Étiquette : Montagne

  • Station « Ax 3 domaines » : 3 Domaines, 1 Territoire, 1 Tribu

    Station « Ax 3 domaines » : 3 Domaines, 1 Territoire, 1 Tribu

    Une des plus vaste avec, en plus, 3 ambiances complètement différentes, d’où le nom de « 3 Domaines ».

    Trois Domaines

    Sur un premier secteur, il est possible de skier en forêt : « une ambiance très familiale, très intime, très chaleureuse« , explique Cyril Bardin, responsable marketing et communication, « un peu comme dans les forêts du Jura« .

    Un deuxième secteur de glisse emmène le skieur sur un plateau d’altitude, avec une splendide vue panoramique ; et enfin, un troisième où l’on peut skier dans une ambiance plus montagneuse avec des rochers et des pics à travers des vallées et des défilés.

    Un Territoire

    Un des gros atout de la station, c’est de pouvoir skier sur des distances très longues. « On a la possibilité de descendre jusqu’à 10 km d’une seule traite, sans emprunter de remontée mécanique, parce que l’on a un point haut à 2400 mètres d’altitude et un point bas à 1400« .

    Le deuxième atout, c’est la possibilité de skier pour tout le monde ; des pistes noires, des zones hors piste très réputées… mais surtout, des pistes bleues sur l’ensemble du domaine au bout de chaque remontée mécanique.

    Il n’y a pas une zone réservée aux pro-riders et une zone réservée aux débutants ; on trouve à la sortie de chacune des remontées, des pistes de toutes les couleurs.

    Enfin, même si la station peut accueillir jusqu’à 9000 skieurs simultanément, l’étendu du territoire fait qu’il n’y a jamais d’impression de fourmillement.

    Une Tribu

    Et pour tous ceux qui constitue cette tribu et qui se donne rendez-vous à Ax 3 Domaines, qu’ils soient skieurs ou non, enfants, ados ou adultes, un panel d’activités est proposé en dehors du ski : découverte de la montagne, construction d’igloos pour les enfants, balades en raquettes, VTT sur neige, ski de randonnée, speed-riding… apéro-concert à la tombé de la nuit ou encore chiens de traineau dans la station nordique de Beille, toute proche…

    [notice]La station Ax 3 Domaines est labellisée «Espace Loisir Handisport», à ce titre les personnes en situation de handicap peuvent profiter des joies et des sensations de la glisse grâce au matériel adapté mis à disposition et au personnel formé susceptible de les encadrer.[/notice]

    Pour terminer, les incontournables Bains du Couloubret à Ax-les-Thermes viendront combler petits et grands. « Après le ski, ou à la place du ski, c’est l’activité idéale de détente. On se dépense mais on peut aussi se relaxer à Ax » conclut Cyril Bardin.

    Pour tout savoir sur la station Ax 3 Domaines :

    www.ax-ski.com
    www.facebook.com/ax3domaines

  • La « Marmotte Toquée », Le restaurant d’altitude du Chioula

    La « Marmotte Toquée », Le restaurant d’altitude du Chioula

    Anciens propriétaires du « Chalet de la Hulotte » à Ax 3 domaines, Céline et François Rousseau ont repris cette saison le restaurant d’altitude au Col du Chioula et lui ont donné un nom fort sympathique : « La Marmotte Toquée« .

    Céline est en cuisine, secondée par Marie ; François, lui, est en salle, secondé par Dorine.

    « Le démarrage de la saison a été difficile« , explique Céline, notamment à cause du faible enneigement mais, même la station fermée, les clients étaient au rendez-vous, surtout des habitués du « Chalet de la Hulotte« .

    Ici, on privilégie les produits locaux : canard des Terroirs du Plantaurel, pommes-de-terre du Pays de Sault, boeuf bio de Prades, lait de la ferme de la Baure….

    L’acoustique du restaurant étant très bonne, des soirées apéro-concert et contes sont également organisées.

