Janine Fauré est responsable de la section peigne en corne au Musée du Textile et du Peigne en Corne de Lavelanet, mais elle est surtout fille, petite fille et arrière petite fille de « peigners ». Elle nous raconte l’histoire du peigne en corne.
S’il est estimé que les premiers peignes dates d’environ 9 500 à 12 500 ans avant J C, l’on est pas très sûr de l’origine de la fabrication du peigne en corne dans notre Région. Certains disent que se sont les protestants qui ont amené la fabrication du peigne en corne au XVI ème et XVII siècle. Mais déjà, dans les archives on trouve des fabricants de peigne en bois à Toulouse, ces derniers venant se ravitailler en matière première sur le Palntaurel.
Ce n’est qu’au XIXème siècle que l’on a commencé à travailler la corne et que l’industrie du peigne à pris son essor.
Cette industrie était florissante au XIXème et pendant la première moitié du XXème siècle, on comptait une cinquantaine d’usines réparties dans la vallée de l’Hers, à Fougax et Barrineuf et à Sainte Colombe sur l’Hers et 1500 ouvriers travaillaient dans l’industrie du peigne à la fin du XIXème siècle. Il fallait, à l’époque, 18 opérations différentes pour obtenir un peigne : «Un vrai travail artistique» explique Janine.
Jusqu’à la première guerre mondiale c’était une industrie familiale, ensuite, beaucoup d’ouvriers qui avaient travaillé dans le peigne en corne ont décidé de s’associer et ont fondé des coopératives.
Aujourd’hui il ne reste qu’une usine qui fonctionne à l’Aiguillon.
La corne venait d’Argentine, d’Afrique du Sud, du Liban, de Turquie… Durant la guerre, les bateaux n’arrivant plus, la fabrication s’est un peu ralenti et on s’est remis à fabriquer des peignes bois et également avec la monture en bois et les dents en corne.
Le peigne râteau avec les grosses dents, le démêloir, le décrassoir (peigne à poux), le peigne à moustache, le figaro ou peigne à queue (peigne de coiffeur)… il existe une quantité de peignes différents. Mais celui dont Janine est le plus fière, est celui inventé par son cousin au lendemain de la coupe du Monde de foot de 1998 et la victoire de l’équipe de France, le peigne pour chauve dédié à Fabien Barthez, celui là on vous jure qu’il existe.
Pour acheter des peignes en corne rendez-vous sur la boutique : www.peignecorne.com
Lavelanétienne depuis cinq générations, Julie Séguélas Piquemal est une ariégeoise d’origine mais surtout de coeur. Bien connue dans le Pays d’Olmes notamment pour avoir fondé le RCFPO, Rugby Club Féminin du Pays d’Olmes, dont elle est toujours Présidente d’honneur, Julie, malgré son jeune âge, a déjà bien roulée sa bosse.
Après avoir été diplômée des Métiers d’Art du bijou et du joyau suite à ses cinq ans de formation (CAP art du bijou et du joyau, BMA art du bijou et du joyau, Mention Complémentaire Sertissage) dans une école de bijouterie-joaillerie-sertissage, Julie a travaillé comme ouvrière dans plusieurs endroits et à enseigné dans les ateliers du Lycée Professionnel Docteur Clément de Pémille à Graulhet dans le Tarn.
Mais l’envie de créer était plus forte que tout, c’est pourquoi, en 2014 elle revient «au Pays» pour se consacrer à sa passion : la création.
C’est la passion de la soudure qui l’a menée vers la joaillerie : «j’adorais souder, explique t’elle, et puis le dessin, tout ce qui était dans l’art, avoir un crayon dans les mains. Pouvoir créer des choses et les faire naître ensuite me plaisait beaucoup».
Sa création c’est la collection GEO. GEO comme Géographie, Géométrie ou Géothermie, une collection en plexiglass strass et argent aux lignes droites et épurées sur laquelle elle travaille depuis deux ans. C’est le temps qu’il a fallut pour apprendre à travailler la matière, la scier, la couper la coller. Depuis six mois il est donc possible de trouver bagues, colliers et boucles d’oreilles de cette belle collection.
Julie réalise également des bijoux sur mesure pour hommes et femmes, les répare ou leur redonne une seconde vie.
Alors quoi de mieux qu’un joli bijou ariégeois pour les fêtes ?
