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  • La Saint Valentin, ça ne date pas d’aujourd’hui !

    La Saint Valentin, ça ne date pas d’aujourd’hui !

    La Saint Valentin, ça ne date pas d'aujourd'hui !

    Le jour de la Saint-Valentin, le 14 février, est considéré dans de nombreux pays comme la fête des amoureux. Les couples en profitent pour échanger des mots doux et des cadeaux comme preuves d’amour ainsi que des roses rouges qui sont l’emblème de la passion.

    Mais, la fête des amoureux n’a pas toujours eu cet aspect mercantile. Dans l’Antiquité, on organisait des rituels païens le 15 février pour célébrer le dieu de la fertilité. la période de mi-janvier à mi-février étant le mois de Gamélion, consacré au mariage sacré de Zeus et de Héra. Le jour de la Saint-Valentin n’était donc pas associé à l’amour romantique mais à l’amour physique

    En réponse, l’Eglise aurait décidé de commémorer le saint patron des amoureux, Saint Valentin, tous les 14 février.

    La première mention du jour de la Saint-Valentin avec une connotation amoureuse remonte au xive siècle en Angleterre, où l’on croyait que le 14 février était le jour où les oiseaux se mettent en couple. Il était courant durant cette période que les amoureux échangent des billets et s’appellent chacun leur Valentin.

    En Amérique du Nord, les échanges de cartes ne se font pas selon la conception européenne où la carte de Saint-Valentin est envoyée à une personne « unique ». Il n’est pas rare qu’une personne y envoie une dizaine de cartes, et même que des élèves d’école primaire en envoient à leur maîtresse d’école.

    Quoi qu’il en soit, aujourd’hui la Saint-Valentin est l’occasion parfaite pour tous les couples de s’offrir des petits cadeaux, de tester quelques jeux coquins, bref, de briser la routine du quotidien.

    Que faire pour cette Saint Valentin en Ariège

    Aller au restaurant

    Un peu de détente aux Bains du Couloubret : www.bains-couloubret.com

    ou alors :

    Sinon, soyez imaginatif, mais surtout ne vous arrêtez pas au 14 février !

  • Calendriers de l’Avent et Marchés de Noël

    Calendriers de l’Avent et Marchés de Noël

    Calendriers de l’Avent et Marchés de Noël Ariège Pyrénées

    L’Avent est avant tout une fête liturgique, le terme est emprunté au latin chrétien adventus, dérivé du latin classique advenire (arriver) ; c’est-à-dire l’arrivée, l’avènement de Jésus-Christ.

    Dans les Églises utilisant le calendrier grégorien, l’Avent débute le quatrième dimanche avant Noël, et marque le début de l’année liturgique. L’Avent commence donc, au plus tôt, le 27 novembre et, au plus tard, le 3 décembre et se termine le 24 décembre.

    Mais Noël étant devenu depuis longtemps la fête des enfants intéressons nous au calendrier.

    La tradition du calendrier de l’Avent semble prendre sa source en Allemagne, au XIXè siècle, lorsque que certaines familles protestantes ont coutume de mettre, chaque matin, une image pieuse comportant une phrase de l’Évangile ou une incitation à faire une bonne action, au mur, et cela durant vingt-quatre jours, afin de canaliser l’impatience des enfants jusqu’au jour de Noël.

    Pendant la plus grande partie du xxe siècle, le calendrier de l’avent n’est présent qu’en Allemagne et en Alsace. En 1920, apparaissent les premiers calendriers de l’Avent commerciaux avec leurs portes et fenêtres miniatures à ouvrir et en 1958, le premier calendrier contenant des chocolats, comme on le connaît aujourd’hui, est commercialisé

    Les marchés de Noël, ou marchés de l’Avent

    Ils ont lieu au cours des quatre semaines de l’Avent. Cette tradition est originaire de la plupart des régions germaniques comme l’Allemagne, l’Autriche, le Tyrol du Sud et l’Alsace, mais est aujourd’hui respectée dans de nombreux autres pays. Les premiers marchés de ce genre ont lieu au Moyen Âge ; en effet, les premières traces des marchés de Noël remontent au xive siècle, en Allemagne, sous l’appellation « Marché de Saint Nicolas »

    Les plus célèbres d’entre eux sont les marchés de Noël de Strasbourg mais de nombreuses villes en Europe ont instauré leur propre marché de Noël avec des chalets et parfois des attractions. Parfois, il s’y déroule également des spectacles et autres concerts en plein air.

