Étiquette : Gilets Jaunes

  • La REM 09 rencontre une délégation de Gilets Jaunes

    La REM 09 rencontre une délégation de Gilets Jaunes

    Jérôme AZEMA, référent de la République en Marche pour l’Ariège, a rencontré mardi 11 décembre à Foix, en compagnie de marcheuses et marcheurs ariégeois parmi lesquels Arnaud DIAZ, le maire de l’Hospitalet-près-l’Andorre, une délégation d’une trentaine de Gilets Jaunes, qui avaient répondu favorablement à son invitation.

    Ces 2h30 d’échanges furent l’occasion d’écouter les revendications et les propositions des Gilets Jaunes présents, énoncées avec franchise et dans un esprit constructif, ce que nous saluons ici.

    Cette discussion franche et respectueuse nous a permis d’échanger sur notre vision respective des enjeux majeurs qui traversent notre société : sociaux, environnementaux et démocratiques. Elle a permis également à LaREM09 de donner des informations factuelles et concrètes, notamment concernant l’augmentation des revenus des travailleurs au Smic dès Janvier prochain, mais aussi sur la loi d’orientation des mobilités pour les transports du quotidien, sur la prime d’activité pour 2.6 millions de Français, sur la loi pour la transparence de la vie publique. Ces informations ne sont que trop peu connues de nos concitoyens.

    Des mesures existent, des lois ont été votées et mises en applications qui répondent déjà à une partie importante des revendications, mais elles sont trop peu connues.

    Nous avons lancé l’invitation aux Gilets Jaunes présents, comme nous le ferons avec tous nos concitoyens, à se joindre au grand débat national qui s’ouvre à partir du 15 décembre, afin que nous trouvions ensemble les meilleures réponses, sur nos territoires, aux défis majeurs de notre société.

    Cette rencontre a confirmé que c’est par l’écoute et le dialogue, jamais par la colère, encore moins par la violence, que nous trouverons ensemble les solutions concrètes aux besoins réels du quotidien. Nous sommes déterminés à le faire, plus que jamais.

    Au moment où notre pays vient d’être frappé, à Strasbourg, par des actes terroristes barbares, nous appelons à nouveau chacune et chacun à la responsabilité, nous demandons l’arrêt des blocages et des violences. Des avancées très importantes ont été annoncées par le Président de la République cette semaine, le temps qui s’ouvre est celui au dialogue.

    COMMUNIQUÉ : Jérôme Azéma La REM 09

  • Mouvements des « Gilets Jaunes » mesures d’accompagnement des professionnels

    Mouvements des « Gilets Jaunes » mesures d’accompagnement des professionnels

    La Chambre de Commerce et d’Industrie Ariège et l’Union patronale Ariège-Pyrénées ont fait dernièrement remonter auprès des Pouvoirs publics les préoccupations des entreprises ariégeoises impactées par le mouvement des « Gilets jaunes ». Paul-Louis Maurat souhaite faire part des mesures d’accompagnement concernant les professionnels nous parvenant du Ministère de l’Economie et des Finances dans le cadre de la Cellule de continuité économique à laquelle la tête de réseau, CCI France, a participé.

    Voici les mesures ci-dessous résumées :

    Si une entreprise connaît une baisse de chiffre d’affaires, une interruption d’activité ou doit procéder à des remises en état à la suite de dégradations, en raison du mouvement des « gilets jaunes » et des manifestations organisées depuis le 17 novembre, un correspondant dédié est prêt, dans chaque DIRECCTE, à l’accompagner. Contact pour l’Occitanie : Tél. 05 62 89 83 72 http://occitanie.direccte.gouv.fr/Mouvement-social-sous-l-appellation-gilets-jaunes

    * ECHEANCES FISCALES ET SOCIALES :

    Concernant le paiement des échéances fiscales, il a été demandé aux directions des Finances publiques d’apprécier avec bienveillance, au cas par cas, la demande d’une entreprise défaillante de paiement démontrant que sa défaillance résulte directement d’un problème de trésorerie lié au mouvement des gilets jaunes.

