Étiquette : musiques du monde

  • Lavelanet, Inna Modja un voyage entre racines maliennes et vibrations de l’électrounderground – 3 février

    Lavelanet, Inna Modja un voyage entre racines maliennes et vibrations de l’électrounderground – 3 février

    L’interprète des tubes flamboyants « Mister H », « French Cancan » et « La Fille du Lido », doublement nommée aux Victoires de la Musique en tant que révélation du public et pour le clip de l’année revient aux sources avec son 3ème Album.

    Cette fois Inna se raconte, se libère comme une urgence qui brûle au fond d’elle, c’est alors que ses racines africaines enflamment son art.

    Auteur-compositeur, Inna a appris « avec ses ainés » comme le Rail Band l’orchestre du buffet de la gare de Bamako, elle baptise d’ailleurs cet opus « Motel Bamako » en leur honneur.

    Inna Modja se rassemble pour se ressembler. La soul de la Motown, le Blues du désert du Sahel, les guitares mandingues, la flûte peul, la kora rencontrent le hip hop, une musique qui rythme son adolescence et qui imprègne son phrasé, et l’electro-pop pour ses loupes sonores dont est aussi composée la musique malienne.

    Dans « Motel Bamako », elle chante en anglais, français et bambara (langue nationale du Mali). Très concernée par les thèmes de la guerre, l’image de la femme, la liberté ou la religion, elle aborde dans son album plusieurs sujets très actuels.

    Vendredi 3 février à 20h45 à  Lavelanet – Casino

    Avec Le Service Culturel de Lavelanet et la commune de Lavelanet – Avec le soutien du Crédit Mutuel

    L’Estive scène nationale de Foix et de l’Ariège
    accueil@lestive.com – 05.61.05.05.55 – 20 avenue du général de Gaulle 09000 FOIX
    www.lestive.com

  • Sainte Croix Volvestre, une soirée tout en chaleur avec Djeli Moussa Condé – 14 janvier

    Sainte Croix Volvestre, une soirée tout en chaleur avec Djeli Moussa Condé – 14 janvier

    Griot urbain aux allures de rocker, Djeli Moussa Condé chante sur des cadences infernales l’histoire, l’esclavage, le bal des hypocrites ou les sans-papiers.

    Avec un répertoire large et des textes engagés, Djeli défend un projet hors normes, avec kora, guitare, basse, set de percussions et machines, flûte malinké.

    Ce projet tribal et moderne à la fois résonne d’une musique africaine ouverte sur le monde, effleurant la pop et insérant une touche d’électro…

    Les rythmes entre Salsa guincheuse et Flamenco, et les mélodies mandingues sortent de leurs lits pour aller rejoindre le flot des musiques du monde qui inondera la scène d’Art’Cade pour un soir.

    En première partie c’est le Cuarteto Tafi qui réchauffera l’atmosphère de ses influences argentines.

    Cuarteto Tafi n’est pas un groupe argentin de fait, mais un groupe à la culture argentine mariée à sa cousine toulousaine.

    Quelle fusion atypique que ce quatuor: une femme à la voix venue d’Argentine, accompagnée de trois talentueux musiciens jouant du bouzouki grec, de la guitare espagnole et des percussions latines !

    Ils vous emmèneront traverser les grandes plaines de la pampa, légers comme le vent.

    Laissez-vous porter pour cette soirée tout en chaleur ! 

    Art’Cade – Sainte Croix Volvestre – samedi 14 janvier – 21h00 
    Place du village, 09230 Ste-Croix-Volvestre
    05 61 04 69 27 – com@art-cade.com
    www.art-cade.com

    Plus d’infos : www.facebook.com

  • Foix, Salif Keita  Une légende de la musique africaine – 17mars

    Foix, Salif Keita Une légende de la musique africaine – 17mars

    img_salifkeita Ariège Pyrénées

    C’est par la force du seul « Manjou », chant épique de douze minutes, que Salif Keita bouleversa définitivement la riche tradition dont il est issu et les codes sociaux. Avec ce titre il dépassa son statut d’albinos maudit, et brisa le tabou d’un non griot chantant la tradition. C’est par la beauté de ce chant qu’il donna à l’Afrique de l’Ouest son premier tube international.

