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  • L’association « Le Chabot » se bat pour sauver nos cours d’eau

    L’association « Le Chabot » se bat pour sauver nos cours d’eau

    Il y a quelques semaines, sur notre page FaceBook, nous avons été interpelés par un de nos « fans » qui nous donnait connaissance d’un article du journal écologique Reporterre intitulé :  «La FNSEA veut faire disparaître les petits cours d’eau de nos cartes» (voir l’article) et  nous indique que de nombreux cours d’eau ariégeois sont menacés. Lisant l’article, nous prenons connaissance de l’association «Le Chabot» avec qui nous prenons contact. Quelques jours plus tard nous rencontrons son porte-parole, Monsieur Henri Delrieu et son Président Monsieur Bernard Danjoie, au bord du ruisseau des Trois Bornes sur la commune de Montaut et ils nous expliquent le combat de l’association.

    L’association le chabot  est agréée association de protection de l’environnement, elle est est membre de France-Nature-Environnement (FNE). Elle est très attachée au principe de l’action en partenariat avec les autres associations intéressées au milieu naturel rivière : Comité Ecologique Ariégeois, Pêcheurs, associations de protection d’autres cours d’eau.

    Tout commence avec la Lema

    La loi sur l’eau et les milieux aquatiques (Lema) du 30 décembre 2006, transpose dans le droit français une directive européenne sur l’eau adoptée en octobre 2000. Cette loi a pour objectif — entre autres — de parvenir à un « bon état » écologique des masses d’eau douce d’Europe d’ici 2015 ( on devait atteindre 70% de bon état écologique des masses d’eau douce en 2015, en 2017 nous en sommes à 30%).

     La FNSEA, qui sait à quoi s’en tenir, y voit une menace directe : l’agriculture industrielle dissémine massivement des pesticides et pollue les rivières et les rivages avec ses nitrates. En 2014, l’Europe a d’ailleurs condamné une nouvelle fois la France pour sa politique trop laxiste contre l’épandage des nitrates. (Art. Repoterre)

    Le combat de l’association Le Chabot

    «Le 1er ministre, Manuel Valls, devant le congrès de la FNSEA, a été très clair» Explique Henri Delrieu  «moins de contrôles, des contrôles plus ciblés, donc à terme moins de fonctionnaires sur ces dossiers, moins de loi sur l’eau… et donc moins de protection de nos cours d’eau. »

    «Le ministère a donc confié une mission à notre députée Frédérique Massat qui a travaillé 25 points pour alléger la pression de la loi sur l’eau sur la profession agricole notamment. Dans cette proposition d’allègement figure la révision de la géographie hydrographique de la France, sans géographes, sans hydrologues, sans scientifiques, sans tenir compte des multiples jurisprudences, mais sous la pression du lobby agricole et pour satisfaire des intérêts particuliers et économique. Tout le travail qui a été effectué par des cartographes pendant plus de deux siècles est aujourd’hui remis en cause.»

    «L’enjeu aujourd’hui, est de redéfinir et cartographier ce qui sera désormais considéré comme un cours d’eau et donc « soumis à la loi sur l’eau » et aux contrôles y afférents – ou pas.

    Le réseau chevelu, constitutif de nos cours d’eau, mais souvent non cartographié et ne portant pas forcément de nom propre, est dans le collimateur et risque fort d’en prendre un vilain coup

    «Notre travail récent en partenariat avec le CIAPP (Conseil International pour la Protection des Pyrénées) nous a permis de voir rapidement les risques à partir de l’exemple d’un chevelu que nous venions d’étudier : le Crieu.  Des sources vont « disparaître », des tronçons ne seront plus pris en compte, des zones humides ne seront plus protégées, des affluents seront effacés.

    Tout au long de la concertation nous avons réaffirmé nos positions à savoir qu’un un cours d’eau est qualifié par :

    • la présence et la permanence d’un lit naturel à l’origine, y compris un cours d’eau naturel à l’origine rendu artificiel par la suite,
    • la permanence d’un débit suffisant une majeure partie de l’année, apprécié au cas par cas en fonction des données climatiques et hydrologiques locales.

    Cette appréciation du débit rend caduque toute définition qui exigerait plus de six mois de débit par an. Elle permet de reconnaître les cours d’eau à régime atypiques, temporaires et non permanents.

    Au regard des objectifs fixés par la DCE (Directive Cadre sur l’Eau) d’atteinte du bon état écologique de l’eau, consciente du risque évident d’oublis sur une carte établie dans la précipitation et sous la pression de syndicats professionnels ayant clairement annoncés leur désir d’une cartographie réduite, notre association retient pour seuls critères, ceux reconnus et validés par les juridictions.

    Ainsi nous demandons à ce que soit retenu comme cours d’eau :

    • l’intégralité du linéaire du chevelu, constitutif à part entière de notre réseau hydrographique, tel que présent sur les cartes IGN au 1/25000 ième 
    • à partir des documents issus de BD Topo (Base de données topographiques) et BD Carthage (Base de Données sur la CARtographie THématique des AGences de l’eau et du ministère chargé de l’environnement), tous les cours d’eau recensés en bleu foncé ou clair, continu ou intermittents, nommés ou non, ainsi que tous ceux en rose (à quelques rares exceptions confirmées contradictoirement sur le terrain)
    • les affluents ou portions de cours d’eau, oubliés de la cartographie issus de BDC ou BD Topo, que nous ajoutons en rouge sur les extraits de carte ci-joints. Ces ajouts, très partiels et incomplets, ne limitant pas la base définitive des observations que nous pourrions relever ultérieurement.

    Ainsi, c’est cours d’eau par cours d’eau que se fait actuellement l’analyse. Vous comprendrez que les professionnels, agricoles, forestiers, industriels… qui ont des intérêts économiques forts à voir des cours d’eau disparaître et avec, leur protection, sont à l’œuvre et déjà bien organisés.

    Si nous restons l’arme au pied, ce sont des centaines de milliers de cours d’eau en France qui vont perdre leur statut de masse d’eau.

    Si nous n’intervenons pas, le rapport Massat aura donc abouti à une opération de « grand nettoyage par le vide » de la loi sur l’eau.

    Notre association s’est engagée très tôt sur ce difficile dossier. Nous avons à ce jour établis près de 100 fiches de reconnaissance cours d’eau. C’est considérable et notre action s’est fait connaitre au niveau national»

    Henri Delrieu – Porte parole de l’association « Le Chabot »

    Quelques exemples :  Cartographie des cours exemple

    Les articles de Reporterre: 

    reporterre.net/Quand-le-gouvernement-et-la-FNSEA-redessinent-la-carte-des-cours-d-eau

    reporterre.net/La-FNSEA-veut-faire-disparaitre-les-petits-cours-d-eau-de-nos-cartes

     

  • Mirepoix, ouverture d’une troisième station-service par l’enseigne Super U, les Organisations Professionnelles Artisanales de l’Ariège disent NON !

    Mirepoix, ouverture d’une troisième station-service par l’enseigne Super U, les Organisations Professionnelles Artisanales de l’Ariège disent NON !

    L’enseigne Super U de la ville de Mirepoix, compte créer une station-service vraisemblablement de type 24h/24h avec automate (donc sans aucun emploi à la clé, si ce n’est peut-être l’entretien) sur un terrain qui aurait été acheté au Conseil Départemental de l’Ariège, et pour lequel un permis de construire aurait été accordé. 

