Étiquette : Seix

  • Le Château de Mirabat, sentinelle du Couserans

    Le Château de Mirabat, sentinelle du Couserans

    Daté du XIIème siècle, le château de Mirabat «regarde le bas», dont il ne reste qu’une enceinte de forme ovale, serait le plus ancien château d’Ariège et un des plus vieux des Pyrénées.

    Posé à 1272 m d’altitude à la confluence du Salat et de l’Alet dans le Haut Couserans, il est  plus haut que Montségur et dans un cadre plus sauvage.

    Déjà donné en ruines au XVIIème siècle, le château était un remarquable observatoire pour surveiller les cols de la chaîne pyrénéenne afin de prévenir une éventuelle invasion des Maures.

    De tour de feu pour surveiller , il devint, dès le XIIe siècle, un château de garnison du vicomte de Couserans afin de renforcer les frontières avec le Pallars.

    La taula, (table en gascon) mentionnée en 1243, témoigne d’un probable ancien péage ou lieu de change. Il semble alors dans les mains de Roger de Balaguer. Ce même Roger (ou son successeur homonyme) était au nombre des 4 coseigneurs de Seix avec le Roi de France en 1270.

    Légende

    En sortant du château, un surplomb abrite l’entrée d’une grotte. Une légende dit que ce souterrain rejoignait en contrebas le château de la Garde, autre tour de guet du Couserans. Mieux vaut ne pas s’y aventurer car, au bout de 8 mètres, il y a un puits vertical.

  • Début des transhumances 2016 dès le 4  juin dans le Couserans

    Début des transhumances 2016 dès le 4 juin dans le Couserans

    Comme chaque année à cette époque, les traditionnelles transhumances et les fêtes qui vont avec, vont égayer les week-end et les routes du Couserans. Chaque année, en juin, c’est plus de 10.000 moutons, 1000 bovins et des centaines de chevaux qui regagneront une dizaine d’estives, dans le Couserans : Biros, Bethmale,

    La transhumance, du latin « trans » (au-delà) et « humus » (la terre, le pays), est la migration estivale des troupeaux (ovins, bovins ou chevaux), vers d’autres terres plus riches, comme les estives pyrénéennes. Les fêtes de la Transhumance sont l’accompagnement des troupeaux en montagne (moutons, bovins, chevaux, Mérens) avec des animations, des repas conviviaux, des spectacles folkloriques, au cœur des Pyrénées, dans le Couserans qui est une région frontalière à l’Ouest de l’Ariège.

    Samedi 4 juin – Vallée de Massat – Biert –  Réservation 05 61 96 92 76

    Samedi 4 juin – Vallée du Biros – Sentein –  Réservation 05 61 96 72 64  www.transhumances-biros.fr

    Samedi 4 et dimanche 5 juin  Vallée de Bethmale –  Réservation 09 67 11 26 69  www.transhumance-en-bethmale.fr

    Du vendredi 10 juin au Dimanche 12 juin – Vallée du Haut-Salat

    Vendredi  10 juin – SAINT LIZIER

    – Repas en soirée (limité à 80 pers, prix entre 15 et 18 €). Le repas aura lieu sur la place du palais des évêques sous chapiteau.

    Samedi 11 juin– PLAINE D’OUST– à partir de 12h

    – Arrivée des troupeaux vers 13h
    – Repas-traiteur  sous chapiteau à la Plaine d’Oust (Réservation auprès de l’office de tourisme: tél 05 61 96 00 01)
    – Buvette et grillades sur place
    – Spectacle

    Samedi  11 juin– SEIX

    – à partir de 9h marché artisanal et vide grenier.
    – à partir de 11h GRAND DÉFILÉ DES TROUPEAUX ANIMÉ PAR LES BANDAS, des GROUPES FOLKLORIQUES, les BERGERS LANDAIS et les BERGERS BASQUES.
    – à partir de 15h Démonstration de tonte de moutons à la plaine d’Oust
    – à partir de 18h apéro concert –  l’apéritif réunira tous les participants et bergers lors de la remise des récompenses à la salle polyvalente ou sur les allées
    – à 21 h Repas des bergers animé
    Réservation auprès de l’office de tourisme : tél 05 61 96 00 01

