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  • Tentative d’occupation du Château de Foix

    Tentative d’occupation du Château de Foix

    Tentative d’occupation du Château de Foix : « un manque de respect pour les touristes et pour les personnels du site » pour Henri Nayrou.

    Ce jeudi 12 mai, un petit groupe d’opposants à la loi Travail est monté au sommet de la Tour Ronde du Château de Foix, après en avoir bloqué l’accès, pour y déployer une banderole exprimant son désaccord par rapport à ce projet de loi. Manifestement leurs intentions étaient d’occuper le plus longtemps possible le monument, à la veille de ce long week-end de Pentecôte.

    L’intervention des agents du Conseil Départemental et des forces de l’ordre a permis de déloger rapidement ce groupe de personnes.

    «Je respecte naturellement la position de chacun sur ce projet de loi. Toutefois je regrette le choix de cette action qui se voulait spectaculaire. Elle manque surtout de respect à l’égard des visiteurs du Château de Foix, en particulier pour un groupe de touristes étrangers qui a dû renoncer à la visite.

    J’espère que l’organisateur, client fidèle, ne nous en tiendra pas rigueur et je m’en excuse auprès de lui.

    Cette action marque en outre une absence de respect pour les salariés, permanents ou saisonniers, qui font de leur mieux, chaque jour, pour mettre en valeur ce magnifique monument, et qui, loi travail ou pas, assurent ainsi leur emploi.» précise Henri Nayrou président du Conseil Départemental et Président de l’ADT Ariège-Pyrénées.

    Origine de la manifestation du 12 Mai 

    Le 6 mai dernier, l’intersyndicale Ariège (SG09, CGT, FO, Solidaires et la FSU)  invitait à manifester le 12 mai en plusieurs endroits du département;  à Verniolle à Delta Sud pour un Pique-Nique et une distribution de Tract, devant l’UPAP à Peysales et au château de Foix et à Saint-Jean du Falga.

    «L’application par le 49/3 est un manque de démocratie de ce gouvernement qui dans sa majorité n’est plus légitime. Elle n’est pas une fin en soi, elle doit nous pousser à amplifier la mobilisation. Lors du vote du CPE, le gouvernement de l’époque avait utilisé le même déni de démocratie, les salariés, les étudiants avaient continué la mobilisation et ILS AVAIENT GAGNE LE RETRAIT DU CPE.» tel était le mot d’ordre de la manifestation

    Le SG09 avait auparavant le 11 mai, mené une action devant la permanence d’Alain Fauré le député de l’Ariège sur le même sujet

    Plus d’infos sur ces actions contre le projet de loi en Ariège  : https://www.facebook.com/SGL-Ariège-09-1030094003714984/ et https://www.facebook.com/cgt.ariege/

     

    Photo : CGT 09 manifestation du 9 mars

  • David Descoins développe son concept de restaurant-golf « Le Comptoir »

    David Descoins développe son concept de restaurant-golf « Le Comptoir »

    David Descoins est un enfant du pays comme il aime à le préciser, il est revenu sur ses terres pour développer un concept de Restaurant-Golf à Montardit dans le Couserans depuis 2013.

    Parti d’un projet golfique, David a glissé progressivement sur une idée mixte de restauration autour du Golf. Flanqué dans les contreforts des Pyrénées avec une vue imprenable sur les Montagnes du Couserans, son établissement, « caché au milieu de nul part », arrive bon an mal an à développer son activité.

    Des golfeurs qui s’arrêtent pour découvrir et restent finalement pour manger, des gens de saint-Girons et du Volvestre qui connaissent la bonne adresse et des habitués, constituent le gros de sa clientèle.

    Une cuisine simple qui utilise des produits du terroir, sans être tous bio, mais de bonne qualité, proposés par des fournisseurs de confiance et de proximité, un zeste d’originalité dans la présentation, différents niveaux de prix pour les menus et les fins de semaine : voilà la solution que David a choisi pour développer sa notoriété et celle de son établissement.

    Le reste, ce sont les concerts du week-end qui animent les soirées d’été comme d’hiver (deux par mois pour le hors saison et tous les vendredi sur la haute saison).

