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  • Rencontre avec les étudiants en BTS métiers de l’eau du LP Jacquard

    Rencontre avec les étudiants en BTS métiers de l’eau du LP Jacquard

    Mercredi 6 septembre, dix d’étudiants en BTS métiers de l’eau ont fait leur rentrée  au Lycée Professionnel  Joseph Marie Jacquard de Lavelanet. L’aboutissement d’un long travail, le fruit d’une volonté commune entre Éducation nationale, élus régionaux, élus locaux, Bruno Pasquet proviseur, enseignants et personnels.

    Campus des métiers de l’eau

    Dix étudiants suivent la formation BTS Métiers de l’eau à Jacquard, l’établissement Lavelanétien étant le seul à proposer cette formation en région Occitanie-Pyrénées-Méditerranée. Victor (de Toulouse), Quentin (de Laroque), Jacob (de Nouvelle-Calédonie), Chloé (de Rodez), Tristan (de Saint-Gaudens), Jean-François (de Toulouse), Manon (d’Ax-les-Thermes), Théo (de Lyon), Dolicia (du Gabon), ont été accueillis le 6 septembre par le proviseur et ses équipes. Un environnement privilégié, « des enseignants plus que compétents qui ont tous un niveau supérieur (agrégation, DEA, ingénieurs, NDLR…), attachés à vous faire réussir, une petite structure avec des équipements de qualité» selon Bruno Pasquet s’adressant à ses étudiants. Ces étudiants ont un parcours baccalauréat différent (BAC ES, STI, S…) ; un public hétérogène venant d’horizons distincts (dont deux anciens élèves en bac pro de Jacquard), mais avec un même objectif, se diriger vers un métier de technicien supérieur sur l’eau.  

    Deux mois après la rentrée, nous avons rencontré ces étudiants lors de travaux pratiques dirigés par leur professeure Geneviève Guibal enseignante en PCE (procédé chimie et eau). Manipulation, étalonnage… après la théorie, place aux expériences, aux découvertes dans le labo.

    La cohésion s’est opérée, car tous ont le même but, travailler dans l’environnement. Jean-François explique qu’ayant « besoin de bouger », il envisage après l’obtention de son BTS de travailler sur les réseaux d’eau potable. Manon, « aime le côté laboratoire, la chimie ». Jacob réfléchit à l’idée de poursuivre avec une licence pro, alors que l’analyse des eaux intéresserait Chloé qui sort d’un bac chimie.

    Les étudiants de Jacquard peuvent être rassurés, car derrière cette formation Bac plus 2, les débouchés sont nombreux dans notre département (industries – syndicats de l’eau – laboratoires…) et en France. Formation en résonnance avec l’offre dispensée à Jacquard, ce BTS Métiers de l’eau est également un plus quant au dynamisme de Lavelanet, du Pays d’Olmes.

    joseph-marie-jacquard.entmip.fr

  • Margaux novembre 2017 – Lettre ouverte, Colorful Colorado

    Margaux novembre 2017 – Lettre ouverte, Colorful Colorado

    Voilà 4 semaines que j’ai intégré le quotidien de Shirley et Danny. Je suis accueillie dans leur foyer comme si j’y vivais depuis toujours. Ma chambre est prête … je n’ai plus qu’à installer mes affaires sur les étagères, histoire de rendre le lieu encore plus familier qu’il ne l’est déjà. 

    Perchée à 1700m d’altitude, le temps est sec et j’ai du mal à imaginer que l’hiver arrive. Et pourtant, tout le monde parle de la saison rude et de l’épais manteau neigeux … Moi, je n’attends que ça. Le désert recouvert de neige et de glace… T’imagines ? Moi pas du tout. 

    Mais avant, on profite de ce que ce pays a à offrir. Dès que l’agenda le permet, on prend le large. En solo ; en duo ; en trio. On sort de notre comté partons à la découverte de nouveaux canyons, à l’assaut de nouvelles routes, vers de nouveaux horizons… Après les virées en pick-up à la recherche du cerf parfait et maintenant que la chasse est terminée et on se concentre sur de nouveaux projets. Et ce n’est pas ce qu’il manque ! Je participe à la construction de murets en pierres et j’ai appris à faire du mortier ; j’enchaine avec la préparation de confitures maison, et bientôt nous entamons la construction d’un abri de jardin avant de retourner à la cuisine où, avec Shirley, je confectionne des mets de toutes sortes … La polyvalence est de mise et c’est génial. J’ai repris un quotidien intégralement en anglais ; c’est du 24/7, ce n’était pas arrivé depuis la Nouvelle Zélande et c’est plutôt fluide. C’est agréable de comprendre et se faire comprendre sans trop de difficulté. 

    Je ne regrette pas d’être revenue. La lumière est toujours aussi belle ici et cet endroit a su trouver une place toute particulière dans mon coeur. Chaque instant contient sa dose de merveilles et il ne tient qu’à nous de le rendre unique. Tu sais comme un rien m’émerveille…  Ici je suis comblée ! 

