Étiquette : THEATRE

  • Théâtre « La vieille et la bête »

    Théâtre « La vieille et la bête »

    Dédié à son père musicien, La vieille et la bête est sa dernière création. Dans une ambiance de cabaret des années 30, La vieille et la bête emprunte à l’univers du conte et se compose de quatre séquences ayant pour thèmes communs la mort et l’amour. En reine tragique, Ilka Schönbein évoque d’abord, avec une sensualité sombre, le destin d’une petite danseuse qui voulait devenir une grande ballerine. A partir de matériaux de récupération et de la précision métronomique du geste s’impose l’image vaporeuse de La Petite danseuse d’Edgar Degas.

    Avec ses masques du corps en papier mâché, véritables prolongements d’elle-même, évocations puissantes de notre pluralité, elle traque en nous l’enfant intérieur, joue avec ses rêves, ses démons, brode des contes pour adultes, sur un air de Grimm et autres frères pas si sages, parfois terribles. Sur une estrade, dans un décor de paille et de pommes, elle est à tour de rôle jeune ballerine et vieille femme agonisante, petit âne en mal d’amour et tout le bestiaire. Semeuse de facéties, elle tente de distraire la mort.

    Ilka Schönbein dit des contes qui nous ressemblent, un double de nous-mêmes où toutes les facettes, les détours, les aspects les plus secrets, l’humanité des temps anciens sont là bien présents pour être interprétés, contournés, détournés. Ils agissent sur nous comme des saute-frontières, intemporels et toujours d’actualité. Ilka Schönbein tresse trois récits merveilleux sur la vieillesse et la mort qui se glissent dans la trame initiale pour venir nous raconter la décrépitude et le désir de vivre, le souvenir des temps anciens et la fatalité du temps qui passe. L’univers artistique d’Ilka Schönbein est de ceux qui marquent profondément les spectateurs. Entre précision du geste et émotion charnelle, elle tisse les images de la vie et nous les livre en partage dans une expérience sensible qui laisse à chacun des souvenirs inoubliables.

    Irrévérencieuse, Ilka Schönbein déteste la mièvrerie. L’émotion à fleur de peau et l’humour grinçant en bandoulière, elle régale les enfants et leurs parents de contes dont elle n’édulcore ni la beauté, ni la laideur. Au bout du conte, c’est le public qui en sort renversé…d’émerveillement.

    Venue d’Allemagne, sillonnant depuis des années les routes d’Europe dans sa caravane, Ilka Schönbein a forgé son art d’abord dans la rue. Cette artiste à la silhouette menue semble tout droit sortie d’un tableau expressionniste et sa présence sur scène est magnétique. En symbiose avec des marionnettes qui lui collent à la peau, elle est la mère de tous ses doubles et incarne les mille personnages d’une histoire. Son langage visuel et plastique conjugue la marionnette, la danse et le mime grâce à une maîtrise de la métamorphose qui est le plus puissant de ses sortilèges.

    Aux fées elle préfère les sorcières, et les zones d’ombre où se larvent tous les secrets de l’adulte inaccompli. La mise en images de ces forces souterraines provoque ainsi un trouble profond et durable. Racontée par cette véritable sculpture vivante, la fable devient fascinante, tout simplement.

    Mardi 22 mai à 20h45 à Mirepoix – Salle Paul Dardier
    avec MiMa, l’Estive, la commune de Mirepoix et le Pays des Pyrénées Cathares.

  • Hérésie en Arize présente Dom Juan

    Hérésie en Arize présente Dom Juan

    Un cube rouge, un tas d’argile, un acteur et un masque, une performance d’acteur exceptionnelle et une forte lecture de l’oeuvre de Molière pour un Dom Juan non seulement consommateur de femmes, mais consommateur tout court, pitoyable figure de notre époque.

    Dom Juan et Sganarelle sont comme deux extrémités de l’homme équilibré : le maître est fou, le valet est idiot. L’un est instable, ne tient à rien, n’est tenu par rien. L’autre est figé coincé entre sa peur et sa colère.

    L’acteur masqué, c’est Sganarelle : il a l’expressivité des valets de commedia dell’arte, et qu’il mente ou qu’il dise la vérité, il est toujours entier.