    L’équipe est réduite, mais tout ceci fonctionne à la perfection ; l’établissement est d’ailleurs référencé sur le Guide du Routard depuis cette année et le Petit Futé a relevé la bonne adresse !

    Le Comptoir – Golf & Restaurant
    Baudet- 09230 Montardit
    05 61 02 90 74
    Golf ouvert tous les jours sur réservation
    Restaurant ouvert tous les midis, vendredi et samedi soir

     

     

  • Les « décalés » en Pays d’art et d’histoire

    Les « décalés » en Pays d’art et d’histoire

    En 2016, le Pays d’art et d’histoire s’est donné comme objectif d’apporter de nouvelles clés de lecture à son public. Plus originales, voire insolites, de nouvelles offres de visites vont donc voir le jour !

    Tout en gardant un lien fort au patrimoine, des visites à caractère exceptionnel seront proposées et viendront se rajouter à la programmation classique.

    Nouvelle approche du territoire et nouvelle forme d’appropriation et de découverte afin de sensibiliser un public plus large à son patrimoine, ces propositions s’intègreront à la programmation du Pays d’art et d’histoire sous l’intitulé « Les décalés du Pays d’art et d’histoire ».

    Une première aura lieu le samedi 21 mai à bord d’un canoë ! Sur 11 km de rivière, le Pays d’art et d’histoire, en partenariat avec l’entreprise yakay kayak, vous amène à la découverte du patrimoine au fil du Touyre.

    Victime de son succès, cette sortie est déjà complète, mais rassurez-vous, une autre est en préparation pour le mois de septembre au fil de l’Hers !

    Alors veillez à ne pas manquer les prochains rendez-vous d’automne en Pays d’art et d’histoire !

  • PNR : Inscriptions ouvertes pour le 6ème Concours des prairies fleuries

    PNR : Inscriptions ouvertes pour le 6ème Concours des prairies fleuries

    Le PNR des Pyrénées Ariégeoises organise cette année son 6ème Concours des prairies fleuries avec le CIVAM Bio de l’Ariège. Cette année 2016, le concours s’adresse aux éleveurs du canton du Couserans ouest*. Il se déroulera le mardi 7 juin. Tous les éleveurs intéressés peuvent s’inscrire auprès du PNR jusqu’au 31 mai.

    Le PNR des Pyrénées Ariégeoises organise la 6ème édition du Concours des Prairies fleuries avec le CIVAM Bio 09. Vous êtes un agriculteur du Couserans ouest* (vallées du Lez, de Bethmale, de la Bellongue) ? Le Parc vous donne rendez-vous le mardi 7 juin 2016 pour une journée dédiée à vos prairies naturelles. Vous pouvez dès à présent vous inscrire et tenter de remporter le Prix d’excellence ! Vous représenterez alors les Pyrénées Ariégeoises au Concours général agricole des Prairies fleuries, lors du prochain Salon de l’agriculture de Paris.

    Eleveurs du Castillonnais,
    le Concours des prairies fleuries n’attend plus que vous !

    Ce concours vise à récompenser la gestion optimale de vos prairies naturelles. Parce qu’on sait qu’une belle prairie, riche en fleurs et productive, conditionne la qualité de vos produits (viandes, fromages, miels, etc.) !

    Un jury d’agronomes, botanistes, écologues, et apiculteurs se déplace pour expertiser votre parcelle tant d’un point de vue agronomique qu’écologique.

    Depuis sa création en 2010, ce concours a déjà réuni plus d’un millier d’éleveurs en France. Parmi eux, nous comptons près d’une quarantaine d’agriculteurs du PNR des Pyrénées Ariégeoises, dont deux ont été primés au niveau national !

    Pour plus d’informations concernant ce concours vous pouvez dès maintenant vous rendre sur le site : www.prairiesfleuries.fr et sur www.concours-agricole.com

    Pour toute question ou renseignement complémentaires, vous pouvez contacter : Julien Aït El Mekki (05 61 02 71 69 – j.aitelmekki@parc-pyrenees-ariegeoises.fr), au PNR.

