Étiquette : Haute Ariège

  • Le renouveau de la Grange aux Jambons à Unac

    Le renouveau de la Grange aux Jambons à Unac

    Au cœur du joli petit village d’Unac dans la Haute Ariège, un décor de bois dans une grange en pierre avec au comptoir ou en terrasse de bons produits catalans et ariégeois tels que de la charcuterie, du fromage, du vin de pays, mais aussi de la bière locale et artisanale, c’est la Grange aux jambons.

    La Grange est née il y a juste dix ans, de la volonté de Patrick Letilleul. A cette époque, sur la commune d’Unac s’était créé une dizaine de chambres d’hôtes ainsi que des gîtes et il fallait donc un lieu de rassemblement où les gens puissent se rencontrer. 

    Pour Patrick, pour qui le lien social est une priorité, la Grange aux jambons se voulait être un lieu atypique où les «gens bons» croisaient les jambons. 

    «Sur la commune, il y a beaucoup de bretons, de normands d’anglais et aussi de néerlandais, ils se sont retrouvés ici ils ont fait connaissance, ce sont échangés leurs numéros de téléphone et se sont revus après» explique Patrick avec beaucoup de satisfaction.

    Au départ c’était un bar de dégustation, pour faire connaître le jambon de Serrano et plus généralement les produits catalans. C’est avec l’arrivée d’Anna, la gérante, qui a voulu associer à tous ces produits, la musique, que la grange a vraiment pris son envol. Tous les jeudis un boeuf musical attirait tous les jeunes locaux et les saisonniers de la vallée. 

    Ca a été un succès, dit Patrick, sans être ambitieux, je peux dire que ça été une réussite avec l’équipe Anna et moi même. Anna à fait un très très bon boulot»

    Aujourd’hui, la Grange aux Jambons change de genre. Il n’y aura dorénavant que des soirées privées et quelques groupes musicaux qui viendront se produire au moins un jour par semaine, à partir du mois de juillet.

    Mais en attendant, le 26 mai, une soirée vous attend avec : 

    – le Duo Sendero, style « World musique »…un duo de charme avec plus d’une corde à leur art !
    – danse Cumbia accompagnée par deux musiciens et chanteurs qui s’acoquinent à nos jolies danseuses pour célébrer les classiques colombiens !
    – un boeuf musical magistral comme on les aime à La Grange !

    vendredi 26 mai à 19 h

    La Grange aux jambons
    2 Rue Laudinet
    Unac
    06 10 42 52 39
    www.facebook.com/lagrangeauxjambonsunac/

    Crédit Photo : Raphaël Kann

  • Conseil communautaire de la Haute-Ariège :  un budget 2017 axé sur l’attractivité et la vitalité du territoire

    Conseil communautaire de la Haute-Ariège : un budget 2017 axé sur l’attractivité et la vitalité du territoire

    Le Conseil Communautaire de la Communauté de communes de la Haute-Ariège, s’est réuni le jeudi 13 avril 2017 à Aston. Cette séance a été consacrée au premier vote des budgets primitifs.

    Alain Naudy, président de la CCHA, a rappelé en introduction que les prévisions ont été revues à la baisse, faisant passer l’épargne brute sous la barre des 10%. Plusieurs raisons à cette situation :

    • Des charges de personnels ajustées,
    • Les charges de gestion plus importantes que prévues en raison de situations non réglées avant la fusion,
    • La nécessité de couvrir le déficit de fonctionnement des régies et des budgets annexes (en particulier les stations de ski, la restauration collective et la régie du Sabanech).

    Dès cette année, les services et les élus de la CCHA seront appelés à maitriser les dépenses et à rechercher des économies. C’est dans ce cadre que la CCHA pourra poursuivre les investissements vitaux au dynamisme et à l’attractivité de son territoire.

    Le Président Naudy a ainsi fixé le cap pour les mois à venir : « aucun aspect et aucune piste ne seront écartés concernant aussi bien le fonctionnement que l’investissement. Des choix seront donc à faire et surtout à assumer ! ».

