consensus total de l’ensemble des parties prenantes, et c’est pour cela que je resterai vigilant dans les semaines à venir pour continuer de défendre une montagne vivante.» «Nicolas Hulot donne un très mauvais signal pour la montagne.» a conclu le Sénateur 

    « Je sais bien que c’est un dossier compliqué mais je veux travailler avec les éleveurs« , a assuré Nicolas Hulot, demandant au préfet des Pyrénées-Atlantiques de mener un dialogue « qui doit aboutir à un accompagnement renforcé et une meilleure protection des troupeaux« .

  • Retour sur les évènements locaux de Mars Bleu 2018

    Retour sur les évènements locaux de Mars Bleu 2018

    A l’occasion de « Mars bleu », mois de mobilisation contre le cancer colorectal, la CPAM de l’Ariège, le GIP pour le dépistage des cancers, la Ligue contre le cancer et les étudiants du BTS SP3S du lycée du Couserans se sont associés pour mener à bien diverses actions de sensibilisation sur le département.

    Retour sur ces manifestations.

    « Les cafés bleus »

    Autour d’un café, le Dr. CATALA (médecin du GIP), Mme Catherine PASCAL (Directrice du GIP) et Mme MACE (Ligue contre le cancer), ont répondu aux interrogations des patients des Maisons de Santé Pluridisciplinaires de Mirepoix (Lundi 12 mars), Vicdessos (jeudi 15 mars), La Bastide de Sérou (lundi 26 mars) ainsi qu’aux assurés venus à l’accueil de la CPAM de Foix (lundi 26 mars).

    « Les ambassadeurs de Mars bleu »

    Véritables ambassadeurs de ce mois dédié au dépistage du cancer colorectal, les élèves du BTS SP3S du lycée du Couserans ont procédé à la mise en valeur, aux couleurs de Mars Bleu, des commerces de la ville de Saint-Girons.

    Cancer colorectal : le DEPISTAGE pour vous sauver la vie
    Au 3ème trimestre 2017, seulement 24.10% de la population Ariégeoise éligible s’était faite dépister contre ce cancer. Pourtant, le cancer colorectal concerne chaque année 45 000 personnes en France. Il est responsable de 18 000 décès par an.
    Détecté tôt, le cancer colorectal se guérit dans 9 cas sur 10. Vous avez entre 50 et 74 ans ? Dépistez-vous à temps pour vous sauver la vie.
    Parlez-en à votre médecin lors votre prochaine consultation.

    En savoir plus : ameli.fr et e-cancer.fr

  • Initiative Ariège dresse son bilan d’activité 2017

    Initiative Ariège dresse son bilan d’activité 2017

    Depuis sa création, Initiative Ariège a soutenu plus de 1 200 entreprises qui ont contribué à générer ou sauvegarder près de 2 400 emplois sur le département de l’Ariège, dont 205 sur la seule année 2017.

    En parallèle, les taux de pérennité de ces entreprises sont de l’ordre de 91% après 3 ans d’activité. Le taux de remboursement des prêts d’honneur demeure stable à hauteur de 90%.

    Jeudi 29 mars, le bilan d’activité 2017 présenté en Assemblée Générale Mixte fait ressortir notamment les données suivantes :

     

     

    • 68 entreprises soutenues via l’octroi de prêt d’honneur (financement sans intérêt ni garantie),
    • 205 emplois créés ou maintenus
    • 887 200 € de prêts accordés
    • 6,9 d’effet levier du prêt d’honneur sur le prêt bancaire (1 € prêté par initiative Ariège à un porteur de projet implique en moyenne 6,9 € prêté en parallèle par un établissement bancaire)

    Trois entreprises étaient présentes pour témoigner de leur parcours :  

    i+MEDS HEALTHCARE représentée par Monsieur Gérard WOODHOUSE dont l’activité est la solution connectée et sécurisée de distribution de médicaments à domicile,

    l’entreprise RESPAUD SAS représentée par Monsieur Sébastien MARTUCHOU activité du bâtiment génie civil, charpente et couverture et l’entreprise

    HAPPY LIFE représentée par Mesdames Helena DEHARO et Vanessa ALTMAYER qui tiennent une boutique de décoration et atelier.

    www.initiativeariege.org

  • E-éducation : l’Ariège exporte la marque Ludovia et son savoir-faire en Suisse

    E-éducation : l’Ariège exporte la marque Ludovia et son savoir-faire en Suisse

    En près de 15 ans, la manifestation LUDOVIA est passée de 100 participants en 2004 à Saint-Lizier, à plus de 1000 en 2017 à Ax les Thermes. Cet incontestable succès de participation, d’estime et surtout d’utilité pour le passage du crayon bille à l’ordinateur et à la tablette est dû à un concept intelligent (LUDOVIA, c’est le chemin vers le ludique à l’école) qui vient de franchir un nouveau cap hors de l’Ariège en s’exportant il y a quelques jours en Suisse, plus exactement à Yverdon-les-Bains, ville thermale de 30.000 habitants près de Lausanne dans le canton francophone de Vaud.