    Aujourd’hui,  déjà deux entreprises de Mirepoix ont cette activité, qui participe incontestablement à leur équilibre financier et au maintien de leur entreprise et des emplois. (plus d’une dizaine d’emplois)

    A ce titre, l’U2P et la FNAA de l’Ariège, se sont mobilisées et ont mobilisé leur réseau pour soutenir les deux chefs d’entreprise, par une lettre ouverte

    Madame, Monsieur, Chers Collègues,

    A travers l’ensemble des Organisations Professionnelles Artisanales de l’Ariège, l’U2P nouvelle appellation de l’Union Professionnelle Artisanale et la FNAA (Fédération Nationale des Artisans de l’Automobile), soutiennent indéfectiblement les deux stations-services de Mirepoix dans leur projet de pétition contre la création d’une troisième station-service par l’enseigne SUPER U.

    Nous rappellerons que ces entreprises représentent un nombre d’emplois bien plus important que les emplois qui seront crées dans l’enseigne dans le cadre de ce projet.

    Comme nous le savons, l’activité de station-service par les enseignes n’est qu’ un moyen de captation et de fidélisation pour la clientèle, en vendant le plus souvent le carburant à prix coutant et avec une très faible marge.

    Ce projet est donc incontestablement un risque de plus dans la fragilisation économique et sociale de ce territoire, qui n’a comme bien d’autres, pas besoin de ce nouveau coup de poignard.

    Avec l’accord des deux responsables (Mr Braam DE MOYER et Jocelyn PARSY), l’U2P et la FNAA adressent également un courrier de mobilisation à Madame le Maire de Mirepoix et Conseillère Départementale, à Monsieur Alain FAURE Député de la Circonscription, à Monsieur Alain DURAN Sénateur de l’Ariège, à Monsieur le Sous-préfet de PAMIERS et à Madame La Préfète.

    Nous en appelons également à la solidarité de l’ensemble des artisans et des commerçants de proximité de la ville de MIREPOIX à l’égard de leurs deux collègues mirapiciens, en voulant bien signer leur pétition, disponible dans les deux établissements.

    Vous en remerciant par avance, et certain de votre soutien,
    Nous vous prions de croire, Madame, Monsieur, Chers Collègues, à nos plus cordiales salutations.

    Le Président de la FNAA de l’Ariège          Le Président de l’ U2P de l’Ariège
    Gérald SGOBBO                                                    Vincent PEREZ

    Vous pouvez envoyer un mail de soutien aux 2 stations services :

    Le Relais St Christophe (Mrs DE MOYER et ROULIN) : jmr-combustibles@orange.fr
    Station-service Total (Mr Jocelyn PARSY) :  totalmirepoix.sjcp@sfr.fr

     

  • Les peignes en corne Thomas Liorac labellisés «Entreprises du patrimoine vivant»

    Les peignes en corne Thomas Liorac labellisés «Entreprises du patrimoine vivant»

    L’entreprise de fabrication de peignes en corne «Thomas Liorac»  de Grégoire et Marguerite Villedey situé à Laroque d’Olmes, vient d’obtenir le label des «Entreprises du patrimoine vivant» (EPV). Ce label français d’Etat est décerné par le ministre de l’économie et des finances.

    Grégoire et Marguerite Villedey ont découvert les peignes en corne lorsqu’ils se sont installés il y a quelques années en Ariège. Ils ont fondé en 2011 l’entreprise « Thomas Liorac » qui commercialisait des peignes en corne. Mais en 2013, le fournisseur ne parvenaant plus à fournir suffisamment pour faire face au succès, Grégoire et Marguerite se sont lancés dans la fabrication en s’auto-formant pendant dix-huit mois. Aujourd’hui Marguerite est à la fabrication et Grégoire à la commercialisation et l’affaire se porte bien. 

    L’obtention de ce label marque la reconnaissance de la qualité des peignes en corne et la garantie de leur fabrication française, ainsi que les efforts de l’entreprise pour sauvegarder, réinventer et transmettre ce savoir-faire ariégeois en voie de disparition.

    Ce label confirme surtout la crédibilité du projet et la possibilité de résister aux délocalisations de productions y compris dans un secteur à forte intensité de main d’œuvre.

    Avec la création récente d’un cinquième emploi, l’entreprise consolide son développement et prévoit dans la foulée l’ouverture prochaine d’une boutique d’atelier, participant ainsi au dynamisme territorial et à l’offre touristique de l’Ariège.

    en savoir plus sur l’entreprise : www.thomasliorac.com

     

  • Deux millions d’euros pour les agriculteurs et éleveurs du PNR

    Deux millions d’euros pour les agriculteurs et éleveurs du PNR

    Le Comité régional de sélection des Projets Agro Environnementaux et Climatiques vient de rendre sa décision : le projet présenté par le Parc naturel régional (PNR) des Pyrénées Ariégeoises va bénéficier d’une enveloppe totale de presque 1,5 millions d’euros, pour la période 2017-2018.

    Ceux-ci viennent s’ajouter aux 500 000 euros attribués précédemment, sur la campagne 2015, soit un total de presque 2 millions d’euros. A l’échelle régionale, c’est l’une des plus importantes enveloppes financières mobilisées.

    Ces crédits sont destinés aux agriculteurs et éleveurs du PNR, pour le maintien de leurs « bonnes pratiques » agricoles et pastorales en lien avec l’environnement, le climat et la biodiversité.

    Cette année, 5 territoires du Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises sont ouverts à la contractualisation dont 2 nouveaux : les zones à thématique « corridors » de la Trame Verte et Bleue du PNR et les pelouses où la présence du Lézard ocellé, espèce protégée, a été attestée.

    Grâce au programme Natura 2000, une des originalités de cette année est également d’ouvrir à la contractualisation les estives du Valier et du Biros, dans le Couserans ainsi que les Quiés du Tarasconnais. La Fédération Pastorale de l’Ariège animera ce dispositif auprès des éleveurs et groupements pastoraux concernés, pour une enveloppe totale de 1 million d’euros qui leur est destinée.

    Ainsi, depuis 2015, le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises a construit des projets agroenvironnementaux au bénéfice des agriculteurs sur les zones humides, les corridors biologiques, les sites Natura 2000… et certaines espèces à fort enjeu patrimonial : le papillon Azuré des mouillères et le Lézard ocellé.

    Les mesures agro-environnementales sont financées par l’Union Européenne (FEADER) et par l’Etat (Ministère de l’Agriculture et de la Pêche). La Région Occitanie est l’autorité de gestion des fonds européens.

    Les agriculteurs et éleveurs des territoires concernés sont approchés dès à présent, afin de souscrire ces mesures dans le cadre de la campagne PAC-MAEc 2017, qui doit se terminer le lundi 15 mai 2017

  • Georgette médaille d’or au salon international des inventions de Genève !

    Georgette médaille d’or au salon international des inventions de Genève !

    C’est hier dans la soirée, que le Couvert Georgette et son inventeur Jean-Louis Orengo ont reçu du jury du salon international des inventions de Genève la médaille d’or avec félicitations du jury pour l’année 2017.