    Samedi  11 juin– ESTIVE DE POUILH

    – à 9h accueil des troupeaux à Salau par les Bandas les Gais Rimontais, café offert
    – Vers 13h arrivée à l’estive de Pouilh, accueil des accompagnants par le président du groupement Claude Duran « Paco » et du berger Jean Bénazet.
    Apéritif et café offert par le groupement.

    Dimanche  12 juin– COUFLENS/SALAU

    – à 9h accueil du troupeau de chevaux de Léopold Andreu à Couflens, café offert.
    – Vers 12h accueil de Fanfan et son troupeau

    – A l’ancienne école repas  en présence des bergers – Possibilité de restauration rapide – Contact 06 61 19 39 01 ou 05 61 66 85 69 couflens.salau.demain@live.fr

    #vidéo des transhumances en haut-salat – Seix 2015 / Dates et infos, sources :  OT du Couserans et Haut-Couserans

    BONUS : la préparation des vaches pour les Estives du domaine de Quié (2013)

  • Seix, Ariège Calling – 16 avril

    Seix, Ariège Calling – 16 avril

    ariege-calling

    Contresens est une jeune formation de cinq musiciens. De leurs créations rock se dégage un groove progressif à l’accent psychédélique: une identité sonore déjà construite où le jeu d’improvisation a toute sa place.

    Paul était guitariste. Eliot était beatboxeur et chanteur. Un beau jour, ils eurent l’idée d’aller jouer ensemble dans la rue. Ils décidèrent rapidement de monter sur scène pour présenter leur duo jazz hip-hop, Les Loulous.

    Alors n’hésitez pas à venir découvrir ces jeunes groupes amateurs, déjà soutenus dans le cadre de la saison Passatges de l’ADECC.

    Salle Polyvalente de Seix – 21h – Gratuit
    Event FB : www.facebook.com/events

  • Jeux et jouets d’autrefois, nouvelle exposition au Château de Seix pour Noël

    Jeux et jouets d’autrefois, nouvelle exposition au Château de Seix pour Noël

    Jeux et jouets au Chateau de Seix Ariège PyrénéesVous pourrez découvrir au rez-de-chaussée une toute nouvelle exposition bien de saison, consacrée aux jeux et jouets d’autrefois… Ours en peluche et poupées, robots, cheval à bascule, cerceau et bilboquet, toupies, billes, quilles, voiture à pédales, jeux de construction, jeux de société, jeux de cartes, jeux d’adresse, jeux d’action, jeu de l’oie, lotos, dînette, dinky toys… sont ainsi rassemblés grâce à la générosité de collectionneurs ariégeois, sous la houlette de Brigitte Gaston-Lagorre.

    Au 3e étage, vous retrouverez également la grande exposition consacrée au retour du bouquetin dans les Pyrénées ariégeoises.

    Enfin, la boutique du château sera également ouverte pour préparer vos cadeaux de Noël : jouets du chevalier en bois local réalisés par le menuisier Jean-Luc Graux à Contrazy, « Georgette », le couvert design créé par Jean-Louis Orengo fondateur du Pays des Traces à Saint-Lizier, le coin librairie avec notamment les publications des éditions du Pas d’Oiseau : Ardoise et tableau noirLe retour de SapouChâteaux et Forts médiévaux du Couserans (Grand prix du Livre pyrénéen 2015), La bataille des Pyrénées, mais aussi le très beau roman jeunesse de Quitterie Simon Un ours dans la bergerie…

  • Au train où vont les choses – Jusqu’au 11 octobre Seix

    Au train où vont les choses – Jusqu’au 11 octobre Seix

    Au train où vont les choses Ariège Pyrénées

    De la seconde moitié du XIXe siècle jusqu’à la Première Guerre mondiale, accompagnant la révolution industrielle, les voies ferrées s’élancent de Saint-Girons pour desservir les vallées couserannaises, dans le piémont puis dans la montagne, jusqu’à franchir la frontière… ou presque. Trains, tramways, et même « chemins de fer aériens sur câbles » couvrent le territoire, organisent l’espace et modifient la perception des distances et des circulations.