    Les directions des finances publiques pourront remettre les pénalités contre un engagement de paiement dans un délai raisonnable. Les professionnels peuvent, dès à présent, solliciter l’étalement de leurs échéances, des délais de paiement pouvant être accordés au regard de la situation de chaque entreprise.

    Ces mesures de bienveillance s’appliquent aux échéances de la cotisation foncière des entreprises et de l’acompte d’impôt sur les sociétés qui viendront prochainement à échéance.

    Dans ce cadre et sous les mêmes conditions, les entreprises qui bénéficient d’un plan de règlement en cours (délais bilatéraux classiques ou délais de la commission des chefs de services financiers) et qui en font la demande pourraient aussi être dispensées du paiement des échéances dues au titre des mois de novembre et de décembre. Le paiement de ces dernières serait reporté en fin de plan selon un échéancier équivalent au nombre d’échéances décalées.

    Les professionnels concernés peuvent s’adresser à leur Direction départementale des finances publiques (DDFIP).

    Concernant le paiement des échéances sociales,les professionnels peuvent contacter leur organisme de recouvrement pour expliquer leurs difficultés et demander un report pour le paiement des cotisations dues au titre du mois de novembre.

    Ils peuvent engager la même démarche concernant les cotisations dues au titre du mois de décembre, dues en janvier prochain, ainsi qu’à celles du dernier trimestre 2018 pour les cotisants non mensualisés. Ces reports ne donneront lieu à aucune majoration ni pénalité de retard d’aucune sorte.

    En cas de non-respect des délais de paiement qui auront été convenus, une adaptation de l’étalement leur sera proposée.

    Pour plus d’information, voir sur le site de l’URSSAF :

    https://www.urssaf.fr/portail/home/difficultestresorerie/quefaireencasdedifficultes/lurssafaccompagnelesentrepris.html

    • DEMANDE D’ACTIVITE PARTIELLE

    Les professionnels peuvent effectuer une demande d’activité partielle auprès de leur DIRECCTE. Pour toutes précisions et accompagnement :

    https://travailemploi.gouv.fr/emploi/accompagnementdesmutationseconomiques/activitepartielle

    • OUVERTURE SUPPLEMENTAIRE LE DIMANCHE POUR LES COMMERCES

    Si la commune d’exploitation du commerce n’a pas mis en place de « dimanches du maire » le concernant pour les dimanches à venir et si l’ouverture de ce commerce certains dimanches de décembre et/ou de janvier peut contribuer à compenser les pertes de chiffres d’affaires des semaines passées, le commerçant peut solliciter auprès du préfet de département une dérogation au repos dominical pour son établissement(sur la base des articles L. 3132-20 et L. 3132-23 du code du travail).

    • INDEMNISATIONS PAR LES ASSURANCES DES PREJUDICES SUBIS

    Chaque professionnel concerné est invité à se rapprocher le plus rapidement possible de son assureur, pour lui déclarer les préjudices subis.

    Auparavant, il est important d’effectuer une déclaration de ces dommages auprès des services de police ou de gendarmerie, et de transmettre la copie du procès-verbal dressé à cette occasion à l’assureur.

    En fonction de la couverture d’assurance,il pourra ainsi se faire indemniser par son assureur tout ou partie des dégâts subis par ses biens(voitures, commerces ou immeubles). S’il a subi une perte d’exploitation, liée ou non à des dégâts matériels,la prise en charge par son assureur dépendra des garanties souscrites et des conditions contractuelles desdites garanties.