    La promesse de ne pas augmenter les impôts des ménages est tenue. Seul l’impôt sur les entreprises (CFE) augmente mais celle-ci avait déjà été annoncée. Comme toute collectivité, depuis plusieurs années, la Communauté de communes doit faire face aux baisses de dotation de l’État. Pour autant, la Haute-Ariège est avant tout un territoire solidaire : la preuve avec la dotation de solidarité dont bénéficient désormais le Donezan et le territoire d’Auzat-Vicdessos. Cette solidarité est essentielle pour les communes et garante du développement et de l’aménagement du territoire.

    Le programme d’investissement est ambitieux, avec près de 8 millions d’euros et plus de 30 projets inscrits. Près de 60% des investissements sont consacrés au développement économique et touristique du territoire. Objectif : créer une nouvelle vitalité. En résumé, un budget 2017 adopté à l’unanimité et axé sur l’attractivité pour préparer dès maintenant la Haute-Ariège de demain.

    Les dossiers présentés en Conseil :

    • L’annonce de la création officielle de l’Office de tourisme intercommunautaire avec la signature des conventions entre la Communauté de communes du Pays Tarasconnais et la CCHA. Son périmètre d’action s’étend du Tarasconnais au Donezan en passant par les territoires d’Auzat-et-Vicdessos et des Vallées d’Ax. C’est un nouveau chapitre qui s’ouvre pour le tourisme ! Pour cette année, la CCHA a adopté une subvention de 694 516 euros.
    • L’adoption du schéma départemental d’amélioration d’accessibilité des services public. S’inscrivant dans le cadre de la loi Notre, cet outil apporte un plan d’actions pour les années à venir afin de maintenir et développer un accès de proximité et de qualité des services publics au plus grand nombre.
    • Le lancement de 2 marchés publics :
    1. Les travaux de voirie d’accès à la future usine d’embouteillage d’eau située à Mérens-les-Vals.
    2. L’acquisition pluriannuelle de 3 dameuses pour les sites de stations de ski présentes en Haute-Ariège (Ascou-Pailheres, Goulier Neige et Mijanes-Donezan).

    En conclusion, la nouvelle Communauté de la Haute-Ariège est sur de bons rails !

    Source : Communauté de communes de la Haute-Ariège

  • Lercoul enfin raccordé à l’internet mobile

    Lercoul enfin raccordé à l’internet mobile

    Le 2 février 2017, Michel Combot, directeur général de la Fédération Française des Télécoms et les représentants des opérateurs de téléphonie mobile, Bouygues Télécom, Free, Orange et SFR ont inauguré, en présence des élus, à Lercoul, un site multi-opérateurs dans le cadre du programme de couverture des zones blanches.

    Cette inauguration a eu lieu en présence de : Christophe Hériard, secrétaire général de la préfecture de l’Ariège, Frédérique Massat, Députée de l’Ariège, Alain Duran, Sénateur et Président de l’Association des Elus de l’Ariège, Carole Delga, Ancienne ministre, Présidente de la Région Occitanie/Pyrénées-Méditerranée, Henri Nayrou, Président du Conseil départemental de l’Ariège et Gérard Galy, Maire de Lercoul.

    Ce site, mutualisé de manière volontaire par les opérateurs, desservira principalement les 150 habitants des communes de Lercoul, Gesties et Siguer, avec des débits théoriques maximum de 3,6 Mb/s.

    Les opérateurs ont des obligations très importantes contenues dans leurs licences en matière de déploiements mobiles et ont des taux de couverture important du territoire en 2G et en 3G. Les déploiements des services 4G sont également en constante progression.

    Toujours concernant la 4G, les opérateurs ont par ailleurs des obligations spécifiques en matière d’aménagement du territoire : couverture ambitieuse en 4G de la zone dite prioritaire (18% de la population, 63% de notre territoire) – 40% le sont déjà.

    Par ailleurs, la concurrence par les infrastructures incite les opérateurs à aller au-delà de leurs obligations afin de proposer une qualité de services toujours meilleure au profit des consommateurs.