    Jean-Louis et Catherine Orengo sillonnent la France et maintenant l’Europe pour faire la promotion du couvert ariégeois « Georgette ». Utilisé aujourd’hui par de nombreux chefs français et sur des grandes tables gastronomiques, le couvert Georgette a conquis le monde par son esthétique et son ergonomie. 

    Le couvert et l’idée qui a séduit encore une fois (Georgette a été primé au concours Lépine de Paris l’an dernier) le jury du 45ème salon international des inventions de Genève repose sur le fait que «Georgette est à la fois cuillère, fourchette et couteau. son design contemporain signe une ergonomie novatrice qui bouscule les codes et offre de nouvelles fonctions».

    Avec 725 exposants venus de 40 pays, le salon international des inventions de Genève qui a lieu du 29 mars au 2 avril, ce sont un millier de nouveaux produits qui seront exposés. 80% des inventeurs émanent d’entreprises, universités ou instituts de recherche, alors que les 20% restants sont des indépendants.

    Tous viennent à Genève dans l’espoir de trouver des investisseurs, fabricants ou distributeurs, ou encore pour négocier des licences. L’Asie se taille la part du lion, avec 52% des exposants, l’Europe représentant pour sa part 32% et le Moyen-Orient 12%. Le reste du monde complète le panel.

    Sur 8’500 mètres carrés, le visiteur découvrira des inventions qui touchent tous les domaines de l’activité humaine. Les plus représentés sont la médecine et la santé, la protection de l’environnement et l’énergie, la mécanique, l’informatique, les moyens de transport et la sécurité.

    Le Jury International constitué de 82 spécialistes est chargé d’examiner chaque invention présentée afin de décerner des prix et distinctions. Les prix attribués sont pour leurs propriétaires une attestation de qualité de grande importance. En dehors des prix prestigieux (Une 15aine) et du Grand prix, les exposants peuvent se voir remettre des médaille d’or, d’argent ou de bronze, ce qui a été le cas pour nos Lizerois Catherine et jean-Louis Orengo !

     

  • Législatives 2017 : Philippe Calléja valide son « Panel Test » sur Mirepoix

    Législatives 2017 : Philippe Calléja valide son « Panel Test » sur Mirepoix

    La première édition du « panel test » initiée par Philippe Calléja, le Maire de Saverdun, a bien eu lieu cette semaine dans le Mirapicien. Cette démarche qu’a entamé le candidat aux législatives est unique aujourd’hui en Ariège.

    « L’occasion pour moi de tester sur le terrain les idées de mon programme avec des citoyens de tous horizons et d’échanger avec eux sur des sujets qui leur tiennent à cœur. Ils ont eu l’occasion de répondre à la seule question qui compte pour moi : ‘Qu’attendez-vous que votre Député fasse pour l’Ariège ?’ » explique Philippe Calléja.

    Cette première session a permis de réunir 10 personnes, élus et citoyens, et force est de constater que ce format leur convient aux vues des nombreux échanges qui ont eu lieu dans la soirée.

    « C’est une vraie réussite, les gens s’expriment, expriment leur goût de la politique lorsque celle-ci est faite par et pour le territoire » revendique le candidat.

    Ce dernier a pu dans un premier temps, sur la base d’un formulaire anonymisé, interpeller les participants sur les idées de son programme.

    Puis, au travers d’un débat reprenant chacune des thématiques, il a pu écouter les attentes des citoyens présents.

    Cette expérience inédite en Ariège n’est que la première d’une série qui devrait amener le candidat aux législatives à rencontrer prochainement sur le même format les habitants et élus du Couserans, puis de la Basse Ariège.

     

  • Premier classement du Who’s who pour 2017 : Floriane Caux, Jean Clottes et Frédérique Massat en tête

    Premier classement du Who’s who pour 2017 : Floriane Caux, Jean Clottes et Frédérique Massat en tête

    2017 commence comme s’est achevé 2016 pour le who’s who ariégeois, puisque Floriane Caux reste, et de loin, la première au classement des 99 personnalités à plus forte notoriété en Ariège !

    Si Frédérique Massat, Députée et Présidente de la commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale reste sur le podium, elle perd néanmoins une place, pour céder la deuxième place à Jean Clottes, préhistorien et spécialiste de l’Art pariétal.

    A la quatrième place, avec un bond de 26 places, on trouve Claudine Palhiès, Directrice des Archives départementales de l’Ariège et chargée de cours à l’Université de Toulouse-Le-Mirail, qui nous avait gentiment reçu pour une visite passionnante des archives et qui s’est mis en retraite  récemment.

    Cinquième du classement, avec la plus belle remontée du trimestre (58 places) Annie Fachetti. Anciennement chargée de communication à Ariège Expansion, ce qui lui avait valu d’être, durant de nombreux mois à la première place de notre who’s who, elle est maintenant chargée de Mission chez MADEELI, l’agence régionale de développement export innovation.

    Perrine Laffont qui est devenue championne du Monde de ski de Bosses récemment, s’approche également du Top 5 avec 9 places de gagnées au classement depuis 3 mois, et qui se retrouve 7ème au classement.

    Olivier Campardou fondateur de l’Asinerie de Feillet dans le Couserans, qui était remonté de 42 places pour se retrouver 27ème du classement en décembre 2016, continue son ascension pour se retrouver 12ème du classement. 

    Jean-Paul Raffit, guitariste et compositeur que nous avons rencontré il y a quelques mois, fait lui aussi une grosse remontée de 40 places pour se classer 20ème.

    Au niveau des « politiques et élus de l’Ariège« , Eric Donzé se retrouve 62ème devant Kamel Chibli Vice-président du Conseil Régional d’Occitane.

    Et enfin, nouvellement Inscrit au classement Monsieur Joseph Calvi, Président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Ariège,qui nous avait accordé une interview il y a quelques semaines, et qui se place en 54ème position. 

    Voilà les changements, notables ou pas de ce premier trimestre 2017, rendez-vous en juin pour un prochain classement.

    le classement complet de ce premier trimestre : Classement-whoswho-Azinat-mars2017

    Le Baromètre de notoriété des personnalités qui font l’Ariège est tenu par Azinat.com depuis le 15 septembre 2007, il est remis à jour tous les 3 mois

    Classement des 99 personnalités à plus forte notoriété en Ariège. Score avec catégorie et nombre de pages référencées sur Google.fr (méthode : recherche par nom associé au mot ariège*, comme : «Prénom Nom» + Ariège ) Premier classement effectué le 15/09/07.
    (pour obtenir l’historique des classements et le détails sur plus de 99 personnalités suivies du pannel, merci de nous contacter par email redaction@azinat.com)

    Reproduction même partielle, interdite sans accord préalable

    Tous droits réservés Azinat 2007-2017 ©

    si vous n’êtes pas sur ce classement et que vous pensez avoir été oublié merci de nous le signaler

  • 4ème master de la meilleure baguette de tradition française, un ariégeois à Paris

    4ème master de la meilleure baguette de tradition française, un ariégeois à Paris

    Le Syndicat Patronal des Artisans Boulangers et Boulangers Pâtissiers d’Ariège Pyrénées organisait, le 23 mars dernier, la sélection départementale du 4ème Master National de la Baguette de Tradition Française. 

    Un concours dont l’objectif est de promouvoir la qualité du pain fabriqué tous les jours par les boulangers et leur savoir-faire. Chaque candidat devait réaliser 20 baguettes de tradition française dans leur boulangerie et les remettre au jury composé de personnalités extérieures et de professionnels. 