    Salif Keita est à l’origine d’un répertoire audacieux et novateur alliant tradition mandingue et modernité, au style unique, l’inventeur d’un modèle musical qui a conquis le Mali, puis l’Afrique de l’Ouest, et bientôt le reste du monde.

    Jeudi 17 Mars 2016 à 20h45

    L’Estive scène nationale de Foix et de l’Ariège
    accueil@lestive.com – 05.61.05.05.55 – 20 avenue du général de Gaulle 09000 FOIX
    www.lestive.com

  • Hindi Zahra, Homeland – 13 nov Foix

    Hindi Zahra, Homeland – 13 nov Foix

    Hindi Zahra Homeland Ariège Pyrénées

    A trente ans, Hindi Zahra n’est ni une star académique, ni une étoile filante du jazz vocal. Chez elle, la musique, c’est une histoire de famille, le roman de sa vie. Celle d’une Berbère née au Maroc. Un père militaire et une mère au foyer, comédienne à ses heures et chanteuse reconnue au village, et puis des oncles musiciens, branchés par la scène post-psychédélique du Maroc d’alors. Elle grandit ainsi, à l’écoute des divas du raï et du châabi, façon Rimitti, et divas égyptiennes, genre Oum Khalsoum, entre musique traditionnelle berbère et rock’n’roll du bled, mais aussi non loin du blues malien du grand Ali Farka Touré et de la folk sensuelle d’Ismaël Lo. Avant de traverser la Méditerranée pour rejoindre son père à Paris.

    Cinq ans après « Handmade », son premier disque Victoire de la Musique, « Homeland » a vu le jour dans le pays natal d’Hindi Zahra, le Maroc.

    Elle passe du temps dans des grottes entre Essaouira et Agadir, puis va en haut des montagnes,  avec les paysans berbères qui scrutent l’océan. Hindi Zahra sort de sa retraite, ses chansons l’appellent au large. A Cuba, en Jordanie, en Andalousie, en Egypte, en Italie. Ces voyages et ces expériences rencontrent des passions musicales tenaces (Miriam Makeba, Cesaria Evora, Marvin Gaye ou Nina Simone), et dessinent la route ascensionnelle de Homeland. Elle a terminé l’enregistrement de l’album à Paris, au bout d’une odyssée initiatique qui a duré deux ans et demi. Mais pour l’auditeur, ce n’est que le début du voyage.

    Il s’écoute comme on feuillette un journal de bord, comme on remonte le cours d’une vie. Il y a quelque chose d’essentiel, d’élémentaire dans cet album : la chaleur du soleil, le bruit de l’océan, l’espace, des chansons qui se meuvent comme des marées ou des nuages. On reconnaît des styles musicaux, beaucoup de styles musicaux, mais ils ont oublié leur nom, tous fondus et portés par un tempo chaloupé et capiteux.

    Il y a de la mélancolie dans les chansons d’Hindi Zahra, mais de l’extase dans sa voix, et des mélismes qui font le tour du monde en spirales. Une soul mondiale progressive, qui libère les corps et les coeurs en douceur, en profondeur.

    Ses terres d’origine donnent les climats de ce nouveau disque. «Le Maroc m’a projetée encore vers d’autres cultures.» Elle s’est souvenue des inflexions touaregs des guitares et de la langue berbère. Elle a aussi écrit des textes personnels, tant en anglais qu’en français.

    « Je voulais faire un disque avec beaucoup de musicalité, laisser plus de place aux arrangements.» Débuté au Maroc, continué en Espagne et peaufiné à Paris, son album Homeland respire l’ailleurs. «Dans mon premier disque Handmade (2010) je n’avais pas été jusqu’au bout de ces inspirations. Étant d’origine touareg, j’avais aussi besoin de revisiter cette musique, à ma manière. »

    Crédit photos : Tala Hadid

    Vendredi 13 novembre à 20h45
    L’Estive scène nationale de Foix et de l’Ariège
    accueil@lestive.com – 05.61.05.05.55 – 20 avenue du général de Gaulle 09000 FOIX

    Plus d’info : www.lestive.com/