Sylvette Saboy nous conte l’histoire du textile, une industrie artisanale qui est née à Lavelanet au moyen âge au bord de la rivière puisque les machine fonctionnaient grâce à la force hydraulique.
C’est à partir de la révolution que l’activité textile s’est ouverte vers l’Aude avec des commanditaires de Carcassonne et des manufactures Royale.
c’est l’arrivé d’un audois, Jean Pascal Dumons avec un métier mécanique pour faire la filature qui entrainera petit à petit la disparition de la filature au rouet.
Dans les années 1880, les métiers en bois qui servaient au tissage se sont transformés en métiers en fonte qui permettaient plus de rendement. A cette époque, de la filature à l’apprêt en passant par le tissage, le territoire est un territoire de laine : De la laine des moutons locaux puis de la laine d’importation. La région devint ainsi une région de cardé.
Avec la guerre de 1914, le territoire voit arriver des espagnols pour remplacer les hommes partis au front, quelques réfugiés belges arriveront dans les années 20.
C’est la deuxième guerre mondiale qui va arrêter peu à peu l’activité en raison du manque de matière première. Au sortir de la guerre, le Pays d’Olmes va se développer grâce à «l’effiloché», c’est à dire la récupération de tricots et de chiffons qui permettait de fabriquer une «matière première». C’est dans les années 50 que l’effilochage a relancé l’industrie textile.
Jusqu’en 1973, le Pays d’Olmes était le premier centre de cardé de France.
Le choc pétrolier amène un renchérissement des fibres synthétiques et à partir de là une grosse concurrence. Viendront ensuite les gros industriels dont les entreprises Roudière, Michel Thierry et la petite entreprise familiale la Sotap Carol.
Avec les années 90 commencera le déclin d’une industrie florissante qui laisse un grand souvenir mais qui malheureusement, au vu du peu d’entreprises qui restent sur la place, risque de faire perdre tout le savoir faire d’un territoire.
Monts d’Olmes : la station s’installe durablement à Lavelanet et sur le territoire
Comme une « équipe de rugby », SAVA SEM, mairie de Lavelanet et CCPO s’inscrivent dans un partenariat de longue durée avec pour objectif de créer une porte d’entrée en plaine pour la station des Monts d’Olmes. Ce samedi 10 décembre, place aux sensations fortes avec le tremplin des MDO installé en centre-bourg…
Lavelanet – Pays d’Olmes : porte d’entrée de la station
Si la station des Monts d’Olmes cherchait « un nouveau souffle », elle l’a trouvé en la personne de Jean-Claude (Joan) Montané directeur. « Surpris par le manque de connaissance sur la station des gens d’ici », le directeur veut élargir le partenariat mis en place avec la commune de Lavelanet, une ville au carrefour des 4 M. Une porte d’entrée, tout comme le Pays d’Olmes vers la station. L’idée étant de fédérer habitants, entreprises, commerçants et artisans autour de « leur station ». Le marché de Noël sera « le coup d’envoi » d’une campagne visant à réinstaller la station en plaine au travers de signalétiques, opérations en direction de la jeunesse, vente de remontées dans les commerces, installation de décorations sur les ronds-points du centre-bourg, etc… Jean-Claude Montané et Cyril Bardin (directeur marketing communication de la SAVA SEM) l’affirment, «le collectif des élus est vraiment là, ça ressemble à un ouragan ».