    Mathieu Dubois boulanger à Prat Bonrepaux, Julien Tete au Mas d’Azil, Christophe Sottana à Rieucros et Cédric Diant à Mirepoix, ont relevé le défi et c’est Julien  Tete qui a eu l’honneur de représenter l’Ariège à la selection régionale qui s’est déroulée lundi dernier à Toulouse.  

    Et c’est Julien Tete, notre Boulanger du Mas d’Azil et Vice-Président du Syndicat Patronal des Artisans Boulangers de l’Ariège, qui a remporté brillamment, la sélection régionale et sera donc le représentant de notre région, et surtout de notre département à la finale Nationale qui se déroulera sur le Parvis de Notre-Dame du 14 au 17 mai 2017 à Paris dans le cadre de la Semaine de la Fête du Pain.

    Croisons les doigts pour que la meilleure baguette française soit ariégeoise !

    Sources : Syndicat Patronal des Artisans Boulangers de l’Ariège / Union des Entreprises de Proximité de l’Ariège

  • Foix va tester l’extinction de son éclairage public en avril

    Foix va tester l’extinction de son éclairage public en avril

    La Ville de Foix va tester dans certaines rues l’extinction de l’éclairage public du 10 avril au 30 juin. A l’issue de ces trois mois, une réunion publique sera proposée pour faire un bilan de cette opération.

    Depuis plusieurs années, certaines villes testent ou mettent en oeuvre ce type de politique pour des raisons économiques ou écologiques. La ville de Foix a décidé de participer elle aussi à ce type d’opération.

    La lumière dans les villes a en effet un impact négatif sur la faune et la santé humaine ainsi qu’un coût énergétique non négligeable. Les conséquences de l’excès d’éclairage artificiel ne se limitent pas à la privation de l’observation du ciel étoilé. Elles sont aussi une source de perturbations pour les écosystèmes (modification du système proie-prédateur, perturbation des cycles de reproduction, perturbation des migrations…) et représentent un gaspillage énergétique considérable.

    Selon l’Ademe, les 11 millions de points lumineux qui constituent le parc d’éclairage public appellent une puissance d’environ 1300 MW, soit la puissance délivrée par une tranche nucléaire récente à pleine charge. L’éclairage public correspond à 41 % de la consommation d’électricité des communeset émet annuellement 670 000 tonnes de CO2.

    Près de 40% de la facture énergétique de Foix

    Pour la commune de Foix, l’éclairage public représente près de 40% de ses dépenses en électricité. Déjà 10 000 communes en France ont choisi de réduire l’éclairage public avec succès sans qu’il y ait un impact négatif sur la sécurité ou la circulation.

    C’est pourquoi la municipalité de Foix a décidé de procéder à titre expérimental dans certains quartiers, à l’extinction des lampadaires durant 3 mois.

     Les quartiers et zones concernées : 

    • Route de Toulouse (entre chemin de Berdoulet et le camping)
    • Avenue de Barcelone, chemin croix de Bouychères et rue pigeonnier
    • Avenue de Cadirac, rue Lfagette, rue et lotissement des Oustallous
    • Lotissement Belissens
    • Chemin et hameau de Mouragues, chemin du Peyrou
    • Lotissement de Caussou et fin e l’avenue de Roquefixade
  • Incendies volontaires en Haute-Ariège, Loïc Defaut envoie une lettre ouverte à la préfète

    Incendies volontaires en Haute-Ariège, Loïc Defaut envoie une lettre ouverte à la préfète

    Lettre ouverte à madame le préfet de l’Ariège au sujet du débat annoncé sur la pratique de l’écobuage par Loïc Defaut éleveur de brebis en zone de montagne sur la commune de Bédeilhac-et-Aynat.

    Je suis éleveur de brebis en zone de montagne sur la commune de Bédeilhac-et-Aynat. Je me suis installé en agriculture il y a 20 ans sur une zone qui, pendant longtemps, a été régulièrement dévastée par les incendies hivernaux sauvages, ce qui l’a maintenue dans un état transitoire de friche. J’ai reconquis ces terres sans jamais avoir recours à l’écobuage. Ce travail n’est toujours pas fini, tant les conséquences du feu sont néfastes à long terme.

    Toute la zone montagnarde ariégeoise est confrontée depuis très longtemps au problème récurrent des feux de broussailles. Ces feux sont en général à vocation pastorale. Aujourd’hui, face à la prolifération des incendies, les pouvoirs publics ont décidé de mieux encadrer la pratique du feu pastoral en faisant appel aux services des spécialistes de l’écobuage. Ceux-ci soutiennent, études scientifiques à l’appui, que le feu dirigé et mené dans certaines conditions est favorable au pastoralisme sans porter atteinte à l’environnement, et que c’est un mode d’entretien rapide et économique.

    Pourtant, on ne peut nier que l’écobuage, même bien conduit, ne se fait pas sans contreparties environnementales. Le dégagement massif de fumées nocives en est l’une des illustrations.

    Les orientations de la nouvelle PAC entrées en vigueur en 2015 modulent les aides aux surfaces en fonction du taux d’embroussaillement des parcelles. Mais le mode d’entretien importe peu, et le feu apparaît alors comme une solution facile pour obtenir ces aides. Cela risque d’amener une généralisation des incendies.

    Mon expérience du feu et du débroussaillage me permet d’affirmer qu’il est parfaitement possible d’entretenir les surfaces agricoles dont le pastoralisme a besoin sans avoir recours à l’écobuage. Aujourd’hui je m’inquiète de l’écobuage érigé en système alors que cela pose de nombreux problèmes et qu’aucun débat sur cette méthode n’a été réellement programmé.

    Histoire de l’écobuage en Ariège

    Le déboisement des montagnes de l’Ariège au profit des prairies a été mis en œuvre dès le Néolithique et s’est intensifié au Moyen Âge pour satisfaire les besoins de la navigation et de l’industrie. Le pastoralisme s’est développé parallèlement au déboisement, profitant de l’ouverture du milieu et de la richesse du sol laissé par la forêt.

    La population pyrénéenne s’est accrue jusqu’à la fin du XIXe siècle ; au début du XXe siècle, du fait de la misère et de la surpopulation, les montagnes commencent à se vider. L’exode rural se poursuit durant tout le XXe siècle, laissant d’innombrables terres inoccupées.

    Le feu pastoral était couramment utilisé pour faire disparaître les refus en fin de saison. Il n’y avait pas grand-chose à brûler, le feu passait vite et sans faire de dégâts. Mais avec l’exode rural et le départ des troupeaux, la situation a changé : les prés de fauche n’étaient plus coupés, les parcelles n’étaient plus pacagées. En fin de saison, il restait beaucoup de matière combustible, et les paysans qui n’étaient pas partis ont continué à brûler la montagne. Dès lors, le feu a commencé à faire des dégâts sur le sol et la végétation.

    Un feu de broussailles allumé par temps sec chauffe très fort et séjourne plus longtemps. La couche supérieure du sol, qui abrite toute la microfaune, est ravagée. L’humus, responsable de la texture du sol, brûle et disparaît. La terre, totalement déstructurée, devient pulvérulente et est lessivée dès les premières pluies. Ainsi, au fil des incendies, le sol est devenu de plus en plus pauvre, acide et tassé, et la flore s’est appauvrie considérablement. Mais en montagne siliceuse la fougère-aigle résiste au feu du fait de ses rhizomes profonds, et se met alors à proliférer. Cette plante est ensuite le principal combustible des feux sauvages en hiver.

