Étiquette : Personnalités

  • Jean-Louis Orengo au Pays des Traces

    Jean-Louis Orengo au Pays des Traces

    C’est aussi un homme passionné, et là est son moteur, la passion. Il n’arrête jamais.

    D’une famille italienne né à Montpellier, Jean-Louis n’a jamais aimé la ville. A l’occasion d’un stage à l’Office National des Forêts, il passe trois mois au lac de Bethmale et fait une rencontre qui déterminera son avenir et son envie de se fixer dans les Pyrénées et plus particulièrement en Ariège.

    Président de l’association L’oeil Aux aguets et gérant de la société Model’ nature, il est à l’origine du projet sur l’ichnologie « Au Pays Des Traces » à St Lizier.

    Jean-Louis Orengo au Pays des Traces

    www.modelnature.fr

    www.paysdestraces.fr

     

  • Philippe Lacube, « la seule richesse des gens de là-haut, c’est la liberté »

    Philippe Lacube, « la seule richesse des gens de là-haut, c’est la liberté »

    Né en 1963 à Foix, Philippe Lacube a toujours rêvé d’être agriculteur. Après une formation il part rouler sa bosse dans les Pyrénées et en Amérique du sud.

    Il y a 17 ans il revient s’installer chez lui en Ariège avec l’idée d’amener de la valeur ajoutée à ce qu’il produit. Pour cela il doit valoriser ce produit vers le consommateur.

    Sur la base de sa ferme, le GAEC du Quié située à verdun où il élève des vaches gasconnes, Philippe va développer toute une gamme de produits : le restaurant La Montanha, les gites, un magasin de produits locaux, la découverte de la transhumance au plateau de Beille. Tout cela dans un seul but, faire découvrir et partager, non seulement en termes alimentaires mais aussi de culture, l’histoire de ces montagnes ariégeoises.

    « Je veux que ces montagnes vivent, je veux qu’il y ait des écoles, je veux qu’il y ait des gens qui travaillent, je veux qu’il y ait un avenir […] on est pas la frontière sauvage » explique Philippe avec passion.

  • Who’s who avril 2013, La Georgette à l’honneur

    Who’s who avril 2013, La Georgette à l’honneur

    Les who’s who se suivent mais ne se ressemblent pas. Au classement de ce premier Who’s who 2013, c’est notre Georgette internationale qui est à l’honneur en la personne de Monsieur Jean-Louis Orengo son créateur.

    Who's who avril 2013, La Georgette à l'honneur Ariège Pyrénées

    crédit photo Modelnature.fr

    Une coincidence puisque nous sommes en plein trophées de la restauration ? Peut être ! mais sans doute aussi parce que « Georgette » commence à se faire une belle place dans le monde de la gastronomie. Après un voyage aux Etats Unis, ce petit couvert multi fonctions va partir conquérir le Japon.

    On retrouve à la deuxième place Annie Fachetti, chargée de communication à Ariège Expansion et qui gagne 70 places depuis décembre 2012. C’est la plus belle remontée de ce classement.

    En troisième position Fabien Barthez gagne lui 1 place.

     En ce qui concerne les plus belle remontées de ce classement, on retrouve :

    Jean-François Brachotte Pdg de Mapaero qui gagne 57 places. Louis Marette, maire de Mazères 33 places,  Marc Carballido Vice-Président du Conseil Régional 30 places, Raphaël Kann photographe 29 places et Marc Sanchez Président de la communauté de communes du Pays d’Olmes et maire de Lavelanet plus 28 places.

    Nous vous donnons rendez-vous fin juin pour un classement plein de surprises… ou pas.

    Classement des 99 personnalités à plus forte notoriété en Ariège. Score avec catégorie et nombre de pages référencées sur Google.fr (méthode : recherche par nom associé au mot ariège *, comme : « Prénom Nom » Ariège )

    Who's who avril 2013, La Georgette à l'honneur Ariège pyrénées

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Philippe Laguerre-Ward, l’imaginaire ariégeois

    Philippe Laguerre-Ward, l’imaginaire ariégeois

    Bien que né à Bordeaux, Philippe Laguerre alias Philippe Ward est profondément ariégeois. Ecrivain et éditeur par passion, son crédo, « Pour que mon village ne meure pas, il faudra que sa mémoire demeure. »

    Philippe Ward568x300

    Son village, depuis au moins 1650…, c’est Gourbit, mais oui Gourbit près de Tarascon, juste à coté du Parc de la Préhistoire. Il y possède d’ailleurs encore une petite maison. « Je pense que mes ancêtres ont décoré les grottes de Bédeilhac et de Niaux…» dit il avec humour mais non sans fierté, car l’Ariège il l’a dans le coeur. «J’ai l’Ariège collée à moi depuis que j’ai sept jours ».