    Des instants uniques en leur genre, j’en expérimente tous les jours , mais récemment il s’en est passé un qui m’a touchée un peu plus du coup alors je le partage avec toi. 
    Tout a été organisé dans l’église de la petite ville de Naturita à un peu moins de 5 miles de Nucla.  Le mot d’ordre était clair : Chacun était invité à faire quelque chose à vendre aux enchères, pour un dénommé Gaylord. Je n’en savais pas plus. Shirley et moi nous sommes prêtées au jeu. Evidemment. 
    19 heures pétantes, on débarque à l’église avec une belle tarte au citron dans les mains. Je ne m’attendais à rien de spécial. En arrivant, j’ai immédiatement compris …  Gaylord a une maladie. Une maladie qui le tue a petit feu. Il est condamné. Le traitement existe, mais il n’a pas l’argent pour le suivre. Du coup, la communauté de Naturita et des environs s’est réunie et a organisé une vente aux enchères pour offrir les fonds au membre de sa communauté dans le besoin. 
    Dans l’église, les bancs avaient été poussés et à la place on y a installé des tables et des chaises. La nef était pleine à craquer et chacun s’est fait un devoir d’acheter les tartes à 90$ ou des assiettes de cookies à 120$ afin d’assurer plusieurs mois de traitement à leur ami. Lui offrir quelques bouffées d’air en plus dans notre monde. 
    J’ai été émue. Touchée en plein coeur par tant de bienveillance. 20h30 tout était vendu. et des centaines de dollars ont été récoltés. Jamais les mots fraternité, communauté et générosité n’avait fait autant de sens. 

    La vie continue à Nucla. Une semaine sur deux, Danny consacre 12 heures de sa nuit à assurer la maintenance de l’usine de dessalement des eaux à quelques minutes de la maison. Un travail qui “n’est ni bien, ni mal” comme il dit mais “c’est un travail !”. Il quitte la maison à 18h et ne rentre qu’aux petites heures du matin. Quand nous commençons notre journée, lui termine la sienne … ce qui requiert toute une organisation… dont Shirley a le secret ! Tu devrais nous voir chuchoter pour se demander le sel ou marcher sur la pointe des pieds pour ne pas faire grincer le plancher .. C’est un sketch ! Sinon, Thanksgiving est dans quelques semaines et je suis déjà prête pour re-découvrir l’esprit pionnier de cet fête si importante ici.

    De mon côté, entre les constructions de murets ou en attendant que les casseroles chauffent en cuisine, j’ai réussi à trouver le temps nécessaire pour finaliser et mettre un point final au Projet52-2016-2017. J’ai des papillons dans le ventre et je te laisse imaginer mon émotion car aujourd’hui je te présente Aotearoa mon deuxième livre photo auto-édité dans lequel je t’invite à découvrir, en 24 heures, ma dernière année sur l’archipel néo-zélandais. J’ai traversé le pays du Nord au Sud et d’Est en Ouest pour te ramener 52 clichés, 26 en couleurs, 26 en noir et blanc.

    Tu sais comme mon année en Nouvelle Zélande a été un challenge au quotidien. J’ai été émerveillée par la beauté de ce pays, la gentillesse de ses habitants et les milles merveilles rencontrées sur la Route .. Alors j’espère que ce livre te touchera comme je l’ai été. 
    Je te retrouve dans quelques semaines avec de nouvelles histoires à te raconter. Que tu sois dans nos belles Pyrénées ariégeoises, là où la neige est déjà tombée … ailleurs en France … ou à l’étranger, j’espère que tu te portes bien et que la fin de l’année se présente sous de beaux auspices. 
     
    Adischatz

     Voir le journal complet sur : margauxvallet.wixsite.com

    Kilomètres parcourus depuis septembre 2017 : 13.749 kms

    10.012 en avion
    1.543 en bus
    0 en train
    2.194 en voiture
    0 en bateau

    148.712 kilomètres parcourus depuis le 30 octobre 2014

  • Le prix «Coup de cœur des mairies de France» a été remis au projet « Lavelanet 2050 »

    Le prix «Coup de cœur des mairies de France» a été remis au projet « Lavelanet 2050 »

    Le 100e Congrès des maires et des présidents d’intercommunalité de France s’est ouvert le 20 novembre à Paris, porte de Versailles. Lavelanet s’y est distinguée, la ville obtenant le « Coup de cœur » des élus pour son projet alliant transition écologique, sociale et solidaire.

    Chaque année depuis 2009, la Fondation RTE, en partenariat avec l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité (AMF) organise le « Coup de cœur des mairies de France ».

    Ce concours permet de désigner, parmi tous les projets soutenus par la Fondation RTE au cours des deux dernières années, le projet qui aura eu la faveur des internautes, des maires et élus municipaux, présidents et élus de communautés de France. Son objectif est de valoriser le travail des femmes et des hommes qui ont fait le choix de s’investir dans des projets pour contribuer au développement des territoires ruraux.

    Ce mardi 21 novembre, et en l’absence du maire Marc Sanchez, Jérôme Durodier élu s’est vu remettre le « Coup de cœur des mairies de France» pour le projet porté par la municipalité : « Lavelanet, carrefour des mobilités douces des 4 M (Mirepoix, Montségur, Montbel, Monts d’Olmes) ».

    Conduit par nos techniciens, sous la houlette d’Alexandre Pereira ingénieur – chef de projet ainsi que notre directrice générale des services Karine Henrich-Galy, ce projet de revitalisation du centre-bourg a pour objectif de redynamiser notre centre-ville et de l’ouvrir à son environnement.

    Source : Mairie de Lavelanet

    voir le projet Lavelanet 2050 en vidéo

  • Atelier Sylius E-commerce à Toulouse

    Atelier Sylius E-commerce à Toulouse

    EMAGMA est une agence spécialisée dans le développement web innovant. Basée à Foix, cette entreprise et ses 5 « codeurs » – Loïc, Marion, Sébastien, Hervé et Florent – ont à coeur d’identifier les techniques qui font le web et les usages de demain.

    Emagma dispose historiquement d’un savoir-faire dans le domaine du e-commerce et accompagne aujourd’hui des acteurs en quête de performances. C’est le cas de Kokopelli – installé au Mas d’Azil – qui leur a confié la refonte de sa boutique en ligne. Pour ce projet ambitieux – plusieurs centaines de commandes par jour – EMAGMA a identifié et retenu la solution open source Sylius (cygne en latin).

