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  • Journées nationales contre l’illettrisme en Ariège

    Journées nationales contre l’illettrisme en Ariège

    Les personnes en situation d’illettrisme représentent 7% de la population française âgée de 18 à 65 ans. Pour ces personnes, leurs difficultés avec la lecture et l’écriture nécessitent une adaptation permanente et sont des freins quotidiens. En Ariège, des solutions existent.

    Avoir des difficultés avec la lecture et l’écriture n’est pas une fatalité

    Pour les ariégeois vivant cette situation, l’Union Départementale des Associations Familiales (UDAF) de l’Ariège organise depuis 2013 des cours de français « maîtrise des savoirs de base / remise à niveau ». L’objectif est que les personnes acquièrent plus d’aisance avec la lecture et l’écriture, reprennent confiance en elles et réalisent leurs projets : augmenter leur chance de trouver une formation ou maintenir leur activité professionnelle, faciliter leur quotidien (comprendre les courriers, rédiger des chèques, …), se sentir plus à l’aise pour accompagner leurs enfants dans leur parcours scolaire, etc.

    L’UDAF s’implique dans les Journées nationales d’action contre l’illettrisme

    La quatrième édition, qui se déroule du 8 au 15 septembre 2017, est l’occasion de mieux faire connaître cette situation et de lutter contre l’isolement et les préjugés. L’UDAF organise avec les apprenants un atelier « Mon rapport à l’écriture ». Ils seront invités à présenter leur parcours de vie, leur rapport à la lecture et l’écriture et échanger à ce sujet avec les autres participants. Le but de ce temps d’échange et de production est de faire prendre conscience aux adultes concernées qu’ils ne sont pas seuls à éprouver des difficultés avec la langue écrite et qu’ils peuvent produire un document, seul ou avec l’aide du groupe. 

    Vous connaissez une personne dans votre entourage qui éprouve ces difficultés ? Contactez l’UDAF de l’Ariège – Audrey Saboye au 05.61.05.46.09 ou au 06.73.05.32.39.

    Suivez notre activité sur la page Facebook : https://www.facebook.com/udaf.ariege/

    Source : UDAF09 septembre 2017 – Visuel : campagne nationale

  • LUDOVIA tape dans le mille !

    LUDOVIA tape dans le mille !

    Les organisateurs de LUDOVIA annonçaient timidement à quelques jours de l’ouverture de l’Université d’été que le nombre d’inscrits s’approcherait des objectifs fixés (900), après trois jours d’université d’été, LUDOVIA tape dans le mille et des poussières. Il n’a pas manqué à CIRE qui était là sur place sur Ax-les-Thermes de fêter ça à sa manière.

    Du coup la presse s’en est fait aussi le relai..

     

  • Lavelanet. Le Forum des associations se profile

    Lavelanet. Le Forum des associations se profile

    Si le mois de septembre sonne la rentrée scolaire, c’est aussi la reprise pour les associations sportives de la ville, et une nouvelle édition du forum des associations. « Cet événement est important pour notre Ville » a d’emblée précisé Marc Sanchez. Et en effet, Lavelanet (6 800 habitants) compte 220 associations diverses. Sportives, culturelles, humanitaires, patriotiques, artistiques… il y en a pour tous les goûts et tous les âges. Il est question ici d’un « vecteur important, générateur de lien social, de dynamisme, d’éducation » pour le 1er édile

    Pour cette nouvelle édition, le forum des associations fait peau neuve. Il se déroulera sur trois jours, les 15, 16 et 17  septembre au centre multisports. Nos associations sportives seront de la partie, avec, pour le côté inédit, la participation de nos associations culturelles, historiques. Près de cinquante associations seront présentes, « ce qui démontre le dynamisme de Lavelanet dans tous les domaines : artistique, sportif, patrimonial et aussi la capacité de solidarité et de dévouement des Lavelanétiennes et des Lavelanétiens qui s’investissent en grand nombre au service des autres, et procurent à notre Ville son caractère, fait de talent et de générosité » glisse le maire Marc Sanchez.