    Cette première édition de Ludovia#Ch a donc marqué les 27, 28 et 29 mars le passage à l’externalisation d’un événement né et développé en Ariège.

    Elle a été inaugurée mardi soir en présence d’une délégation du département de l’Ariège, conduite par Henri Nayrou, Président du Conseil Départemental et composée de Didier Kuss, directeur de l’Agence Ariège Attractivité, Eric Fourcaud, concepteur chargé du développement de Ludovia, et de Sylvie Couderc, Directrice de l’Office de Tourisme des Pyrénées Ariégeoises. 

    Du 27 au 29 mars, Ludovia passe à l’heure suisse. L’université d’été de l’e-éducation, née en Ariège et qui prépare déjà sa 15ème édition à Ax-les-Thermes au mois d’août prochain, exporte en effet sa marque et son savoir-faire à Yverdon-les-Bains, dans le canton de Vaud. « Ludovia.ch » a été inaugurée mardi soir en présence d’une délégation du département de l’Ariège, conduite par Henri Nayrou, Président du Conseil Départemental.

    Lors de l’inauguration en présence du maire de la ville, du recteur et de la directrice générale de l’université du lieu, le président du Conseil Départemental a pris la parole en ces termes :

    « C’est un honneur pour notre délégation venue d’un petit département du fond de la France d’être conviée ici au cœur de la Confédération Helvétique pour vulgariser le concept Ludovia né petit et devenu grand, non pas grand, plutôt utile, plutôt d’avant-garde et surtout de grand avenir ».

    Puis, il rappelait également la cohérence du développement de la manifestation parallèlement au déploiement des NTIC sur le territoire. « L’Ariège a compris, dès les années 2000, l’importance de la couverture numérique pour accroitre son attractivité : connecter les zones d’activité économique, développer le e-commerce, permettre le télétravail ». Et d’indiquer le lancement du Plan Ariège Très Haut Débit il y a quelques jours à peine, un projet à 140 M€.

    Les Ariégeois sont également intervenus le mercredi matin comme Grands témoins du séminaire organisé dans le magnifique amphithéâtre de la Haute École Pédagogique d’Yverdon avant de repartir en donnant rendez vous à leurs hôtes au 21 aout à Ax les Thermes, date du lancement de la 15e édition de LUDOVIA.

    Source : CD09

    Photo : Lyonel Kaufmann de la HEP VAUD chef de projet de l’Université de printemps de LUDOVIA et Henri Nayrou président du Conseil départemental de l’Ariège devant l’affiche de la première édition de LUDOVIA.CH

  • Margaux, février mars 2018 : Savoie ou quoi ?

    Margaux, février mars 2018 : Savoie ou quoi ?

    Ce matin c’est une vague d’émotion qui me transporte de la Provence à la Savoie. De la joie à la tristesse, je passe des rires aux larmes sur les 400 kilomètres qui me séparent de mon point de chute. Il parait qu’on parle d’ascenseur émotionnel.

    Le terme est plutôt juste puisque moins d’un mois après avoir envoyé ma candidature, passé un entretien et reçu un mail de confirmation d’embauche, j’embarquais pour une semaine de vacances au Maroc, une semaine d’aventure en Islande avant de renter en Provence dans le chaos le plus total pour les obsèques de mon grand père.Tu comprends que les sentiments se bousculent et qu’après la peine, la peur et l’appréhension c’est l’excitation de retrouver mes amis qui prend le dessus. Je quitte donc la belle Provence pour les terres abruptes de la Savoie dans un micmac d’émotions.

     Au fil des kilomètres le paysage se transforme.