    * Liste des communes concernées par le Concours prairies fleuries 2016 sur le PNR : Antras, Argein, Arrien-en-Bethmale, Arrout, Aucazein, Audressein, Augirein, Balacet, Balaguères, Bethmale, Bonac-Irazein, les Bordes-sur-Lez, Buzan, Castillon-en-Couserans, Cescau, Engomer, Eycheil, Galey, Montégut-en-Couserans, Moulis, Orgibet, Saint-Girons, Saint-Jean-du-Castillonnais, Saint-Lary, Salsein, Sentein, Sor, Uchentein et Villeneuve.

    Crédit photo : Sur la prairie avec le jury 2015 (crédit à mentionner : Raphaël Kann – PNR des Pyrénées Ariégeoises)

  • Nom de la nouvelle région, l’heure des choix a sonné !

    Nom de la nouvelle région, l’heure des choix a sonné !

    Ça y est, c’est depuis aujourd’hui que la région « Languedoc-Roussillon / Midi-Pyrénées » ouvre sa grande consultation sur son nouveau nom. Tous les habitants de cette nouvelle grande zone sont donc appelé à voter lors d’une consultation qui va se dérouler jusqu’au 10 Juin !

    Les élu-e-s régionaux ont arrêté, le 15 avril dernier, une liste de 5 noms qui permettra aux habitants de la région de se prononcer :

    • Languedoc
    • Languedoc – Pyrénées
    • Occitanie
    • Occitanie – Pays Catalan
    • Pyrénées – Méditerranée

    C’est sur la base de cette liste que s’ouvre aujourd’hui  9 mai la seconde phase de la consultation. Chacune et chacun pourra alors exprimer sa préférence, parmi les noms sélectionnés.

    Vous pourrez alors le faire par Internet sur le site du Conseil Régional ou en remplissant des bulletins imprimés et largement diffusés, notamment par le journal de la région distribué dans vos boîtes aux lettres début mai.

    En fonction des résultats de cette consultation, les élu-e-s régionaux voteront le 24 juin le nouveau nom de la région. L’Etat confirmera ce nom par un décret publié avant le 1er octobre.

    La nouvelle région, issue de l’union de Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, lance une grande consultation sur son futur nom.

    Le processus de détermination du nom de la nouvelle région, véritable étendard sur le territoire national et à l’international, a été lancé dès la mi-mars 2016.

    «Je souhaite qu’il intègre des principes et des valeurs, autour d’un nom fédérateur, porteur d’ambitions collectives et d’une identité commune » a souligné la présidente Carole Delga.

    « Exigences et méthode seront essentielles pour guider ce processus qui se présentera sous la forme d’une consultation inédite, innovante et transparente, afin de permettre au plus grand nombre de citoyennes et de citoyens de donner leur avis sur le nom de leur future région, comme je m’y étais engagée».

    Un site internet dédié a été mis en ligne lenomdemaregion.fr et permet à chacun de s’exprimer depuis ce matin ! Alors n’oubliez pas, si vous avez une préférence pour tel ou tel nom, c’est maintenant que votre choix pourra être retenu, après le 10 Juin il sera trop tard, alors votez !!

    Et les Ariégeois, ils en pensent quoi ?

    Petit test pour connaitre l’avis des ariégeois sur ce futur nom, cliquez sur votre choix et faite le partager à votre réseau social !

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  • Georgette le couvert ariégeois, médaille d’or au concours Lépine 2016

    Georgette le couvert ariégeois, médaille d’or au concours Lépine 2016

    C’est en début de semaine que Catherine et Jean-Louis Orengo ont rejoint Paris pour installer leur stand Georgette à l’occasion du 115ème concours Lépine. Après avoir passé la semaine à réaliser des démonstrations de leurs « Georgettes », ils ont apris hier soir (samedi) vers 21h00 que leur dernier couvert « La Georgette Demoiselle Aventure couvert Multifonctions » avait reçu la Médaille d’Or du Concours et le deuxième prix du Design décerné par l’APCI ».

    prix-lepine-geogetteC’est une consécration de plus pour la famille Orengo et leur Georgette ; le fameux couvert cuillère/fourchette inventé il y a plus de 10 ans au retour d’un voyage d’exploration. Adopté par de nombreux grands chefs ariégeois et français, exporté au Japon et aux Etats-Unis, le couvert Georgette séduit de plus en plus d’adeptes de la gastronomie.