    Comme tous les ans, les scolaires auront le loisir et le plaisir de découvrir en avant-première ce forum, le 15 septembre. Ils pourront s’essayer au basket, au hand ou au tir, mais aussi rencontrer diverses personnalités qui leur feront partager leur passion qu’elle soit sportive, ou historique avec par exemple « Lavelanet d’Hier à Aujourd’hui ». Un but, rencontrer les responsables et éducateurs des clubs et associations avec le désir de participer aux démonstrations et pourquoi pas de prendre sa licence ou s’inscrire…

  • Rentrée scolaire, le Conseil Départemental en visite dans les collèges

    Rentrée scolaire, le Conseil Départemental en visite dans les collèges

    À chaque rentrée scolaire, le Président du Conseil Départemental de l’Ariège part à la rencontre des équipes pédagogiques et administratives des collèges ariégeois. Mardi, trois établissements ont ainsi été visités. La première halte s’est déroulée au collège Jules-Palmade à Seix.

    Henri Nayrou, accompagné par Christine Téqui, Vice-présidente du Département et Maire de Seix, Nicole Quillien, Vice-présidente à l’Education, Monique Bordes, Présidente de la Commission Education, et des chefs de services concernés, a été accueilli par François Montlaur, Principal de l’établissement.

    L’occasion d’échanger sur les conditions réelles de la rentrée scolaire, les travaux réalisés ou encore sur les équipements installés dans un collège au cadre de vie apprécié, preuve en est l’augmentation des effectifs enregistrée avec 170 collégiens accueillis dès cette semaine (158 en 2016).

    Cité scolaire du Couserans : la hausse des effectifs au cœur des échanges 

    Après un passage par le collège de Seix, la même démarche était assurée en fin de matinée à la Cité scolaire du Couserans à Saint-Girons. En présence de Jean-Luc Duret, Directeur académique des services de l’Education nationale, et de François Murillo, Maire, la délégation départementale a échangé avec les représentants de la communauté éducative emmenés par Jocelyne Pont, Proviseur. Nicole Quillien, Vice-présidente à l’Education, Monique Bordes, Présidente de la Commission Education, et les chefs de services concernés par le suivi des collèges, ont pu échanger sur de très nombreux dossiers.

    Principaux points de discussion, les salles à aménager en vue de disposer de nouveaux espaces adaptés à la hausse des effectifs (+ 20 selon les premières estimations), pour favoriser l’organisation de cours d’expression artistique ou pour permettre les réunions des équipes de l’établissement. Henri Nayrou a annoncé la mise à l’étude prochaine de ces aménagements. L’équipement informatique, les transports et l’approvisionnement du restaurant scolaire en produits locaux ont également donné lieu à des échanges nourris.

    À l’issue de cette rencontre, la délégation a déjeuné à la « cantine » avec les collégiens, avant de prendre la direction du collège François-Verdier à Lézat.

    Collège François-Verdier : 30 nouveaux collégiens « s’invitent » pour la rentrée scolaire à Lézat

    Après Seix et Saint-Girons, la délégation départementale s’est rendue au collège François-Verdier à Lézat-sur-Lèze, accueillie par Eric Bouviala, Principal de l’établissement, et les membres de son équipe pédagogique et administrative. Monique Bordes, Présidente de la Commission Éducation, et Lydia Blandinières, Conseillère Départementale du canton d’Arize-Lèze et adjointe au maire de Lézat, participaient à ces échanges, de même que les responsables des services concernés au Conseil Départemental.

    Au centre des discussions, la hausse des effectifs constatée en cette rentrée scolaire (402 collégiens, soit 30 de plus qu’en 2016) et les conséquences pour le collège en matière de locaux, d’équipements ou encore de restauration scolaire. Henri Nayrou a pris note de ces besoins et évoqué les chantiers d’ores et déjà projetés tels que celui de la future salle d’EPS ou du local technique.

    Des problématiques de transports scolaires ou d’équipements informatiques ont également fait l’objet d’échanges constructifs entre les personnels du collège et les services du Département, de même que le suivi de l’environnement numérique de travail (ENT) très intégré aux relations entre l’établissement, les enseignants et les parents d’élèves.

    La tournée de rentrée dans les collèges se poursuivra jeudi 7 septembre par les deux établissements de Lavelanet et par le collège Joseph-Lakanal à Foix.