    «C’est une demande forte des citoyens, une demande des élus notamment des élus de montagne et c’est, pour les opérateurs,  le moyen de démontrer leurs engagements en matière de couverture de territoires.» Explique Michel Combot

    Conscients qu’il est nécessaire d’apporter une réponse adaptée aux enjeux de la ruralité, les opérateurs participent aussi activement à la démarche de résolution des problèmes identifiés de couverture mobile du territoire avec l’État, en lien avec les collectivités locales.

    En 2015, les opérateurs se sont fortement mobilisés, avec l’État et les collectivités locales, pour que les différents programmes de résorption des zones blanches de la téléphonie mobile initiés au fil des ans soient menés à leur terme et même complétés. En plus des services voix (2G), ils auront déployé de manière mutualisée, d’ici mi-2017, l’internet mobile dans 3582 centres-bourgs situés en zones blanches. Cet engagement fort pour l’aménagement du territoire s’appuie sur le déploiement de réseaux nationaux ambitieux des opérateurs, qui représentent un investissement de 2,3 milliards d’euros annuel.

    Au 31 décembre 2016, ce sont déjà 2624 communes du programme « Zones Blanches – centres- bourgs » (parmi lesquelles 848 communes de montagne) qui bénéficient de l’internet mobile de manière mutualisée par au moins trois opérateurs dont 1064 communes couvertes durant l’année 2016.

    Selon un rythme de déploiement qui s’accélère, 958 nouvelles communes du programme « Zones- Blanches centres-bourg » disposeront de l’internet mobile d’ici juillet 2017 dans les mêmes conditions, sous réserve pour certaines de la mise à disposition de l’infrastructure par la collectivité.

    Dans l’Ariège, 32 communes du département, dont 30 situées en zones de montagne bénéficient déjà de l’internet mobile, sur les 57 communes du programme « Zones-Blanches centres-bourg ».

    Chaque opérateur réalise lui-même une partie de ces sites – on parle d’opérateur « leader » – et accueille, de manière mutualisée ou en itinérance, les autres opérateurs.

    Dans une optique de transparence vis-à-vis des citoyens et des élus, un état d’avancement des sites couverts en internet mobile jusqu’en juillet 2017 sera publié mensuellement sur le site internet de la Fédération www.fftelecoms.org.

    Le programme « Zones Blanches – centres-bourgs » équivaut, certes, à la couverture d’environ 1% de la population mais correspond surtout à une surface du territoire de plus de 7%, soit une surface presque équivalente à celles des Pays-Bas.

    La liste des communes concernées et l’état d’avancement du programme sont accessibles ici : www.francethd.fr/mobile

    Sources : Fédération Française des Télécoms

     

  • Début des transhumances 2016 dès le 4  juin dans le Couserans

    Début des transhumances 2016 dès le 4 juin dans le Couserans

    Comme chaque année à cette époque, les traditionnelles transhumances et les fêtes qui vont avec, vont égayer les week-end et les routes du Couserans. Chaque année, en juin, c’est plus de 10.000 moutons, 1000 bovins et des centaines de chevaux qui regagneront une dizaine d’estives, dans le Couserans : Biros, Bethmale,

    La transhumance, du latin « trans » (au-delà) et « humus » (la terre, le pays), est la migration estivale des troupeaux (ovins, bovins ou chevaux), vers d’autres terres plus riches, comme les estives pyrénéennes. Les fêtes de la Transhumance sont l’accompagnement des troupeaux en montagne (moutons, bovins, chevaux, Mérens) avec des animations, des repas conviviaux, des spectacles folkloriques, au cœur des Pyrénées, dans le Couserans qui est une région frontalière à l’Ouest de l’Ariège.