    Ecrivain et éditeur par passion, il dévore les livres, il en possède plus de 10 000 et il les a quasiment tous lu. De Oui-Oui au Clan des 7 en passant par le Club des 5, le virus l’a pris dès son plus jeune âge et ne l’a plus lâché. Mais Philippe Ward est fan d’un genre particulier qu’il appelle « les mauvais genres » et qui se situent dans le domaine de l’imaginaire (Science-fiction, fantastique, polar, fantasy ….).

    Il décide d’écrire il y a une trentaine d’années, le jour où, déçu par un roman, il se dit qu’il pourrait faire mieux et se lance dans l’écriture de son premier ouvrage, « Artahe » l’histoire d’un Dieu Ours dans les Pyrénées. Cela lui prendra 10 ans, « Je me suis rendu compte que ce n’était pas si facile d’écrire, et puis l’Ours en Ariège c’est un sujet sensible ».

    Avec une quinzaine de nouvelles, un recueil Noir Duo (Rivière Blanche) et un roman (le chant de Montségur) sur le trésor des cathares écrit en collaboration avec  Sylvie Miller, Philippe Ward est l’un des rares écrivains de l’imaginaire français.

    Philippe Ward c’est aussi l’éditeur de Rivière Blanche qu’il a créée il y a huit ans. Une maison d’édition hors normes qui publie des anthologies, des romans inédits (français, espagnols, américains, russes, basques, australiens…), des ouvrages qui se situent uniquement dans le monde de l’Imaginaire.

    Mais les ouvrages dont il est sans doute le plus fière sont ceux de ses parents, Jacky et Paulette Laguerre sur le village de Gourbit et où il est question des petites histoires du village entre 1700 et 1940.

    Le site officiel de Philippe Ward

  • Georges Patrick Gleize,  » l’Ariège c’est une terre humaine… Elle est nous même et nous sommes d’Elle même »

    Georges Patrick Gleize,  » l’Ariège c’est une terre humaine… Elle est nous même et nous sommes d’Elle même »

    Georges Patrick Gleize, bien que né « par hasard » dans le seizième arrondissement de Paris, est profondément ariégeois.

    Georges Patrick Gleize, " l'Ariège c'est une terre humaine Ariège-Pyrénées

    Le temps de pousser son premier cri et le voilà chez ses grands-parents à Foix où il passera toute son enfance, avant d’entamer des études supérieures à Toulouse qui le conduiront au professorat d’Histoire.

    Sa carrière de professeur l’entraînera dans toute la France, jusqu’à Dunkerque pour finalement revenir au Pays avec son épouse en 1991. Il enseigne aujourd’hui l’ Histoire au Lycée du Castella à Pamiers. Bon nombre d’entre vous ont d’ailleurs été son élève.

    A l’occasion de l’interview qu’il nous avait consacré pour la sortie de son dernier roman « La Fille de la Fabrique » il a évoqué sa carrière d’écrivain ainsi que son profond attachement à sa terre « presque » natale.

    Dans cette seconde interview il nous confie : « l’Ariège c’est une terre humaine… Elle est nous même et nous sommes d’Elle même » Georges Patrick Gleize,  pour Azinat.com.

    Dans notre prochaine interview, Georges Gleize nous parlera de sa passion pour l’écriture.

  • Le 8 mars, la journée des femmes ariégeoises !

    Le 8 mars, la journée des femmes ariégeoises !

    La journée de la femme trouve ses origines dans  les manifestations de femmes au début du xxe siècle en Europe et aux États-Unis, réclamant l’égalité des droits, de meilleures conditions de travail et le droit de vote.