    Je passe Valence, Grenoble puis m’engage sur la N90. Jusqu’au bout de la route ; jusqu’à Bourg Saint Maurice qui est enfin en vue. Je traverse la ville ; je tourne à droite. Je gare la voiture et c’est avec un sourire difficile à cacher que j’entre dans la réception pour tomber dans les bras de Laure que je n’ai pas vue depuis 5 mois. Laure, tu remets ? Septembre dernier, Quebec, Canopée Lit… Mais si, tu te souviens forcément : l’atmosphère du Saguenay… cet endroit fabuleux. Les nuits fraîches, étoilées ; les lumières de Tadoussac ; les mouches qui piquent ; la musique trop forte et la bière chaude. Je t’ai forcément parlé de la forêt boréale. Omniprésente, Envahissante. Je t’ai raconté le réconfort des soirées ensemble, les rires partagés, les regards échangés. Tu remets maintenant ? Si tu ne te rappelles pas de mes récits, moi, je me souviens encore du goût des larmes salées qui coulaient sur mon visage au moment où il a fallu se dire au revoir. Au moment où il a fallu mettre un point final tout en se promettant de se retrouver un jour.

    Et bien c’est ici et maintenant qu’on se retrouve. Laure d’abord. Karen et Romain ensuite. Sandra pour finir. Tous, devant une fondue (qui remplace la poutine québécoise) on est là… à plus 5 000 kilomètres de notre point de rencontre initial. Improbable je te l’accorde. Mais on se l’était promis … 

    Tu t’en doutes, très vite on se raconte nos vies, nos retours, nos arrivées et nos départs… On retrouve la complicité laissée au Quebec. On se retrouve. En toute simplicité. On s’offre du temps et des souvenirs : 700m de descente en luge, les promenades des chiens, les commérages du coin, les repas au soleil, le façonnage, sur les hauteurs de la ville, d’un bonhomme de neige féminin et breton. La découverte des produits locaux, l’aventure en Suisse, les péripéties avec notre colocataire bulgare, les histoires, les films, la musique et les livres échangés. La pyrogravure, la mort absolue et brutale du blinder, la fondue qui prend pas, le brookie de la joie, le diplodocus de Légo, l’insatiable faim de Flip … j’en passe surement, j’en oublie forcément mais les souvenirs s’accumulent ! 

     Je pose mes valises juste un mois ; j’apprends à découvrir une nouvelle région et une culture aussi atypique qu’intéressante. Car très vite tu apprends – sans cliché – qu’un Savoyard, il aime ses skis plus que la charcuterie, moins que sa belle-mère, mais pas autant que le fromage. Il vit dans un chalet à la montagne et sur sa voiture il affiche l’auto-collant « in tartiflette we trust ». Lui seul sait que le Gruyère a des trous plus petit que l’Emmental et que l’Abondance n’a rien de comparable au Beaufort. Il n’a pas besoin de frigo puisqu’il a de la neige. Il n’a pas besoin de chauffage puisqu’il a du génépi.

    Un vrai Savoyard poivre son assiette avant de manger une raclette. Il boit de la bière de pain d’épices et de l’alcool de sapin, si possible fait maison, éventuellement à partir d’une recette familiale.

    Il aime les pâtes roses… à la Myrtilles, beige… aux noix ou marrons… aux champignons quand il ne les mange pas carrées, au sarrasin -Crozets- et couvertes de Reblochon (et si tu as prononcé rOblochon, tu es invité à sortir de la pièce et à courir vite et loin !!).

    Le Savoyard aime les noix… il aime retrouver son goût partout… dans les yaourts, les confitures et même dans les savons. En revanche il n’aime personne. En commençant par les Haut-Savoyards ! Mais, à bien y réfléchir, il aime encore moins ses voisins, ceux de la vallée d’en face (d’ailleurs, peu importe dans quelle vallée tu te trouves, les gens d’en face, tu les aimes pas. Par principe). C’est pas moi qui ai dit « mieux vaut avoir une taupe dans son jardin qu’un Mauriennais comme voisin » (Mauriennais, habitant de Maurienne, vallée voisine .. je te fais pas un dessin, tu as compris).

    Un Savoyard a cette chance d’habiter à deux pas de l’Italie et de la Suisse, entre lacs et montagnes ; il est aussi rustre que touchant et il a réussi à conquérir le monde entier avec une idée de génie : fusionner des patates chaudes et du fromage coulant. C’est le Roi de l’affinage, le dieu de l’AOC, une sorte de génie des temps modernes. Et tout comme les mangeurs de Galettes (Bretagne), de Bouillabaisse (Provence), de Garbure (Occitanie) ou de Poutine (Québec), il plane au-dessus des terres de la Savoie, (mangeurs de Farcement), des rêves d’Indépendance et d’Autonomie.