    Convaincu que cette solution va bouleverser les habitudes des acteurs de la vente en ligne, EMAGMA a très tôt investi dans la formation de son équipe et se positionne sur ce e-commerce moderne et sur mesure.

    Dans la philosophie du partage portée par le courant des logiciels libres, EMAGMA organise une journée de formation autour de Sylius et du e-commerce. Pour être accessible aux développeurs de la région, cette journée se tiendra à Toulouse, le 7 décembre prochain, dans l’espace de co-working HarryCow.

    La participation est gratuite, et la journée sera animée par un des créateurs du logiciel e-commerce Sylius.

    Ce dernier participera ensuite à une soirée thématique autour du e-commerce moderne sponsorisée par EMAGMA.

  • Appel à projets d’entreprises pour « l’Expédition Creative »  !

    Appel à projets d’entreprises pour « l’Expédition Creative »  !

    Les professionnels du tourisme et du thermalisme de la region occitanie /Pyrenées-Méditerranée sont invités à booster leurs projets – les 7 et 8 decembre 2017

     Initiée par l’agence régionale Madeeli, Lozère Développement et par LR-SET en partenariat avec les antennes de l’Université de Perpignan – Via Domitia – à Mende et de l’Université Jean Jaurès Toulouse à Foix, « Expédition Créative » est un défi lancé aux étudiants des filières numérique, tourisme, développement local et marketing de ces établissements.

    Les projets reçus et proposés par les entreprises régionales seront confiés à des groupes d’élèves en management du tourisme et technologies numériques. Ils seront coachés par des professionnels pendant deux jours en Lozère ou en Ariège et les meilleurs dossiers seront mis à l’honneur comme lauréats à l’occasion du Campus de l’Innovation Touristique organisé par la Région Occitanie /Pyrénées-Méditerranée le 14 décembre 2017 à Montpellier.

    Après une première édition fructueuse en mars dernier en Lozère, Madeeli et ses partenaires ont souhaité organiser une deuxième édition régionale « Expédition Créative » et elle se déroulera en simultané en Lozère et en Ariège, les 7 et 8 décembre prochains.

    Cette opération vise à libérer les initiatives de professionnels démunis face aux évolutions des habitudes de consommation de leurs clients et confrontés à un environnement réglementaire ou concurrentiel changeant. Les étudiants encadrés par les professionnels auront 48 h pour résoudre les problématiques rencontrées et les soumettre aux entreprises.

    « Apprendre en faisant » : une pédagogie bénéfique aux étudiants comme aux professionnels qui comprennent combien le partage peut être fertile.

    Les organisateurs attendent des projets de toute la région et selon leur localisation, les professionnels pourront choisir de participer indifféremment dans l’un des deux sites accueillants.

     Qui peut soumettre son projet ?

    Cette édition est ouverte à l’ensemble des professionnels du tourisme et du thermalisme de toute la région Occitanie.

     Pourquoi proposer son projet ?

    Au-delà des lauréats, qui seront mis à l’honneur à l’occasion du Campus de l’Innovation Touristique organisé par la Région Occitanie le 14 décembre 2017 à Montpellier, tous les projets présentés pourront bénéficier d’un accompagnement par l’Agence Régionale et ses partenaires locaux du tourisme et du développement économique. Le réseau régional de l’accompagnement des entreprises et du secteur du tourisme est mobilisé pour cette opération : chambres consulaires, agences de développement touristique, dirigeants expérimentés du secteur, etc.

    Appel à propositions en ligne :  www.expedition-creative.com

    Pour tout renseignement, inscription ou aide à la formulation d’une problématique pour l’Expédition créative
    noemie.aldebert@madeeli.fr – 04.66.45.33.19
    annie.fachetti@madeeli.fr – 06.61.69.00.14

  • Palmarès 2017 des Trophées ORQUASI : Foix lauréat !

    Palmarès 2017 des Trophées ORQUASI : Foix lauréat !

    Les Trophées ORQUASI ont pour vocation de mettre à l’honneur les réalisations des collectivités locales œuvrant en faveur des infrastructures et des réseaux.

    Pour sa deuxième édition, le concours a attiré de nombreuses candidatures : une cinquantaine de dossiers a été reçue, gage d’un véritable intérêt des collectivités pour la préservation des infrastructures. Parmi les 14 nominés, 7 initiatives ont été choisies par un jury composé d’experts et récompensées ce jeudi 16 novembre, à l’hôtel Palladia à Toulouse, lors d’une soirée organisée par l’ORQUASI, présidée par Jean-Louis CHAUZY, Président du CESER Occitanie et de l’ORQUASI.

    La Ville de Foix a été récompensée pour son aménagement du pôle d’échanges multimodal.  La ville a créé, autour de la gare SNCF de Foix, un pôle d’échanges multimodal qualitatif permettant de diminuer les futurs coûts d’entretien.

    Cet événement phare de l’ORQUASI a accueilli plus de 250 élus, décideurs publics et professionnels d’Occitanie.

    « Comme l’an dernier, c’est un grand plaisir et un honneur de voir cette salle remplie avec 250 participants. Je tiens à souligner que cet événement qui réunit élus, maîtres d’ouvrages, maîtres d’œuvre, industriels et entreprises autour d’une préoccupation commune qui est le développement et la préservation du patrimoine de nos infrastructures et de nos réseaux en Occitanie, est unique. » Jean-Louis CHAUZY, Président

    Les 6 autre lauréats sont :

    ▪ Agence de l’eau Adour-Garonne
    Appel à projets « Réduire les fuites dans les réseaux d’eau potable »
    Dans le cadre du 10ème programme de l’Agence, celle-ci a lancé deux appels à projets auprès des collectivités du Sud-Ouest pour réduire les fuites dans les réseaux d’eau potable et d’assainissement.