     Les insurgées de l’époque, des femmes ordinaires : ouvrières, mères de famille, femmes de soldats, françaises,  russes, voyant leurs droits mais également leurs valeurs ignorés. Les premières journées de la femme marqueront le début d’une longue lutte pour l’égalité et la paix.

    Le 8 mars 1977, les Nations Unies adopte une résolution enjoignant ses pays membres à célébrer une « Journée des Nations Unies pour les droits de la femme et la paix internationale ». En France, il faudra attendre le 8 mars 1982 pour que le gouvernement socialiste de François Mitterrand donne un statut officiel cette journée.

    Le 8 mars 2013 Azinat.com adopte la résolution de parler des femmes ariégeoises.

    Bien sûr on ne peut pas parler de toutes les femmes alors nous avons décidé de parler de celles classées dans notre who’s who 2012, il faut faire un choix. Mais on le sait il y en a beaucoup d’autres.

    Elles sont journalistes, historienne, femme politique, chef d’entreprise, artiste peintre photographe ou écrivain et elles sont au classement des 99 premiers « Ambassadeurs de l’Ariège sur le Net ». Petite ombre au tableau elles ne sont que 14 sur 99 on est loin de la parité, mais, notre historienne Anne Brenon est deuxième au classement général ce qui est quant même une performance.

    Alors qui sont ces femmes qui, par leur notoriété sur le web, font la promotion de l’Ariège.

    Anne Brenon, ariégeoise de coeur, historienne et auteur de nombreux ouvrages sur le catharisme est la première de notre calssement. Annie Fachetti est chargée de communication, elle a été longtemps à la première place. Et enfin, dans le trio de tête Frédérique Massat notre Députée.

    Mady de la Giraudière, notre grande artiste peintre dont vous pouvez voir les portraits actuellement sur notre site est à la quatrième place suivie de Martine Crespo dont on ne présente plus les excellentes croustades et de Floriane Caux jeune photographe de talent.

    Claudine Palhiès, directrice des Archives départementales de l’Ariège et chargée de cours à l’Université de Toulouse-Le-Mirail. Laurence Cabrol, journaliste à Ariège news qui sillonne l’Ariège d’est en ouest et du nord au sud pour nous apporter toujours plus d’information sur notre beau département.

    En 10ème place nous retrouvons Florence Guillot Directrice de la Maison des Patrimoines d’Auzat et Docteur en Histoire et Archéologue.

    Josiane Gouze-Fauré Présidente de l’Union Patronale Midi-Pyrénées. Claudine Barthez. Françoise Pancaldi, Maire Adjointe à la Mairie de Pamiers et Déléguée à la Communauté de Communes du Pays de Pamiers. Josette Elay qui a mis l’Ariège au centre de son roman « Secrets de granit ». Et enfin Cécile Dupont, rédactrice en chef de la Gazette Ariégeoise et membre de la Confrérie de l’Azinat et de la Rouzolle.

    Ce vendredi 8 mars 2013, nous rendons hommages à ces femmes et toutes les autres qui font de l’Ariège un département où la réussite n’est pas un vain mot.

     

     

  • Avant Benoît XVI il y a eu Benoît XII, ariégeois d’origine.

    Avant Benoît XVI il y a eu Benoît XII, ariégeois d’origine.

    Avant Benoît XVI il y a eu Benoît XII, ariégeois d'origine.Ariège-PyrénéesIl est très difficile aujourd’hui de passer a coté de l’actualité et d’ignorer la démission de Benoît XVI. Mais Il y a de cela quelques siècles un autre Benoît à régné sur l’Eglise Catholique et celui là était ariégeois d’origine.

    Jacques Fournier est né à Canté près de Saverdun vers 1280. Fils d’un boulanger ou plus vraisemblablement d’un meunier, sa mère est la sœur du pape Jean XXII. Il est mis sous la protection de l’abbaye de Boulbonne toute proche (aujourd’hui entre Mazères et Cintegabelle) où il devient moine.

    Déjà connu pour son érudition et sa rigueur, il est nommé le 19 mars 1317 évêque de Pamiers. C’est à ce poste que Jacques Fournier est connu pour avoir fait comparaître 94 coupables devant le tribunal d’Inquisition contre l’hérésie cathare Mais il Cherche avant tout la conversion des pénitents et n’est pas tenté par la répression.