Une première manifestation ce week-end durant le marché de Noël
Le centre-bourg de Lavelanet va être le théâtre ce week-end d’une manifestation hors norme. Outre le marché de Noël, entre féeries et savoir-faire locaux, organisé par l’association Lavelanet d’Hier à Aujourd’hui de Franck Farez, la station va installer, samedi 10 décembre un tremplin (25m de long au sol, 11m de haut) et un air bag, devant le Marché couvert. Un objectif pour Jean-Claude Montané: « que les habitants de Lavelanet, du pays d’Olmes se réapproprient leur station ; qu’ils en deviennent les ambassadeurs ». Pour ce faire, SAVA SEM, mairie de Lavelanet et Communauté de communes travaillent main dans la main. « Fervent admirateur de rugby Monsieur le Maire le sait » glisse Jean-Claude Montané, « nous devons pousser dans le même sens ». Il est question ici « d’un enjeu économique important, tant pour la station que pour le pays « ; propos réitérés par Marc Sanchez convaincu : « notre station a un potentiel énorme. Aujourd’hui des professionnels la gèrent et la mettent en valeur ». Pour tous, ce partenariat doit s’inscrire dans la durée. Pour ce faire, les techniciens de la station, dont Nathalie Quérol chargée de communication, mettent en place divers projets : opération « je skie à la maison ». Une offre de forfait saison pour les enfants résidant en Pays d’Olmes et à l’école primaire ou au collège à un prix très attractif. Des rencontres sont organisées avec les établissements scolaires du territoire (Écoles primaires et collèges). Politique tarifaire en baisse pour les écoles du Pays d’Olmes. Partenariat fort avec le lycée Professionnel Jacquard qui forme ses futurs élèves aux métiers de la montagne. Autant d’opérations pour, glisse Jean-Claude Montané, « que les habitants du Pays d’Olmes prennent conscience qu’ils ont un bijou » , et, une conclusion à cette conférence de presse pour le maire de Lavelanet : « on écrit aujourd’hui une nouvelle page pour notre station ».
Les animations de la station ce samedi 10 décembre : de 15h00 à 20h00 : animation glisse avec un tremplin et un air bag ; de 15h00 à 17h00 : les enfants pourront s’essayer à la descente du tremplin avec des luges en toute sécurité ; de 17h30 à 20h00 : démonstrations de sauts et de figures par les skieurs du Boss Club (club de ski de Perrine Laffont
Thibaut Lasnier est archéologue médiéviste, Isabelle Corbières est géologue pour Géopyrène, et pour la deuxième fois ils s’associent à la demande du Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares pour animer une balade historique, archéologique et géologique.
Entre l’histoire et l’architecture du château de Roquefixade, les vestiges d’aménagements agricoles comme les granges ou les orris sur la commune d’Ilhat, la géologie et l’évolution du paysage, les thèmes abordés seront nombreux au cours de cette journée, et les commentaires des deux spécialistes viendront ponctuer une balade d’environ 7km entre les communes d’Ilhat et de Roquefixade.
Les deux intervenants vous donnent rendez-vous le samedi 15 octobre à 9h30 devant la mairie d’Ilhat afin d’organiser un covoiturage pour un départ de Roquefixade. Il est conseillé de se munir de chaussures de marche et d’un pique-nique. Le tarif de cette animation est de 3€
Enfin….le programme automne du Pays d’art et d’histoire vient de paraitre ! L’automne, déjà me direz-vous ? Mais oui, car les animations de cette deuxième brochure de l’année 2016 démarrent dès le mois d’août.
En effet, dans le cadre d’un rapprochement avec l’association MIMA et à l’occasion du festival qui aura lieu du 4 au 7 août, le Pays d’art et d’histoire sera présent sur les spectacles en villages afin d’introduire les sites choisis. Et cela ne sera pas la seule occasion de travailler avec l’association Fil en Trope puisqu’un partenariat a été imaginé dans le cadre de la Résidence de territoire qui se tiendra à partir d’octobre…mais chut…, on ne peut rien dire de plus !
Ces propositions s’inscrivent dans la nouvelle politique de médiation du Pays d’art et d’histoire : « les décalés », au même titre que les découvertes insolites de l’art de la photographie en compagnie de professionnels, les visites guidées par un drone ou encore les découvertes au fil de l’eau à bord d’un canoë, qui ont connu un beau succès au printemps.
La programmation du pays d’art et d’histoire relaye toujours les grands rendez-vous, et à l’occasion des Journées Européennes du Patrimoine de septembre, qui auront pour thème « Patrimoine et citoyenneté », deux visites exceptionnelles sont au programme : une visite franco-anglaise de l’extérieur de la Tour de Saint-Quentin et une de l’intérieur de l’hôtel de ville de Lavelanet.
Au fil des mois, et jusqu’à décembre, les animations seront nombreuses et sur des thématiques très variées. Elles traiteront, par exemple, de la sidérurgie pyrénéenne, des couleurs dans l’art, des noms de lieux qui nous parlent de notre territoire, de notre petit patrimoine, de l’histoire de l’école républicaine, du peigne en corne ou bien encore des liens entre mémoire et langue…. Et cela toujours de façon itinérante dans différentes communes du Pays d’Olmes et du Pays de Mirepoix, et forme de visites, de balades ou de conférences en salle. De quoi y trouver votre bonheur, c’est sûr !