    Ainsi, plus on brûle la montagne, plus la fougère prospère et se répand, et plus les terres brûlées deviennent sensibles au feu. Et c’est précisément pour sortir de ce cercle vicieux qu’il a été décidé… de recourir à l’écobuage systémique, avec la mise en place des commissions locales d’écobuage (CLE).

    RÉSUMÉ DE LA RÉUNION DE CONSTITUTION DE LA CLE EN 2016 ET DE LA JOURNÉE DE FORMATION À L’ÉCOBUAGE EN 2017

    J’ai participé à la réunion d’échange pour la mise en place d’une CLE qui s’est tenue le 18 novembre 2016 à Rabat-les-Trois-Seigneurs, puis à la journée de formation à l’écobuage qui a eu lieu le 31 janvier 2017, au SDIS de Tarascon. Dès la première réunion, j’ai exprimé mon opposition à la pratique de l’écobuage, et j’ai demandé qu’un débat public ait lieu autour de cette problématique, car cela concerne toute la société civile, et pas seulement le monde agricole, les chasseurs, et quelques autres. Monsieur Novellas, directeur de la DDT, a affirmé que ce débat aurait lieu prochainement. Mais depuis, le temps a passé, le plan écobuage se met progressivement en place et aucun débat n’a encore été programmé. Ce débat devrait pourtant être un préalable à toute prise de décision, car il est susceptible, à mon avis, d’influer sur le cours des choses. Ne voyant rien venir, j’ai décidé de vous soumettre mes arguments, qui sont le fruit de mon expérience agricole et de ma réflexion sur le sujet.

    1. La réunion de la CLE

    Suite aux violents incendies sauvages qui ont sévi durant la saison hivernale 2015-2016, les pouvoirs publics départementaux ont décidé de mieux encadrer la pratique de l’écobuage en créant des commissions locales d’écobuage regroupant chacune quatre ou cinq communes. Une CLE expérimentale a été créée à Rabat, et le dispositif sera par la suite étendu à l’ensemble du département. Le but d’une CLE est « d’émettre des avis techniques concertés sur des projets d’écobuage, permettant au maire de prendre les bonnes décisions »1. Cette première réunion avait pour objet principal « la présentation de la démarche d’élaboration de cartes de planification définissant des zonages en fonction des risques rencontrés en cas d’incinération1 ». Un assouplissement de la législation concernant l’écobuage pourra être ensuite envisagé. Les éleveurs pourront alors pratiquer le feu pastoral en toute légalité, à condition de respecter les règles de sécurité et de bonnes pratiques. Des journées de formation seront organisées par la Chambre d’agriculture pour les éleveurs intéressés.

    2. La journée de formation à l’écobuage

    Comme déjà dit, la première journée de formation à l’écobuage s’est déroulée le 31 janvier dernier. Les représentants de la DDT (monsieur Blot, pour la législation), de l’ONF (monsieur Clément, pour l’histoire et le rôle des forêts, l’impact du feu sur les arbres…), des pompiers (monsieur Antoniutti, pour le volet sécuritaire) et de la Fédération pastorale de l’Ariège (monsieur Regnault, pour l’intérêt de l’écobuage en tant qu’outil de gestion pastorale) nous ont tour à tour exposé les tenants et les aboutissants d’une pratique de l’écobuage intelligente. Monsieur Trocmé, de la Chambre d’agriculture, animait la réunion.

    Nous ne nous intéresserons ici qu’aux interventions les plus significatives. Voici en quelques lignes le résumé de l’exposé de monsieur Regnault :

    Les milieux ouverts que nous connaissons l’ont été par l’intervention de l’Homme. Ces milieux tendent à se refermer en permanence, et le pâturage des animaux ne suffit pas, à lui seul, à les maintenir ouverts. Il faut donc avoir recours à d’autres modes d’entretien. Le débroussaillage mécanique est le plus vertueux du point de vue environnemental, mais il se limite aux zones mécanisables. Dans les endroits trop accidentés, le recours au feu pastoral est une bonne solution, comme le démontrent des études scientifiques menées au cours des deux dernières décennies.

    Quel que soit le type de sol, ces études concluent à une amélioration de la richesse floristique après le passage du feu, à condition cependant que les écobuages soient suivis d’une pression pastorale suffisante. Le feu n’affecte pas non plus la diversité faunistique. Un écobuage pratiqué par temps froid et sur sol humide préserve l’intégrité de la vie du sol et sa structure. L’écobuage est donc un outil de gestion économique et efficace, mais qu’il faut savoir maîtriser.

    Le feu pastoral préconisé par monsieur Regnault n’a donc strictement rien à voir avec les incendies allumés clandestinement en période sèche, et qui dévastent chaque année nos montagnes.

    Ces propos ont été corroborés par l’intervention de monsieur Antoniutti, qui nous a fait part de son expérience de professionnel du feu, des difficultés que les pompiers ont à combattre ces incendies sauvages et des dégâts qu’ils génèrent sur l’environnement ; l’abondance des fumées qui stagnent dans les vallées et gênent les populations est aussi un gros problème. Puis monsieur Antoniutti nous a enseigné les consignes à respecter lors des écobuages.

    Le néophyte ayant assisté à cette journée de formation s’en retourne le cœur léger, certain de tenir la solution idéale pour entretenir ses parcours au moindre coût, et même pour reconquérir de nouveaux herbages sur les landes.

    Mon expérience et ma réflexion sur le sujet me font penser que les choses ne sont pas si simples.

    MON EXPÉRIENCE DU DÉBROUSSAILLAGE

    1. Mon installation agricole

    Je me suis installé en 1996 sur une zone dont les deux-tiers étaient dévastés tous les trois ou quatre ans par des incendies sauvages ; ils ne formaient qu’une vaste lande à fougères, ronces et genêts, et il ne restait pas 2 000 m2 de bonne prairie. Je devais donc reconquérir la quasi-totalité de ce territoire. Un tracteur agricole équipé d’un gyrobroyeur m’a permis de venir à bout rapidement des ronces et des genêts sur les terrains plats ou peu pentus. Mais la fougère est une plante coriace qui repousse sans cesse. On peut en venir à bout en quelques années à condition de la couper au moins deux fois par an. Avec une seule coupe annuelle, elle régresse mais ne disparaît pas. Dès qu’on relâche la pression, elle prolifère de nouveau très rapidement, même en maintenant une forte pression de pâturage. L’idéal est de travailler les anciens labours en profondeur avec des outils adaptés, car cela détruit le maillage des rhizomes ; en même temps cela aère la terre, et l’herbe pousse ensuite beaucoup mieux. L’épandage de fumier enrichira le sol, terriblement appauvri par les incendies précédents. Mais cela ne peut se faire que sur les terrains plats qui, chez moi, représentent moins de 20 % de la surface totale.

    Sur les pentes la situation est beaucoup plus compliquée. Impossible de débroussailler avec un tracteur agricole classique. La débroussailleuse à dos convient bien à la pente, mais ne permet pas d’entretenir de grandes surfaces ; au-delà de deux ou trois hectares (avec deux passages dans l’été), on s’épuise. J’ai utilisé aussi une vieille motofaucheuse avec de bons résultats ; mais la machine tombait souvent en panne, ce qui rendait son utilisation aléatoire.