    IL a transcrit minutieusement leurs dépositions, et c’est  donc,grâce à Jacques Fournier que la vie, les opinions de cette époque et le fait font de l’Ariège actuelle un symbole incontournable de cet épisode majeur, à l’origine religieux, mais aussi politique entre les pays d’Oil et d’Oc.

    Le 3 mars 1326 il est nommé évêque de Mirepoix.

    Pour le récompenser de son « zèle », Jean XXII le nomme le 18 décembre 1327 cardinal de Saint-Prisque. Il conserve l’habit blanc de l’ordre des cisterciens auquel il appartient, d’où son nom de cardinal blanc. Il acquiert une entière confiance de la part du pape qui lui confie des affaires délicates.

    A la mort de Jean XXII le 4 décembre 1334  Jacques fournier est élu au premier conclave d’Avignon et prend le nom de Benoît XII. Il entreprit la construction d’un palais plus grand et mieux protégé que l’ancien palais épiscopal, ce sera le début de la construction du palais des papes en 1340.

    Après deux tentatives de ramener la papauté à Rome et deux échec, il décida à demeurer à Avignon où il mourut le 25 avril 1342.

    Sources :
    wikipedia.org
    www.avignon-et-provence.com/
    www.histariege.com

  • Who’s who, le classement annuel 2012 Jean Clottes en tête

    Who’s who, le classement annuel 2012 Jean Clottes en tête

    Comme il est d’usage depuis 2009, nous vous présentons le classement général des 99 personnalités ariégoises qui font parler d’elle sur le net. Il s’agit là de faire la moyenne des quatre classements de l’année et cela réserve des surprises.

    Who's who, le classement général 2012 Jean Clottes en tête Ariège-Pyrénées

    Sur toute l’année 2012, arrive en tête monsieur Jean Clottes, dont nous avons fait l’interview il y a quelques jours. Sans doute est-ce dû à la sortie du film « La grotte des rêves perdus » de Werner Herzog dans lequel il tient un rôle prépondérant puisqu’il a été un des premier à pénétrer dans la grotte Chauvet.

    A la deuxième place nous retrouvons madame Anne Brenon, grande spécialiste du catharisme. Cette année 2012 est donc marquée par l’histoire et la culture et nous nous en félicitons.

    A la troisième place  et pour la première fois depuis la création du Who’s Who, monsieur Eric Fourcaud, chargé de projet, spécialiste de la gestion des informations et de la veille stratégique à l’agence de développement économique Ariège Expansion et bien entendu fondateur d’Azinat.com.

    Viennent ensuite Jean-Louis Orengo et sa fameuse « Georgette », André Trigano Maire de Pamiers, Olivier de Robert, Annie Fachetti qui a longtemps été N° 1 de notre classement, Jean-Pierre Bel, Fabien Barthez et Pierre Bertrand.

    Un florilège de personnalité aux 10 premières places (sportifs, historiens, chefs d’entreprise, acteurs du développement économique, élus) qui dépeint parfaitement cette Ariège de contraste et de diversité.

    Classement 2012 :

    classement annuel2012

  • Henri Nayrou, « Mettre l’être humain au coeur du dispositif »

    Henri Nayrou, « Mettre l’être humain au coeur du dispositif »


    Henri Nayrou, " Mettre l'être humain au coeur du dispositif " Ariege-Pyrénées

    Rugbyman, journaliste sportif, rédacteur en chef  et directeur pour le journal Midi Olympique, Député de l’Ariège de 1997 à 2012, Conseiller Général du canton de Saint-Girons, le CV de Henri Nayrou en dit long.

    Né à Suc-et-Sentenac dans la haute vallée de Vicdessos, c’est un montagnard dans l’âme, viscéralement attaché à l’Ariège. Aujourd’hui, il présente ses voeux aux ariégeois.

    Extrait :

    Azinat : « Qui est Henri Nayrou pour l’Ariège ? »

    « Je suis né en montagne, ce qui ne laisse pas insensible. Je ne sais pas si on a plus de globules rouges que les autres, mais on a quelque fierté à être montagnard, on a appris très tôt à dire non à ce qui ne convient pas… ».