    Aujourd’hui, la station est ouverte : la neige est là, le panorama est magnifique et les produits d’excellente qualité : cela fait donc quatre très bonnes raisons de se rendre à « La Marmotte Toquée« .

    Vous avez jusqu’au mois d’avril en attendant l’été.

    Ouvert de décembre à avril et de juin à septembre de 8h30 à 19h30
    col du Chioula – 09110 Ignaux
    05 61 03 18 71 / 06 30 91 25 02 /  07 70 13 45 16

    lamarmottetoquee.monsite-orange.fr
    lamarmottetoquee@orange.fr
    www.facebook.com/lamarmottetoquee

  • Nouveau en Vicdessos : Nordican Pyrénées

    Nouveau en Vicdessos : Nordican Pyrénées

    Nouveau en Vicdessos : Nordican Pyrénées Ariège

    Vous vivrez une  d’immersion totale dans l’univers des chiens de traîneau et partagerez avec Olivier ses anecdotes et ses récits de course tout en vous permettant de vivre une relation privilégiée avec un chien.

    Vous pourrez apprendre à lui soigner les pattes, à le masser et le nourrir.

    Il faut en profiter et y aller durant ces vacances ou le week-end.

    Le site Nordican Pyrenées, est une base écocanine qui vaut le déplacement, située dans la vallée du Vicdessos, entre le village de Vicdessos et le port de Lers à 1420 mètres d’altitude.

    nordican2-ariegeVous y trouverez une immersion totale au milieu de 16 chiens husky et d’un torjnak au travers d’activités et de formules adaptées à vos envies et vos besoins : baptêmes en traineaux, visites du parc de chiens polaires et médiation animale.

    Installé grâce au soutien de la Communauté de communes d’Auzat et du Vicdessos, Olivier accueille autant les individuels que les groupes tout en d’adaptant à leur demande et à leurs envies.

    nordican1-ariege

    bvc

    Un site internet attractif est à la disposition du public et toutes les activités peuvent être réservées en lignes www.nordicanpyrenees.com ou par téléphone au 06.84.56.30.80 (Olivier Houplain).

    Et pour compléter la journée de détente en Vicdessos, pourquoi ne pas en profiter pour se rendre jusqu’à la station de ski de Goulier-Neige à quelques km, ouverte tous les jours durant les vacances ou aller faire du ski nordique au port de Lers (téléphoner avant de s’y rendre afin de connaître l’état d’enneigement et l’ouverture de la route).

  • Les Monts d’Olmes, la journée des champions – 21 février

    Les Monts d’Olmes, la journée des champions – 21 février

    la journée des champions Ariège Pyrénées

    Le programme est le suivant :

    –          Animations aux pieds des pistes toute l’après midi : courses de luge, lots a gagner

    –          A partir de 16 h : dédicaces de Perrine Laffont

    –          20 h : vin chaud autour du bar de glace (situé devant la cabane des perchmans)

    –          A partir de 20h30 : descente aux flambeaux, feux d’artifices et lâcher de lanternes chinoises

  • Ax-les-Thermes, Explos Film Festival – Winter Edition 2016 – 25 février

    Ax-les-Thermes, Explos Film Festival – Winter Edition 2016 – 25 février

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    La soirée commencera à 18h00 avec une présentation de matériel et CONSEILS TECHNIQUES avec Télémark Pyrénées.
    Stand REPAS MONTAGNARD et un buvette avec La Boutique de la Ferme

    A 20h30 place aux  SÉANCES CINÉMA – Invités : Team AKA, Richard AMACKER (team Head) Sylvio EGEA (Ski Rando Magazine) et Pierre MULLER (team Salomon) sous réserve 

    Présentation de l’AKA – SnowKite en Ariège

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    Une nouvelle discipline et un événement Pyrénéen à découvrir

    Voir le TEASER

     

     

     

    KAMCHATKA – Court métrage par Sylvio EGEA (6 mn)

     

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    Sylvio est pyrénéen, créateur et rédacteur en chef du magazine Ski de Rando, Il parcourt le monde avec ses planches pour nous faire découvrir les meilleurs spots.
    Il nous amène cette fois en Russie sur les pentes du Kamchatka sans hélicos mais avec les ours !