    Ainsi, je me suis battu contre la fougère dans des pentes infâmes pendant vingt ans, sans en venir à bout, loin s’en faut. Je note quand même une régression significative au profit de l’herbe ; mais je sais que si je relâche la pression, elle retrouvera sa prépondérance en quelques années, et mon travail sera perdu.

    J’ai fini par investir dans un matériel de débroussaillage adapté à la pente. C’est un investissement lourd, mais indispensable dans mon cas. Il s’agit d’un petit tracteur à chenille de 30 CV, équipé d’un broyeur frontal de type épareuse. Cet appareil est radioguidé, c’est-à-dire qu’on le pilote à distance au moyen d’une télécommande. Si d’aventure l’outil se retourne, on n’est pas dessus. Cette machine travaille sans problème dans des pentes allant jusqu’à 35° (≈ 80 %) et avale sans sourciller fougères, ronces et petits genêts. Avec un pareil outil, la reconquête et l’entretien des landes les plus denses dans de fortes pentes sur des dizaines d’hectares ne sont plus un problème. Étant peu fortuné, je me suis contenté d’une entrée de gamme, qui correspond néanmoins à mes besoins.

    Lorsque la pente est trop forte ou si le sol est encombré de roches, j’ai décidé de ne pas m’acharner et de laisser s’implanter la forêt profonde ; elle finira, avec le temps, par venir à bout de la friche.

    2. Les arbres : des alliés du pastoralisme

    Si on cesse d’entretenir une prairie par le pacage et surtout par la fauche, elle est envahie progressivement par des plantes ligneuses, comme les ronces et les genêts. Puis les arbres poussent au travers de cette friche, grandissent, s’étoffent, et finissent par étouffer les broussailles en les privant de lumière, et en leur faisant concurrence par les racines. Les herbes de sous-bois remplacent progressivement les plantes ligneuses. Leur diversité et leur intérêt pastoral varient en fonction des essences d’arbres, mais aussi de la luminosité du sous- bois. Les plantes qui poussent sous une ombre forestière dense présentent peu d’intérêt pastoral, à l’inverse des herbes des sous-bois clairs

    En débroussaillant mes terres, j’ai remarqué que la friche recule beaucoup plus vite là où il y a des arbres que là où il n’y en a pas. J’ai aussi constaté qu’en période sèche l’ombre des arbres conserve l’humidité du sol et évite le dessèchement de l’herbe par le soleil. À proximité des arbres, la prairie est encore bien verte, alors qu’elle est totalement sèche partout ailleurs. De même, au printemps, la pousse de l’herbe est plus précoce sous les arbres. De plus, au pied de certaines essences comme les frênes, la qualité floristique s’améliore plus rapidement qu’au beau milieu d’une vaste prairie. Les bêtes se plaisent donc mieux à pâturer dans les zones clairsemées d’arbres.

    C’est pour cela que j’ai décidé, il y a déjà quinze ans, de favoriser la pousse des arbres partout où c’est possible, l’objectif à terme étant de constituer des bois clairs sur tous les parcours de mes bêtes, et de mettre en place un bocage pour les prés de fauche. J’utilise également des ânes et des chevaux pour faire disparaître les refus après le pacage des brebis et améliorer l’appétence et la diversité des herbages. La conjugaison du débroussaillage mécanique, du pacage, et de la mise en place de bois clairs est le moyen le plus efficace que je connaisse pour reconquérir les landes dans les pentes. Bien entendu, cela s’inscrit dans un processus long ; les arbres ne poussent pas en un jour, le pacage s’améliore lentement…

    Bien sûr, cette gestion douce et à long terme n’a rien à voir avec le feu pastoral qui, lui, est aveugle et détruit tout sur son passage. Le feu dirigé donne l’illusion de la rapidité et de l’efficacité car, après l’écobuage, on voit immédiatement le résultat. Mais quel résultat ? Au mieux aura-t-on pu préserver quelques touffes d’herbe rase et l’intégrité du sol. Pour le reste, tout est cramé. Ces étendues sans un arbre, couvertes de fougère, sont venteuses et glacées en hiver, chaudes et sèches en été.

    3. L’agroforesterie

    L’intérêt de l’arbre pour l’agriculture est reconnu par le ministère de l’Agriculture qui, à partir de 2012, a initié un « plan de développement de l’agroforesterie ». Ce plan vise à tirer profit des bénéfices apportés aux herbages par les arbres. La définition de l’agroforesterie nous est donnée sur le site du ministère de l’Agriculture (agriculture.gouv.fr/alimagri) : « L’agroforesterie est l’association d’arbres et de cultures ou d’animaux sur une même parcelle. […] Cette pratique ancestrale est aujourd’hui mise en avant car elle permet une meilleure utilisation des ressources, une plus grande diversité biologique et la création d’un microclimat favorable à l’augmentation des rendements […]. En principe, l’arbre, par son système racinaire, crée les conditions dans les couches profondes du sol, qui favorisent l’alimentation en eau et en minéraux des cultures de surface. Les techniques agroforestières permettent de disposer les arbres afin que ceux-ci favorisent au maximum les cultures et rentrent le moins possible en compétition avec elle. » On lit ensuite : « Par ailleurs, les arbres ont la capacité d’absorber le CO2, et durant leur phase de croissance, de stocker le carbone. Ils participent donc à atténuer les effets du changement climatique. »

    Les orientations ministérielles corroborent donc ce que j’observe et que je mets en œuvre depuis vingt ans.

    CRITIQUE DES SOLUTIONS ENVISAGÉES PAR LA CLE

    1. La PAC et l’écobuage

    1-1. Le fonctionnement des aides PAC

    Les aides aux surfaces de la PAC sont liées au nombre de bêtes présentes sur les exploitations agricoles. Pour pouvoir déclarer des hectares à la PAC, il faut les « charger » en bétail. Mais comme toujours avec la PAC, il n’y a pas de plafond : plus on a de bêtes, plus on peut déclarer d’hectares, plus on peut activer de droit à paiement de base (DPB).

    Les DPB sont, depuis 2015, fonction du taux d’embroussaillement des parcelles. Les surfaces sont désormais proratisées. Ainsi, pour un pré de fauche où il n’y a que de l’herbe, le prorata de broussailles est de 0, la prime est versée à 100 % ; 1 ha est égal à 1 DPB. À l’inverse, pour une lande trop dense ne permettant pas le pacage du bétail, on considère qu’il n’y a pas de ressource fourragère, le prorata est de 1, la prime n’est pas versée ; 1 ha est alors égal à 0 DPB. Entre ces deux extrêmes, il existe une échelle de proratas, basée sur une estimation de l’embroussaillement. Lors de déclaration PAC, chaque paysan peut accepter l’évaluation proposée par l’administration, sur la base de photographies aériennes, ou bien peut estimer lui-même le pourcentage de broussailles pour chacune de ses parcelles ; dans les deux cas il est pleinement responsable de sa déclaration, et il recevra les aides en fonction de ce qu’il a déclaré (mais gare au contrôle !).