    ▪ Gers Numérique
    Aménagement numérique du territoire gersois
    Ce syndicat s’est engagé sur un programme de déploiement du très haut débit dans le département pour permettre à l’usager d’utiliser les nouvelles technologies numériques.

    ▪ Conseil Départemental de la Haute-Garonne
    Amélioration de la connaissance du patrimoine routier
    Pour anticiper les besoins d’entretien de son réseau routier et afin d’obtenir une vision identique et homogène sur l’ensemble du réseau départemental, le Conseil Départemental filme ses chaussées grâce à un véhicule équipé et en analyse l’état.

    ▪ Grand Montauban Communauté d’Agglomération
    Boulevard Urbain Ouest de Montauban – Volet environnemental
    La Communauté d’Agglomération du Grand Montauban a réalisé une opération de contournement du centre-ville de Montauban, en intégrant la dynamique de la biodiversité et en développant les infrastructures de mobilité douce.

    ▪ Communauté d’Agglomération Béziers Méditerranée
    Restructuration du site des 9 écluses de Fonseranes
    La Communauté d’Agglomération a développé l’attractivité du site touristique en le restructurant et en réalisant une mise en valeur lumineuse du site.

    ▪ Trigone – Syndicat Mixte du Gers
    Construction de la station de production d’eau potable de Pléhaut
    Afin de garantir la distribution d’une eau potable de qualité, le syndicat a réalisé une station de production d’eau disposant d’un réservoir à double cuves de niveau de pression différente.

    Au cours de cette même soirée, 4 innovations ont aussi été mises à l’honneur suite à l’appel à projets #Pitchyourinnov lancé en parallèle par l’ORQUASI : la Smart City (« Démonstrateur de la ville intelligente et Durable »), le data (cartographie 3D des réseaux), le Civic Tech (renouveau politique) et la technique (microturbine sur réseaux d’eaux potables ou brutes).

    Partenaires des Trophées
    Région Occitanie I Fédération Régionale des Travaux Publics I Caisse des Dépôts I La Banque Postale I CNFPT I Colas Sud-Ouest I Eiffage I Eurovia I Malet I Suez I Veolia I Enedis I PAM Saint-Gobain
    A propos de l’ORQUASI
    L’Observatoire Régional de la Qualité de Service des Infrastructures (ORQUASI) est une association loi 1901 qui regroupe en son sein les collectivités, le monde économique, les usagers/consommateurs et des experts. C’est le premier observatoire en France dédié à la surveillance et à la promotion du patrimoine des infrastructures et des réseaux mais surtout dédié à la mutualisation de bonnes pratiques en matière d’investissement dans les infrastructures.
    L’ORQUASI est à la croisée entre la recherche diagnostique, le monde politique et la société civile ; il permet de mettre en évidence les tendances et les problématiques économiques et sociétales, et d’œuvrer à la facilitation de la prise de décision politique en regard de ces thématiques.
    L’ORQUASI est un lieu de rencontre entre une pluralité d’acteurs qui ont comme point commun de mutualiser des informations essentielles sur l’entretien des réseaux d’infrastructures et de réfléchir à mettre en place des études, des travaux qui permettent à chacun de mieux connaitre son patrimoine.
    Depuis sa création, l’ORQUASI est présidé par Jean-Louis CHAUZY, Président du CESER Occitanie.
  • Installation d’un comité local abattoirs de l’Ariège

    Installation d’un comité local abattoirs de l’Ariège

    La préfète de l’Ariège Marie Lajus, a installé le comité local abattoir de l’Ariège. Animé par la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (services vétérinaires), ce comité a rassemblé des représentants des abattoirs et des éleveur des filières viandes d’animaux de boucherie et de volailles, des représentants de la société civile (consommateurs et association de protection animale), des institutionnels ainsi que des élus locaux.

    Cette création concrétise, au niveau départemental, une des propositions du rapport du 20 septembre 2016 de la commission d’enquête parlementaire sur les conditions d’abattage. L’objectif du comité local abattoir est de favoriser les échanges d’informations entre les acteurs de la filière d’abattage et les différentes parties intéressées au plan local, tout en améliorant la transparence sur le fonctionnement des abattoirs.

    Le département de l’Ariège dispose de deux abattoirs d’animaux de boucherie à Pamiers et Lorp- Sentaraille, et de quatre petits abattoirs de volailles agréés. Ces structures assurent l’abattage d’animaux issus essentiellement du département. Elles sont un maillon économique et stratégique pour l’élevage du département.

    La réunion a permis de rappeler l’organisation des services de l’Etat dans les abattoirs et la réglementation applicable tant en matière de sécurité sanitaire des aliments que de protection animale. Ce premier comité a également été l’occasion d’évoquer les actions conduites et restant à conduire pour garantir la maîtrise de la protection des animaux dans les abattoirs. Il a ainsi permis de confirmer les compétences et la technicité des acteurs de la filière en matière de bien-être animal.

    La DDCSPP insiste sur le juste équilibre à trouver entre les problématiques sociétales et commerciales : si un animal est abattu pour être consommé, il n’en demeure pas moins un être vivant doué de sensibilité [Cf Article L.515-14 du Code Civil] qu’il faut respecter dès son arrivée à l’abattoir, jusqu’à sa mise à mort.

    Les échanges ont porté par ailleurs sur l’abattage d’urgence, à la ferme ou à l’abattoir, de manière à préserver tant le bien être animal, en limitant le transport de bêtes blessées, que l’impact économique lié à la valorisation de la bête. Cela a montré la nécessité de réaliser un état des lieux qualitatif et quantitatif d’ici la fin 2017, en vue de débouchersur des propositions concrètes début 2018.