    Ce couvert est non seulement pratique (voir la démonstration de jean-Louis en vidéo) mais aussi beau ce qui en fait son charme et le fait qu’il ai reçu le 2ème prix du design de l’APCI (Agence pour la Promotion de la Création Industrielle)

    #en vidéo, une interview de Jean-Louis Orengo réalisé en 2014, où il nous présente les atouts remarquables de la Georgette.

    l’APCI : Créée en 1983 à l’initiative des ministres chargés de l’industrie et de la culture, pour contribuer au rapprochement de la culture, de la recherche et de l’industrie, et devenue entièrement privée en 1993, l’APCI est une association reconnue d’intérêt général. Elle développe en collaboration avec ses membres et ses partenaires, des outils et actions collectifs qui valorisent une approche économique, sociale et culturelle du design en France et du design français à l’étranger. 

  • 150 000 vues sur Youtube pour ARIEGE MOUN PAIS !

    150 000 vues sur Youtube pour ARIEGE MOUN PAIS !

    Lancé en 2012 par Azinat.com et Florent Adroit le Clip Vidéo « ARIEGE MOUN PAIS » a fait sa route et arrive aujourd’hui en audience cumulée à plus de 150 000 vues sur Youtube !

    L’idée est partie d’Azinat.com qui souhaitait « réécrire » un hymne ariégeois sur la base de paroles d’ariégeois glanées sur le web,…Florent Adroit jeune compositeur ariégeois originaire de Mirepoix relève alors le challenge et c’est ainsi que le nouvel hymne « Ariège Moun Pais » est lancé.

    L’histoire donnera, une promotion sur Radio Montaillou ( aujourd’hui PYRENEES FM), une chorégraphie élaborée par Kader Nadjar, le premier Flashmob réalisé en Ariège sur la musique et les paroles d’ARIEGE MOUN PAIS et enfin un Clip Officiel

    A cette occasion une cinquantaine de jeunes ariégeois avait été sectionnés pour réaliser le clip officiel du titre « ARIEGE MOUN PAIS » lors d’un tournage au chateau de Foix avec l’aimable autorisation du SESTA.

    Aujourd’hui, le morceau fait sa vie sur Youtube et dans le coeur des Ariégeois, le titre est repris par des Chorales, des groupes musicaux traditionnels, il est chanté et appris dans les écoles et les jeunes (et moins jeunes) continuent de l’écouter sur Youtube sur le portable ou à la maison !

     

     

  • Au « Domaine de Sié » on a fait l’Amazerat

    Au « Domaine de Sié » on a fait l’Amazerat

    L’Amazerat est un gâteau à l’anis préparé dans la région de Bélesta. La tradition veut que l’on amène ce gâteau pour le faire bénir par le prêtre au moment de la Pentecôte et de le partager avec la famille et les amis.

    Il existe toutes sortes de gâteau à l’anis, dans l’Aude, on le trouve sous le nom de Tougnol. Arlette qui est originaire du Tarn, parle d’un petit gâteau à l’anis que l’on fait à Albi et qu’on nomme le petit jeannot. 

    L’Amazerat, lui se trouve dans une région assez précise autour de Bélesta, Chalabre, Fanjeau, Mirepoix. Il en existe de toute taille et de toute forme, selon les villages et mêmes les familles.

    La recette est dans un coffre dont la clé est au fond d’un puit !

    Xavier Paquin est un passionné d’Amazerat ; Il a découvert ce gâteau lors d’une rencontre il y a quelques années, avec les Amis du moulin des Bessous. Cet après-midi là, Odile est arrivée avec un magnifique gâteau, un Amazerat. Après s’être régalé de cette pâtisserie à l’anis, quelle ne fut pas la déception de Xavier quand, après avoir demandé sa recette à Odile, elle ne voulut pas la lui donner.

