Étiquette : Pays d’Olmes

  • Gérald Sgobbo : l’Ariège nous saurons la rendre forte !

    Gérald Sgobbo : l’Ariège nous saurons la rendre forte !

    Gérald Sgobbo est président de la communauté de communes du pays d’Olmes. Une personnalité maintenant bien connue du monde économique et de ce bassin industriel qui aujourd’hui essaie de se redresser et affronter la nouvelle donne de l’avenir.

    Gérald Sgobbo a fait ses classes dans le pays d’Olmes, c’est un enfant du pays : Né à Lavelanet, il grandit à Villeneuve d’Olmes. Bien sûr comme beaucoup d’enfants de l’Ariège, il part faire ses études à Toulouse…

    Après un passage assez court dans l’éducation nationale, il reprend l’entreprise familiale ; le garage automobile SGOBBO.

    Il s’interesse progressivement au monde économique et à la chose publique, il est appelé pour prendre des responsabilités politiques, après s’être impliqué dans les organisations professionnelle, en 2001, où il devient premier adjoint à la mairie de Villeneuve et vice-président de la communauté de communes du pays d’Olmes.

    Un engagement politique comme une continuité de son premier métier

    En 2008, il devient opposant à Marc Sanchez alors président de la communauté de communes d’alors où s’exprime déjà les divergences.

    En 2014, Gérald Sgobbo devient président de la communauté de communes où il trouve un travail énorme à accomplir et des choses importantes à accomplir. Un travail  important à faire au vu de l’historique, pour donner des perspectives dans un contexte national qui rebat les cartes sans cesse et les règles du jeu.

    Gérald est aussi passionné d’automobile, non pas par les belles carrosseries, mais plutôt ce qu’il y a sous le capot, il est d’ailleurs expert automobile auprès de la Cours d’Appel de Toulouse depuis quelques années.

    Un handballeur au pays du rugby et passionné de Trail depuis peu

    Gérald Sgobbo a été un Handballeur au pays du rugby pendant presque 30 ans, il pratique aujourd’hui le vélo et la course à pied et est devenu depuis peu « trailer » amateur et passionné de lecture en tout genres. On le voit s’inscrire au Trail des Citadelles pour affronter la rudesse des cols du Pays d’Olmes comme affronter ses défis économiques.

    «L’Ariège est un département qui a un fort caractère et qui a un potentiel énorme et qui aujourd’hui devient stratégiquement bien situé avec la nouvelle organisation territoriale et la future grande région. C’est un département qui a beaucoup de qualité et un gros potentiel, mais aussi qui demande un gros travail pour appréhender la direction à prendre et les enjeux pour ne pas encore une fois laisser passer le train.»

    «L’Ariege je pourrais dire que ça monte et ça descend au vu de ma passion pour le trail, mais je préférerais dire : vive l’Ariège de demain et nous saurons la rendre forte !»

    Interview réalisée à Lavelanet, propos recueillis par Azinat.com

     

  • Un site internet pour le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares

    Un site internet pour le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares

    Avec 180 articles écrits à ce jour, ce site internet se veut être la vitrine du Pays d’art et d’histoire et plus particulièrement des 56 communes qui le composent.

    Il s’adresse à tous : aux acteurs locaux, aux communes du territoire, aux locaux et aux touristes, mais aussi au public scolaire avec les différentes propositions du service éducatif.

    Enfin, il est un relai d’information contenant les actualités ainsi que la programmation annuelle du Pays d’art et d’histoire.

    Catherine Robin, animatrice du patrimoine, a rappelé les divers projets réalisés dans ce sens : tables d’interprétation paysagère, panneaux de signalétique patrimoniale et aujourd’hui un site internet !

    Fiona Dumons, webmaster, a détaillé les fonctions et les contenus de cette belle vitrine du pays d’art et d’histoire, qui va continuer à vivre et à évoluer au fil des activités et des animations.

    C’est un moment important pour le Pays des Pyrénées Cathares, Marc Carballido, Président du Pays, insiste sur la richesse de tout ce patrimoine. Un patrimoine non seulement naturel, historique, industriel, mais également gastronomique et linguistique. La volonté du Pays, à travers ce site, c’est de faire en sorte que les habitants du territoire puissent s’approprier leur propre richesse.