    L’acteur démasqué, c’est Dom Juan : son visage nu est à lui seul une provocation. Les autres personnages deviennent des excroissances du corps de l’acteur : comme si le regard de Dom Juan effaçait toutes les personnalités, les passait au filtre de son seul désir. Une cape, deux boules d’argile hâtivement modelées et les paysannes se crêpent le chignon ; un socle rouge et la statue du commandeur s’ébranle….

    DOM JUAN De Molière Par le Groupe Anamorphose, mis en scène et interprété par Laurent Rogero

    Samedi 7 avril à 19h30 précises salle des fêtes de Sabarat  ouverture des portes : 18h30

    Restauration dès 21h avec les artistes. réservation nécessaire avant le mercredi 4 avril

    05 61 60 48 84 – arlesie@wanadoo.frwww.arlesie.asso.fr

  • Troisième et dernière dégustation de saison de l’Estive

    Troisième et dernière dégustation de saison de l’Estive

    Troisième rendez-vous des dégustations de saison, après la noisette du producteur Philippe Huertas ponctuant les mets du chef Rogier van Den Biggelaar et les créations de Pao Magny qui nous a mis le lait à la bouche celui de la ferme de Labaure d’Alain Soucasse, Didier Lamotte détournera avec inventivité le foie gras ariégeois des terroirs du Plantaurel. 

    Après l’insaisissable et ‘inoubliable Onzième de François Tanguy, les fenêtres éclairées du turak théâtre, le sombre printemps de Bruno Geslin et la plénitude des cendres de Yann Allégret, deux femmes travailleuses dans l’ombre pour la lumière de 2 compagnies viendront nous parler des artistes qu’elles connaissent par coeur : Anne de Amezaga pour l’infinie et puissante créativité de Joël Pommerat et Catherine Hubin pour l’art de la marionnette et le travail de Bérangère Vantusso.

    Comment ça se passe ?
    La rencontre est menée par un journaliste, deux  invités vous parlent chacun d’un spectacle, de sa fabrication, des ingrédients qui le composent. Un chef cuisinier vous invite à rencontrer un producteur ariégeois et à déguster  la création née d’un produit. Des participants vous font vivre en direct la rencontre sur Internet

    Où et quand ça se passe ?
    Au Bar de l’Estive où vous êtes invités pour l’occasion, en direct sur Internet si vous ne pouvez pas vous déplacer.

    Comment participer ?
    En vous inscrivant si vous voulez participez à la dégustation à l’Estive. Entrée libre -Nombre de places très limité !
    05.61.05.05.55
    accueil@lestive.com
    En vous connectant sur le blog de l’Estive  pour une retransmission de l’évènement sur  la page « dégustation » en tapant blog.lestive.com

    Rendez-vous le lundi 02 avril à 19h00 au bar de l’Estive

    Avec Radio transparence, le  Festival des saveurs , le Club de saveurs et le Centre de Formation des Apprentis de l’Ariège et l’IUFM-Université Toulouse 2, WooMeet, et Orange.
    Avec le soutien de la Chambre d’Agriculture, la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Ariège et l’entreprise Maestria

  • « Pays de Paroles » Partagez l’aventure.

    Des artistes, un théâtre, et des habitants de l’Ariège réunis pour partager une aventure ! L’Estive et le conteur Jean-Jacques Fdida vous propose, en 2011/2012, une aventure de la Parole !

    Sur 3 périodes d’une semaine chacune, soirs et week-ends (en février, juin et octobre 2012), un groupe d’ariègeois, volontaires, travaillera avec Jean-Jacques Fdida à réunir ces paroles puisées dans la géographie, l’histoire de l’Ariège, et dans l’imaginaire de ce pays, à les mettre en bouche, à les dire devant du public. Jean-Jacques Fdida y joindra ses histoires universelles.

    Pour clore cette aventure, plusieurs représentations seront données dans les vallées d’Ariège en octobre 2012.

    Vous avez envie de partager l’aventure ? l’Estive vous propose une rencontre : « Autour d’un verre avec Jean-Jacques Fdida » ie jeudi 1er décembre à 18h30 au Café Gros, Allées de Villote à Foix

    « “Pays de Paroles” voudrait se mêler de tisser et entremêler les voix du pays d’Ariège. Car si à force d’habiter un lieu, on finit par être habité par lui, se mettre à en parler revient à lui redonner voix tout en livrant de soi. » JJ Fdida

    Contact : Christine Bellouère Tel : 05.61.05.05.58 Mail : publics@lestive.com

    Crédit Photo : P.Desroche

  • Tous au théâtre avec l’Estive et Azinat.com.