     

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    FIND THE LINE – Un film de Eyes of the Line Production avec Richard AMACKER (30 mn)

     

    Le film retrace le parcours de Richard Amacker, Freerider professionnel originaire de Nendaz en Suisse.
    Richard est né les skis aux pieds, Des hauts et des bas, des blessures,des voyages, de belles victoires et des lignes exceptionnelles.
    « Dans ma vie, je me suis toujours fixé des objectifs à atteindre. En ski alpin, je rêvais d’être champion olympique, de gagner des coupes du monde ou d’être champion du monde. Quand j’étais ado et qu’on partait les week-ends pour des compétitions, le premier arrêt sur la route était toujours réservé à l’achat d’un magazine de freeski que nous dévorions tous ensemble dans le bus en analysant les moindres détails. « Lui il est trop fort. Incroyable cette ligne de fou qu’il a pris. » Nous passions tout au crible. J’étais déjà fasciné par l’image. Quand il a fallu arrêter le ski alpin à 19 ans, je me devais de trouver de nouveaux objectifs, de nouveaux rêves. Une parution dans un magazine, gagner une manche du Freeride World Qualifier, entrer au Freeride World Tour, gagner une coupe du monde… Voir le TEASER

    ACROSS ANTARTICA – Un film de Stéphanie et Jérémy GICQUEL (30 mn)

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    Le film est une invitation au cœur de l’Antarctique à travers le regard et les émotions de Stéphanie.
    Il débute lors de l’attente sur le camp de base Union Glacier puis montre successivement le départ de l’expédition sur la côte à l’endroit même où l’alpiniste Reinhold Messner s’est élancé à travers l’Antarctique en 1989, l’ascension jusqu’au pôle Sud atteint la veille de Noël puis l’arrivée sur la barrière de Ronne au niveau de la mer de Weddell.
    Le film aborde quelques uns des moments forts que Stéphanie a vécus durant cette longue expédition. Jérémie est souvent derrière la caméra et apparaît donc peu dans le film, même si on devine dans la voix off et dans quelques regards la complicité du couple. Le troisième aventurier n’apparaît pas car il n’a pas donné son droit à l’image pour apparaître dans un film…. Voir le TEASER

    ECLIPSE – Un film de Salomon et Switchback Entertainment (30 mn)

     

    Eclipse

    L’idée folle a germé il y a plusieurs années dans la tête du photographe Reuben Krabbe : filmer et photographier un groupe de skieurs devant une éclipse solaire.
    Le rêve est devenu réalité la saison dernière, à Svalbard, l’un des deux seuls endroits où l’éclipse était totale au mois de mars, mais les risques étaient grands :
    La météo était mauvaise, trouver un endroit pour filmer était plus que complexe avec le soleil à tout juste 15° au-dessus de l’horizon…
    et les skieurs ne voulaient que skier…

    WINNER ‘Best Snow Sports Film’ at the 2015 Banff Mountain Film Festival  > Voir le TEASER

    Plus d’infos : http://www.explos-festival.com/

  • Beille : l’Espace Nordique paré pour l’hiver 2016

    Beille : l’Espace Nordique paré pour l’hiver 2016

    La neige est là depuis début décembre et ces derniers jours de froid ont permis de renforcer l’enneigement. Le manteau neigeux est stabilisé et la station prépare les trois prochains mois.

    La nouveauté cette année, c’est le réseau d’enneigeurs qui, avec le lac artificiel, ont permis de passer 5800 mètres cube de neige en deux nuits ; pour les fondeurs, c’est la nouvelle piste Piparlan qui fera le bonheur des confirmés et des débutants.