    Pour Gérald Sgobbo, Président de la communauté de communes du Pays d’Olmes, l’intérêt du site c’est l’ouverture sur le monde : « On a la chance d’avoir une fenêtre qui va s’ouvrir sur notre passé, sur tout ce qui a fait notre histoire […] et cela donne la possibilité d’ouvrir cette fenêtre sur l’ensemble de la planète »

    Vice-présidente du Conseil Départemental et Maire de Mirepoix, Nicole Quillien elle insiste sur le faite que le tourisme et le patrimoine c’est aussi de l’économie et que, ne pas se servir de se ce moyen de communication qu’est internet serait une erreur, surtout si l’on veut se tourner vers la jeunesse.

    Jean-Jacques Michau, Président de la communauté de communes du Pays de Mirepoix, nous dit que le territoire ce n’est pas seulement Mirepoix ou Montségur, mais aussi tous ces petits sites méconnus qui ont eux aussi une grande valeur. « Un territoire se nourrit de ses sites phares mais aussi de tout le maillage de ses sites qui ont une histoire ».

    Ce fut aussi et encore l’occasion pour les élus de féliciter l’excellent travail de tous les techniciens du Pays des Pyrénées Cathares, un travail d’excellence dira même Madame Quillien.

    La journée s’est clôturée par un apéritif-dinatoire à base de produits du terroir, avec les Pyrénées en toile de fond….

    Le site se veut également ludique avec un choix de quizz pour tester vos connaissances sur le catharisme la géologie ou l’industrie du territoire !

    Le site internet est donc désormais ouvert, et vous pouvez nous retrouver sur pyreneescathares-patrimoine.fr

  • Raconte-moi Lavelanet, 1h30 de spectacle en son et lumière

    Raconte-moi Lavelanet, 1h30 de spectacle en son et lumière

    Sous la présidence de Franck Farez, se sont 120 membres qui s’activent tout au long de l’année pour donner vie à ce spectacle ; Ateliers de costumes, de décors, d’accessoires, des enregistrements de voix, des écritures de scénarios…

    Si le spectacle est réécrit tous les ans, le fil conducteur reste cependant l’histoire de Lavelanet avec des tableaux qui reviennent tous les ans car ils sont incontournables comme par exemple le bûcher des cathares ou l’industrie textile qui est la mémoire du Pays d’Olmes.

    Joué pour la première fois en 2011, le spectacle en est à sa quatrième édition.

    Lavelanet d’hier à aujourd’hui 

    L’association à été créée en 2004, sous l’impulsion de jeunes lycéens, dont Franck Farez, pour parler de l’histoire de Lavelanet et du Pays d’Olmes et pour la faire vivre par le théâtre et par le jeu de scène.

    Si le temps fort de l’association reste le spectacle, elle s’implique tout au long de l’année dans la vie associative lavelanetienne et au-delà .

    L’association vous donne rendez-vous pour la Grande fête Historique les 3, 4 et 5 juillet à Lavelanet dans le parc de la Mairie.

    Outre le spectacle « Raconte-moi Lavelanet » qui aura lieu les 3 et 4 juillet à 22h00, beaucoup d’autre animations vous attendent avec par exemple un grand banquet animé à 19h30 et le dimanche, une journée d’animation gratuite ouverte à toute la famille.

    En savoir plus sur l’association et le spectacle : www.racontemoilavelanet.fr

    voir le clip sur You Tube : www.youtube.com

    Crédit photo : « Lavelanet d’hier et d’aujourd’hui »

  • Montségur et catharisme : La Chute

    Montségur et catharisme : La Chute

    2000 guerriers en bas contre 200 en haut 

    Mai 1243, l’armée des croisés s’installe au pied du pog. On parle de plusieurs milliers d’hommes, mais les historiens aujourd’hui s’accordent à dire qu’il y avait 2000 à 3000 combattants. Face à eux, une garnison d’environ 200 guerriers, le reste de la population du castrum étant des civils.

    « Je crois que nous aurons toutes les peines du monde à nous emparer de Montségur« . Hugues des Arcis

    En effet ce fût le plus long siège de l’histoire de la croisade contre les albigeois. Face à l’armée de croisés commandée par Hugues des Arcis, Montségur va résister pendant 11 mois.

    Durant les huit premiers mois, les croisés vont connaître l’échec. Ils attaquent la face sud du château (l’actuel chemin emprunté par les touristes), l’endroit le plus accessible mais également le mieux défendu par trois lignes de murailles et contre ces murailles les croisés se cassent le nez.