    Les marchés de Noël, ou marchés de l’Avent

    Ils ont lieu au cours des quatre semaines de l’Avent. Cette tradition est originaire de la plupart des régions germaniques comme l’Allemagne, l’Autriche, le Tyrol du Sud et l’Alsace, mais est aujourd’hui respectée dans de nombreux autres pays. Les premiers marchés de ce genre ont lieu au Moyen Âge ; en effet, les premières traces des marchés de Noël remontent au xive siècle, en Allemagne, sous l’appellation « Marché de Saint Nicolas »

    Les plus célèbres d’entre eux sont les marchés de Noël de Strasbourg mais de nombreuses villes en Europe ont instauré leur propre marché de Noël avec des chalets et parfois des attractions. Parfois, il s’y déroule également des spectacles et autres concerts en plein air.

    Source : wikipédia.

    Liste des marchés de Noël en Ariège.

     

  • Dimanche nous fêterons nos mamans

    Dimanche nous fêterons nos mamans

    Cette tradition n’est pas vieille comme le monde mais perdure depuis un certain nombre de siècles.

    La fête des mères remonte au temps de nos ancêtres les gaulois, c’est une tradition très ancienne ! Les premiers à avoir instauré une journée consacrée aux mamans sont les Grecs et les Romains, qui organisaient chaque année au printemps une cérémonie en l’honneur de Rhéa et Cybèle, la Grande Mère des dieux et notamment mère de Zeus.

    La date de la fête des Mères varie d’un pays à l’autre, mais la majorité d’entre eux ont choisi de la célébrer en mai.

    En France célébrer les mamans et plus généralement la famille, est une idée de Napoléon. C’est le premier qui a évoqué l’idée d’une fête des mères officielle au printemps en 1806. Au départ, le but était d’honorer les mères de familles nombreuses.

    Mais, le village d’Artas en Isère  revendique être le « berceau de la fête des Mères ». En effet le 10 juin 1906, à l’initiative de Prosper Roche, fondateur de l’Union fraternelle des pères de famille méritants d’Artas, une cérémonie en l’honneur de mères de familles nombreuses eut lieu. Deux mères de 9 enfants reçurent, ce jour-là, un prix de « Haut mérite maternel ». Le diplôme original créé par Prosper Roche est conservé dans la bibliothèque de l’Institut de France avec les archives de l’association.

    La version moderne de la fête des mères nous viendrait directement des Etats-Unis. Le second dimanche du mois de mai 1907, au moment du décès de sa maman, une américaine a demandé aux autorités d’instaurer une journée en l’honneur de toutes les mamans du monde le deuxième dimanche de mai. Vœu exaucé ! Les petits américains honorent leur maman le deuxième dimanche de mai depuis plus de 100 ans.

    Quelle qu’en soit l’origine, dimanche pensez à vos mamans !

  • Bienvenue sur le site des Biroussans

    Bienvenue sur le site des Biroussans

    Bienvenue sur le site des Biroussans

    En cette année 2014, le groupe d’art et traditions populaires les « Biroussans » a souhaité repenser entièrement sa politique de communication. Il s’est doté pour cela d’un nouveau site internet

    Le Biros, petite vallée du Couserans, à l’ouest du département, jouxtant la frontière espagnole et le val d’Aran, des paysages remarquables et une nature encore sauvage.

    C’est au retour de la première guerre mondiale que Monsieur Alphonse Sentein et Mademoiselle Mahenc, tous deux instituteurs dans les villages du Biros, décident de fonder une association dont le but était de relancer l’activité collective au lendemain des affres de la guerre.

    Après quelques balbutiements, le projet pris corps et en 1921 Alphonse Sentein créa une association appelée « Groupe Folklorique Biroussan ».

    Depuis sa création, le groupe a représenté le Biros aux « quatre coins de France » et à l’étranger, notamment en Espagne, au Portugal, en Italie, en Suisse, aux Pays-Bas, en Norvège, en Turquie, en Hongrie, en Pologne, en Slovaquie, en Croatie, en Chine, en Russie….

    Aujourd’huile groupe comporte deux sections, une composée d’une quarantaine d’adultes et une composée d’une trentaine d’enfants de 6 à 14 ans.

    Au fil des années, le groupe a développé des activités telles que : une école de folklore du jeune âge (depuis 1979),une école de musique traditionnelle,des spectacles chorégraphiques,des animations et bals traditionnels,festival d’arts et tradition populaires, de la recherche ethnographique,des expositions,des interventions en milieu scolaire.

    Affilié à la Confédération Nationale des Groupes Folkloriques Français, il a également participé à de nombreux stages de connaissance du terroir, musique traditionnelle, recherche ethnographique, folklore du jeune âge …

    Vous voulez en savoir plus : 
    www.biroussan.com
    contactbiroussan@orange.fr / 05 61 04 65 53

     
  • Aimez-vous le millas ?