    La légende dirait même qu’il circule dans les villages encaissés, de faux permis Savoisiens  -Ces gars sont prêts à tout – et ils seront (peut-être) un jour aussi libres que leur drapeau qui virevolte fièrement dans l’air pur et frais de leur belles montagnes. Alors, Savoie ou quoi ? 

     Bref, moi j’ai posé mes valises en Savoie pour un travail je te rappelle.

    3 jours après mon arrivée dans la vallée de la Tarentaise on me remettait uniforme, badge et clés histoire d’être fin prête à accomplir ma tache quotidienne : nettoyer ! Et je ne te cache pas qu’il a fallu inspirer profondément au moment de mettre les gants, de remplir les sceaux de détergent pour astiquer (2 fois par jour) les 35 lavabos, 11 wc, 9 douches ainsi que les sols, parois, vitres et rigoles … aaaah les rigoles !!!

    Mais l’expérience s’est avérée bénéfique et riche d’enseignements… sur l’humanité. Sur ces touristes qui ont des yeux qui ne voient pas et des oreilles qui n’entendent pas… ou plus. Pour toute cette tranche de la population, on dirait que payer une caution ou louer un emplacement donne des droits (inacceptables et injustifiés)

    « Bien oui mais avec Germaine ça fait 35 ans qu’on vient ici… et c’était mieux avant ». Et donc M’sieur, tu me dis ça parce que ?… tu veux un pin’s ? Une médaille ? Non parce que, vraiment, il n’y a rien de glorieux à parcourir, chaque hiver de chaque année, des centaines de kilomètres pour se garer au même emplacement, du même camping, de la même ville… depuis 35 ans. Vraiment. La Gloire est ailleurs…

    Mais pas de panique ! La fin des vacances approche ; on va déposer un petit mouchoir sur toutes ces déconvenues ; on va continuer à embaumer l’air d’un parfum de pin chimique histoire de taquiner les narines de nos chers clients (qui, entre nous, n’ont pas toujours raison).

    Et malgré les horaires matinaux, les journées à nettoyer, les clients difficiles et les envies d’ailleurs, rien n’a été plus plaisant que de participer à cette aventure en ayant la satisfaction d’apporter « ma » pierre à l’édifice. Imagine… toutes ces histoires qui nous ont fait pleurer, hier et aujourd’hui, ce sont les mêmes qui nous feront rire demain. 

     Ce mois Savoyard a été marqué de convivialité. On s’est retrouvés. On s’est rencontrés. On a partagé un quotidien hors du commun et au jour 30 de cette aventure arrive le temps de repartir. Ma besace s’alourdit encore des souvenirs uniques de nos échanges, des moments partagés, d’amitiés fidèles, de retrouvailles conviviales, de rencontres fabuleuses, de la découverte d’une région belle et atypique

    En attendant, au volant de ma petite Fiat, je quitte la Vallée un contrat en main (car je reviens deux mois cet été), un sourire au lèvre et une larme dans l’oeil de vous quitter, vous qui avez ensoleillé cet hiver encore plus fort que le Soleil de Provence. On se retrouve dans quelques semaines… avant que je ne reparte en Septembre…

    D’ici là, je vais mettre ma vie d’aventures entre parenthèses, juste un temps, histoire de travailler en Béarn, en Provence, en Savoie et d’économiser pour un nouveau voyage sur notre belle Terre.

    D’ici au plaisir de t’écouter me raconter tes propres aventures, de lire tes messages ou d’entendre ta douce voix, je te souhaite tout le bonheur du monde en ce début de printemps.

     Adishatz mon ami(e)

     

     

    Voir le journal complet sur : margauxvallet.wixsite.com

    Kilomètres parcourus depuis septembre 2017 : 36.825 kms

    25.090 en avion
    2.435 en bus
    3.583 en train
    5.717 en voiture
    0 en bateau

    171.788 kilomètres parcourus depuis le 30 octobre 2014

  • Programme Action cœur de ville : la grande transformation pour les centres-villes de Foix et Pamiers démarre

    Programme Action cœur de ville : la grande transformation pour les centres-villes de Foix et Pamiers démarre

    Jacques Mézard, ministre de la cohésion des territoires, a annoncé mardi 27 mars 2018 à Châtellerault, les 222 villes retenues, parmi lesquelles Foix et Pamiers, qui pourront bénéficier du plan national « Action cœur de ville« .