Retrouvez la brochure des animations automne du Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares dans les offices de tourisme ou le site internet www.pyreneescathares-patrimoine.fr
Cet été, le Pays d’art et d’histoire vous donne rendez-vous tous les lundis et les mercredis en plein cœur des villages du Pays des Pyrénées Cathares !
Ainsi, durant les mois de juillet et août, diverses propositions vous amènent à la rencontre de tous les patrimoines du territoire. Vous pourrez à la fois, déambuler dans le village historique de Raymond de Péreille, parcourir la période mérovingienne sur la nécropole de Tabariane à Teilhet, découvrir le décor de stuc classé du château de Gargas à Viviès, visiter le site de Sainte-Foi et profiter de son point de vue ou encore découvrir toutes les richesse du retable de Leychert.
Marina Salby, guide conférencière, vous accueille tout au long de la période estivale pour des visites originales sur des lieux insolites et hors des sentiers battus.
Le premier rendez-vous de l’été est à Viviès le mercredi 6 juillet à 14h30 pour une visite du château de Gargas et, si vous ne pouvez pas vous libérer, l’occasion vous sera offerte d’assister à une autre visite le 13 juillet. Entre-temps, vous aurez l’opportunité de découvrir le village de Péreille, le lundi 11 juillet.
Renseignements : 05 61 05 52 03
Le tarif d’accès est de trois euros.
Tous les rendez-vous du Pays d’art et d’histoire sont dans le programme de l’été, disponible dans les offices de tourisme.
Le Pays des Pyrénées Cathares est devenu Pays d’art et d’histoire à la fin de l’année 2008. Depuis 2009 il met en œuvre et fait vivre le label conformément aux préconisations du ministère de la Culture et autour de trois thématiques fortes sur le territoire : le catharisme, les paysages et le patrimoine industriel.
En Midi-Pyrénées, l’industrie a marqué le territoire et les Hommes de son empreinte.
Les Pyrénées Cathares ont participé à cette épopée industrielle et c’est le textile qui s’est principalement imposé aux XIXe et XXe siècles. D’après l’historien Jean-Michel Minovez, c’est un véritable territoire de la laine qui se constitue autour de Lavelanet.
Cependant, si le Pays d’Olmes est particulièrement jalonné de sites industriels, la plupart sont aujourd’hui à l’état de friche. Aujourd’hui, si l’activité industrielle est moins présente, notamment dans le domaine du textile, un travail de mémoire et de valorisation doit être développé à l’échelle territoriale pour que cette Histoire industrielle continue à faire la fierté des habitants et soit porteuse d’identité et de valeurs.
C’est pourquoi, du 23 au 29 avril, le Pays d’art et d’histoire des PyrénéesCathares en collaboration avec la DDT de l’Ariège, organise un atelier (workshop) de territoire sur la thématique de la reconversion des frichesindustrielles du territoire du Pays des Pyrénées Cathares. Une démarche qui s’inscrit dans le cadre du dispositif AIDER (Appui Interministérielau Développement et à l’expertise en EspaceRural).
1 semaine, 50 étudiants et jeunes diplômés, 5 sites industriels à requalifier
Durant 7 jours, une cinquantaine d’étudiants va réfléchir à la reconquête des friches industrielles du Pays des Pyrénées Cathares.
Le défi : interroger le passé pour mieux penser le futur. Répondre à des problématiques liées à l’histoire, à l’économie, à l’architecture, à l’espace urbain, à la ruralité, etc.
Le workshop se propose d’interroger l’histoire industrielle du Pays des Pyrénées Cathares au travers de l’étude de 5 sites pilotes. Ces friches industrielles font partie de l’environnement immédiat de la population et véhiculent aujourd’hui une image négative, synonyme de déclin. Elles sont pourtant le témoin important d’une période florissante de l’industrie et offrent de multiples possibilités de reconversion à un moment où la reconquête urbaine est devenue un enjeu important pour le territoire des Pyrénées Cathares.