    Source et crédits Photos : CD09

  • Suppression des Contrats aidés : 1.000 emplois menacés en Ariège

    Suppression des Contrats aidés : 1.000 emplois menacés en Ariège

    Dans un communiqué de presse, Henri Nayrou, Président du Conseil Départemental de l’Ariège, explique pourquoi 1.000 emplois sont menacés en Ariège dans la perspectives de suppression des emplois aidés.

    Aucune perspective n’est donnée à ces employeurs sur la poursuite de ces dispositifs d’aide à l’embauche qui concernent plus de 1.000 emplois par an dans notre département.

    «Cette décision, prise sans aucune concertation, va se révéler catastrophique pour les collectivités et les associations, mais surtout pour les bénéficiaires eux-mêmes. Ils en seront les premières victimes qu’ils soient allocataires du RSA, travailleurs handicapés, demandeurs d’emplois de longue durée ou issus des quartiers prioritaires. Ces contrats ne sont pas de l’assistanat. Les personnes concernées occupent des fonctions utiles à notre société, à notre département et à nos concitoyens.»

    Leurs contrats remettent sur pied des personnes éloignées de l’emploi et leur permettent de mettre en œuvre une ou plusieurs formations. Ils représentent un outil indispensable de lutte contre le chômage et de consolidation du lien social. Pour nos associations, la fin des contrats aidés provoquera immanquablement l’arrêt de très nombreux projets, et certaines seront vraisemblablement obligées de cesser leur activité.

    Au moment où les politiques publiques départementales et nationales commençaient à porter leurs fruits en stabilisant le nombre de personnes au RSA, cette décision est un mauvais coup porté aux personnes qui souhaitent tout simplement travailler.

    Les personnes évincées de leur Contrat aidé iront vers le RSA. En clair, d’un côté, un boulot et une formation ; de l’autre, le maintien dans le tunnel du RSA.

    Et le Gouvernement trouve cela logique ?

    Le Premier Ministre a déclaré que les Contrats aidés n’avaient pas prouvé leur efficacité. On l’attend au tournant. Il ne faudra pas qu’il vienne ensuite reprocher aux Départements de ne pas être assez efficaces en matière d’insertion professionnelle.

    Communiqué du CD09 du 4 septembre 2017

  • CD09 : Ours, le groupe des élus indépendants regrette le manque de concertation

    CD09 : Ours, le groupe des élus indépendants regrette le manque de concertation

    Le groupe d’élus indépendants constitué par Nadège Denjean, Jessica Miquel, Benoit Alvarez, Alain Sutra et Marc Sanchez communique :

    « Le groupe des élus indépendants regrette que la prise de position sur l’ours n’ait donné lieu à aucune concertation au sein du Conseil départemental pour répondre tous d’une même voix au retrait de l’ours sur nos territoires».

    Nous sommes solidaires avec les éleveurs ariégeois ; nous tenons à leur apporter notre appui, eux qui ont été durement frappés,  cet été encore, par des attaques d’ours.

    Nous rappelons au Gouvernement les propos de la Confédération paysanne de l’Ariège soulignant : « le pastoralisme, garant de biodiversité et d’une montagne vivante et accueillante, n’est pas compatible avec la réintroduction de grands prédateurs ».

    Les dégâts, tant financiers qu’humains, engendrés par l’ours doivent être entendus au plus haut niveau.

    Notre principale préoccupation sur ce dossier est le bien-vivre de nos agriculteurs et éleveurs garants d’un savoir-faire reconnu. Outre le pastoralisme, nous faisons aujourd’hui le choix pour nos montagnes du tourisme vert, garant d’une nouvelle économie. »

  • LREM Ariège poursuit sa structuration

    LREM Ariège poursuit sa structuration

    Après un été actif, marqué par l’adoption de ses nouveaux statuts par 90,6% des votants, La République En Marche fait sa rentrée en Ariège. L’équipe départementale, avec son nouveau référent, Jérôme AZEMA*, poursuit sa structuration.

    L’objectif affiché est que LREM, en Ariège comme partout en France, réponde au mieux aux besoins de démocratie directe et participative voulue par nos concitoyens.

    Afin de nourrir ce lien, les adhérents sont déjà revenus sur le terrain au mois d’Août avec la distribution des Cahier d’Eté à Foix, Mirepoix et Ax-les-Thermes.

    Nous poursuivrons ces échanges de terrain autour des actions menées par le gouvernement et la majorité présidentielle dès la rentrée.