    « Depuis qu’il est né, il y a plusieurs milliers d’années, le théâtre a toujours eu la même raison d’être…Vous qui venez au théâtre, avez-vous envie de le faire découvrir à votre coiffeur, aux copains de vos enfants, à vos parents, vos voisins de paliers, au patron de votre bistrot, à votre boulanger…» F. Cervantès

    Habituellement les spectacles restent à l’affiche un soir, deux grand maximum. Pas le temps de se retourner…si on n’est pas libre ce soir-là ; et puis si on a aimé la pièce, pas le temps du bouche à oreille, d’en parler à ses voisins, à ses amis, à ses grands enfants… pas de partage possible. C’est pourquoi, cette année, du 18 au 28 janvier 2011, pendant 2 semaines, la Ville de Foix en partenariat avec les artisans et les commerçants et Azinat.com, va, comme les grandes métropoles, pouvoir vivre au rythme du théâtre. Tous les soirs, les ariégeois, vont pouvoir aller au théâtre.

    « une île »  est une pièce écrite et mise en scène par François Cervantès et interprétée par la compagnie marseillaise l’Entreprise. « À la mort d’un peintre, ses amis entreprennent un voyage en mer pour ramener chez elle la jeune femme silencieuse qui vivait chez lui et était son modèle. Ils approchent d’une île, aperçoivent d’abord la côte et les rochers, puis les formes des arbres et les marécages. Bientôt ils découvriront les silhouettes des habitants… C’est un voyage dans un théâtre d’ombres et de lumières, de visages et de masques. Magnifique “entreprise” qui consiste à nous parler d’amour avec les masques d’une telle sincérité, modelés par nos rêves d’enfants, nos désirs d’adolescent, nos peurs de mourir, et nos fantasmes guerriers. “L’île”, c’est de l’humanité, une douce folie, une invitation à penser joliment à sa propre mort. « Une  île » est un petit bijou.

    Rendez-vous donc « tous au théâtre » du 18 au 28 janvier à 20h45 (samedi 22 à 17h et relâche les 23 et 24) à l‘Estive de Foix réservation au 05 61 05 55 55.

  • « Marius » « Fanny » « César » et Marcel Pagnol à Foix début octobre par Comp. Marius

    Un grand moment de théâtre à partager, dans un décor « grandeur nature »

    Comp. Marius a réalisé une nouvelle adaptation des trois textes. C’est dans une scénographie « grandeur nature », au bord de l’eau, qu’elle jouera pour vous la trilogie : « Marius » (une comédie qui se termine lamentablement !), « Fanny & César » (un drame et une tragédie qui se terminent bien !), avec, pendant la pause, un repas. C’est Marius, Fanny et César, c’est-à-dire un monument sur la vie à Marseille dans les années 1930 « Une histoire d’amour déchirante en plein air et au bord de l’eau, avec pendant la pause une assiette de ce que la mer a de meilleur à offrir. »

    Adaptation originale et goûteuse du chef d’œuvre de Pagnol : de cette saga familiale comique et émouvante en V.O.B (Version Originale Belge), le collectif comp. Marius tire un spectacle-fleuve rythmé par un maître-mot : la convivialité. Le public y est invité à trinquer dans le bistrot de César, à partager le repas de noces de Fanny, à siroter le café aux funérailles de Panis… Car le théâtre de comp.Marius, c’est cela : une réinvention du fraternel. Loin de l’Estaque, on se surprend alors à ripailler en bonne compagnie sur le Port de Marseille. Un parfum méditerranéen vous enivre alors, porté à nos narines par le souffle de ces artistes doux-dingues venus du toujours étonnant et novateur territoire de création qu’est la Belgique.

    Une expérience unique !

    Samedi 2 et dimanche 3 octobre à 11h30 à Foix – Base de loisirs de Labarre

    Durée : 5h (spectacle et repas) – Tarif : B + 5 euros (repas)

    Renseignements : l’Estive sur http://www.lestive.com