    Aimez-vous le millas ?

    Le millas du gascon milhàs, (millet ou maïs) est une spécialité culinaire du sud-ouest de la France. On la retrouve en Gascogne,  dans le Midi toulousain, le Lauragais, l’Aquitaine ou encore en Charentes

    Mais la recette est également connue ailleurs sous des noms différents. On pourrait comparer le millas à la polenta, faite avec de la semoule de maïs.

    Le millas est représenté par une grande quantité de termes, qui sont fonction à la fois des recettes et des terroirs. En occitan, le maïs prend souvent le nom du millet : milh, d’où le milhas ou milhade. il est également appelé « millassou » qui s’applique de préférence aux versions sucrées.

    À l’origine, le millas est fait uniquement de farine de maïs cuite dans de l’eau : la bouillie épaisse obtenue est étalée, mise à refroidir et coupée en carrés. Ainsi préparé il peut être frit à la poêle, salé ou sucré. Sa fabrication, loin d’être une spécialité locale comme on est tenté de le croire, était courante dans toutes les zones de production traditionnelle de maïs.

    Il était traditionnellement servi lorsque l’on tuait les cochons, les oies ou les canards.

    source : Wikipedia

    L’association « Sur les pas d’Adelin Moulis » créée le 18 octobre 2007 à Laroque-d’Olmes, s’est donnée pour objet de faire perdurer l’œuvre de ce poète, historien et folkloriste ariégeois.

  • Cochon qui s’en dédit !

    Cochon qui s’en dédit !

    « Quel admirable animal que le cochon ! Il ne lui manque que de savoir faire lui-même son boudin ». Jules Renard 

    cochon qui s'en dédit Ariège Pyrénées

    De décembre à février, c’est les mois du cochon, et ayant découvert hier le mot « pèle porc », et oui personne n’est parfait, nous avons voulus en savoir plus sur cette expression et voici ce que nous avons trouvé.

    La pélère, le pèle porc, la porchinère, la tuère le tue-cochon… tous ces termes désigne une seule et même chose, le sacrifice et la préparation du porc.

    Il est difficile de situer exactement l’origine du cochon mais on sait qu’il est présent depuis 3000 ans avant JC. Déjà aux banquets des empereurs romains où il régnait en mets de choix, le jambon était très apprécié .

    Le tue-cochon dans le cadre familial réclame, en plus d’un estomac bien accroché, un savoir-faire collectif. De la « capture » de l’animal à la confection du boudin, dans le gros intestin prélevé et nettoyé, la « pélère » n’admet ni improvisations ni à peu près…

    Même si de nos jours, on se contente de préparer le cochon, l’animal étant la plupart du temps passé par l’abattoir, cette tradition reste toujours vivante, notamment  dans nos campagnes du Sud-Ouest. Les pelères sont de vraies fêtes de famille où se réunissent parents, amis et voisins, elles peuvent même se mettre au même rang que la fête locale.

    Nous n’allons pas ici nous attarder sur les détails de la « tuerie » et de la préparation car on peut trouver sur Internet quelques récits issus de sites développés par des passionnés d’histoire locale décrivant méticuleusement ce processus.

    Cochon qui s'en dédit !

     Cochon qui s'en dédit !

     

     

     

     

    Le pèle-porc restitue aussi tout un vocabulaire par lequel la langue ancestrale, béarnaise et gasconne, révèle toute sa… saveur.

    béchigue, vessie, nom du ballon au rugby (la veishiga).
    camaou, le jambier, pièce de bois servant à maintenir écartées les pattes arrière (lo camau).
    caoutère, chaudière à anse et poignées, chaudron de 75 l au moins, sinon, c’est un caoutéroû (la cautèra, lo cauteron).
    chichons, ou graisserons, sorte de pâté analogue aux rillettes (los chinchons, o greisherons).
    clithère, fente, interstice, par exemple entre deux planches (la clichèra).
    cresté, châtré par un crestadou (crestat, de crestar, e lo crestador).
    esquiaou, l’échine, la colonne vertébrale en charcuterie (l’esquiau).
    festayre, amateur de fêtes, qui a l’esprit porté à la fête plutôt que fêtard (lo festaire, la festaira).
    ganurre, le gosier, ici, la trachée-artère (la ganurra, on dit aussi lo tutèth, la cana).
    goula, la gorge et le cou, pièce de charcuterie (lo golar).
    hournère, le fournil, pièce où se trouve (ou se trouvait) le four à pain (la hornèra).
    Mèyt, maie, grande auge, pétrin (la mèit).

    Si vous voulez en savoir plus :

    www.amicale-genealogie.org
    www.aubertin.fr
    bonnut.voila.net