    Qu’a cela de tienne, Xavier fit des investigations et trouva, modernité oblige, une recette sur internet et depuis ce jour, il régale régulièrement ses amis avec un Amazerat.

    Ce vendredi soir, Marion, Didier, Annie, Michel, Nadine, Pierre et Arlette, les amis du moulin des Bessous, se sont réunis chez Xavier et Simone, au Domaine de Sié à Manses, pour découvrir la recette de l’Amazerat du domaine de Sié, qui n’a rien à voir, précise Xavier, avec l’amazerat d’Odile !

    La recette

    • 120 g de sucre
    • 2 oeufs + 1 pour dorer
    • graines d’anis (environ 2 bouchons)
    • 2 cs d’anisette 
    • 1/2 cs d’eau de fleurs d’oranger
    • 250 g de farine + « a bisto »
    • 1/2 paquet de levure chimique 

    – Mélanger le sucre, les oeufs, jusqu’à ce que le mélange soit bien mousseux.

    – Ajouter le beurre mou

    – Ajouter tous les parfums (graines d’anis + anisette), la farine avec la levure.

    – Pétrir jusqu’à ce que le mélange ne colle plus aux doigts.

    – Faire une boule et laisser reposer au moins 2 heures

    – Etaler la boule à la main en laissant un dôme central

    – Faire 6 branches d’étoile et les remonter vers le centre

    – Dorer à l’oeuf

    – Cuire environ 20mn à 200 degrés

  • Workshop en Pays d’art et d’histoire, à la reconquête des friches industrielles.

    Workshop en Pays d’art et d’histoire, à la reconquête des friches industrielles.

    Du 23 au 29 avril 2016, le Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares en collaboration avec la DDT de l’Ariège, a organisé un atelier (workshop) de territoire sur la thématique de la reconversion des friches industrielles du territoire du Pays des Pyrénées Cathares. Une démarche qui s’inscrit dans le cadre du dispositif AIDER (Appui Interministériel au Développement et à l’expertise en Espace Rural).

    Durant 7 jours, une cinquantaine d’étudiants de tous horizons, de France et d’Europe, spécialisés en architecture, en urbanisme, en sociologie ou encore en économie ont visité 5 friches industrielles et se sont entretenus avec les élus et la population.

    Ils ont travaillé à la reconquête de ces friches. Leur défi : s’interroger sur le passé pour mieux penser le futur, répondre à des problématiques liées à l’histoire, à l’économie, à l’architecture, à l’espace urbain, à la ruralité, etc.

    Ces friches industrielles qui font partie de l’environnement immédiat de la population et véhiculent aujourd’hui une image négative et de déclin, sont le témoin important d’une période florissante de l’industrie.

    Mais  au delà de ce workshop, c’est aussi un travail de mémoire à destination de la population qu’a voulu entreprendre le Pays d’art et d’histoire à travers une série d’animations

    Une conférence sur « l’aventure de la laine », dirigé par Jean-Michel Minovez, professeur d’histoire moderne à l’université de Toulouse Jean-Jaurès et spécialiste de l’histoire proto-industrielle, au cours de laquelle il a expliqué comment ce pays faiblement industriel a pu se développer face aux territoires majeurs ?

    Une conférence sur le « Paysage et industrie » menée par Agnès Legendre, directrice du CAUE de l’Ariège dans laquelle elle a abordé le développement de l’industrie textile qui a considérablement transformé le paysage du pays des Pyrénées Cathares

    Et enfin une soirée à la mémoire des anciens ouvriers du textileDes acteurs phares de l’industrie textile ont raconté leur histoire, leur expérience, pour faire vivre la mémoire ouvrière du Pays d’Olmes. Ce fut une expérience unique au sein même d’une ancienne friche industrielle reconvertie en brasserie artisanale par Marie Guera, « Le grand bison« .