    De mai à décembre, l’armée est tenue en échec. Hugues des Arcis imagine donc une véritable mission « commando ». Il recrute une quinzaine de montagnard, probablement des ariégeois connaissant bien le pays et n’ayant pas peur du vide. Aux environs de Noël, de nuit, le « commando » va s’emparer de l’extrémité est de la montagne, la falaise du Roc de la Tour.

    Aucun combattant de Raymond de Pereille en poste en haut de la tour n’en est revenu vivant

    Après la prise de la Tour les croisés font monter leurs catapultes, poutre après poutre, à l’aide de câbles de corde. Les combats vont maintenant se passer sur la montagne et vont devenir de plus en plus violents. Pendant les semaines qui suivent, les croisés vont prendre l’une après l’autre toutes les défenses qui barraient la montagne.

    En février 1244, on se bat toujours. La résistance de Montségur est opiniâtre et héroïque 

    Cependant, les croisés sont bloqués par la dernière muraille « la barbacane du castrum ». Derrière cette muraille, il n’y a plus de défense, il n’y a plus que des civils, femmes et enfants. Mais la garnison de Montségur ne baisse pas les bras et continue de se battre.

    Pendant un mois, les croisés vont bombarder de jour comme de nuit, à la lueur des torches et des flambeaux, cette dernière défense. A la fin du mois de février 1244, un dernière attaque fût menée à l’aide d’échelles. Cette attaque fût repoussée mais au prix de pertes humaine considérables.

    Les co-seigneurs de Montségur, Raymond de Péreille et son gendre Pierre-Roger de Mirepoix, n’ayant plus assez de combattants, décident de déposer les armes.

    Le 2 ou 3 mars 1244, après onze mois de siège, Montségur est tombé

    Prochain épisode : Après les Cathares

    horaires d’ouverture du château et des visites avec Fabrice : www.montsegur.fr

    Voir ou revoir les épisodes précédents ICI

  • Pierre Sarda, dit Tragine bandit de l’Ariège

    Pierre Sarda, dit Tragine bandit de l’Ariège

    Pierre Sarda, dit Tragine Ariège Pyrénées

    Photo extraite de "Tragine, bandit de l'ariège" - Pierre-Jean Brassac

    Fils de paysan  et tisserand à Leychert, Pierre Sarda marié, un enfant, est un personnage rude et ombrageux.

    Son histoire commence en janvier 1837 au détour d’un chemin. Pierre Sarda, après une altercation, sort son couteau et blesse son rival « Jean le Crochet » de deux coups de couteau, a priori pour une sombre histoire de collets et de braconnage.

    Son ami d’enfance Guillaume Pic, le maire de Leychert, est alors contraint de signaler les faits à la gendarmerie mais l’huissier, venu notifier à « Tragine » sa comparution, est accueilli à coups de fusil.

    Arrêté, emprisonné dans la tour ronde du château de Foix, il écope de cinq ans de prison.

    Afin de se venger de ceux qui l’avaient fait enfermer il parvient à se libérer avec trois codétenus, en sciant les barreaux de sa geôle… avant d’être repris, puis de s’échapper une nouvelle fois.

    Le Robin des bois du pays d’Olmes

    Il se cachera dès lors dans le massif du Plantaurel, avec la complicité tacite des populations environnantes. La presse s’empare de l’histoire de cet homme qui deviendra une sorte de héros romantique.

    Fin 1838, « Tragine » est condamné aux travaux forcés à perpétuité par contumace.

    Ayant autant défié la police que la justice, il fut arrêté le 19 novembre 1840, convaincu d’assassinats et d’un grand nombre de crimes, notamment envers une famille entière, celle de son ami Guillaume Pic.

    Après trois années de cavale, Pierre Sarda dit « Tragine », dit le « bandit de l’Ariège », finira sa vie au bagne de Toulon où il mourut 1er novembre 1858 après 18 années d’emprisonnement sans avoir revu ni femme, ni enfant,

    Tragine en livres

    « Tragine, bandit de l’ariège » – Pierre-Jean Brassac

    tragine-bandit-de-l-ariège« L’histoire du tisserand Pierre Sarda, dit Tragine, est celle d’un mandrin pyrénéen solitaire. Ses mobiles sont l’honneur et la justice, et aucunement le profit matériel. Fier et querelleur, il est prêt à tout sacrifier pour aller jusqu’au bout de sa vengeance. Doué d’une énergie vitale hors du commun, le bandit de l’Ariège ne lâche jamais prise et poursuit ses ennemis avec une pugnacité prodigieuse, devenue légendaire dans ses montagnes. »

    Roman du terroir Editions Marivole
    9782365751780

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    « Pierre sarda dit Tragine, le bandit de l’Ariège » – jean-jacques PETRIS 

    Editions Lacour 1998

  • Montségur et catharisme : la vie sur le castrum

    Montségur et catharisme : la vie sur le castrum

    De 1204 à 1244, Montségur va être occupé par une grosse communauté cathare.