    La question de la préparation des animaux en amont de leur arrivée à l’abattoir a donné également lieu à des discussions (état de santé, propreté des bêtes…) et à des engagements de la profession en la matière.

    En conclusion, la préfète a remercié les membres pour la richesse des discussions qui ont démontré toute l’utilité de cette commission. Elle a également tenu à saluer les personnes travaillant en abattoirs pour leur professionnalisme et a indiqué avoir conscience des difficultés de ces métiers, comme elle a pu l’observer lors de sa dernière visite en abattoir.

    La préfète souhaite s’appuyer sur cette instance pour continuer à améliorer les pratiques contribuant au développement des circuits courts et à la qualité des produits locaux.

    Source : Préfecture de l’Ariège

    2 rue de la préfecture 
    Préfet Claude Erignac – B.P. 40087 
    09007 Foix cedex
    05.61.02.10.00

  • Semaine du goût ariégeois : en novembre, la lentille en vedette dans les assiettes des 5.000 collégiens

    Semaine du goût ariégeois : en novembre, la lentille en vedette dans les assiettes des 5.000 collégiens

    Pour les quelque 5.000 demi-pensionnaires des collèges ariégeois*, un jeudi par mois est dédié aux saveurs et aux produits locaux. La lentille sera en vedette le jeudi 23 novembre dans les assiettes des collégiens.

    Le repas ariégeois dans lequel les produits locaux entrent majoritairement dans la composition des menus servis aux collégiens de l’Ariège est renouvelé chaque mois, en partenariat avec les responsables et les chefs cuisiniers des établissements ainsi que des diététiciennes du département.

    Pour le Conseil Départemental, cette démarche correspond à la politique engagée depuis 2008 dans le but de proposer au moins un repas par mois, concocté à base de produits locaux. Une initiative qui a pour principaux objectifs d’améliorer la qualité de la restauration dans les collèges, de soutenir les filières agricoles locales, et de sensibiliser les élèves sur l’origine et la diversité des goûts de l’ensemble des produits.

    Cette opération est également confortée par le dispositif initié par le Département en fin d’année 2015, visant à inciter les établissements à accroître leur approvisionnement en produits locaux, dans une logique de valorisation des filières agricoles locales.

    *Les collèges de Vicdessos et Mirepoix ne participent pas à l’opération, ne disposant pas d’un service de restauration géré par le Département.

    Sources : CD09

  • « Sécuriser » et augmenter la capacité de stockage de Montbel : la réponse des associations environnementales

    « Sécuriser » et augmenter la capacité de stockage de Montbel : la réponse des associations environnementales

    Suite à une Conférence de Presse le 7 novembre 2017 à propos de  « Sécuriser » et augmenter la capacité de stockage de Montbel par prélèvement sur le Touyre, Les APNE (Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement) et des collectifs citoyens communiquent : 

    Le Projet porté par le Conseil Départemental de l’Ariège ( nous l’avons rencontré en mai dernier ):

    Se substituant ( ?!) à l’IIABM (Institution Interdépartementale de l’Aménagement du Barrage de Montbel), le Conseil Départemental a initié une démarche de réapprovisionnement en eau du barrage de Montbel par prélèvement sur le Touyre.

    Il a engagé des études pour :

    • sécuriser le remplissage du barrage par un apport supplémentaire à partir du Touyre, de 10 à 17 Mm3 annuels
    • soutenir l’étiage du Touyre et du Countirou si besoin par retour d’eau de Montbel via la canalisation d’amenée,
    • augmenter la capacité de stockage du barrage en relevant la ligne d’eau de 50 cm, ce qui correspond à 3 Mm3 supplémentaires.

    Il affirme la volonté :

    • de maintenir un débit réservé suffisant pour la vie aquatique à l’aval de l’ouvrage de prise d’eau (3 fois l’obligation légale du 1/10ième du module interannuel soit 600 l/s)
    • d’assurer la qualité de l’eau entrant dans le barrage par des analyses en temps réel des volumes prélevés
    • d’assurer le développement de filières locales de maraichage, qui manquent cruellement, et favoriser les circuits courts dans le Pays d’Olmes.
    • Volonté de transparence de l’institution départementale sur ce dossier.

    Le Président insiste sur la maitrise d’ouvrage du CD09 qui garantit, selon lui, la maitrise totale des usages et des investissements complémentaires qui seront réalisés. Il précise que les règles de répartition, les usages, les surfaces irriguées et les m3 attribués resteront identiques : « il n’y aura pas de volume supplémentaire ni de surfaces irriguées en plus ». Le coût est estimé entre 8 et 10 M d’euros.

    Notre point de vue 

    Tout d’abord, débarrassons-nous d’éléments de langage bien trompeurs : 

    Le barrage de Montbel n’est pas un barrage destiné au soutien d’étiage comme cela est régulièrement présenté. C’est, comme toutes les retenues de substitution, une retenue servant à compenser les prélèvements agricoles d’irrigation. Lesquels prélèvements sont massivement faits dans les mois d’été et représentent 80% de l’utilisation de l’eau dans ces périodes sensibles.

    Pour preuve, sur les 70 à 75 millions de m3 transitant dans Montbel, seuls 7 millions sont destinés au réel soutien d’étiage à partir de septembre. Et encore, s’il en reste dans le barrage.

    Qu’on ne nous fasse pas régulièrement pleurer, photos à l’appui, sur le « désolant » spectacle d’un lac à sec. C’est la nature même de ces investissements que d’être utilisés et donc d’avoir des marnages très importants, barrages pleins en juin, vides en octobre. Si non à quoi bon.