    Pour le ministre de la cohésion des territoires, « dès aujourd’hui, les communes peuvent engager la démarche, et mettre en œuvre leurs premières actions. Les partenaires de l’Etat, Caisse des dépôts, Action logement et Agence nationale de l’habitat se sont mobilisés de concert pour être prêts à des financements conséquents au service des projets». D’autres partenaires, publics et privés, pourront s’investir dans ce programme, auprès des communes retenues.

    Le plan Action cœur de ville répond à une double ambition: améliorer les conditions de vie des habitants des villes moyennes et conforter leur rôle de moteur de développement du territoire. Si un cœur de ville moyenne se porte bien, c’est l’ensemble du bassin de vie, y compris dans sa composante rurale, qui en bénéficie. Élaboré en concertation avec l’association Villes de France, les élus locaux et les acteurs économiques des territoires, le programme vise à faciliter et à soutenir le travail des collectivités locales, à inciter les acteurs du logement, du commerce et de l’urbanisme à réinvestir les centres villes, à favoriser le maintien ou l’implantation d’activités en cœur de ville, afin d’améliorer les conditions de vie dans les villes moyennes.

    Pour assurer cette revitalisation, chaque convention reposera sur 5 axes structurants:

    • De la réhabilitation à la restructuration : vers une offre attractive de l’habitat en centre-ville
    • Favoriser un développement économique et commercial équilibré
    • Développer l’accessibilité, la mobilité et les connexions
    • Mettre en valeur les formes urbaines, l’espace public et le patrimoine
    • Fournir l’accès aux équipements et services publics

    L’appui aux projets de chaque commune repose sur des cofinancements apportés par les partenaires: plus de 5 milliards d’euros mobilisés sur 5 ans, dont 1 Md€ de la Caisse des dépôts en fonds propres, 700 M€ en prêts, 1.5 Md€ d’Action Logement et 1,2 Md€ de l’Anah. D’autres ressources pourront venir compléter ces enveloppes de crédits.

    La gouvernance du programme est également partenariale. Elle est d’abord locale. Le programme est mis en œuvre avec les collectivités territoriales en fédérant les partenaires, nationaux comme locaux:

    • le maire, en lien avec le président de l’intercommunalité, pilote la réalisation des actions et préside le comité de projet installé dans sa commune
    • les partenaires régionaux et locaux, publics et privés, agiront concrètement dans les périmètres définis dans la convention, par des investissements nouveaux et/ou un renforcement de leurs interventions
    • le préfet de département coordonne les services et mobilise les moyens de l’État pour le projet. Il assiste au comité de projet au sein de chaque commune et signe la convention pluriannuelle ;
    • le préfet de région, les représentants régionaux des partenaires et le représentant du conseil régional forment le comité régional d’engagement
    • le Commissariat général à l’égalité des territoires coordonne l’ensemble du dispositif. Il anime le comité technique national (ministères et partenaires) et le centre de ressources.

    Le dispositif Action coeur de ville, complémentaire à la rénovation urbaine dans laquelle sont engagées les territoires de Foix et Pamiers avec le soutien de l’État ( Agence nationale pour la rénovation urbaine et Agence nationale de l’habitat), offrira des leviers supplémentaires pour dynamiser ces « coeurs villes« . 

  • Who’s who 1er trimestre 2018, sans surprise Perrine sur la première marche

    Who’s who 1er trimestre 2018, sans surprise Perrine sur la première marche

    Le printemps est « presque » arrivé et avec lui le premier classement des 99 personnalités à plus forte notoriété en Ariège. 

    Avec peu de surprise, c’est Perrine Laffont, qui se classe première avec un score encore jamais vu depuis le début du Who’s who, puisque ce sont pas moins de 1 120 000 pages référencées sur Google. 

    En seconde position et remontant de 19 places, un autre grand nom ariégeois du sport, Fabien Pelous, avec un nombre 48400 pages référencées.

    En troisième Place Floriane Caux, qui perd une place mais reste quand même sur le podium.

    Les voies de Google étant impénétrables en quatrième position, avec un total de pages de 22 800, Gérard Bancal artiste peintre graveur, qui, jusqu’à présent, se classait en fin de Who’who remonte de 96 places. 

    Sportifs et artistes tiennent donc le haut du pavé en ce début d’Année 

    Dans les belles remontées de ce trimestre on note : Kader Nadjar qui gagne 44 places et se classe 61ème, Anne Brenon  30 places, Florent Adroit 29 places et Claudine Pailhes 22 places. 