    Pour plus d’informations, voir le site de la fédération française de l’assurance (FFA) :

    https://www.ffaassurance.fr/content/indemnisationdesdegatsprovoquespardesviolencesurbaines

    Voir également les précisions concernant l’indemnisation des pertes d’exploitation : https://www.ffaassurance.fr/content/assurancedespertesexploitationdeentreprise

    • DIFFICULTES DE TRESORERIE ET BESOINS DE FINANCEMENT A COURT TERME

    Si le professionnel connaît des difficultés financières, en particulier des besoins de financement de court terme, il peut s’adresser à son ou ses établissements bancaires afin de rechercher des solutions appropriées, s’agissant en particulier de besoins de financement court terme.

    Afin de faciliter l’octroi ou le maintien de crédits bancaires, le professionnel peut bénéficier d’une garantie plus importante de Bpifrancesur ses crédits renforcement de la trésorerie, avec une quotité garantie qui pourra passer de 40 à 70 %.

    Le préfinancement du CICE 2018sera par ailleurs pérennisé jusqu’à la bascule sur la baisse des charges, bascule qui bénéficiera fortement à la trésorerie des entreprises.

    Le report d’échéances dans le remboursement de prêtpourra être accordé sur demande auprès de sa banque pour les prêts garantis par Bpifrance et auprès de ses correspondants habituels au sein des directions régionales de Bpifrance pour les prêts accordés directement par Bpifrance.

    Pour tout complément d’informations sur ces dispositifs, contacter Bpifrance en région : https://www.bpifrance.fr/Contacteznous

    Pour toute question sur la mise en œuvre des mesures d’accompagnement, la DIRECCTE peut être contactée directement par les professionnels.

    Tél. 05 62 89 83 72 ou http://occitanie.direccte.gouv.fr/Mouvement-social-sous-l-appellation-gilets-jaunes

     

    Depuis maintenant plusieurs semaines, le mouvement dit des « Gilets Jaunes »impacte fortement le tissu économique et on peut légitimement s’inquiéter des conséquences des manifestations et blocages sur l’activité des entreprises. Indépendamment des mesures prises, ou à venir, par les Pouvoirs publics pour permettre aux entreprises de franchir ce cap difficile, différentes structures d’aide aux chefs d’entreprises existent d’ores et déjà. Parmi celles-ci, l’Association pour la Prévention des Difficultés des Entreprises (APREDIFE) qui depuis plusieurs années, s’est donnée pour mission la sauvegarde des petites entreprises et le maintien de l’emploi dans notre département.  Créée à l’initiative de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Ariège et du Tribunal de Commerce de FOIX, l’APREDIFE s’appuie sur un réseau de bénévoles composé de professionnels (experts-comptables, banquiers, trésorier public, avocat, magistrat…) et sur un solide partenariat entre l’Association des experts-comptables, la Fédération bancaire, l’Union patronale et bien sûr la CCI, dont les techniciens sont à pied d’œuvre dans la détection, le suivi des dossiers et l’accompagnement des entreprises identifiées comme étant en difficulté.

  • Gilets Jaunes : Paul-Louis Maurat en appelle à la responsabilité du mouvement

    Gilets Jaunes : Paul-Louis Maurat en appelle à la responsabilité du mouvement

    Le président de la CCI de l’Ariège a souhaité commenter le mouvement des Gilets Jaunes sur le plan national, mais rappelle également que le commerce surtout pour les fêtes de fin d’année a besoin d’une libre circulation des biens et des personnes

    Bien sûr, je comprends le mécontentement de nombreux françaises et français qui subissent une multitude d’augmentations de taxes (CSG, carburant, gaz, électricité, assurances, …), taxes foncières et taxes d’habitation pour ceux qui n’en sont pas exonérés, et bien d’autres que l’on découvre très souvent au jour le jour. Pertes de libertés, complexités administratives de plus en plus contraignantes et draconiennes qui freinent l’envie d’entreprendre.

    Mais pour autant ce mouvement ne doit pas perdurer car notre économie en paie les conséquences qui ne seront pas rattrapables.

    Petit commerce et grand commerce en période de fêtes ont besoin de travailler et nos industriels doivent être approvisionnés pour produire.