    La station de Beille en chiffres

    La Régie emploie 35 salariés saisonniers et permanents ; dammeurs, pisteurs secouristes, personnels d’accueil, personnels d’entretien et de mécanique auxquels il faut ajouter le personnel du restaurant, de l’école de ski et l’équipe d’ANGAKA (accompagnateurs en montagne et mushers). Au total, une soixantaine de personnes pour un chiffre d’affaire de 1,5 à 2 millions d’euros sans compter les retombées économiques sur la vallée.

    Ce qui fait de Beille un lieu unique, ce sont, en plus du ski de fond, les activités d’ANGAKA : chiens de traineau, traineau à cheval sur neige, balades en raquette, constructions d’igloos, nuits en yourtes… Bref, un véritable dépaysement.

    « C’est merveilleux, on pourrait se croire n’importe où, en Finlande ou en Norvège », raconte Pierre, qui vient de passer la nuit dans un igloo qu’il a construit lui-même.

    Elsa vient de Montauban ; habituée au ski alpin, elle est venue en famille. « On est venus chercher autre chose ; on voulait passer un week-end au grand air et découvrir un autre monde. Pour ça, Angaka a bien réussi. »

    Le cocktail préféré des touristes pour le week-end : la construction et la nuit en igloo agrémenté de la balade en traineau à chiens, la randonnée nocturne en raquettes et aux flambeaux et enfin, bien méritée, la soirée tartiflette au restaurant. De quoi remplir agréablement un week-end d’hiver !

    www.beille.fr
    www.angaka.com

  • Jean-Claude Montané, Andorran mais profondément ariégeois

    Jean-Claude Montané, Andorran mais profondément ariégeois

    Andorran d’origine, Jean-Claude Montané fait toutes ses études en France et notamment à Toulouse. Mais L’Ariège ne lui est pas étrangère, puisqu’il passe de nombreuses vacances au camping de la Vernière du coté d’Auzat et travaille plusieurs années dans la station service de son oncle à la Bastide de Sérou.

    C’est la neige qui me fait vivre

    Jean-Claude Montané a commencé sa carrière comme professeur d’éducation Physique au lycée français d’Andorre. Il a ensuite travaillé pendant quatre ans pour la Fédération andorrane de ski et c’est là qu’il décide de faire un break et reprend ses études pour se spécialiser dans la montagne et le tourisme. Il entreprend donc un brevet de direction d’entreprise ainsi que des formations liées au ski, pisteur, moniteur, traceur…

    Les Monts d’Olmes, un coup de coeur

    Directeur de la station de ski andorrane d’Arcalis durant 20 ans, Jean-Claude Montané revient aujourd’hui à ses premières amoures, puisque la station des Mont d’Olmes est la première station française où il a skié lorsqu’il faisait ses études au collège à Toulouse.

    A peine avait il pris ses fonctions que le nouveau directeur avait déjà été « gouter » la neige. « Je suis déjà monté faire de la randonnée, j’ai fais une piste. On prend toujours autant de plaisir à skier aux Monts d’Olmes« . conclut il avec le sourire.

    [notice]La station des Monts d’Olmes ouvrira partiellement pour le week-end du 12 – 13 décembre (Sous réserve de conditions météo favorables)
    Cela devrait permettre une reprise en douceur pour les skieurs… histoire de se remettre en jambes tout doucement !!!
    L’ouverture définitive est fixée au samedi 19 décembre.
    www.montsdolmes.com[/notice]

     

  • Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 5, « l’avenir de la montagne »

    Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 5, « l’avenir de la montagne »

    En compagnie de Michel Sébastien, jeune écologue ariégeois, comme il aime à se définir, nous abordons quelques aspects de la montagne. Dans ce cinquième et dernier volet il nous parle de l’avenir de la montagne.

    Pour Michel Sébastien, l’avenir de la montagne c’est le tourisme, autant estival qu’hivernale.

    L’Ariège regorge d’endroits formidables pour les activités de plein air, ski, raquettes, randonnées, sports d’eaux vives…  « Nous rentrons dans une civilisation que l’on qualifiait jadis de civilisation des loisirs » explique t’il.