– Ancienne usine Fonquernie à Laroque d’Olmes
– FTL à Lavelanet
– Ancienne usine Bez à La Bastide sur l’Hers
– SAB à Montferrier
– SOTAP à Villeneuve d’Olmes
Des animations autour du textile
Samedi 23 avril à 18h – Villeneuve d’Olmes – L’aventure de la laine
Au cours du XIXe siècle, un territoire de la laine se constitue en Pays d’Olmes. Comment ce pays faiblement industriel a-t-il pu se développer face aux territoires majeurs ? Retour sur l’histoire d’une aventure industrielle encore mal connue ou sur une industrie invisible dans un territoire singulier et remarquable, avec Jean-Michel Minovez, professeur d’histoire moderne à l’université de Toulouse Jean-Jaurès et spécialiste de l’histoire proto-industrielle. RDV : Foyer rural
Dimanche 24 avril à 17h – Lavelanet – Paysage et industrie
Le développement de l’industrie textile, entre autres, a considérablement transformé le paysage du pays des Pyrénées Cathares. Au – delà des infrastructures de production, les villages se sont transformés en villes pour accueillir une main d’œuvre toujours plus nombreuse. Les grands industriels ont exposé leur fortune en construisant châteaux et propriétés. Agnès Legendre, directrice du CAUE de l’Ariège, évoquera ce paysage portant les stigmates du déclin mais témoignant aussi d’un passé dynamique. RDV : Musée du textile et du peigne en corne
Mercredi 27 avril à 18h30 – Lavelanet – « Soirée mémoire »
Une soirée en hommage aux « anciens » du textile. Des acteurs phares de l’industrie textile racontent leur histoire, leur expérience, pour faire vivre la mémoire ouvrière du Pays d’Olmes. Une expérience unique au sein même d’une ancienne friche industrielle reconvertie en brasserie artisanale par Marie Guera. La soirée se poursuivra par une visite de la brasserie suivie d’une dégustation. Réservations au 05 61 05 52 03 RDV : Brasserie du Grand Bison, route de Raissac
Vendredi 29 avril à 19h – Lavelanet – Soirée de clôture
Après une semaine de travail, les étudiants vous présentent leurs projets de reconversion des friches industrielles. Le nouveau visage des anciennes usines textile vous est dévoilé au Musée du textile, dans un cadre où passé et futur se côtoieront le temps d’une soirée. La restitution des projets sera suivie d’un spectacle et d’un apéritif dînatoire à base de produits locaux.
Réservations au 05 61 05 52 03
En partenariat avec le service culturel de Lavelanet RDV : Musée du textile et du peigne en corne
Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares 32, rue Jean Jaures 09300 LAVELANET 05 61 05 52 03
En ce mercredi de mars 2016, élus, techniciens, membres de la presse locale et quelques anciens salariés de la société Roudière se retrouvaient pour le coup d’envoi de la démolition de la Tour Mirabeau.
« Aujourd’hui, c’est le top départ de la machine à démolir. La concurrence internationale, la mondialisation de l’économie ont balayé en quelques années cette industrie textile si florissante en Pays d’Olmes dans les années 70 ». C’est par ces mots que Henri Nayrou, le président du Conseil Départemental de l’Ariège a mis un point de départ à la « déconstruction » du symbole du textile en Pays d’Olmes qu’était la Tour Mirabeau.
Autour de lui : Gérald Sgobbo président de la communauté de communes du Pays d’Olmes, Marc Sanchez Maire de Lavelanet et Nicole Quillien vice-présidente du Conseil Départemental mais aussi la presse et quelques « anciens du textile ».
Un peu d’histoire
Symbole du rayonnement textile, la Tour Mirabeau fût construite par la société Roudière (fondée en 1947) à la fin des années 60. Elle comprenait 2500 m2 de locaux administratifs, 3 plateaux de 365 m2 dans lesquels s’activaient près de 2000 salariés, soit 20% de la population de Lavelanet.
L’entreprise Roudière avait été rachetée en 1985 par le groupe Chargeurs. En mai 1990, les employés de l’usine menacés par un plan social, retenaient leur directeur (voir la vidéo en fin d’article). Le groupe Chargeurs avait alors morcelé la société en plusieurs entités : Roudière, TCS et Mirabeau S.A., Avelana et FTL.
Fin des années 90, le Conseil Général rachète le bâtiment. Début 2000 Ariège Expansion, l’agence de développement économique y installe une antenne ainsi qu’une pépinière d’entreprises.