    Il reste aujourd’hui une infime partie du village. on trouve principalement des fondations, dégagées par les archéologues entre 1964 et 1998.

    Ce qui est intéressant, c’est que ces vestiges sont cathares au vrai sens du terme. Il n’y avait rien avant, il n’y aura plus rien après. Les croisés ont détruit le village et l’ont reconstruit plus bas, c’est l’actuel village de Montségur.

    Sur le castrum, il y avait 3 sortes d’habitats.

    Tout d’abord, les « logis« , sorte de maison forte, dont l’une appartenait au seigneur de Montségur Raymond de Pereille, la deuxième à son gendre Pierre-Roger de Mirepoix.

    Au dessous de ces logis il y a ce qu’on appelle « les domus« , sorte d’hôtel particulier sur trois niveaux. Au premier niveau l’étable, au deuxième le lieu d’habitation, et au troisième le grenier.

    Et enfin les « cabanas », de petits logement ne dépassant pas 15m2 et que ne pouvaient loger que une à deux personnes.

    On sait que les cathares n’avaient pas d’église bâtie. Ils prêchaient dans la nature, auprès d’une rivière ou d’un rocher, quelquefois en catimini dans un atelier. Montségur est l’exception.

    Les dépositions des survivants font état d’une « maison réservée au prêche » dans laquelle plus de 100 personnes pouvaient se rassembler pour écouter l’évêque cathare Bertrand Marty. Cette maison n’a pas été retrouvée par les archéologues.

    Tous ces bâtiments étaient complétés d’ateliers. On sait qu’il y avait des ateliers de tisserands, des boulangers…

    Une vrai ville de montagne a vécue ici pendant plus de quatre décennies 

    Tout ces bâtiments étaient reliés par des ruelles, des passages ainsi que des places où les cathares pouvaient converser. Tout ce que l’on imaginer nécessaire à un ville on l’avait sur le castrum.

    Prochain épisode : La chute de Montsegur

    horaires d’ouverture du château et des visites avec Fabrice : www.montsegur.fr

    Voir ou revoir les épisodes précédents ICI

  • Montségur et catharisme : le castrum

    Montségur et catharisme : le castrum

    On sait par les textes, que la population cathare de Montségur dépassait les 500 à 600 personnes. Parfois même près de 800 personnes vivaient sur le castrum.

    Bien sûr, elles ne vivaient pas dans le château tel qu’on le voit aujourd’hui, mais sur toute la montagne.

    La première pensée qui vient lorsque l’on regarde le château du parking actuel c’est que Montségur c’est simple, un pic sur lequel on a posé un château pas bien grand. Et bien, Montségur ce n’est ni un pic, ni un château, c’est une montagne. Une montagne toute en longueur.

    Après le château, la montagne continue sur plus de 800 mètres de long et 80 mètres de large, et au bout de ces 800 mètres, elle s’arrête brutalement sur une redoutable verticale.

    A l’époque des cathares toute cette montagne, jusqu’au petit guichet actuel, était construite. C’est le castrum, une ville fortifiée avec un château au centre, le château de Raymond de Pereille.

    Montségur c’est un petit Carcassonne mais en Montagne

    Aujourd’hui, il ne reste rien de tout ça. Tout a été détruit, rasé, anéanti par les vainqueurs. Du château cathare, il ne reste aujourd’hui que quelques fondations que fouillent les archéologues.

    A Montségur, nous sommes sur la capitale du royaume hérétique vaincu.

    Une fois le castrum intégralement détruit par les croisés, les vainqueurs vont reconstruire, rebâtir un nouveau château qui est le symbole de la nouvelle autorité royale. C’est le château que nous voyons aujourd’hui.

    Les ruines qui se dressent aujourd’hui sur le Pog de Montségur ne sont pas les ruines du château cathare mais celle du château des vainqueurs.

    Prochain épisode : la vie sur le castrum

    horaires d’ouverture du château et des visites avec Fabrice : www.montsegur.fr

  • Le musée de Montségur fait son inventaire

    Le musée de Montségur fait son inventaire

    C’est la tâche à laquelle se sont attelés, pendant 2 mois, Emeline Grisoni, chargée de mission Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares, Fabrice Chambon, attaché Culturel du site de Montségur et guide conférencier et André Czeski, responsable des fouilles de Montségur de 1981 à 1992.