    Samedi 4 juin – Vallée de Massat – Biert –  Réservation 05 61 96 92 76

    Samedi 4 juin – Vallée du Biros – Sentein –  Réservation 05 61 96 72 64  www.transhumances-biros.fr

    Samedi 4 et dimanche 5 juin  Vallée de Bethmale –  Réservation 09 67 11 26 69  www.transhumance-en-bethmale.fr

    Du vendredi 10 juin au Dimanche 12 juin – Vallée du Haut-Salat

    Vendredi  10 juin – SAINT LIZIER

    – Repas en soirée (limité à 80 pers, prix entre 15 et 18 €). Le repas aura lieu sur la place du palais des évêques sous chapiteau.

    Samedi 11 juin– PLAINE D’OUST– à partir de 12h

    – Arrivée des troupeaux vers 13h
    – Repas-traiteur  sous chapiteau à la Plaine d’Oust (Réservation auprès de l’office de tourisme: tél 05 61 96 00 01)
    – Buvette et grillades sur place
    – Spectacle

    Samedi  11 juin– SEIX

    – à partir de 9h marché artisanal et vide grenier.
    – à partir de 11h GRAND DÉFILÉ DES TROUPEAUX ANIMÉ PAR LES BANDAS, des GROUPES FOLKLORIQUES, les BERGERS LANDAIS et les BERGERS BASQUES.
    – à partir de 15h Démonstration de tonte de moutons à la plaine d’Oust
    – à partir de 18h apéro concert –  l’apéritif réunira tous les participants et bergers lors de la remise des récompenses à la salle polyvalente ou sur les allées
    – à 21 h Repas des bergers animé
    Réservation auprès de l’office de tourisme : tél 05 61 96 00 01

    Samedi  11 juin– ESTIVE DE POUILH

    – à 9h accueil des troupeaux à Salau par les Bandas les Gais Rimontais, café offert
    – Vers 13h arrivée à l’estive de Pouilh, accueil des accompagnants par le président du groupement Claude Duran « Paco » et du berger Jean Bénazet.
    Apéritif et café offert par le groupement.

    Dimanche  12 juin– COUFLENS/SALAU

    – à 9h accueil du troupeau de chevaux de Léopold Andreu à Couflens, café offert.
    – Vers 12h accueil de Fanfan et son troupeau

    – A l’ancienne école repas  en présence des bergers – Possibilité de restauration rapide – Contact 06 61 19 39 01 ou 05 61 66 85 69 couflens.salau.demain@live.fr

    #vidéo des transhumances en haut-salat – Seix 2015 / Dates et infos, sources :  OT du Couserans et Haut-Couserans

    BONUS : la préparation des vaches pour les Estives du domaine de Quié (2013)

  • Savignac-les-Ormeaux, sur les routes en Ariège

    Savignac-les-Ormeaux, sur les routes en Ariège

    SAVIGNAC-LES-ORMEAUX - ariege

     

    La première mention de Savignac figure dans la donation à l’abbaye Saint Volusien de Foix de domaines (« villa de Savigna, Perlas… ») par le comte Roger de Carcassonne et sa femme Aladays en 987. Cette donation sera rappelée en 1445.

    Au Moyen Âge, Savignac appartenait au Comté de Carcassonne, jusqu’en 1034.

    Un château de Savignac est mentionné, en 1240 dans le testament de Bernard de Comminges, mais ne figure pas dans le dénombrement du comté de Foix, à la date de 1272.

    Jusqu’à la Révolution, l’abbé de Foix est seul seigneur direct et foncier de Savignac et terres en dépendant (avec château, forge, scierie, moulin…)

    En octobre 1811 et février 1812, Savignac est réquisitionné (argent, animaux…) par les espagnols qui avaient occupé Ax.

    « Savignac » devient « Savignac les Ormeaux » en 1936

    Patrimoine

    Château du XVI et XIXéme siècle avec pigeonnier,

    Croix en fer forgé du Couzillou (1731)

    Église d’abord dédiée à saint Volusien, puis à saint Fabien et saint Sébastien. Mentionnée en 1224, elle devient distincte de celle de Perles en 1803. Elle est reconstruite de 1901 à 1904. Elle est actuellement dédiée à st Volusien.