    Cette exposition iconographique réalisée grâce aux recherches des Cartophiles ariégeois a pour ambition d’éclairer l’histoire ferroviaire du Couserans. Les images souvent inédites rassemblées et commentées par les Cartophiles ariégeois, photographies et cartes postales anciennes de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, documentent les différentes lignes de trains, de tramways, les voies et les câbles qui sillonnaient nos vallées.

    Aujourd’hui, il faut se rendre à Foix ou Boussens pour prendre un train… mais il y a un siècle la haute et la basse vallée du Salat, le Castillonnais, le Séronais étaient desservis par voie ferrée : à l’heure où l’on cherche à favoriser, dans les discours du moins, les transports en commun et les modes de circulation douce et non polluante, il paraît pertinent d’évoquer ce maillage dense, qui devait être couronné par la voie transpyrénéenne Toulouse-Lérida, économe en énergie fossile…  et totalement disparu de nos jours.

    Au train où vont les choses Et pourtant… cette histoire ferroviaire marque encore notre cadre de vie. Nous vous invitons à en rechercher les indices autour de vous : cette histoire oubliée ne demande qu’à se révéler.

    Cette exposition a été réalisée dans le cadre du réseau PATRIM, avec le soutien de l’Europe (FEDER – Programme Opérationnel de Coopération Espagne-France-Andorre) et du Département de l’Ariège.

    Le Château de Seix est ouvert tous les après-midi de 14h30 à 19h jusqu’au 31 août, puis le samedi et le dimanche jusqu’au 11 octobre de 14h30 à 18h.

  • Transhumance en Haut-Salat : derrière le folklore, le pastoralisme s’interroge….

    Transhumance en Haut-Salat : derrière le folklore, le pastoralisme s’interroge….

    Samedi dernier, Azinat.com était de sortie dans le Haut-Salat, à Seix plus exactement, ce charmant village flanqué au pied d’un vallon à la croisée des routes vers Soueix, Oust, Salau et du col de la Core.

    Ce week-end, Jean-Claude Rieu était aux commandes pour fêter les transhumances du Haut-Salat, qu’il a remis au goût du jour en 2004.

    C’est l’occasion de donner la parole aux bergers, aux quelques bergers qui restent car il faut se l’avouer,  c’est une espèce en voie de disparition, une espèce à protéger.

    Un peu abandonnées, ces traditions festives autour de la montée aux estives étaient passées de mode avec l’arrivée du modernisme, de la mécanisation etc. Pendant un temps, les bêtes étaient montées en camion jusqu’en bas de la montagne et quelques bergers et habitués poursuivaient avec elles jusqu’aux zones d’estives qui leur étaient attribuées.

    Aujourd’hui, c’est devenu un rassemblement festif qui fait venir les nostalgiques des traditions, les quelques touristes qui restent passionnés par la montagne, les élus, les Couserannais et amis des éleveurs ; bref, les amoureux de la montagne et de ses traditions.
    Certains osent les accompagner quelques heures durant pour perpétuer cette tradition qui célèbre la montagne vivante.

    Toujours est-il que vers 9h30, ce samedi,  la place centrale de Seix et le pont qui surplombe le Salat était noir de monde ! Et les troupes folkloriques enchainaient les démonstrations de danses et d’habileté, certains venant même des Landes ou du Pays Basque !