    Voir le classement complet : Classement-whoswho-Azinat-janv-mars2018

    Rendez-vous fin juin pour le classement du second trimestre 

    Classement des 99 personnalités à plus forte notoriété en Ariège. Score avec catégorie et nombre de pages référencées sur Google.fr (méthode : recherche par nom associé au mot ariège *, comme : »Prénom Nom » Ariège ) Premier classement effectué le 15/09/07.(pour obtenir l’historique des classements et le détails sur plus de 99 personnalités suivies du pannel, merci de nous contacter par email)

    Reproduction même partielle, interdite sans accord préalable

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    * si vous n’êtes pas sur ce classement et que vous pensez avoir été oublié merci de nous le signaler

  • Pays d’art et d’histoire : demandez le programme printemps / été

    Pays d’art et d’histoire : demandez le programme printemps / été

    Avec l’arrivée du printemps, le Pays d’art et d’histoire vous invite à découvrir son nouveau programme d’animation. Au fil des mois d’avril à juillet, vous avez rendez-vous avec votre patrimoine local.

    Le mois d’avril annonce la variété des propositions : conférence autour des petits pays formant le territoire aux alentours de l’an mil, balade près de l’Hers nous replongeant dans l’histoire de l’industrie et au cœur de la famille Bez, et découverte insolite d’un pan de l’histoire de Manses et des extravagants comtes de Portes.

    Le mois de mai mettra en avant les différents liens et passerelles que le Pays d’art et d’histoire se plait toujours à faire : avec la démarche Renforcement des filières alimentaires de proximité au cours du séminaire « Quel avenir pour l’agriculture en Pyrénées Cathares » ; avec les services de l’Inventaire du patrimoine dans le cadre du projet de valorisation de l’histoire industrielle textile ; avec Yakay Kayak notre prestataire canoë pour des visites insolites au fil de l’eau ; avec l’ANA pour une découverte décalée en forêt, mais aussi dans le cadre des fêtes aromatiques de Teilhet.

    Juin, sera le mois des rendez-vous nationaux comme ceux aux jardins ou encore des Journées du Patrimoine de Pays ; ce sera également l’occasion de consacrer une semaine entière à l’histoire de l’école sur la commune de Mirepoix ; parler cuisine au Moyen Âge et musique à Roumengoux.

    Le mois de juillet annoncera la saison estivale, avec les visites guidées des lundis et mercredis, qui sont toujours des animations plébiscitées, et qui amorceront déjà l’automne et la célébration à venir de l’obtention du label Pays d’art et d’histoire, il y a déjà 10 ans en Pyrénées Cathares. Cet évènement fera l’objet d’une programmation dédiée à l’automne…

    Mais en attendant, l’équipe du Pays d’art et d’histoire vous attend nombreux sur ses rendez-vous du printemps. Le programme détaillé est à découvrir sur le site internet www.pyreneescathares-patrimoine.fr ou à retirer en mairies, Offices de Tourisme ou centres culturels…

  • Le Conseil Départemental au chevet du patrimoine ariégeois

    Le Conseil Départemental au chevet du patrimoine ariégeois

    Réunis en Commission permanente, les Conseillers Départementaux de l’Ariège ont pris les décisions suivantes concernant la protection et la valorisation du patrimoine sur le département.

    Il s’agit notamment de :

    Restaurer le lit dit d’Henri IV, classé Monument historique qui sera l’un des éléments phares des Nouveaux espaces muséographiques au Château de Foix. Il se trouve que les actuelles conditions de présentation sont peu favorables à une conservation optimale. Pour éviter d’éventuelles détériorations, une étude de l’état de conservation ainsi qu’une intervention par des restaurateurs agréés sera engagée pour un montant total de 35 000 €.

    Assurer la valorisation du Musée de Mazères à destination des publics de proximité. Une programmation événementielle comprenant des animations et des actions de médiation a été proposé afin d’augmenter la fréquentation du musée. Un développement du relais de l’information, de communication de proximité et de promotion touristique sera donc déployé durant l’année dans le but d’accroitre l’attractivité du musée et son identité notamment pour les publics familiaux et scolaires.

    Restaurer les collections du musée départemental. Ces opérations réalisées au cours des prochaines années par des restaurateurs spécialisées (dépoussiérage, nettoyage, consolidation, etc…) participeront à la conservation et à la présentation au public et auront un cout estimé à 110 000 €.