    Sources 

    www.histariege.com
    wikipedia.org

  • La mine du Rancié, plus de vingt siècles d’exploitation

    La mine du Rancié, plus de vingt siècles d’exploitation

    © http://armieros.blogspot.fr
    © http://armieros.blogspot.fr

    Le gisement de Rancié a probablement suscité de l’intérêt dès les premiers temps de la métallurgie du fer entre le VI e et le V e siècle avant notre ère. A cette période, il ne s’agissait que du simple ramassage du minerai de surface en vertu du primitif droit de cueillette.

    En dehors de Sem le fer a été exploité à Lercoul, Miglos, Larnat, Larcat et Château-Verdun. A Sem nous sommes en présence d’une montagne de minerai entouré de calcaire et encore pas partout qui forme un filon de 600 mètres de haut sur 700 mètres de large. Ce minerai de très bonne qualité est constitué principalement d’une hématite brune et rouge associée à de l’oxyde de manganèse qui permettait d’obtenir des aciers réputés inoxydables.

    © http://auzatvicdessos.free.fr/rancie.htm
    © http://auzatvicdessos.free.fr/rancie.htm

    La reconnaissance du droit d’exploitation du fer par les habitants de la vallée fut précisée par des chartes comtales qui devaient remonter aux origines du Comté de Foix autour du XI è siècle. Mais ce fut la charte de février 1293 accordée par Roger Bernard Comte de Foix à « l’Université et à chaque habitant de la Vallée de Sos« , qui confirma avec le plus de clarté la garantie de Droits et de Libertés.

    Les mineurs étaient les habitants de Sem, Goulier et Olbier. Les forgerons étaient de Vicdessos et d’Auzat. Pour réduire les conflits incessants entre les mineurs, le règlement de la mine fut modifié par le Comte de Foix en 1414. Les consuls et le représentant du Comté devaient élire quatre jurats chargés de diriger la mine, de contrôler les chantiers et de déterminer la quantité de minerai à extraire et à vendre. En fait ceux sont les maîtres de forge qui avaient pouvoir sur les jurats car peu à peu ils étaient devenus les maîtres de la vallée. Outre leur activité de maître de forge, ils cumulaient les fonctions de notaire, de commerçant et même de banquier. Ce système perdure jusqu’à la Révolution française.

    À partir du XVIIIe siècle, et surtout du XIXe siècle, la découverte de quantité de nouvelles mines, ainsi que l’accélération des communications avec les colonies augmenta la concurrence et la mine de Rancié devint de moins en moins intéressante. La dernière galerie est percée à la fin du xixe siècle, et la mine est définitivement abandonnée en 1929 à la suite d’un effondrement qui fait deux morts. Les travaux qui auraient été nécessaires pour sa mise en sécurité rendaient l’exploitation non rentable.

    La mine fut fermée en 1929

    Le chemin des mineurs de Rancié

    Ce chemin balisé part de Cabre, au niveau l’ancienne trémie en bordure de route. Il monte à Sem et se poursuit jusqu’aux anciennes galeries de Sainte-Barbe et de l’Auriette. Au passage on découvre le carreau de la République (dernière galerie exploitée), l’ancienne poudrière et à Sem la galerie du Becquey. Il peut se compléter par la visite du musée de la mine situé dans la mairie de Sem (normalement ouvert l’après-midi en été). Tout au long de ce parcours des panneaux pédagogiques apportent des connaissances sur l’histoire de l’exploitation de la mine du Rancié.

    Sources :

    http://auzatvicdessos.free.fr/rancie.htm
    http://www.photosariege.com/article-5989934.html
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Mines_de_Rancié
    http://armieros.blogspot.fr/2015/08/une-mines-de-fer-dans-le-vicdessos.html

  • Les vacances de Noël à la Maison des patrimoines d’Auzat

    Les vacances de Noël à la Maison des patrimoines d’Auzat

    Les vacances de Noël à la Maison des patrimoines d'Auzat Ariège Pyrénées

    3 salles d’expositions permanentes sont à votre disposition vous permettant de découvrir l’ensemble du patrimoine de la vallée du Vicdessos. Le musée retrace l’histoire des Hommes et des paysages de la haute Ariège grâce à des expositions, des maquettes, une vidéo, … en s’appuyant sur le patrimoine local.