Mars 2016, la pépinière d’entreprises déménage à la Coumes. La Tour Mirabeau est vide, les pelles mécaniques commencent le travail de «déconstruction».
Près de 50 ans d’histoire sont tombés mercredi 30 mars 2016.
Quelques chiffres
Destruction et/ou recyclage de : 196 tonnes de bois, métaux, plastiques, laines minérales ; 32 tonnes de produits contenant de l’amiante (qui seront traités dans des installations spécifiques) ; 3.335 tonnes de déchets inertes pour un montant de 445.634 euros à la charge du Conseil Départemental donc du contribuable.
Un renouveau en Pays d’Olmes ?
«Mais ce Top départ n’est pas une fin en soi, c’est un point de départ et même un point de re-départ» explique Henri Nayrou, puisque en lieu et place devrait se dresser le nouvel hôpital. Pour cela, il y encore 15.000 m2 de friches attenantes en cours d’acquisition par la Mairie et qui devront être démolies par la communauté de communes du Pays d’Olmes. Un projet mené main dans la main avec la CCPO se félicite Marc Sanchez. «Quand on travaille ensemble et que l’on oeuvre à la même destinée du développement d’un territoire, les choses sont possibles» dit il.
« Notre rôle à nous élus, c’est de montrer que l’on sera riche de notre avenir. Ce ne sera pas la même forme de richesse, mais la richesse de notre territoire on ne pourra pas nous l’enlever, elle est ce qu’elle est et la construction de l’hôpital doit être une réalité et sa proximité est capitale». Conclut Gérald Sgobbo.
Des «ex-Roudières» émus
Mais au delà des chiffres et des mots il y a surtout des hommes et des femmes, et ils étaient quelques uns, Rose-Marie, Emilie, Paul, Sébastien, la tête chargée de souvenirs à venir assister à la fin d’années de travail et de luttes sociales.
Rose-Marie se souvient : «Quand j’ai commencé à travailler j’étais au premier étage. Là il y avait le commercial-export et de l’autre coté le commercial-France. Et sur le coté il y avait le bureau de Foropon (le Pdg)»
«En 90, on avait envahi la Tour» se souvient Emilie «c’était le symbole. On était allés dans le bureau du PDG et on avait jeté tous les listings informatiques par la fenêtre… et c’est toujours le symbole cette Tour» «C’est pas que ce soit triste particulièrement, mais c’est la fin de quelque chose … on y a passé des années et des années, on était chez nous»
Même discours pour Paul et Sébastien, beaucoup de souvenirs qui reviennent, un vrai pincement au coeur pour ces anciens salariés.
«On se souvient de tout ce que l’on à passé là dedans, du monde qui y a travaillé. C’est ça qui fait mal au coeur, de le voir désert» Paul Ramirez
Si tous espèrent ce renouveau annoncé par les élus locaux, Sébastien Cruz, ancien secrétaire général de la CGT chez Roudière souligne le fait que la casse aurait dut être assumée par la société Chargeurs.
«Tant mieux s’il y a un projet qui aboutit, mais ça fait mal quand on voit que finalement la casse a été organisée et aujourd’hui on va payer deux fois la casse : J’ai perdu mon emploi et aujourd’hui avec mes impôts on va encore payer au lieu de faire payer Chargeurs» explique t’il.
Séquestration du directeur de Roudière à Lavelanet. 30 mai 1990. Images d’archive INA
Conférences, projections, expositions et contes…le programme va être riche !
Le samedi 2 avril, Claudine Pailhès, directrice des Archives Départementales, nous fait l’honneur d’ouvrir cette semaine avec une conférence consacrée aux Images de l’ours dans l’imaginaire pyrénéen, qui sera donnée au cinéma juste avant la projection du film La vallée des montreurs d’ours de Francis Fourcou*.
Pour les contes, c’est Olivier de Robert qui animera la journée du mercredi avec deux séances : une réservée au public scolaire en matinée et une autre ouverte à tous à 18h30. Il y aura aussi du jeu, proposé par la ludothèque itinérante ludo.labyrinthe et le CLAS, et deux expositions visibles sur toute la semaine à la médiathèque : L’ours brun dans les Pyrénées conçue par l’association Nature Midi-Pyrénées avec le soutien de l’association Sours et de l’Association des Naturalistes de l’Ariège et de l’Adet-Pays de l’ours, mais aussi, Images d’ours dans la littérature exposition construite sous la direction de l’UMR PACEA de l’Université de Bordeaux avec des documentalistes de la Bibliothèque des Sciences et Techniques de l’Université de Bordeaux.