    Aider les communes et les associations à financer leurs travaux de restauration dans le cadre du programme d’Etat d’entretien et de réparation des monuments historiques inscrits ou classés. Cet investissement concernent les communes de Verniolle, Foix et du Mas d’Azil et représentent un montant de 50 533 €.

    Renouveler l’adhésion à la Fondation du Patrimoine, concernant la protection et la mise en valeur du patrimoine privé et non protégé au titre des monuments historiques. Ce renouvellement se porte à 2 000 € pour l’année 2018 à l’égard des collectivités départementales. Ainsi deux dossiers labellisés par la Fondation ont reçu un avis favorable concernant la restauration d’une maison de maître à la Bastide de Sérou et d’une grange à Siguer.

  • Auteure ariégeoise, Josette Elayi publie son dernier roman : Arwad Une ile syrienne à la dérive

    Auteure ariégeoise, Josette Elayi publie son dernier roman : Arwad Une ile syrienne à la dérive

    Tour à tour professeur de lettres, chercheur au CNRS en histoire ancienne de la Phénicie, éditeur, essayiste et journaliste occasionnelle, Josette Elayi Escaich a publié plus de 25 livres et de 200 articles, couronnés par deux prix à l’Académie et la légion d’honneur décernée par le Ministre de la recherche.

    Née à Bordes sur Lez, dans la vallée du Couserans et après des études secondaires au Lycée de Saint-Girons, elle quitte donc son Ariège natale pour des périples multiples, d’extrême Occident en extrême Orient. Elle a connu la guerre du Liban et vécu dans l’Irak de Saddam Hossein.

    Après nous avoir emmenés, avec subtilité et précision dans le dédale chaotique d’un pays attachant et accablant qu’est l’Irak dans son roman «L’ombre de Saddam»,  puis dans la tête d’un terroriste de l’ETA avec Pourquoi je suis devenu un terroristeJosette Elayi nous ramène au Moyen Orient et nous entraîne cette fois en Syrie avec son dernier roman « Arwad une île syrienne à la dérive« .

    Face à la Syrie à feu et à sang, Arwad est en 2017 une île à la dérive où chacun s’efforce de survivre.

    En 1980, Farès l’instituteur alaouite, son doctorat d’histoire ancienne en poche, rentre sur son île, Arwad, et découvre l’effroyable massacre de sa famille. Sa vie se concentre sur la recherche du tueur. Au cours de son enquête, il apprend qu’il est lui-même un enfant adopté et il part à la découverte de ses origines. Sa raison aurait sombré sans le soutien de ses deux amis, Élias, le pêcheur chrétien et Adnan, le cafetier sunnite. Jusqu’à la nuit terrible où Farès recueille un enfant muet, échoué sur les rochers, qui fait basculer sa vie. 

    extraits

    L’île d’Arwad se devine tout au loin, là-bas, tel un point de rupture imperceptible sur la ligne d’horizon. Malgré la pesante lourdeur des nuées ensanglantées par le soleil couchant, l’horizon incertain s’enfuit à mesure que je me rapproche pour essayer de l’atteindre. Dans un ronronnement poussif, la navette qui relie Tartous à Arwad peine à fendre de son étrave émoussée les assauts des vagues inlassables, comme si elle devait se frayer un chemin à contre-courant. Elle est un peu à l’image de ma vie où j’ai toujours la sensation, même pendant les jours heureux, d’être en décalage avec elle, de vivre mon destin à rebours. Pourtant, j’ai intensément réfléchi pour tenter de comprendre qui je suis en réalité et pourquoi je me sens toujours en rupture avec moi-même comme si j’étais mon propre ennemi.

    […]

    Après ma soutenance de thèse, je me suis plongé dans la magie du souk Hamidiyé, bourré d’une foule bariolée et bourdonnante, saturé de senteurs d’épices, de musc et de capiteux parfums orientaux. En jouant des coudes parmi la foule, j’ai exploré ses incroyables boutiques dont chacune est pour moi une caverne d’Ali Baba où j’ai découvert mille merveilles avec un enthousiasme enfantin. J’ai déniché pour mon père Ammar un vieux narguilé patiné par le temps et, pour ma mère Amira, un délicat coffret à bijoux en bois de cèdre incrusté d’ivoire. J’ai divagué sur un caraco noir damassé car je l’imagine déjà sur le corps sublime de Nour que je vais bientôt serrer contre moi.