    La République En Marche organise sa première réunion départementale de rentrée, ouverte à tous les adhérents et sympathisants, le Dimanche 10 septembre de 9h30 à 17h00, à la salle des fêtes de Crampagna. Cette journée aura 2 objectifs, travail et convivialité : travail d’abord avec l’organisation d’ateliers thématiques et la mise en place d’un agenda pour l’avenir de LREM en Ariège,  et convivialité bien sûr autour d’un repas pour continuer à échanger.

     *Jérôme AZEMA est aujourd’hui Référent départemental de La République En Marche

  • EELV ARIEGE : L’ours bouc émissaire ?

    EELV ARIEGE : L’ours bouc émissaire ?

    Avant toute chose, il est bon de rappeler que notre espace montagnard est un espace collectif et que nous nous devons de préserver l’espace naturel que nous utilisons. La conservation de la biodiversité est fondamentale pour la survie même et le bien-être de l’humanité.  De quel droit l’homme qui joue en permanence à l’apprenti sorcier, sous la pression des puissances financières, avec notre planète, peut-il prétendre éradiquer tout ce qui le dérange ? Lorsque  l’ours aura disparu, viendra le tour du loup,  du renard, des vautours, des abeilles… et pourquoi pas du voisin…

    Nous comprenons la colère des éleveurs et leurs inquiétudes que certains-es d’entre nous partagent au quotidien étant eux-mêmes du métier, mais ne se trompent-ils pas de cible ?

    La cause du problème est à notre sens purement économique, liée à la mondialisation et aux besoins de croissance incessants de nos sociétés. La filière ovine est depuis de nombreuses années touchée de plein fouet par la crise en raison de la baisse constante des prix et de la concurrence directe des moutons néo-zélandais par exemple.  Les éleveurs, tout comme les petits producteurs, n’arrivent plus à vivre décemment malgré les subventions qui représentent souvent plus de 50% de leur revenu. Dans ces conditions, le gardiennage est difficile à financer.

    Il faut donc réfléchir à la modification des pratiques pastorales actuelles. Le rassemblement des troupeaux la nuit, le gardiennage constant et la protection par des chiens de type patou, sont des  solutions efficaces comme on peut le constater sur le versant espagnol des Pyrénées. Des efforts ont été faits en la matière comme la création de la convention collective pour les bergers, grâce et suite à la réintroduction des derniers ours, mais sont largement insuffisants. Certaines pratiques masquent  également de nombreux scandales autour des indemnisations.

    Nous dénonçons les prises de positions démagogiques qui surfent sur la colère, les actions violentes, et tout ce qui bafoue notre démocratie. Nous demandons la reprise d’un dialogue responsable afin que cessent ces querelles qui génèrent la haine et ternissent  l’image de l’Ariège et de nos Pyrénées.

    Nous pensons qu’une réflexion profonde avec tous les acteurs doit être menée pour demander des prises de position économiquement viables car le retrait de l’ours, par ailleurs totalement illégal, ne résoudra en rien la situation de la filière ovine. Les pouvoirs politiques doivent prendre des décisions, faire respecter les lois, et s’engager dans la promotion de l’exceptionnelle richesse de notre patrimoine naturel.

    Les écologistes défendent un modèle pastorale respectueux de la santé humaine et de l’environnement qui assure un revenu décent et stable à nos éleveurs dans la considération de la biodiversité pour les générations futures et le bien vivre ensemble.

     

    Florence Cortès

    Porte-parole EELV Ariège

     

  • Un Ariégeois passé par la Sorbonne publie son premier roman

    Un Ariégeois passé par la Sorbonne publie son premier roman

    Olivier Soula est né et a grandi à Pamiers dans l’Ariège. Diplômé de la Sorbonne en philosophie, il décide de dédier son écriture à l’exploration d’un imaginaire fantastique et charnel dans lequel se rencontrent des personnages profondément humains.

    Olivier a aujourd’hui 32 ans et vit à Toulouse où il est actuellement agent de collectivité territoriale (la Communauté d’Agglomération du Grand Cahors) 

    L’histoire de « Juhelian » est celle d’un garçon perdu qui, lassé de sa vie monotone, décide un soir de fuguer de chez lui. Mais cet arrachement familial sera le point de départ d’une aventure basculant bientôt dans l’étrange et l’horreur. Le tout se passe dans une petite localité fictive qui fait écho aux paysages ruraux de l’Ariège.