La clôture de cette semaine d’animations se fera au cinéma avec la projection du documentaire Terre des ours de Guillaume Vincent, projeté pour la première fois en 3D au cinéma de Mirepoix.
[notice]*La vallée des montreurs d’ours Aux alentours de 1880 près de deux cents familles élevaient des ours dans la vallee d’Aulus en Ariege. Ainsi, jusqu’en 1914, plusieurs centaines d’orsalhers (oussailles) partirent vers les Ameriques à la recherche d’ours. A New York, au coeur de Central Park, un rocher témoigne de leur passage. Il s’appelle le Roc d’Erce. Ce film raconte leur épopée.[/notice]
Samedi 2 avril : Les images de l’ours dans l’imaginaire pyrénéen à 14h30
L’homme face à l’ours…cela revêt d’emblée une dimension mythique ! Pour la première conférence de l’année 2016, le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares a choisi de traiter des images de l’ours dans l’imaginaire pyrénéen. L’ours est omniprésent dans le patrimoine ariégeois et dans l’imaginaire pyrénéen. Rendez-vous avec le seigneur des Pyrénées en compagnie de Claudine Pailhès, directrice des Archives Départementales. A 17h, et après une entracte gourmande, le cinéma municipal projettera La vallée des montreurs d’ours de Francis Fourcou.
Organisé par le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares, en partenariat avec la Médiathèque du Pays de Mirepoix et le cinéma. Renseignements : 05 61 05 52 03 RDV : Médiathèque du Pays de Mirepoix Tarif conférence: 3€ Tarif cinéma : tarif en vigueur
Mardi 5 avril : Jeu de l’oie et montreur d’ours
Comment faire découvrir le patrimoine aux enfants en s’amusant ? C’est le défi que relève la ludothèque itinérante ludo.labyrinthe, en partenariat avec le C.L.A.S, à partir d’un jeu de l’oie.
Proposé par la ludothèque itinérante ludo.labyrinthe, en partenariat avec le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares. Inscriptions au 05 61 69 02 80 RDV : Espace d’Initiatives Sociales et Economiques
Mercredi 6 avril : Ours y es-tu ? à 18h30
Rencontre avec Olivier de Robert et vagabondage au pays de l’ours ! Les contes portent témoignage de toutes nos interrogations sur « celui qui marche debout », et qui d’autre qu’Olivier de Robert peut nous transporter aussi loin que va la mémoire des hommes… ?
Organisé par le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares, en partenariat avec la Médiathèque du Pays de Mirepoix. Renseignements : 05 61 05 52 03 RDV : Médiathèque du Pays de Mirepoix Tarif : 3€
Vendredi 8 avril : Clôture à 18h
Projection du documentaire Terre des ours de Guillaume Vincent, pour la première fois en 3D au cinéma de Mirepoix.
Proposé par le cinéma municipal de Mirepoix, en partenariat avec le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares. RDV : Médiathèque du Pays de Mirepoix Tarif cinéma : tarif en vigueur
Andorran d’origine, Jean-Claude Montané fait toutes ses études en France et notamment à Toulouse. Mais L’Ariège ne lui est pas étrangère, puisqu’il passe de nombreuses vacances au camping de la Vernière du coté d’Auzat et travaille plusieurs années dans la station service de son oncle à la Bastide de Sérou.
C’est la neige qui me fait vivre
Jean-Claude Montané a commencé sa carrière comme professeur d’éducation Physique au lycée français d’Andorre. Il a ensuite travaillé pendant quatre ans pour la Fédération andorrane de ski et c’est là qu’il décide de faire un break et reprend ses études pour se spécialiser dans la montagne et le tourisme. Il entreprend donc un brevet de direction d’entreprise ainsi que des formations liées au ski, pisteur, moniteur, traceur…
Les Monts d’Olmes, un coup de coeur
Directeur de la station de ski andorrane d’Arcalis durant 20 ans, Jean-Claude Montané revient aujourd’hui à ses premières amoures, puisque la station des Mont d’Olmes est la première station française où il a skié lorsqu’il faisait ses études au collège à Toulouse.