    Ce système a été mis en place pour inciter les paysans à nettoyer leurs surfaces. Chacun est libre d’utiliser le mode de débroussaillage qu’il souhaite ; seul le résultat compte. La qualité de l’herbe qui pousse après le défrichage importe peu ; il suffit qu’il y ait « de la ressource », selon le terme approprié. Ces modalités concernent aussi bien les terres de vallée que les estives.

    1-2. Brûler plus pour gagner plus

    Dès lors on voit bien l’intérêt que pourraient trouver les paysans à débroussailler avec le feu, particulièrement ceux qui ont engagé de grandes surfaces à la PAC. C’est en effet un moyen très économique et rapide pour ouvrir le milieu. Ensuite, on fera passer le feu tous les 3 à 5 ans, comme préconisé par les équipes de suivi, étant sous- entendu, si je comprends bien, que la broussaille revient à l’état antérieur après 3 à 5 ans. Et ceci en toute légalité, et sans se préoccuper le moins du monde des populations des vallées alentour qu’on enfume comme des renards.

    On risque donc d’assister à une prolifération des écobuages dans les années à venir.

    2. La baisse de la fertilité du sol

    La fertilité du sol est altérée par le feu, même quand la terre est froide et humide. En effet, d’après le manuel d’agronomie générale de Dominique Soltner, page167, « …une restitution carbonée régulière est indispensable à la nutrition des plantes : cet apport carboné en effet, générateur d’acide carbonique et d’acides humiques, et nourriture des microbes, permet l’attaque régulière des minéraux et des engrais insolubles du sol. Le brûlage de toute matière organique, court-circuitant l’activité de décomposition, prive le sol de cet indispensable apport carboné : la fertilité du sol ne peut que souffrir de cette privation. »2

    3. Les pollutions atmosphériques

    Tous les habitants de la Haute-Ariège ont encore en mémoire les nappes de fumée épaisse stagnant dans les vallées au mois de décembre dernier. Elles provenaient des nombreux incendies allumés clandestinement sur plusieurs massifs à la fois, pendant une longue période de sécheresse, et que les pompiers avaient bien du mal à combattre. Ces incendies sont généralement volontaires, et sont allumés pour perpétuer la tradition : on met le feu pour nettoyer la montagne. On constate qu’un même flanc de montagne ne brûle jamais deux années de suite ; en général, la périodicité des incendies est de quelques années (entre 3 et 10 ans, suivant les endroits et la météo).

    Pour le feu pastoral, les techniciens préconisent des écobuages chaque 3 à 5 ans sur les landes à fougères et genêts (qui sont les plus répandues en Haute-Ariège), un peu plus espacés sur les landes à bruyères et sur les étendues de fenasse (brachypode penné). Ce qui veut dire que si les incendies sauvages que nous connaissons venaient à être remplacés par une pratique de l’écobuage plus vertueuse, la périodicité des incendies serait la même que ce qu’elle est actuellement ; et, sauf erreur, la quantité de fumée produite serait équivalente.

    La pollution aux particules fines pose de plus en plus de problèmes, au point que les foyers ouverts et les véhicules sont déjà interdits dans certaines grandes villes, et que l’on songe même à présent à abandonner définitivement le diésel. En Ariège la préfecture décrète régulièrement l’alerte à la pollution aux particules fines à cause des incendies hivernaux. Je doute que la transmutation des incendies sauvages en une pratique raisonnée du feu permette de résoudre ce problème. En effet, un assouplissement de la législation dans le contexte de la nouvelle PAC risque fort d’amener une prolifération des écobuages. De plus, même les feux dirigés engendrent généralement d’énormes volumes de fumées.

    Ce fut le cas par exemple le 23 février dernier, pour le feu contrôlé d’Ornolac-Ussat-les-Bains, où l’on a vu se déployer un impressionnant panache de fumée, alors que le ciel était parfaitement dégagé. J’en produis ci-dessous une photographie. Il s’agissait d’un écobuage réalisé sur une soulane calcaire classée Natura 2000 (sic !) de 30 hectares, dont le but officiel était de favoriser le retour des orchidées et de préparer l’installation d’un jeune agriculteur sur la commune (cf. la Dépêche du Midi). Ce feu était manifestement très actif car le temps était chaud et sec depuis longtemps. Il semble donc que les préconisations d’un bon écobuage n’aient pas toutes été respectées, malgré la présence sur place des pompiers et d’un agent de l’ONF. On peut donc légitimement se demander comment les écobuages se dérouleront lorsque les éleveurs, une fois dûment formés, seront livrés à eux-mêmes. À mon avis, ils feront à peu près comme ils ont toujours fait…

    Le programme européen CARBOSOL, chargé d’étudier la pollution particulaire en composés carbonés en Europe et coordonné par le Laboratoire de glaciologie et géophysique de l’environnement (LGGE, CNRS/Université Grenoble I), a démontré que la combustion de biomasse est responsable de 50 à 70 % de la pollution carbonée hivernale en Europe. (Cf. le site www.notre-planete.info). Je relève les précisions suivantes concernant la lutte contre cette pollution :

    « Si de nombreux et coûteux efforts ont été faits et se poursuivent pour limiter la pollution particulaire carbonée, ces nouvelles études suggèrent que la manière la plus efficace de limiter cette pollution à l’échelle continentale, notamment en hiver, consisterait à s’attaquer principalement à la combustion de biomasse, par des évolutions technologiques et une règlementation sévère limitant ces modes d’utilisation. De telles mesures sont d’autant plus nécessaires, que de récentes études épidémiologiques ont souligné la similarité des effets sur la santé entre les fumées de combustion de biomasse et les produits pétroliers (diésel), tant dans la nature que dans

    la fréquence des troubles engendrés (affections respiratoires, cancers du poumon…). De nombreux États ont d’ailleurs interdit depuis longtemps les feux de cheminées ouvertes, les feux agricoles et ceux de jardin. ».

    4. Les autres utilisateurs de la montagne

    Toutes les zones intermédiaires et les estives sont potentiellement concernées par des projets d’écobuages. Or, d’autres utilisateurs tirent profit, directement ou indirectement, de ces espaces. C’est le cas par exemple des apiculteurs, qui produisent des miels de montagne (rhododendron et bruyère). Si ces landes venaient à se réduire considérablement du fait des écobuages, cela porterait un nouveau coup dur à une filière déjà mal en point.

    Le secteur du tourisme pourrait bien souffrir aussi de la généralisation des incendies. Les paysages après le feu n’ont jamais été parmi les plus sympathiques et accueillants…

    La filière bois pourrait se développer si toutes les zones intermédiaires délaissées par l’agriculture étaient rendues à la forêt.

    Et bien sûr, cette liste n’est pas exhaustive.

    SOLUTIONS ENVISAGEABLES

    Établir les besoins pastoraux du département et favoriser la maîtrise foncière des candidats à l’installation agricole en zone montagnarde sont, à mon avis, les deux principaux axes à développer pour diminuer durablement l’embroussaillement. Étant entendu qu’il s’agit de promouvoir une agriculture de montagne lucide et responsable.

    1. Établir un inventaire des besoins pastoraux

    Au XXe siècle la déprise agricole a vidé les montagnes de la majeure partie des animaux qui les pacageait. Il serait absurde de vouloir maintenir tous ces espaces ouverts alors que nous n’avons plus le nombre d’animaux suffisant pour les entretenir.