    Olivier publie son roman chez les Editions Edilivre. L’ouvrage est déjà disponible sur plusieurs librairies en ligne: Amazon, Fnac, Librairie Le Roi Lire, Librairie Clareton des Sources, Librairie L’Armitière, Librairie Deloche.

    oliviersoula.net

    Juhelian
    Par Olivier Soula
    Thème : Terreur
    Format : Roman (134×204)
    Nombre de pages : 242
    Date de publication : 3 août 2017
    ISBN : 9782414107148

     

     

     

     

    https://vimeo.com/229399606

  • Un petit coup de pouce pour une foire ARIEGE en BIO réussie !

    Un petit coup de pouce pour une foire ARIEGE en BIO réussie !

    Après une année de pause, la foire ARIEGE en Bio revient en 2017 !

    Le CIVAM Bio 09 a à cœur de faire de cet événement, une journée placée sous le signe de convivialité et de la promotion de la Bio en Ariège. Le budget de ce type d’événement grand public étant de plus en plus difficile à boucler, il a décidé de faire appel à un financement participatif.

    Toutes les animations le jour de la foire seront gratuites, alors pour que le programme de cette 14ème édition soit fourni et diversifié, n’hésitez pas à donner un petit coup de pouce en faisant un don sur la plateforme Ululle. A partir de quelques euros, c’est possible !

    Retrouvez le projet Foire ARIEGE en BIO sur Ullule en cliquant ici.

    Pour en savoir plus sur l’organisation et le contenu de la foire ARIEGE en BIO, cliquez ici.

    Pensez également à partager un maximum ce message autour de vous…

    La Bio d’Ariège vous remercie !

    Pour être tenus informés de toute l’actualité de la foire ARIEGE en BIO, n’hésitez pas à consulter notre nouveau site dédié www.foire.bioariege.fr et à partager notre page facebook https://www.facebook.com/FoireBioAriege/

    Contacter le CIVAM Bio 09  : info@bioariege.fr
    6 route de Nescus

    09 240 LA BASTIDE DE SEROU 
    05.61.64.01.60

  • Margaux août 2017, je me souviens…

    Margaux août 2017, je me souviens…

    Je te quittais le mois dernier à Christchurch un jour de pluie. Un autre. Je suis à moins de 7 jours de mon départ de Nouvelle Zélande. Je n’arrive pas à y croire. Je n’ai rien envie de prévoir jusqu’à Auckland. On verra où le vent me mène.

    Au diable les attractions touristiques onéreuses et dénuées de sens. Je veux m’imprégner des paysages, ressentir les choses qui m’entourent, rencontrer des locaux une dernière fois et profiter du temps qui passe avant qu’il ne m’échappe. Je ne reserve rien d’autre qu’une liaison entre Christchurch et Picton. Là bas, Kerstin, une néo-zélandaise a accepté de m’héberger une nuit, gratuitement, sur son canapé.

    C’est en fait une très confortable chambre qu’elle mettra à ma disposition. Je t’ai déjà parlé de l’hospitalité Kiwi ? On ne se connait pas et pourtant, on croirait que c’était écrit … qu’il fallait que l’on se rencontre. Kerstin est un personnage atypique : mère de 3 enfants, elle vit à l’année sur un bateau dans les eaux claire des baies de Nouvelle-Zélande. Elle instruit ses enfants en famille et vit de la chasse de Possums (nuisibles sur les îles). Il n’est pas question de traversée, “Nous avons le mal de mer” m’avoue-t-elle. Son histoire m’intrigue et je sens qu’elle est heureuse de la partager. Comment ne pas partager son enthousiasme lorsqu’elle raconte : « Il y a quelque chose d’assez magique de voir, au saut du lit, dauphins, orques et baleine en tout genre .. Ce qui est fabuleux c’est lorsque qu’on n’à qu’à tendre le bras pour les caresser. » Quelle rencontre. J’ai envie de rester mais mon ferry part dans quelques minutes seulement. Une dernière accolade et c’est déjà l’heure de partir.