    La France n’est pas isolée du monde sous une bulle, les frontières de l’air n’existent pas et nous ne pouvons être les leaders du monde anti-pollution si tous les autres états de la planète ne participent pas à l’effort.

    La priorité absolue est le bien vivre et le bien-être du peuple français ce qui n’empêche pas progressivement et raisonnablement d’avancer vers la protection de notre planète ce qui est indispensable. Nous allons trop vite, au détriment de la vie quotidienne de nos hommes et femmes qui veulent plus de pouvoir d’achat et de liberté. 

    Je souhaiterais que des solutions rapides et surtout contentant une grande majorité soient trouvées. Pour être performants nous avons besoin de paix et de dialogue.

    L’économie est le fer de lance d’une nation, c’est pour cela qu’il faut de l’écoute et de la volonté d’apaisement pour trouver le bon équilibre.

    Je fais appel au sens de responsabilité du mouvement afin que la libre circulation permette à notre économie et notamment au commerce de pouvoir travailler librement en ces périodes de fêtes.

    Paul-Louis Maurat, président de la CCI de l’Ariège

  • Bénédicte Taurine soutient le mouvement des gilets jaunes

    Bénédicte Taurine soutient le mouvement des gilets jaunes

    Le weekend du 17-18 novembre, une vague de contestation de la politique d’Emmanuel Macron émerge partout en France à travers 2000 points de blocage. En Ariège aussi, les points de blocages ont été massifs : Lézat-sur-Lèze, Mazères, Saverdun, Tarascon-sur-Ariège, Mirepoix, St Girons, Lavelanet. Foix et Pamiers, où les opérations péages gratuits sont reconduits chaque jour et tenus jours et nuits par des citoyens déterminés à ne rien lâcher.

    La hausse des taxes sur le carburant n’est que l’étincelle qui met le feu à une colère bien plus large et bien plus ancienne. Une colère tenue, contenue depuis trop longtemps. Colère de toutes celles et ceux qui n’ont pas d’autres choix que de prendre leur voiture pour aller travailler c’est-à-dire la majorité des habitants de l’Ariège. Travailler pour un salaire qui ne leur permet même plus de vivre dignement. Travailler pour payer toujours plus : hausse de la CSG, la suppression des APL,
    augmentation des tarifs du gaz de l’électricité. Une hausse des impôts qui ne garantie même plus l’égalité d’accès aux services publics : déserts hospitaliers, fermeture des écoles, des gares et arrêts de train. Travailler toujours plus donc, pour gagner toujours moins ! Travailler pour faire le plein, faire le plein pour travailler, les Français en ont marre de faire le hamster dans sa roue !

    La légitimité de cette colère ? C’est l’injustice sociale qui frappe les Français et particulièrement les habitants des départements ruraux comme le notre. C’est le sentiment de vivre sur des territoires abandonnés, où il n’y a plus d’égalité républicaine. C’est l’injustice économique où les privilèges sont toujours accordés au plus riches, pour qui l’ISF a été supprimé. C’est enfin, l’injustice écologique à travers l’impunité des multinationales qui polluent et se voient, elles, bénéficier de niches fiscales anti-écologiques comme Total, face aux milliards en CICE qui n’ont jamais réellement créé d’emplois. Ils polluent, nous payons, ça suffit!

    Ce mouvement initié le 17, c’est une insurrection citoyenne qui fédère des hommes et des femmes, majoritairement des salariés, du privé comme du public, mais également des chômeurs, des jeunes comme des retraités, des artisans, des travailleurs indépendants et des paysans. C’est un mouvement transversal qui rassemble l’ensemble des catégories de Français qui en ont assez d’être opposés les uns aux autres et qui ne sont plus dupes de ce manège qui profite toujours aux mêmes : à ceux qui les oppressent.