    Les associations désapprouvent totalement ces politiques de stockages intensifs, de suréquipement des cours d’eau et la vision consumériste de l’eau qu’elles induisent.

    Avec plus de 320 millions de m3 stockés entre montagne et piémont, soit l’équivalent de « 3 Charlas », notre département contribue déjà grandement depuis de nombreuses années à l’effort régional et national : hydroélectricité, irrigation, soutien d’étiage. Il est le premier contributeur au soutien d’étiage interrégional Adour Garonne. Sous peine de ne pas atteindre les objectifs du « bon état écologique des eaux » et pour assurer une gestion équilibrée de la ressource, il est temps pour notre département de réorienter les politiques de gestion quantitative vers une gestion moins gourmande, plus économe et de moindres stockages d’eau.

    La vision purement marchande, au profit quasi exclusif de quelques lobbies agro-industriels, ne peut qu’exacerber les conflits d’usages et impacter durablement des milieux aquatiques déjà malmenés. Alors que l’objectif devrait être d’aboutir à des gains conséquents sur les consommations d’eau en favorisant toutes les reconversions et adaptations utiles, c’est la fuite en avant qui nous est proposée. Il est plus que temps de remettre en question cette agriculture productiviste, excessivement gourmande en eau, en produits « phyto », insecticides et pesticides, et en engrais chimiques nocifs. Dans nos plaines agricoles d’Ariège, pas une goutte d’eau n’est indemne de nitrates et de glyphosate, entre autres.

    Le changement climatique ne doit pas être un prétexte. Il est temps d’adapter nos comportements et nos productions et non de poursuivre ce qui participe des désordres environnementaux.

    Les APNE et collectifs citoyens constatent que le CD 09 et non l’IIABM, dont pourtant cela devrait être le rôle, envisage de réaliser tout seul les investissements pour prélever, par captage sur le Touyre, les 10 à 17 Mm3 supplémentaires annoncés pour 8 à 10 Millions d’euros.

    Au-delà de l’enrobage environnemental déclaré, figurent en bonne place des raisons cachées comme celle de délivrer plus d’eau et d’irrigation à l’Aude et la Haute Garonne – étrangement absentes du débat – par l’intermédiaire de l’adducteur du Lauragais. Lequel alimente la Ganguise. Or, la capacité de la Ganguise a été doublée, elle est passée de 22 à 44 millions de m3 ces dernières années. C’est d’ailleurs depuis cette rehausse, en 2008, que les problèmes de remplissage de Montbel nous sont si régulièrement évoqués.

    La convention qui lie l’IIABM à la Ganguise impose de livrer à ce barrage 26 millions de m3 sur les 60 transitant à Montbel, 18 en hiver et 8 en été, ce qu’il n’a jamais fait (Convention du 26/60ième des eaux dérivées). Reste donc pour l’Ariège 34 Mm3. Autant dire que l’idée d’avoir 60Mm3 stockés dans le barrage en début d’été, à destination des agriculteurs ariégeois, est depuis toujours absolument irréaliste car cela supposerait que l’Hers fournisse plus de 86 Mm3. Or, dans ses meilleures années, l’Hers n’a jamais pu apporter qu’un maximum de 70 à 75 millions de m3. On est donc loin d’une surprise due au changement climatique ! En fait c’est structurel et la seule solution c’est de faire avec.

    En plus, on demanderait aux contribuables Ariégeois, qui n’ont rien à voir avec l’utilisation de ces réserves d’eau, de payer, outre la facture environnementale, la facture financière.

    Des désordres écologiques forts :

    Les APNE et collectifs citoyens prennent acte de l’engagement de maintenir un débit réservé dans le Touyre supérieur à l’obligation légale et de le soutenir en période de crise. Toutefois, ce débit reste très voisin du débit d’étiage minimum du Touyre (647 l/s en valeur moyenne mensuelle). Ainsi, le cours d’eau resterait en quasi permanence à ses débits les plus bas. Et sur des débits aussi appauvris dans le tronçon court-circuité, les effluents des stations d’épuration de Laroque d’Olmes et de Léran perturberont fortement les milieux.

    D’autre part, nous faisons ressortir qu’il existe déjà un très long linéaire de l’Hers Vif en difficulté. Sur son tronçon court-circuité sur plus de 17 kilomètres, les débits réduits à 1 m3/s perturbent les écosystèmes qui peinent à maintenir une vie biologique normale. La présence de nombreuses stations d’épuration (5)* fait de ce linéaire un concentré d’effluents résiduels.

    Avec une prise d’eau installée sous Laroque d’Olmes, le Touyre comme l’Hers, sera amputé définitivement sur plus de 13 km d’une eau qui lui fait déjà cruellement défaut, le privant ainsi des crues moyennes utiles à son équilibre naturel et à sa reconquête.

    La qualité des eaux du Touyre, même si elle s’est améliorée ces dernières années, reste dangereuse et peut contaminer durablement les fonds du barrage de Montbel malgré les mesures de précautions annoncées. De tout le secteur du Pays d’Olmes, le Touyre est la
    devrait même pas ouvrir les vannes d’arrivée…
    Ainsi risquent d’être remises en question les activités nature présentes sur le Lac, baignade, activités nautiques et aquaculture bio.

    Le barrage lui-même, étudié pour contenir 60,5 millions de m3 pourrait devenir, avec 3 Mm3 supplémentaires, une menace pour les populations aval. Sa ligne d’eau, rehaussée de 50cm en moyenne peut déstabiliser ses berges et remettre en question les équipements touristiques ou autres déjà réalisés.