    Vous pourrez également admirer au Barri une exposition de peintures de l’atelier de peinture auzatois qui expose ses créations. L’exposition sera également visible sur rv en contactant la Maison des Patrimoines au 05 61 02 78 98.

    Dans la boutique du Barri, vous trouverez des idées de cadeaux, des ouvrages sur le patrimoine ariégeois et pyrénéen, des produits du terroir, des produits de nos partenaires marque Parc (PNR Pyrénées Ariégeoises), des souvenirs, de l’artisanat local, …

    Musée payant : 4€ les adultes ; 2.5€ tarif réduit ; gratuit pour les enfants.

    Et mardi 29 décembre à 15h, venez-vous détendre et amenez vos enfants voir le film Panique au village, film d’animation de Vincent Patar (2009) – gratuit (durée 1h16) A partir de 6 ans

    Sinopsis :

    Co-Boy et Indien sont des professionnels de la catastrophe. Dès qu’ils ont un projet, le chaos sort de sa boîte. Cette fois, ils veulent souhaiter un joyeux anniversaire à Cheval.

    Quel cadeau ? Un barbecue à faire soi-même !

    Belle idée, sauf que la commande dérape, et que Co-Boy et Indien se font livrer un milliard de briques ! Ce n’est plus un anniversaire, c’est un tsunami ! La maison de Cheval disparaît sous les briques, écrasée.

    Il faut la reconstruire ! Tu parles d’un anniversaire ! Surtout que des voleurs s’emparent des murs dès qu’ils sont bâtis ! Décidemment, Cheval ne pourra jamais profiter de ce jour spécial pour rejoindre la pouliche qu’il aime…

    Un beau programme pour ces vacances de Noël en famille.

  • Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 4, « la civilisation de l’orri »

    Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 4, « la civilisation de l’orri »

    En compagnie de Michel Sébastien, jeune écologue ariégeois, comme il aime à se définir, nous abordons quelques aspects de la montagne. Dans ce quatrième volet il nous parle de la vie du passé : « la civilisation de l’orri »

    De forme arrondie et construit entièrement en pierre sèche, l’orri est la demeure estivale du berger et, on le sait peu, de sa famille. Le berger y amenait les vaches, pour le lait, les moutons, parfois les chevaux et il y fabriquait le fromage.

    Mais comment les hommes sont arrivés là ?

    Après la glaciation (voir épisode 2), la roche est à nu, il n’y a plus aucune végétation. Quand le climat se réchauffe la végétation reprend vie et l’animal sauvage la suit. C’est en poursuivant le gibier que l’homme colonise la montagne.

    La vie du passé, une double vie 

    Il y a d’abord la vie au village, et la vie d’altitude lorsque les troupeaux sont amenés à l’estive à partir du mois de mai et jusqu’en octobre.

    Cette vie d’altitude c’est une vie d’élevage, qui a atteint son apogée dans les années 1850. A cette époque la vie dans les montagnes est au maximum de la démographie. Le canton de Castillon était, dans ces années là, plus peuplé que celui de Pamiers. La montagne était surpeuplée et il n’y avait plus d’arbres car ils avaient servi pour les forges à la catalane..

    C’était une vie rude, une vie de travail et de misère. On vivait rarement plus de 50 ans et la moitié des enfants mourraient avant l’âge de 10 ans

    Cette vie s’est étiolée peu à peu à partie de 1850, et elle est maintenant en train de mourir, il reste très peu d’estives. En 1850, dans la vallée du Vicdessos et les vallées annexes, il y avait plus de 30000 moutons, il en reste à peine 10000 aujourd’hui.

    Prochain et dernier épisode : l’avenir de la montagne

  • Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 3, le changement climatique

    Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 3, le changement climatique

    En compagnie de Michel Sébastien, jeune écologue ariégeois, comme il aime à se définir, nous abordons quelques aspects de la montagne. Dans ce troisième volet il aborde un sujet brulant, le changement climatique.