    Une bonne ambiance animée par les bandas, les troupeaux de Mérens, de Gasconnes, de brebis et de chèvres qui avaient parcouru les kilomètres qui séparent Seix de Lacourt et autres villages : 5 heures de marche pour venir participer à ce défilé de fête qui marque le début de la saison touristique.

    Aujourd’hui, on a conscience qu’il faut conserver cette montagne vivante (Christine tequi)

    Ce grand et beau défilé ne pouvait pas occulter les interrogations des bergers, éleveurs ou élus que nous avons interrogés.
    Tous témoignent sur les difficultés du métier, du dur métier que celui de bergers en estive et de la rudesse de la montagne.
    Tous témoignent des angoisses sur « les prédations diverses et variées » comme le précise Christine Tequi, la Maire de Seix et Conseillère départementale, qui ne facilitent en rien l’exercice de cette profession qui va bientôt être certainement touchées par l’apparition du loup qui s’approche des estives du Couserans.

    Bien sûr l’ours est cité et Patrick Coumes, natif de Seix et éleveur à Ercé, n’est pas le dernier à accuser le plantigrade importé de Slovénie qui décime les troupeaux !

    Si Claude Sutra, éleveur à Lacourt, nous livre son amour des bêtes et du son des cloches qui anime ces transhumances et sa passion depuis cinquante ans, son regard interroge le futur car il n’est pas sûr de sa succession…

  • Reflets de patrimoine au château de Seix !

    Reflets de patrimoine au château de Seix !

    seix

    Conçue en partenariat avec les Associations « Patrimoine » du Canton d’Oust, cette exposition participative est ouverte à tous les habitants et amoureux du Haut-Couserans. Chacun peut proposer une photographie représentant le patrimoine qui lui tient à cœur, qu’il souhaite transmettre aux générations futures : ce peut être aussi bien le château de Mirabat, l’église de Vic d’Oust, qu’un coin de forêt où il aime se promener, un lac de montagne, la vue depuis sa propre maison ou un recoin de son jardin…

    Les images, exposées au Château de Seix pour les Journées du Patrimoine 2014 (20 et 21 septembre), composeront une mosaïque, reflet du patrimoine de la Communauté de Communes du Canton d’Oust, « notre patrimoine », à préserver, à valoriser et à transmettre.

    Pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, n’hésitez pas à participer!

    Ce n’est pas un concours de la plus belle image (même si bien sûr c’est mieux si la photo n’est pas trop floue et qu’elle est bien cadrée!), c’est pour le plaisir de construire ensemble et partager une exposition sur ce qui nous tient à cœur, notre patrimoine…

    Vous pouvez adresser directement la photo par e-mail (contact@ccoust.com), en haute définition; n’oubliez pas de préciser le nom du lieu photographié avec une petite phrase expliquant pourquoi vous l’aimez particulièrement, ce qu’il vous évoque, pourquoi il vous paraît important de le préserver, le sauvegarder, le transmettre…

    N’hésitez pas à faire participer vos enfants et petits-enfants également, c’est une bonne occasion de réfléchir en famille sur la transmission,
    l’héritage, le bien commun, l’histoire, les repères…

    Tous les types de patrimoine sont acceptés, bâti, historique, naturel, culturel, gastronomique, immatériel… Du moment que vous parvenez à les transcrire sous la forme d’une photo!

    La plaquette de cette manifestation est disponible à l’OT du canton d’Oust, au Jardin de Curé, à l’exposition des Montreurs d’ours et à la
    Boutique des Colporteurs, ainsi que dans les mairies. ou téléchargeable ici :  Notre patrimoine – exposition photographique participative JDP 2014

    L’exposition est ouverte aux habitants et à tous les amoureux du Haut-Couserans, qu’ils aient une résidence secondaire ici ou qu’ils soient
    juste de passage.

    Date-limite de réception des photos: 5 septembre.

    Vernissage de l’exposition le vendredi 19 septembre au château, pour lancer les Journées du Patrimoine!