    Azinat : « Quelle serait votre grande phrase pour l’Ariège ? »

     « Il y en à deux, la première c’est que l’Ariège a les défauts de ses qualités (…) demain l’Ariège aura les qualités de ses défauts… la seconde, dans beaucoup d’endroits la nature a bon dos, en Ariège elle a bon goût »

    Azinat : « Que souhaitez vous pour l’Ariège et les ariégeois pour cette année 2013 ? »

    « Que l’Ariège puisse profiter des ses atouts naturels, au premier rang desquels cette réserve naturelle d’eau, mais également la forêt (…). Que l’on trouve le bon tempo pour convaincre les citadins de faire un pas de coté et de venir nous rejoindre (…) le développement économique bien sûr, le développement démographique en jouant le partenariat avec Toulouse... »

    « qu’il y ait un glissement démographique vers la vrai vie et l’Ariège aura enfin les qualité de ses défauts »

     « Il est inéluctable, si on veut mettre l’être humain au coeur du dispositif , qu’il y ait un meilleur équilibrage territorial entre les métropoles, les grandes villes, les petites villes de province, le rural et la montagne. » Henri Nayrou pour Azinat Janvier 2013

     

  • Jean Clottes : « Avoir des racines c’est une des choses les plus importantes »

    Jean Clottes : « Avoir des racines c’est une des choses les plus importantes »

    Audois d’origine et ariégeois d’adoption, Jean Clottes est ce qu’on peut appeler une figure de l’Ariège. Il a été longtemps en tête de notre Who’s Who  et emporte toujours l’Ariège dans son coeur lors de ses nombreux voyages à l’étranger. Azinat avait fait un portrait en 2009. Aujourd’hui, c’est avec gentillesse qu’il nous a ouvert les portes de sa maison de Foix pour nous accorder une interview.

    Avant tout Jean Clottes est préhistorien, il travaille sur l’art préhistorique depuis plusieurs dizaines années, et la recherche est une part très importante de sa vie. Mais il n ‘a pas toujours été préhistorien. Il a commencé sa carrière comme professeur d’anglais au Lycée de Foix après avoir passé 3 ans en Angleterre. Venant d’Espéraza dans l’Aude il connait bien l’Ariège pour y avoir pratiqué la spéléologie, « Quand j’ai été nommé à Foix j’ai été absolument ravi, ma femme à beaucoup aimé également l’Ariège et nous avons décidé de nous y installer ».

    Pendant ses années d’enseignement Jean Clottes fait des recherches, des publications il publie des livres, c’est ainsi qu’on lui propose un poste à Toulouse en tant que directeur de la préhistoire pour la région Midi-Pyrénées, puis un poste au Ministère de la Culture. C’est alors qu’il abandonne l’enseignement.

    Pour autant, il ne quitte pas l’Ariège, une chance puisque c’est à cette époque que vont être découvert le réseau Clastre dans la grotte de Niaux et la grotte de Fontanet à Ornolac. « J’ai donc été obligé de m’investir dans l’art préhistorique et petit à petit je suis devenu un spécialiste, ça a pris des années bien sûr… j’ai eu plusieurs vie » déclare t-il.

    Mais qui est Jean Clottes aujourd’hui en Ariège ? 
    « beaucoup de gens me connaisse en Ariège, j’ai eu souvent l’honneur des médias, mais dieu merci pas trop, c’est suffisamment  sympathique sans être pesant… » dit il avec beaucoup de modestie. « J’ai une place excellente (…) je me suis toujours senti très bien en Ariège… »

    Et que souhaite Jean Clottes pour l’Ariège en 2013 ?
    « Une prospérité économique et ensuite que les gens gardent leur fierté d’ariégeois, c’est un très beau pays (…) Avoir des racines c’est une des choses les plus importantes… ».

    Un grand merci à Monsieur Clottes qui a accepté de nous recevoir.

  • Jean-Pierre Bel : « l’Ariège, des femmes et des hommes de courage »

    Jean-Pierre Bel : « l’Ariège, des femmes et des hommes de courage »

    Doit-on encore présenter Jean-Pierre Bel ? Né  à Lavaur  dans le Tarn, Sénateur de l’Ariège depuis 1998, il fut président du groupe socialiste du Sénat de 2004 à 2011, année au cours de laquelle il est élu président du Sénat.