    L’eau fut l’érosion d’hier, elle fait la richesse d’aujourd’hui, mais demain, qu’en sera t’il ?

    Nous rentrons dans une phase chaude et sèche pour deux raisons. Tout d’abord le changement climatique normal comme il y en a eu depuis des millions d’années auquel vient se rajouter l’activité humaine.

    Le climat se réchauffe mais surtout il se dessèche.

    Dans quelques dizaines d’années l’Ariège de l’est, Mirepoix et jusqu’à Toulouse, rentrera en climat méditerranéen. Cela n’est pas dramatique en soi, mais il va falloir s’adapter.

    Rentrer en résilience 

    Il faudrait, dans les années à venir, que l’eau serve pour deux finalités :

    Pour l’énergie hydraulique, une énergie propre, renouvelable et éternelle. Pour alimenter l’espace ariégeois jusqu’à Toulouse.

    Les économies sont indispensables, mais elle ne suffiront pas.

    Il tombe 5 milliards de mètres cubes d’eau sur l’Ariège et nous en mettons à peine 200 millions en réserve, soit 4%. le débit de l’Ariège qui est actuellement de  40 mètres cubes / seconde tombera en 2050 à 25 mètres cubes / seconde (d’après le modèle Arpège de Météo France). A ce moment, L’Arize, la Lèze, le Touyre, le Douctouyre vont devenir des rivières temporaires, elle ne couleront plus l’été. Il faudra donc trouver en amont de quoi les alimenter.

    Eric Orsena dit : « un barrage c’est un grenier à eau », il faudra donc augmenter nos réserves d’eau.

    « La machine thermique est lancée et on ne pourra pas l’arrêter, il faut que nous soyons prêts » Michel Sébastien

    Prochain épisode : la civilisation de l’orri

  • Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 2 « L’ère de la glaciation »

    Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 2 « L’ère de la glaciation »

    En compagnie de Michel Sébastien, jeune écologue ariégeois, comme il aime à se définir, nous abordons quelques aspects de la montagne. Dans ce deuxième épisode il nous parle de la période glaciaire et comment le glacier à façonné la vallée.

    L’eau c’est la vie et la beauté des paysages

    L’eau façonne les vallées, mais avec elle, il y a des milliers d’années, la glaciation a aussi participé à façonner nos paysages

    A Aston, il y avait jusqu’à 900 mètres de glace. Cette glace a travaillé durant des milliers et des milliers d’années et c’est un véritable bulldozer qui a façonné la vallée et a apporté en aval une foule d’éléments. les terrasses que l’on trouve à Toulouse et même à Bordeaux viennent de l’apport des Pyrénées.

    L’érosion a mangé la moitié de la Montagne

    En même temps, une érosion extraordinaire c’est opérée. Les sommets pyrénéens qui sont à 3000 mètres d’altitude seraient à 6000 mètres sans cette érosion.

    Cette érosion a mangé la moitié de la montagne et l’a accumulé en plaine. Toulouse ainsi que Bordeaux sont liées à cela.

    Prochain épisode : le changement climatique

  • Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 1 « Le Parc pyrénéen des trois Nations »

    Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 1 « Le Parc pyrénéen des trois Nations »

    Voici une série de quelques épisodes, consacrée à la géographie « amoureuse » de l’Ariège. En compagnie de Michel Sébastien, jeune écologue ariégeois, comme il aime à se définir, nous allons aborder quelques aspects de la montagne. Dans ce premier épisode il nous parle du Parc pyrénéen des trois Nations.

    C’est là que le nord rentre dans le sud

    Le barrage de Soulcem dans la haute vallée du vicdessos, 1700 mètres d’altitude, c’est la vallée française qui pénètre le plus dans l’Espagne.

    Un paysage original dans la mesure où c’est une vallée glaciaire, en langage scientifique, un « ombilic glaciaire » et, au fond de cette vallée, on trouve le cirque glaciaire du Médécourbe dont le pic culmine à 2914 mètres.