    L’accrothérapie 

    C’est à dire, la thérapie par la montagne. Les gens ont de plus en plus de loisirs et de plus en plus soif de beauté, d’air pur et de montagne. Pour Michel nous entrons dans une phase d’accrothérapie positive, l’observation, la marche, la photo, « On imagine pas une nouvelle civilisation des orris« .

  • Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 4, « la civilisation de l’orri »

    Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 4, « la civilisation de l’orri »

    En compagnie de Michel Sébastien, jeune écologue ariégeois, comme il aime à se définir, nous abordons quelques aspects de la montagne. Dans ce quatrième volet il nous parle de la vie du passé : « la civilisation de l’orri »

    De forme arrondie et construit entièrement en pierre sèche, l’orri est la demeure estivale du berger et, on le sait peu, de sa famille. Le berger y amenait les vaches, pour le lait, les moutons, parfois les chevaux et il y fabriquait le fromage.

    Mais comment les hommes sont arrivés là ?

    Après la glaciation (voir épisode 2), la roche est à nu, il n’y a plus aucune végétation. Quand le climat se réchauffe la végétation reprend vie et l’animal sauvage la suit. C’est en poursuivant le gibier que l’homme colonise la montagne.

    La vie du passé, une double vie 

    Il y a d’abord la vie au village, et la vie d’altitude lorsque les troupeaux sont amenés à l’estive à partir du mois de mai et jusqu’en octobre.

    Cette vie d’altitude c’est une vie d’élevage, qui a atteint son apogée dans les années 1850. A cette époque la vie dans les montagnes est au maximum de la démographie. Le canton de Castillon était, dans ces années là, plus peuplé que celui de Pamiers. La montagne était surpeuplée et il n’y avait plus d’arbres car ils avaient servi pour les forges à la catalane..

    C’était une vie rude, une vie de travail et de misère. On vivait rarement plus de 50 ans et la moitié des enfants mourraient avant l’âge de 10 ans

    Cette vie s’est étiolée peu à peu à partie de 1850, et elle est maintenant en train de mourir, il reste très peu d’estives. En 1850, dans la vallée du Vicdessos et les vallées annexes, il y avait plus de 30000 moutons, il en reste à peine 10000 aujourd’hui.

    Prochain et dernier épisode : l’avenir de la montagne

  • Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 3, le changement climatique

    Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 3, le changement climatique

    En compagnie de Michel Sébastien, jeune écologue ariégeois, comme il aime à se définir, nous abordons quelques aspects de la montagne. Dans ce troisième volet il aborde un sujet brulant, le changement climatique.

    L’eau fut l’érosion d’hier, elle fait la richesse d’aujourd’hui, mais demain, qu’en sera t’il ?

    Nous rentrons dans une phase chaude et sèche pour deux raisons. Tout d’abord le changement climatique normal comme il y en a eu depuis des millions d’années auquel vient se rajouter l’activité humaine.

    Le climat se réchauffe mais surtout il se dessèche.

    Dans quelques dizaines d’années l’Ariège de l’est, Mirepoix et jusqu’à Toulouse, rentrera en climat méditerranéen. Cela n’est pas dramatique en soi, mais il va falloir s’adapter.

    Rentrer en résilience 

    Il faudrait, dans les années à venir, que l’eau serve pour deux finalités :

    Pour l’énergie hydraulique, une énergie propre, renouvelable et éternelle. Pour alimenter l’espace ariégeois jusqu’à Toulouse.

    Les économies sont indispensables, mais elle ne suffiront pas.

    Il tombe 5 milliards de mètres cubes d’eau sur l’Ariège et nous en mettons à peine 200 millions en réserve, soit 4%. le débit de l’Ariège qui est actuellement de  40 mètres cubes / seconde tombera en 2050 à 25 mètres cubes / seconde (d’après le modèle Arpège de Météo France). A ce moment, L’Arize, la Lèze, le Touyre, le Douctouyre vont devenir des rivières temporaires, elle ne couleront plus l’été. Il faudra donc trouver en amont de quoi les alimenter.