    Arwad, une île syrienne à la dérive
    Josette Elayi
    Editions Glyphe

    Son livre « Histoire de la Phénicien » publié en 2013 a eu beaucoup de succès et vient de sortir en livre de poche dans la collection Tempus chez Perrin. Il a aussi été traduit en anglais et va paraître chez un éditeur américain en avril.
  • La commune de Dun devient « Territoire Bio engagé »

    La commune de Dun devient « Territoire Bio engagé »

    Interbio Midi-Pyrénées a remis le vendredi 23 mars le label « Territoire Bio Engagé » à la commune de Dun, en présence de Mr Alain PALMADE, Maire de la commune de Dun et de Mr Vincent ESCOURROU, représentant d’Interbio Midi-Pyrénées.

    L’Occitanie est une région leader en Agriculture Biologique. Dynamiques de la production à la transformation, ces filières offrent une grande diversité de produits, reflets de la typicité de nos territoires. Ainsi INTERBIO Occitanie a choisi de mettre en place la démarche « Territoire BIO Engagé » première démarche de labellisation Bio des collectivités territoriales proposée en France.

    La remise de ce label permet aux collectivités territoriales de valoriser leur engagement dans la Bio auprès des habitants de leur territoire et de leurs différents partenaires.

    Dun fait partie des 21 communes labellisées. La commune répond à l’objectif du Grenelle de l’environnement et réaffirmé dans le cadre du plan Ambition Bio 2017, soit 6 % (qui est passé à 15% depuis le 1er janvier 2018)de Surface Agricole Utile (SAU) en Bio. C’est d’ailleurs avec brio qu’elle dépasse cet objectif avec plus de 64,55 % de SAU Bio.

    Le label : Territoire Bio Engagé/Etablissement Bio Engagé garantit le niveau de réussite d’une collectivité territoriale et de ses acteurs dans son engagement pour développer ce mode de production.

    Critères de labellisation :

    • 15 % de surface agricole cultivée en production biologique
    • Et/ou 20 % de l’approvisionnement des restaurants collectifs en produits bio

    A noter qu’en Ariège, 2 communes sont labellisées TBE : Dun  et Vira sur le critère SAU  etla communauté de communes Couserans-Pyrénées  pour le critère 20% de produits bio en RHD (Restauration Hors Domicile).

    www.biosudouest.com

  • Les invités de la semaine : Marcel Ricordeau et Jacques Renoud « Stop Mine Salau » 2ème partie

    Les invités de la semaine : Marcel Ricordeau et Jacques Renoud « Stop Mine Salau » 2ème partie

    La mine de Salau, sujet polémique s’il est en Ariège, et son cortège de communiqués, de vérités et de contre-vérités, de défenseurs et d’opposants… 

    Pour y voir un peu plus clair et suite à certains communiqués que nous avons passé dans nos colonnes, nous avons voulu donner la parole à l’association « Stop Mine Salau ». Nous avons donc reçu dans nos locaux deux des Co-Présidents et fondateurs : Monsieur Marcel Ricordeau et Monsieur Jacques Renoud.

    Dans un premier entretien Marcel Ricordeau et Jacques Renoud sont revenus sur l’historique de l’exploitation de la mine et de la polémique sur la présence d’amiante.

    Aujourd’hui, il est question de la protection de l’environnement – Il est a rappeler que la mine est incluse dans le site Natura 2000 « Massif du Mont Valier » – : préservation de l’habitat et de la reproduction du Gypaète barbu, préservation de la rivière Salat et ses sources….

    et des irrégularités constatées par l’association : Réouverture de la route de la mine sans autorisation, héliportage sur la zone sensible de la reproduction du Gypaète, construction d’un mur sur une parcelle communale sans autorisation… 

    La semaine prochaine nous reviendrons sur les taux (supposés ou non) de tungstène et d’or contenus dans la mine

    www.stopminesalau.com

     

    L’association STOP MINE SALAU organise, avec ses partenaires, APRA le Chabot, le Comité écologique Ariégeois et l’association Gratte Papier, une journée d‘information sur la « Mine de Salau » à Toulouse le Samedi 31 mars 2018, à « La Chapelle » 36 rue Danielle Casanova.

    Au programme de cette journée : conférences, débats, projections….

    – Rachat de Variscan, qui vient de recevoir 700 000€ de Crédit d’impôt recherche, par Apollo Minerals, et malversations financières.
    – Attribution d’un permis de recherche en Espagne.
    – Non respect des règlementations et des législations.
    – Non respect de l’environnement…