    Ce pic à un intérêt fondamental puisqu’il se trouve à la frontière de trois états, la France, l’Espagne et l’Andorre.

    Le Parc pyrénéen des trois Nations

    Le pic du Médécourbe est, non seulement entre trois états, mais également et surtout entre trois parcs naturels régionaux (PNR). Ce qui constitue le rêve de Michel Sébastien depuis 2009, date de la création du Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises, à savoir la création du Parc pyrénéen des trois Nations.

    La création de ce parc aurait pour avantages, de donner à l’ensemble nord-sud un image unique au monde puisqu’il n’en existe pas en montagne, les crédits de l’Europe et un apport de touristes donc le développement de la vallée.

    « C’est une vallée du passé, les hommes sont là depuis toujours, ils ont façonné les estives […]  mais il y a un projet, un projet du troisième millénaire, avec le passé, le présent, et le devenir » Michel Sébastien octobre 2015

    En petit aparté, et parce que ça nous fait plaisir, voici ce que nous disait Michel Sébastien Dans une interview en 2010 : « Je suis un métèque que l’Ariège a accueilli avant la guerre, non pas celle de 14/18 tout de même. Et donc je dis merci l’Ariège, merci la France de nous avoir, nous tous les immigrés, si bien accueilli« 

    Prochain épisode : l’eau et le glacier

  • Lombrives une grotte exceptionnelle, depuis 27 ans au guinness des Records

    Lombrives une grotte exceptionnelle, depuis 27 ans au guinness des Records

    Lombrives, une grotte exceptionnelle Ariege Pyrénées

    Cette grotte se développe entre la vallée de l’Arnave (affluent de l’Ariège sur sa rive droite) et la vallée du Vicdessos (affluent de l’Ariège sur sa rive gauche). Elle comporte globalement 7 niveaux superposés, 200 entrées et surtout plusieurs salles d’un volume équivalent ou supérieur à Notre Dame de Paris.

    Lombrives permet aux visiteurs d’admirer de grandioses paysages souterrains (La carène, Le Grand Cimetière, La cathédrale, L’Empire de Satan) où abondent les concrétions (Le Mammouth, La Sorcière et le fameux tombeau de Pyrène cité depuis l’époque gréco-romaine).

    Elle est si vaste que contrairement aux autres grottes de Midi Pyrénées elle ne peut être intégralement découverte en une unique visite, c’est pourquoi des visites guidées et commentées de 1h, 1h30mn, 2h, 2h30mn, 3h, des randonnées de 3h, 5h, 6h ou 7h (ces 3 dernières comportant le repas) y sont organisées.

    Vous pourrez découvrir 3 variétés distinctes de marbres, des poudingues, des cristaux (hydromagnésite, calcite et aragonite), des excentriques, des fistuleuses, des perles de cavernes ainsi que des milliers de concrétions. Sa préhistoire sur un plan visuel est réservée aux scientifiques, par contre sa riche histoire étonne les visiteurs d’ aujourd’hui qui marchent dans les pas de tant d’hommes illustres : Henri IV, Louis Bonaparte, George Sand, Alexandre Dumas, Alphonse de Lamartine, Sainte Beuve, Prosper Mérimée, Edouard Alfred Martel, Alphonse XIII, Gabriele d’Annuzio, Pierre benoit, Henri Breuil, Christian Bernadac, Hugues Aufray, Claude Nougaro, etc….

    C’est est un aménagement écologique, sans béton, sans son et lumière, un aménagement sécuritaire permettant de l’admirer lors de visites ou de randonnées ou d’en découvrir d’autres aspects lors de concerts, mises à disposition de salles, etc…

    Classée depuis 27 ans au Livre Guinness des Records, c’est la plus vaste grotte aménagée d’Europe…

    Ussat les Bains RN 20
    09400 TARASCON SUR ARIEGE
    06 70 74 32 80 / 05 61 05 98 40
    grotte.lombrives@laposte.net
    www.grotte-lombrives.fr