    De nombreuses questions restent aussi sans réponse :

    * rien ne garantit que le Touyre et le Countirou seront réalimentés selon leur besoin, car rien n’est dit sur les seuils d’étiages déclencheurs de la réalimentation annoncée,

    * le débit réservé annoncé à 600 l/s laisse le Touyre dans un état d’étiage permanent et le CD09 évoque une « étude complémentaire qui pourrait affirmer qu’un débit de 400 l/s pourrait suffire » !

    * au final le remplissage de Montbel se solde par l’augmentation importante du linéaire de cours d’eau court-circuité qui passe de 17 à 30 km, Touyre et Hers confondus.
    seule rivière qui est classé de mauvaise qualité selon les études faites dans le cadre du PAOT (Plan d’Action Opérationnel Territorialité) du bassin versant dans au titre de la DCE.

    On y retrouve des chloroalcanes*, des phtalates*, du mercure, des perchlo et trichlorétylènes de triste mémoire en Ariège. Un automate, qui serait censé arrêter l’eau polluée entrant dans le lac de Montbel, ne
    Pour nos Associations et collectifs citoyens, il est urgent d’impulser une réflexion globale sur la reconquête de milieux aquatiques de qualité qui, sans exclure l’optimisation des ouvrages existants, passe par un moratoire sur toute politique de stockage ou d’équipement supplémentaire sur nos cours d’eau.

    Foix le 7 novembre 2017

    * de la prise d’eau à l’aval immédiat de la station d’épuration du Peyrat jusqu’à la restitution de Montbel avant Camon, 5 stations se succèdent sur 17 km : Ste Colombe, Rivel, Chalabre, Sonac / l’Hers, Camp-Limoux

    * chloroalcanes : chlorures d’alkyle ou paraffines chlorées, ce sont des produits souvent très stables dans l’environnement où ils peuvent s’être accumulés et/ou être bio-concentrés par certaines espèces.

    * phtalates : sont couramment utilisés comme plastifiants , ils peuvent persister longtemps dans certains milieux comme le milieu aquatique où ils vont se mélanger aux sédiments, ce qui rendra plus difficile leur dégradation en milieu aérobie.

  • Seix, La Gourmandine, l’espiègle gourmandise

    Seix, La Gourmandine, l’espiègle gourmandise

    Alexandrine Dougnac baigne depuis l’enfance dans la cuisine, à l’époque ou sa grand-mère tenait un restaurant assez connue, l’Auberge des deux rivières. 

    Après avoir fait de la gestion d’entreprise, Alexandrine décide de vivre sa passion, la cuisine. Elle décide donc de passer son B.E.P. cuisine en candidat libre. Brevet en poche, elle ouvre son restaurant un an plus tard.

    Cela fait maintenant 15 ans que le bar-glacier-restaurant «la Gourmandine» est ouvert à Seix avec cette jolie devise sur le haut du comptoir : l’espiègle gourmandise, taquine les papilles.

    Alexandrine exerce son métier avec passion : « Il n’y a rien de difficile dans un métier qu’on aime » explique t’elle, « j’arrive tous les matins pour travailler et je suis super contente. J’aime vraiment ce que je fais, j’aime faire plaisir aux gens, je me fais vraiment plaisir dans mon travail et ça, ça n’a pas de prix »

    Si la carte, teintée de saveurs espagnoles, change régulièrement, surtout pour les poissons et les légumes, deux plats sont immuables à la Gourmandine, la tête de veau et les ris de veau, des incontournables pour la clientèle d’habitués !

    Recommandée par les Guides du Routard et du Petit Futé, on vous conseille fortement de pousser la porte de la Gourmandine pour passer un instant de cuisine créative, innovante et toute en saveur.

    La Gourmandine
    Place de l’allée 09140 Seix
    05 61 66 71 19

    www.lagourmandine09.fr

     

     

     

     

  • La Semaine européenne de la réduction des déchets donne une seconde vie à vos textiles !

    La Semaine européenne de la réduction des déchets donne une seconde vie à vos textiles !

    Du samedi 18 au dimanche 26 novembre, le Smectom du Plantaurel, Vertex, les ressourceries Zéro Neuf et de Foix vous invitent à agir pour la réduction des déchets textiles.

    « La réduction de nos déchets est un enjeu nécessaire et essentiel » explique Florence Rouch, Présidente du Smectom du Plantaurel. « La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte nous impose une diminution de 30 % des déchets ultimes envoyés sur le site de Berbiac. Cela correspond à 1/3 de nos ordures ménagères. Nous payons également la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) sur les tonnes de déchets envoyées à l’enfouissement et cette taxe pourrait connaitre prochainement une augmentation. Réduire nos déchets n’est pas qu’un éco-geste mais aussi une façon de maîtriser leur coût.

    Actuellement, quand on regarde de près la poubelle type d’un·e ariégeois·e nous constatons qu’elle contient encore de trop nombreux déchets recyclables et valorisables. Le tri n’est pas toujours fait correctement.

    C’est la raison pour laquelle nous créons des outils pour accompagner nos usager·es dans leurs démarches de réduction. La Semaine européenne de la réduction des déchets (SERD) est un moment privilégié pour aborder de façon ludique et pédagogique des thèmes précis comme, pour cette année, le textile ».

    13 kg par personne et par an. C’est la quantité de textiles (vêtements, chaussures, linge de maison, accessoires tels que les sacs, les ceintures…) qui se trouvent encore dans nos ordures résiduelles. Pourtant, qu’ils soient usés, troués, déchirés ou juste plus à votre goût, tous les textiles peuvent être réutilisés ou recyclés. Il suffit de les déposer, propres et emballés dans un sac, dans les bornes Récup’textile.