    Le pont supérieur et balayé par un vent glacial ; je fais mes aux-revoir à l’île Sud. Ses interminables lacs, sa haute chaine de montagnes et ses pâtures à perte de vue me manquent déjà. Quant aux gens que j’ai rencontrés ? Leurs rires résonnent toujours dans ma tête. Comment les oublier ? Je passe la nuit dans un bus qui rallie Auckland depuis la capitale en une douzaine d’heures. J’ai le dos en compote et les yeux cernés. On vient de faire 650 kilomètres mais ça ne m’empêchera pas d’en faire 200 de plus, à la rencontre des Kauri, ces arbres géants et multi-millénaires qui sont à l’abri dans les forêts denses et tropicales du Northland. J’essaie de m’imprégner du lieu, de sa magie et de son énergie. Les Kauri, en vrai, ça met une claque.

    C’est déjà la veille du départ. Le temps est frais. Froid même. J’ai enfilé mon manteau, mis mon bonnet et je suis en route pour l’aéroport. Mon esprit est encore ici. Je repasse le film de cette année incroyable … De mon bouleversement lorsque je découvrais de nouveaux paysages à mon émotion face à la gentillesse des gens rencontrés.

    L’avion décolle, c’est LE grand départ pour un séjour éclair en France. 63 heures et 2 correspondances plus tard je pose enfin le pied à la maison. Et, si je reconnais le mobilier je ne connais pas les lieux. Mes parents ont tracé leur route et se sont installés quelques vallées plus loin … dans le Béarn … et c’est depuis Pau que j’écris cette newsletter. Ils ont l’air heureux et ça me réjouit. Je suis en France quelques semaines à peine, les journées sont bien remplies et après les visites chez les uns et les autres, il est déjà presque temps de repartir.

    C’était le deal. Je suis prête. Je me souviens … Et c’est là-bas, où les journées sont douces, où les amitiés durent et où on dort dans des cabanes et des bulles perchées en forêt que je vais poser mes valises dans moins d’une semaine. Tu te souviens ?

    On se retrouve à Sacré Coeur, Quebec, Canada !

    Adischatz.

    margauxvallet.wixsite.com/goingwest

    Kilomètres parcourus depuis le 25 août 2016 : 65.996 kms
    40.689 en avion
    6.395 en bus
    1.024 en train
    17.735 en voiture
    153 en bateau

  • La Conf’Ariège sur tous les fronts pour défendre les paysans spoliés !

    La Conf’Ariège sur tous les fronts pour défendre les paysans spoliés !

    Promesses non tenues, plus de 2 ans de retards de paiements pour certaines aides PAC, notamment les aides à la reconversion et au maintien bio, c’en est trop !

    En écho à l’occupation pour une action nationale, du siège de l’ASP (organisme de paiement des aides) à Limoges, où participent des paysans ariégeois, la Conf’Ariège, participe ce jour, avec sa structure régionale, à une opération péage gratuit, avec distribution de fruits et légumes régionaux aux automobilistes.

    La Confédération paysanne exige :

    • le paiement immédiat des aides en retard ;
    • la prise en charge des frais bancaires liés au retard des aides (intérêts bancaires…) ; le tenue des engagements pris à Cournon :
      – majoration des 52 premiers hectares à 100 €/ha dès 2018 ;
      – paiement des montants ICHN prévus, sans réduction ;
      – paiement de toutes les MAEC et aides bio dans les conditions prévues lors de la contractualisation
       –  maintien des financements nationaux sur l’aide au maintien.Justice dans le zonage ICHN dans les zones défavorisées simples (ZDS) ;
    • la suppression des pénalités liées à la complexité de mise en œuvre de la nouvelle PAC ;
    • un moratoire sur les contrôles PAC ;
    • la mise en place d’une aide à l’actif pour les petites fermes ;
    • la fin des subventions de l’État aux assurances privées, au profit d’un fond de mutualisation géré par l’État.

    Répondant à une demande de la société, nous ne faisons pas l’aumône, mais réclamons juste les aides liées aux contrats pour lesquels nous nous sommes engagés sur nos fermes !

    David Eychenne,
    Co-porte-parole de la Conf’ 09 – 06.47.65.08.33

    Confédération Paysanne de l’Ariège
    32 av du général De Gaulle – 09 000 FOIX
    05 61 02 14 31 – confariege@gmail.com