    La stratégie de ce gouvernement – et des précédents- qui consiste a « diviser pour mieux régner » est précisément en train de mourir et c’est cela qui fait peur au gouvernement. Les gilets jaunes font la démonstration de leur solidarité par delà leurs éventuelles divergences politiques. C’est un mouvement protéiforme, hétéroclite, atypique et c’est précisément sa force ! Quelles que soient les stratégies de division de la bande à Macron et ses médias, ce mouvement n’a pas de couleur
    politique, ou plutôt il revêt toutes les couleurs : dans un manifeste fait par des gilets jaunes ariégeois, ils précisent : « nous sommes fâchés, pas fachos ». Le gouvernement cherche à diviser en faisant passer cette mobilisation pour un mouvement anti-écolo, dont le but est encore et toujours de diviser le peuple pour mieux régner ! Cessons d’opposer la fin du monde à la fin du mois ! Nous vivons tous sur la même planète, même si nous ne sommes pas du même monde – que celui de
    Macron.

    Je soutiens donc ce mouvement qui combat ce que je ne cesse de dénoncer à l’Assemblée Nationale. L’écharpe ne peut rien sans la rue. Je tiens donc à les remercier. Les remercier de sortir de l’anonymat, de l’invisibilité et de nous donner ainsi, à nous parlementaires de la FI, le courage de continuer notre action. Je respecte pleinement le caractère citoyen, auto-organisé et horizontal qui fait la force de ce mouvement et que nous ne cherchons pas à « récupérer » mais plutôt à grossir les rangs en appelant tous les militants qui luttent contre toutes ces formes de dominations à les rejoindre.

  • « On l’a dit avec des mots, ils le disent avec des gilets ! » Henri Nayrou

    « On l’a dit avec des mots, ils le disent avec des gilets ! » Henri Nayrou

    Henri Nayrou, Président du Conseil Départemental de l’Ariège, communique :

    L’irruption critique, logique et colérique des Gilets jaunes dans le débat public et sur les routes de France n’apu surprendre que les soldats alignés sur la ligne Macron-Philippe.

    Au Conseil Départemental de l’Ariège, on n’a pas attendu cette explosion populaire pour vilipender ceGouvernement de la France d’en haut et des villes qui se moque de la France d’en bas et des champs. Noscritiques portent non pas sur des positions préétablies mais sur des faits. Sur des faits et sur des chiffres. Celles et ceux prenant des airs supérieurs ont, à peine arrivés sous les ors des palais de la République, offert un cadeau d’impôts de 5 milliards d’euros aux riches, clamant ensuite qu’ils n’augmenteraient pas les impôts, et les voilà pour finir qui cognent comme des sourds sur l’augmentation des multiples taxes pour racler les fonds de tiroirs de Bercy.

    Pour ce qui concerne le Conseil Départemental de l’Ariege, nous n’avons pas augmenté depuis 2010 le seul impôt direct qui nous reste, le Foncier Bâti. Et nous n’y toucherons pas. Pour en revenir au sujet brûlantd’actualité, la déferlante fiscale sur les carburants notamment, les citoyens, les ruraux en particulier…Les citoyens, les ruraux en particulier, ont vu rouge. Normal. Ils ont enfilé des gilets jaunes. Inéluctable.

    Je ne suis pas un adepte de la récupération mais, face à un tel matraquage fiscal qui s’abat en priorité sur les travailleurs contraints à l’impératif boulot-auto-dodo, et en tant que président du CD 09, je prends peur pour le futur de notre département. Un futur qui passait par un gain de population du type « rurbain » grâce à notre qualité de vie et au Très Haut Débit pour tous avant 2025.

    Un futur clairement menacé désormais par des élites droites dans leurs bottes.

  • Mouvement des « Gilets Jaunes », Kamel Chibli apporte son soutien

    Mouvement des « Gilets Jaunes », Kamel Chibli apporte son soutien

     
    Je soutiens totalement la mobilisation des gilets jaunes et je partage leurs revendications, notamment celles contre la hausse des prix du carburant, qui est légitime pour préserver le pouvoir d’achat. D’autant plus que les habitants des zones rurales comme les ariégeois n’ont pas d’autre choix que d’emprunter leur véhicule pour se rendre sur leur lieu de travail. 
    L’écologie punitive n’est pas une solution pour sensibiliser les français sur le réchauffement climatique. Il faut définitivement stopper ce matraquage fiscal. 
     