    Les textiles en bon état peuvent être également apportés dans les ressourceries du territoire, au magasin Fringo’folies de Lavelanet ou dans les associations caritatives. Ils sont ensuite triés et remis en vente à des prix très avantageux et ses ventes permettent de financer des projets.

    « On peut être chic avec des vêtements d’occasion, il suffit d’un peu d’imagination » voici le crédo de Vertex qui, à l’occasion de la SERD, va prouver lors d’un relooking exceptionnel que le vêtement de seconde main n’a pas dit son dernier mot.

    La Ressourcerie de Foix propose de customiser votre pièce fétiche dans un atelier à la bibliothèque de Saint-Félix-de-Rieutord, mercredi 22 novembre à 16h. Réservation au 06 51 24 09 64.

    Les artistes pourront également s’exprimer à la Ressourcerie Zéro Neuf des Bordes-sur-Arize puisque l’équipe propose le même jour à 10h un atelier sérigraphie sur les textiles des participants et le jeudi 23 novembre, à 10h, un atelier broderie. Réservation au 09 70 94 24 88.

    Enfin, si vous êtes curieux et que l’envers du décor vous intéresse, la plateforme de tri des textiles Vertex vous invite à deux visites exceptionnelles le mardi 21 et le jeudi 23 novembre à 10h. Informations au 05 34 09 65 41.

    Le programme complet est disponible sur Smectom.fr

     

  • Tourisme en Ariège, en octobre une météo clémente a attiré une clientèle fidèle

    Tourisme en Ariège, en octobre une météo clémente a attiré une clientèle fidèle

    Près d’un professionnel sur trois juge l’activité du mois d’octobre supérieure par rapport à l’année précédente même si la fréquentation de la première semaine des vacances scolaires de la Toussaint a été ressentie comme plutôt calme. Les 2/3 des professionnels sont satisfaits du mois écoulé.

    Une météo agréable avec un mois d’octobre chaud et sec incitant à profiter de l’automne

    La météo clémente de ce mois d’octobre et les couleurs automnales ont attiré notamment une clientèle fidèle désirant profiter des chemins de randonnées. La clientèle groupe reste stable par rapport à l’année précédente tandis que la clientèle individuelle en court séjour est en augmentation pour 40% des professionnels. La clientèle étrangère et plus précisément espagnole semble en légère hausse.

    Sur la Haute Ariège Tarascon, la fréquentation des curistes assure une certaine activité touristique.

    Le mois d’octobre a été rythmé par de nombreuses fêtes autour du terroir, des produits locaux et des saveurs avec un public toujours aussi présent. Les sites de visite ont également proposé des animations permettant de doper leur fréquentation durant les vacances scolaires de la Toussaint.

    Une belle arrière saison attirant une clientèle en court séjour

    Plus de la moitié des hébergeurs sont satisfaits du mois d’octobre. Les professionnels relèvent une augmentation de la clientèle individuelle sur du court séjour avec des dépenses équivalentes à l’année précédente.

    Pour la moitié des professionnels de l’hôtellerie, leur activité est supérieure à celle d’octobre 2016. Les clientèles d’habitués et groupes restent stables mais ils notent une augmentation de la clientèle individuelle à la nuitée. La clientèle étrangère appuie cette tendance marquée notamment par la clientèle espagnole.

    Plus de la moitié des propriétaires de chambres d’hôtes est satisfaite et a accueilli une clientèle en court séjour. On note cependant de nombreuses structures fermées au cours de ce mois d’octobre.

    Les meublés de tourisme estiment leur fréquentation équivalente à l’année précédente.

    Les résidences de tourisme notent une augmentation de la clientèle étrangère et groupe.

    La fréquentation de l’hôtellerie de plein air a été avantagée par la belle arrière saison qui a attiré une clientèle individuelle sur les weekends notamment.

    Les activités de loisirs sportifs plébiscitée durant les vacances scolaires

    Les activités de loisirs sportifs ont été dopées par les vacances scolaires et la clientèle groupe, notamment les centres de loisirs, qui stabilisent comme l’année précédente le mois d’octobre.

    Les sites de visite satisfaits

    Les gestionnaires des sites de visite ont dans l’ensemble connu une activité supérieure à l’année précédente pour le mois d’octobre. Les événements organisés par certains sites de visite ont attiré de nombreux visiteurs avec des bilans positifs qui ont impacté la fréquentation globale du mois d’octobre. Les professionnels jugent la clientèle individuelle en hausse.

    Les tendances de consommation dans les boutiques des sites de visite sont satisfaisantes.

    59% des hébergeurs sont satisfaits à très satisfaits

    Perspectives du mois de Novembre

    Les perspectives pour le mois prochain restent faibles pour les 2/3 des professionnels, novembre étant traditionnellement un des mois les plus calme de l’année. Pour le mois de décembre, les perspectives sont plus encourageantes avec près de la moitié des professionnels qui estiment leur activité de bonne à moyenne.

    L’objectif de la note de conjoncture est de déterminer les ressentis sur la période écoulée et les tendances du mois à venir à partir de l’opinion des professionnels interrogés. Ces résultats ne peuvent en aucun cas se substituer aux analyses quantitatives et qualitatives.
    Les résultats présentés sont issus d’une enquête en ligne via la plateforme AriègeStats, menée du 27 octobre au 07 novembre 2017 sur 864 professionnels.
    avec :  les Offices de Tourisme, les Gîtes de France, Ariège Expansion, la CCI, le Comité Régional du Tourisme d’Occitanie

    Observatoire Touristique
    de l’Agence de Développement Touristique Ariège-Pyrénées Edwige Danjou-Martinez
    Tel. 05 61 02 06 96 – observatoire@ariegepyrenees.com