A peine avait il pris ses fonctions que le nouveau directeur avait déjà été « gouter » la neige. « Je suis déjà monté faire de la randonnée, j’ai fais une piste. On prend toujours autant de plaisir à skier aux Monts d’Olmes« . conclut il avec le sourire.
[notice]La station des Monts d’Olmes ouvrira partiellement pour le week-end du 12 – 13 décembre (Sous réserve de conditions météo favorables)
Cela devrait permettre une reprise en douceur pour les skieurs… histoire de se remettre en jambes tout doucement !!! L’ouverture définitive est fixée au samedi 19 décembre. www.montsdolmes.com[/notice]
Samedi 28 novembre, suite à la « journée Promo » qui c’est déroulée au centre multisports de Lavelanet, l’équipe de la SAVA.SEM à expliqué à un public venu nombreux sa politique économique, commerciale et touristique pour la station du Pays d’Olmes.
A notre micro Fabrice Esquirol, Directeur et Cyril Bardin, responsable marketing nous explique.
L’idée de se rapprocher de la station des Monts d’Olmes pour la SAVA.SEM, c’était de compléter une offre et d’élargir son périmètre de compétence, afin de pouvoir faire face aux trois autres grands groupes des Pyrénées, Altiservice, N’PY et PGI Management qui ont une forte visibilité car ils gèrent un grand nombre de stations.
« Nous à Ax, tout seul avec notre petite soeur Ascou-Pailhères, si on est très fier de notre indépendance , on sait que le consommateur a tendance à être à l’écoute de ces grands groupes » explique Fabrice Esquirol
Les trois stations étant proches les unes des autres, cela correspond à une unité de consommation. Les skieurs pourront indifféremment skier dans l’une ou l’autre des stations en fonction du temps ou de l’enneigement.
Il y aura trois marques, trois produits différents, mais avec des services et des supports communs, RH, service financier, service technique, service qualité et environnement (la SAVA.SEM est en cours de certification environnementale).
Au niveau du personnel, une évolution par rapport aux années passées, puisque de 35 salariés en pleine saison, l’effectif se situerait entre 40 et 45 soit 16 temps plein au lieu de 12. Le tout premier emploi créé étant celui du Directeur, Monsieur Jean-Claude Montané*.
« Les Monts d’Olmes c’est une marque très connue et très forte », nous explique le directeur, « peut être un peu tombée en désuétude ces dernières années, mais nous avons la certitude que l’on va être fier de cette station et qu’elle redeviendra en quelques années ce qu’elle était il y a une ou deux décennies ».
En ce qui concerne le marketing cyril Bardin nous explique que que les grands objectifs de la SAVA.SEM en matière de communication, sont de reconquérir la clientèle locale et élargir leur territoire d’influence afin de pouvoir vendre sur toute la France, mais également l’Espagne et la Grande Bretagne.
Dans un tout premier temps, la DSP étant toute récente, les Monts d’Olmes ont prévu un plan de communication surtout centré autour de la station. Il y a une situation d’urgence à communiquer efficacement et simplement et sur les bassins proche, Ax-les-Thermes, Foix, Pamiers Toulouse, Carcassonne.
Un projet est cependant en préparation pour l’année prochaine d’une communication sur le réseau des 3 stations, tout en gardant une budget par station. Sont également à l’étude, des partenariats avec les stations de Beille et du Chioula.
«La station des Monts d’Olmes est ouverte sur l’ancienne Région Languedoc Roussillon, Carcassonne, Narbonne, Perpignan mais également Montpellier, il faut passer devant avant d’aller sur d’autres stations des Pyrénées Orientales, ce n’est pas logique de passer tout droit sans tourner la tête. On doit pouvoir faire tourner la tête à tous ces gens là. Les Monts d’Olmes c’est l’atout pour attirer l’attention et faire bifurquer ce public»
[notice]La station des Monts d’Olmes devrait ouvrir le 12 décembre, si les conditions le permettent, sinon rendez-vous sur les pistes le 19 pour le premier jour des vacances scolaires. www.montsdolmes.com[/notice]
*Très bientôt l’interview de Monsieur Montané
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