    Il est donc primordial, selon moi, de faire l’inventaire des besoins pastoraux de la zone montagnarde. Cela permettra de cibler les zones à débroussailler, en sélectionnant les terrains les mieux mécanisables. Les surfaces délaissées par l’agriculture devront être malgré tout protégées des incendies (grâce à l’entretien de bandes coupe- feu, par exemple) pour qu’elles puissent évoluer vers la forêt profonde. Cela permettra d’atténuer les effets du réchauffement climatique et de développer la filière bois chère à nos élus.

    2. Favoriser de nouvelles installations

    Il y a en permanence des candidats à l’installation agricole qui cherchent un coin de campagne où se poser pour développer leur projet. Mais tous se heurtent systématiquement à la maîtrise du foncier. En effet, le gros problème de l’agriculture de montagne est l’émiettement des propriétés en une multitude de petites parcelles réparties sur un grand territoire. Cette difficulté ne date pas d’hier ; elle a même probablement été l’un des moteurs de l’exode rural, lorsque les paysans fuyaient la pauvreté et les conditions de travail trop dures. Ceux qui veulent revenir aujourd’hui se trouvent confrontés de nouveau à ce problème. S’ils parviennent à acheter ou à louer à un ou deux propriétaires, ils se retrouvent généralement avec quelques hectares éparpillés dans un imbroglio foncier. Difficile dans ces conditions de créer une exploitation agricole viable, car on sait que la maîtrise du foncier est à la base de toute agriculture.

    D’autre part, les structures agricoles déjà bien en place étendent leur zone d’influence sur ces surfaces inexploitées, avec l’accord plus ou moins tacite de quelques propriétaires, et engagent tout cela à la PAC. Et alors, quoi de mieux pour entretenir ces immensités et optimiser les primes que le recours à l’écobuage systémique ?

    3. Pratiquer l’agroforesterie préconisée par le gouvernement

    J’ai expérimenté sans le savoir l’agroforesterie, et je souhaite la généraliser chez moi.

    En clair il s’agit de favoriser les apports bénéfiques des arbres aux herbages, en mettant en place des bois clairs sur tous les parcours des animaux et des haies bocagères autour des prés de fauche. Naturellement cette pratique est incompatible avec le feu pastoral ; mais elle le remplace avantageusement.

    CONCLUSION

    Face au problème récurrent des incendies, la pire solution serait, selon moi, l’immobilisme. La rationalisation de la pratique du feu pastoral en Ariège semble, à première vue, un moindre mal. Mais on ne peut s’engager dans cette voie sans en avoir bien compris tous les tenants et aboutissants. À mon avis, cette solution ne permet pas d’envisager favorablement l’avenir de nos montagnes. La pollution de l’air, le réchauffement climatique et les interactions écologiques ne sont pas pris en compte dans leur globalité. De plus, il nous appartient, au niveau local, de ne pas ramer à contre-courant des nouvelles orientations de l’agriculture portées par le gouvernement et qui commencent à se mettre en place un peu partout en France.

    L’emploi du feu pastoral érigé en système risque de dévoyer les orientations de la nouvelle PAC, en l’amenant à subventionner la pollution de l’air et le réchauffement climatique.

    Par ailleurs le pastoralisme n’est pas propriétaire de la montagne ; il y a d’autres utilisateurs. Il convient d’en tenir compte.

    En tout état de cause, une minorité ne peut décider seule des solutions à apporter à un enjeu qui concerne toute la société civile.

    Espérant que ce courrier retiendra votre attention, je vous prie d’agréer, madame le préfet, l’expression de ma très haute considération.

    À Bédeilhac, le 6 mars 2017.

    Loïc DEFAUT, La Caso, 09400 Bédeilhac-et-Aynat

     

  • Ski de fond : les jeunes pyrénéens s’envolent à Beille

    Ski de fond : les jeunes pyrénéens s’envolent à Beille

    C’était le week-end dernier (18 et 19 mars) sur le plateau de Beille à l’espace nordique où plus de 150 jeunes se sont inscrits au rassemblement « annuel »: «L’envolée de Beille». 5 clubs des Pyrénées se sont en effet retrouvés pour un week-end sportif autour du ski de fond : Nordic Skier Cross, animations autour du Biathlon, courses en ski de fond, repas et..bonne humeur.

    Ils sont venus parfois de loin, du Val d’Azun, de Font-Romeu, de Pau, Tarbes et du Neste, venus se confronter aux équipes et clubs des Pyrénées à 1800 mètres sur le plateau de Beille et rejoindre les locaux de l’étape « le Ski Club de Beille » et les voisins d’Andorre.

    Toute l’équipe de bénévoles du club a bossé d’arrache pied pour que l’organisation soit impeccable, la station aussi, puisqu’en cette fin de saison, la neige commence à se faire rare… Il a fallu travailler dur, 2 nuits pour les dameurs, pour améliorer les pistes et assurer glisse et sécurité.

    Bernard Gaya, secrétaire et Olivier Bosc président du Ski Club de Beille, sont satisfaits de cette édition ; les jeunes ont été au rendez-vous et les journées de samedi et dimanche très ensoleillées. La station, quant à elle, a trouvé en ce week-end, une dynamique sportive avec des concurrents qui feront sûrement les futurs champions en ski nordique ou biathlon au cours des prochaines années..

    Le Classement sur le site du Skiclubbeille.com.

  • Eric Donzé présente sa candidature sur la première circonscription

    Eric Donzé présente sa candidature sur la première circonscription

    Eric Donzé et sa suppléante Martine Doumenc-Caubère organisaient lundi dernier une conférence de presse pour annoncer la candidature d’Eric Donzé d’ESA sur la première circonscription de l’Ariège. Azinat.com était là et a pu l’interroger sur les motivations de cette candidature.

    Eric Donzé se dit proche de la réalité du terrain et s’être engagé dans cette campagne pour défendre l’intérêt général et porter espoir d’une réelle alternative au pouvoir en place. 

    «J’ai bon espoir qu’un groupe citoyen puisse voir le jour à l’Assemblée Nationale après les prochaines élections législatives. Si ce n’était pas le cas je serais un député libre de ses choix, et non enfermé dans une discipline de parti, faire de la politique autrement n(‘est pas qu’une formule, mais une véritable conviction »

    La volonté d’Eric Donzé est de construire un véritable projet avec les citoyens ; comme d’autres mouvements en ce moment qui  revendiquent d’une démarche citoyenne (« En Marche », « la France Insoumise »,…), une fois élu, il souhaite mettre en place un « conseil citoyen du territoire » qui agira à ses côtés et l’aidera à se positionner sur telle ou telle aspects de lois à voter ou amender au niveau national.

    «Il faut rompre avec 50 ans d’immobilisme et de comportement clanique, en portant un véritable projet de territoire qui permette à l’Ariège d’être reconnue nationalement et aux citoyens fiers d’être Ariégeois !»

    De son côté Martine Doumenc-Caubère a accepté d’être suppléante pour ces élections législatives afin de poursuivre le travail engagé au niveau local et départemental car Eric Donzé s’appliquera un non cumul des mandats s’il est élu député et laissera sa place de conseiller départemental . 

    A l’occasion, ils rappellent tout les deux qu’ESA organisera le 1er Avril une grande fête citoyenne de soutien, de réflexion et de travail à la salle des fêtes de Montoulieu.

    Plus d’infos sur www.ericdonze2017.fr