    C’est en 1983 que Jean-Pierre Bel entame son chemin en politique, après avoir été maire de Mijanès. Neuf ans plus tard, en 1992, il est élu conseiller régional de Midi-Pyrénées. En 1997, il est nommé conseiller technique dans le cabinet du ministre des Relations avec le Parlement Daniel Vaillant, et ce jusqu’en 1998, année au cours de laquelle il est élu sénateur de l’Ariège sous l’étiquette socialiste.

    Mais Jean-Pierre Bel n’oublie pas l’Ariège et il la porte dans son coeur. Monsieur le président du Sénat a gentiment accordé une interview à Azinat.com dans laquelle il nous parle de son engagement pour ce territoire qui l’a accueilli et où il à fait ses débuts en politique.

    Azinat : « Jean-Pierre Bel, vous êtes une des personnalité les plus connues de l’Ariège, vous caracolez en tête du « Who’s who » depuis que vous êtes président du Sénat, mais qui est Jean-Pierre Bel »?

    Jean-Pierre Bel : « Quelqu’un qui a fait ses premiers pas en tant que responsable élu en Ariège, et j’ai voulu être digne de la confiance qu’on m’a toujours témoignée du premier jour où j’ai été élu Maire de mon petit village de Mijanès jusqu’à aujourd’hui où je suis président du Sénat. On doit être soucieux à la fois de ce département qui m’a tellement apporté et de s’interroger sur ses convictions (…) je suis toujours soucieux de savoir si je suis dans la bonne ligne de ce qui m’a amené à m’engager en politique (…) S’il fallait que je traduise, je suis quelqu’un qui veut porter sous ses semelles la terre d’Ariège, et qui veut être fidèle à l’idée que je me fais de la république et de mon département ».

    Azinat : « Vous avez été souvent premier, plus jeune sénateur de France, premier Président socialiste du Sénat, premier du « Who’s who » d’Azinat.com… L’Ariège est un des plus petit département de France, que souhaiteriez-vous pour ce département qui essaie de s’en sortir depuis des années ? »

    Jean-Pierre Bel : « L’Ariège n’a pas de complexe à avoir par rapport à sa taille, c’est un département qu’on nous envie beaucoup (…) Ce qui me frappe toujours lorsque je vais à l’étranger, c’est que je rencontre toujours un ariégeois (…) Ce qu’on aime aujourd’hui, ce sont les pays qui sont restés authentiques et naturels (…) quelquefois les ariégeois ont une vision pas suffisamment valorisante de leur territoire et je leur dis vous pouvez être fier (…) Il y a ceux qui sont aujourd’hui dans des situations dramatiques, je connais bien cela puisque le Pays d’Olmes en traverse beaucoup et aussi le Couserans, mais il faut dire que nous avons de la chance d’être ariégeois et de vivre en Ariège. »

    Azinat : « Avez-vous une petite phrase ou une grande phrase pour l’Ariège ? »

    Jean-Pierre Bel : « Les petites phrases ne sont pas à la hauteur de l’Ariège puisque c’est un grand département, mais il y des phrases qui ont marqué historiquement l’Ariège, j’ai été un peu à l’origine d’un slogan qui n’a pas été tout à fait apprécié par les ariégeois mais qui a permis de le faire connaître c’était :  » la terre courage « , car pour moi, l’Ariège c’est des femmes et des hommes de courage. »

  • Who’s who été 2012

    Who’s who été 2012

    Avant de prendre ses quartiers d’été pour quelques semaines, Azinat.com vous présente le classement estival des 99 « ambassadeurs de l’Ariège » qui font parler de notre département sur le Net.

    Pour la deuxième fois consécutive, Monsieur Jean Clottes se retrouve en tête du classement, suivi de Olivier de Robert qui gagne 12 places  et d’Eric Fourcaud qui en gagne deux.

    A noter trois nouvelles entrées ce mois :  A la 54 ème place Arnaud Paul, rédacteur en chef de la Dépêche du Midi, qui a remplacé Jean-Christophe Thomas il y a quelques mois, Jean-Louis Orengo, le désormais célèbre inventeur de la Georgette 59ième, Et enfin Philippe Babin, viticulteur à Vira, les Côteaux d’Engravies à la 73ieme place.

    Classement Juillet 2012

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