    Eric Orsena dit : « un barrage c’est un grenier à eau », il faudra donc augmenter nos réserves d’eau.

    « La machine thermique est lancée et on ne pourra pas l’arrêter, il faut que nous soyons prêts » Michel Sébastien

    Prochain épisode : la civilisation de l’orri

  • Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 2 « L’ère de la glaciation »

    Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 2 « L’ère de la glaciation »

    En compagnie de Michel Sébastien, jeune écologue ariégeois, comme il aime à se définir, nous abordons quelques aspects de la montagne. Dans ce deuxième épisode il nous parle de la période glaciaire et comment le glacier à façonné la vallée.

    L’eau c’est la vie et la beauté des paysages

    L’eau façonne les vallées, mais avec elle, il y a des milliers d’années, la glaciation a aussi participé à façonner nos paysages

    A Aston, il y avait jusqu’à 900 mètres de glace. Cette glace a travaillé durant des milliers et des milliers d’années et c’est un véritable bulldozer qui a façonné la vallée et a apporté en aval une foule d’éléments. les terrasses que l’on trouve à Toulouse et même à Bordeaux viennent de l’apport des Pyrénées.

    L’érosion a mangé la moitié de la Montagne

    En même temps, une érosion extraordinaire c’est opérée. Les sommets pyrénéens qui sont à 3000 mètres d’altitude seraient à 6000 mètres sans cette érosion.

    Cette érosion a mangé la moitié de la montagne et l’a accumulé en plaine. Toulouse ainsi que Bordeaux sont liées à cela.

    Prochain épisode : le changement climatique

  • Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 1 « Le Parc pyrénéen des trois Nations »

    Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 1 « Le Parc pyrénéen des trois Nations »

    Voici une série de quelques épisodes, consacrée à la géographie « amoureuse » de l’Ariège. En compagnie de Michel Sébastien, jeune écologue ariégeois, comme il aime à se définir, nous allons aborder quelques aspects de la montagne. Dans ce premier épisode il nous parle du Parc pyrénéen des trois Nations.

    C’est là que le nord rentre dans le sud

    Le barrage de Soulcem dans la haute vallée du vicdessos, 1700 mètres d’altitude, c’est la vallée française qui pénètre le plus dans l’Espagne.

    Un paysage original dans la mesure où c’est une vallée glaciaire, en langage scientifique, un « ombilic glaciaire » et, au fond de cette vallée, on trouve le cirque glaciaire du Médécourbe dont le pic culmine à 2914 mètres.

    Ce pic à un intérêt fondamental puisqu’il se trouve à la frontière de trois états, la France, l’Espagne et l’Andorre.

    Le Parc pyrénéen des trois Nations

    Le pic du Médécourbe est, non seulement entre trois états, mais également et surtout entre trois parcs naturels régionaux (PNR). Ce qui constitue le rêve de Michel Sébastien depuis 2009, date de la création du Parc Naturel Régional des Pyrénées Ariégeoises, à savoir la création du Parc pyrénéen des trois Nations.

    La création de ce parc aurait pour avantages, de donner à l’ensemble nord-sud un image unique au monde puisqu’il n’en existe pas en montagne, les crédits de l’Europe et un apport de touristes donc le développement de la vallée.

    « C’est une vallée du passé, les hommes sont là depuis toujours, ils ont façonné les estives […]  mais il y a un projet, un projet du troisième millénaire, avec le passé, le présent, et le devenir » Michel Sébastien octobre 2015

    En petit aparté, et parce que ça nous fait plaisir, voici ce que nous disait Michel Sébastien Dans une interview en 2010 : « Je suis un métèque que l’Ariège a accueilli avant la guerre, non pas celle de 14/18 tout de même. Et donc je dis merci l’Ariège, merci la France de nous avoir, nous tous les immigrés, si bien accueilli« 

    Prochain épisode : l’eau et le glacier