    Et la tâche n’a pas été mince, car il a fallu recenser, mesurer, ficher, coder, photographier, rechercher dans des ouvrages de références, puis inventorier plus de 1500 objets. On ne sait s’il faut qualifier ce travail de « titan » ou de « fourmi« .

    La plupart de ces objets ont bien sûr été trouvés lors des nombreuses fouilles. Les premières ont débuté dans les années 60 par la société spéléologique de l’Ariège. En 1968 cette société s’est divisée en deux groupes, l’une est restée la société de spéléologie, l’autre est devenue le GRAME Groupe de Recherches Archéologiques de Montségur et Environs.

    C’est donc avec le GRAME que les fouilles ont continué jusqu’en 1992. Après un arrêt de quelques années, les sondages ont repris en 1998.

    Les objets les plus communément trouvé sont des tessons de céramique mais également des objets en fer, en alliage cuivreux, des ossements d’animaux (souvent des restes de cuisine) des pièces de monnaie, aussi bien médiévales que post médiévales avec une extension vers les XVIe et XVIIe siècles, des fers de trait (de flèches et de lances), des boulets, des armes, des outils, des ornements vestimentaires, des boutons, des dés à jouer, des clés et serrures…

    Vous pourrez aussi voir quelques objets appartenant à l’époque de la Préhistoire et à l’Antiquité. En effet, les fouilles tendent à démontrer que les premières occupations du Pog de Montségur remonteraient au néolithique final.

    Des maquettes, des panneaux dont les thématiques concernent divers aspects historiques, un document vidéo, complètent l’exposition pour retracer les différents épisodes de la guerre contre les Albigeois, et comprendre combien fut tragique la chute de Montségur et la fin du catharisme.

    La visite du musée de Montségur vous plongera ainsi dans plusieurs siècles d’Histoire.

  • Amusez-vous en Pays d’art et d’histoire – 30 mai Aigues-Vives

    Amusez-vous en Pays d’art et d’histoire – 30 mai Aigues-Vives

    Amusez-vous en Pays d’art et d’histoire Ariège PyrénéesL’objectif n’est pas de parcourir un circuit le plus rapidement possible mais de suivre un itinéraire masqué à identifier grâce à des indices cachés. Au départ, les conducteurs devront présenter le kilométrage de leur voiture, leur permis de conduire, le nom de leur équipage. Un numéro leur sera remis ainsi qu’un questionnaire et 4 enveloppes cachetées qui permettent de rejoindre le jeu même si on s’est égaré à un moment donné.

    Il faut donc répondre aux différentes questions qui portent sur les maisons, les édifices, les paysages, l’histoire des villages… rencontrés lors du périple. De fil en aiguille, les participants rejoignent le lieu de ralliement au moment du déjeuner. Le pique-nique est tiré du sac. Les organisateurs feront le total des points obtenus pour chaque équipage afin de délimiter les trois gagnants qui se verront remettre des prix.

    L’après-midi se poursuivra dans la bonne humeur avec une visite concoctée par Marina Salby, guide conférencière. Elle a choisi le thème des couleurs pour éclairer la balade à pied qu’elle propose à partir du lieu de ralliement. Deux églises seront exceptionnellement visitables.

    Le rendez-vous pour le rallye est à 9h sur le parking du karting d’Aigues-Vives (dernier parking avant les serres).

    Si vous ne souhaitez pas faire le rallye, vous pouvez rejoindre la visite de Marina Salby qui débutera à 14h30. Pour savoir où aller, il vous suffit d’appeler l’office de tourisme du pays de Mirepoix à partir de 14h au 05 61 68 83 76.

    Le tarif de l’animation est de 3 euros. Alors soyez observateurs et curieux pour répondre aux questions et nous retrouver !!

  • Sur les routes de l’Ariège : Montferrier

    Sur les routes de l’Ariège : Montferrier

    Montferrier Ariège Pyrénées

    Les habitants de Montferrier sont les ferrimontains.

    Après la croisade contre les Albigeois, Monferrier faisait partie de la baronnie de Mirepoix, appartenant aux de Lévis. Le 25 Avril 1256, le comte de Foix passa  un compromis, avec Guy de Levis, au sujet de la délimitation « des montagnes et pâturages de Belmont, Fraissinet, Lordat, Prades, Montaillou et Montférrier ».