    J’appelle solennellement le Président de la République et son gouvernement à entendre toutes ces colères exprimées et à renoncer à cette énième taxation, injuste socialement, qui pénalisent les français les plus fragiles mais également ceux de la classe moyenne
     
    Kamel CHIBLI, vice président de la région délégué à l’éducation, à la jeunesse et aux sports de la région Occitanie Pyrénées méditerranée.
  • Blocage citoyen du 17 novembre, où en est-on en Ariège ?

    Blocage citoyen du 17 novembre, où en est-on en Ariège ?

    Le mouvement de contestation du 17 novembre ne vise pas seulement à protester contre la hausse du prix des carburants mais c’est aussi l’occasion pour pas mal de personne d’exprimer un ras le bol général sur d’autres sujets liés en général à la baisse du pouvoir d’achat.

    Si, à notre connaissance, la préfecture n’a reçu qu’une seule déclaration de manifestation en Ariège, plusieurs points de rassemblements sont prévus d’après la page Facebook « Blocage citoyen contre la hausse du carburant Ariège » (qui compte à ce jour 732 participants · 1,1 K intéressé(e)s), à savoir :

    • PAMIERS : RDV 7h au Parking Intermarché
    • FOIX : RDV 7h au Parking Décathlon (Encadrement Taxi)
    • St GIRONS : RDV 7h à la Gare routière
    • LAVELANET : RDV 7h ESPLANADE
    • LAROQUE D’OLMES : RDV 7h au Parking Michel Thierry
    • TARASCON : RDV 7h au rond point de la 4 voies
    • MIREPOIX : RDV 7h au Rond Point de Super U

    Du coté des manifestants quelques mots d’ordre sont donnés

    Ne pas sortir de sa voiture sur les lieux publiques sans son gilet jaune, laisser les bandes d’arret d’urgence libres, pas de signe d’appartenance politique ou syndicale, ne pas amener les enfants… mais surtout 4 maîtres mots : Respect, courtoisie, prudence et non violence 

    De son coté la  Préfecture communique 

    Des manifestations auront lieu en Ariège samedi 17 novembre 2018 tout au long de la journée. Des blocages de la circulation sont annoncés et les accès au réseau routier, notamment à la RN 20 ainsi qu’à de nombreux centres-villes pourront s’avérer difficiles.

    Le droit de manifester est un droit fondamental protégé par la loi. Il doit cependant être concilié avec la la liberté de circulation et avec le respect de l’ordre public. C’est la raison pour laquelle les organisateurs d’une manifestation sur la voie publique, sont soumis par la loi, à l’obligation de la déclarer.

    Cette déclaration n’est pas une demande d’autorisation. Elle vise à rendre compatible la manifestation avec la préservation de l’ordre public.La participation à une manifestation publique est un droit fondamental, mais n’exonère pas les participants de leurs responsabilités, notamment civiles, en cas de dommages causés. Un accident de la circulation causé par un manifestant entrainera la même recherche de responsabilité civile, voire pénale dans le cas de la mise en danger de la vie d’autrui, que tout autre accident de la route.

    Les participants aux mouvements organisés le 17 novembre prochain sont invités à faire preuve d’un esprit de responsabilité et de prudence, dans les actions entreprises, afin d’éviter tout incident. La sécurité des manifestants, des usagers de la route et des personnels chargés de l’entretien des réseaux, est une priorité absolue.

    Les forces de l’ordre seront attentives au respect des règles essentielles de la sécurité routière et au passage des véhicules de sécurité et de secours.Afin d’éviter d’être bloqués sur la route, la préfecture de l’Ariège encourage les usager à reporter si cela est possible leurs déplacements, et à rester prudents et patients en cas de blocage.