    Durant les guerres de religion, « le sieur de Montferrier », catholique et frère du gouverneur de Foix (Restinclière-Toiras, huguenot qui sera chargé de détruire plusieurs châteaux tels ceux de Roquefixade ou de Montgailhard), est chargé en 1621 d’expulser les protestants du château de Foix qui complotaient contre son frère. Ce qui n’empêchera pas la destruction du château de Montferrier sur ordre de Louis XIII…

    En savoir + www.histariege.com

    Blason Montferrier    Blason : D’azur à trois fusées d’or rangées en fasce 1697

     

     

    Aux alentours : 

    • Station de ski des Monts d’Olmes
    • En 2010 a été créée une pisciculture bio qui approvisionne depuis plusieurs marchés et restaurants du département. Un lac de pêche sur l’exploitation permet également aux familles de pratiquer une pêche loisir à petit prix.
    • Le château de Montségur, situé sur la commune de Montségur.
    • La Peyregade, hameau à 980 mètres d’altitude, hameau Occitan sur les rives du Touyre, offrant une belle architecture de la Montagne ariègeoise et du Pays d’Olmes, porche, cascades, fontaines.

    Insolite :

    Le 16 septembre 1972, une photo d’une « soucoupe volante » a été prise près de Montferrier

     

  • Carrousel des moutons – 5 mai Lavelanet

    Carrousel des moutons – 5 mai Lavelanet

    Carrousel des moutons Ariège Pyrénées

    Cirque de l’instant présent : un balai pour trapèze, un piano-acrobate, d’innombrables moutons… un corps-chapiteau, pensée tissée d’étoiles la piste se dévoile… des milliers de moutons la dévalent.

    Le carrousel des moutons, c’est voir les yeux grands fermés, s’enrouler dans la nuit noire pour ne plus veiller. D’Irque et Fien au pays des merveilles et l’impossible devient réel.

    C’est un spectacle qui noue le temps d’un drap soyeux, avec le rebondissement d’une balle, c’est la spontanéité du théâtre de rue, c’est la puissance du cirque, revenu à son essence.
    Le carrousel des moutons, c’est l’évidente nécessité d’une simple boite à musique.

    Mardi 5 mai – 14h15 et 20h45
    Marché couvert – Lavelanet

    Renseignements et réservation : www.lavelanet-culture.com
    lavelanet.culture@orange.fr
    05 61 01 81 41

  • A la découverte de la faune et de la flore – 18 avril Roquefixade

    A la découverte de la faune et de la flore – 18 avril Roquefixade

    A la découverte de la faune et de la flore Ariège Pyrénées

    Le gite et restaurant, renommé sous leur gérance l’Auberge des Troubadours propose à l’année des animations en lien avec le superbe environement naturel et le bien-être.

    Pour fêter l’arrivée du printemps, ils ont organisé une sortie découverte de la faune et de la flore à Roquefixade, suivi par une repas convivial pour les participants.

    Cette petite randonnée accessible à tous, permettra d’avoir un aperçu des espèces présentes sur la commune, notamment de plantes et d’oiseaux.

    La diversité des plantes est ici exceptionnelle, dû en partie à l’exposition très ensoleillée, versant que l’on appelle « Soulane », mais aussi aux falaises calcaires qui dominent le village, dont les fissures, recoins, failles… abritent des espèces inféodées à ce milieu.

    L’influence méditerranéenne est marquée par endroit et permet aux plantes comme la lavande, la Saponaire de Montpellier ou la Leuzée conifère par exemple, de prospérer.

    En ce qui concerne les oiseaux, le printemps est synonyme de la période de reproduction, donc des chants territoriaux, du cantonnement des différentes espèces et de l’arrivée des migrateurs. Cette balade permettra, par l’écoute des chants, de les identifier, mais aussi pour les plus démonstratifs de les observer.

    Le repas dégustation est compris dans le tarif de 20 euros par personne. Tarif dégressif pour familles et groupes.

    Cette petite balade autour du château de Roquefixade durera 2h30 environ. Le RDV est fixé à 9h30 devant le gîte « l’Auberge des Troubadours ».

    Recommandations : Prévoir des chaussures de marche ou de bonnes baskets, prendre de l’eau, des vêtements de pluie au cas où, jumelles si vous en possédez…

    Animateur : Sylvain Frémaux : naturaliste
    Pour tout renseignement: 05 61 66 44 56