    « Les portes ouvertes, c’était le coeur de Lavelanet, on entendait le battement des métiers à tisser, ça c’était le coeur. » se souvient Mady de la Giraudière, « Et le jour où ça na plus battu…« 

    C’est également pour cela que ce travail de mémoire est important. Pour que l’Histoire industrielle continue à faire la fierté des habitants de ce territoire et soit porteuse d’identité et de valeurs.

    Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares
    32, rue Jean Jaures
    09300 LAVELANET
    05 61 05 52 03

    www.pyreneescathares-patrimoine.fr

  • 11 bouquetins de plus pour les Pyrénées ariégeoises

    11 bouquetins de plus pour les Pyrénées ariégeoises

    Ils sont 11 à avoir foulé le sol pyrénéen mardi dernier. Ce 6ème lâcher ariégeois comprenait 5 femelles et 6 mâles, toujours en provenance de la Sierra de Guadarrama en Espagne.

    En 2016, les bouquetins sont lâchés sur un nouveau site afin de créer un second noyau de population. Après un lâcher à Gèdre le 8 avril dernier par le Parc national des Pyrénées, c’est au tour de la commune d’Aulus-les-Bains d’accueillir de nouveaux hôtes. C’est donc au lieu-dit Coumebière, près de l’Etang de Lers, que le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises a effectué ce lâcher.

    La route d’accès au col d’Agnes étant fermée jusqu’au 4 mai, le public n’a pu assister à cet évènement et seul le personnel technique nécessaire à l’opération était présent.

    Le camion transportant les bouquetins est arrivé à 20h sur le site où l’attendait le personnel du PNR des Pyrénées Ariégeoises, de la Fédération des chasseurs de l’Ariège, de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, du centre vétérinaire du Chat Perché, des communes et des associations communales de chasse agréées d’Aulus-les-Bains et d’Ustou, de l’Office national des forêts, de l’association des Amis du Parc, de la Direction départementale des territoires ainsi que les gendarmes et les pompiers afin d’assurer la sécurité.

    Les caisses ont été transportées sur 300m jusqu’au site de lâcher dans le brouillard qui s’était installé. Au signal, toutes les caisses ont été ouvertes et les animaux se sont élancés vers la forêt et ont disparu dans la brume.

    Au moins deux autres lâchers sont prévus cette année sur le site de Coumebière pour lesquels le public ainsi que les scolaires seront conviés. Donc le rendez-vous est pris pour le suivant !

    Retrouvez toute l’actualité de la réintroduction et des nouvelles des animaux sur le site internet www.bouquetin-pyrenees.fr .

    Contacts Bouquetin ibérique – Ariège :
    Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises
    Yannick Barascud & Jordi Estèbe
    05.61.02.71.69 – info@parc-pyrenees-ariegeoises.fr

  • ERDF Ariège fait le point sur le déploiement du compteur Linky

    ERDF Ariège fait le point sur le déploiement du compteur Linky

    Invité comme d’autres média par ERDF pour faire le point sur le déploiement du compteur Linky sur le département, nous avons fait le point sur ce compteur, qui fait polémique depuis 2007 en France et qui compte quelques opposants en Ariège, avec François Camerlinck, le tout nouveau directeur territorial Ariège du réseau.

    Linky est un compteur électrique avant tout. Il est fait tout d’abord pour compter les consommations électriques de l’abonné. C’est un compteur de nouvelle génération. On lui demande aujourd’hui d’envoyer les consommations vers un concentrateur pour mieux piloter le réseau. L’électricité ne se stockant pas, ERDF a en effet besoin de créer un équilibre permanent entre consommation et production sur son réseau. Linky a pour ambition de l’aider dans cette démarche.

    « Linky se situe aujourd’hui en plein dans les problématiques de développement durable, comme des sujets qui ont été évoqués lors de la COP 21 ; la pollution de l’air, les enjeux climatiques, … Face à ces constats, il paraît évident que l’utilisation de l’électricité va tendre à se développer  dans le futur! » précise François Camerlinck.

    Sur ce sujet, en Ariège on a la chance d’avoir des énergies renouvelables à disposition et à proximité car le département est bien placé avec sa production hydro-électrique, ce qui n’est pas forcement le cas pour tous les territoires.

    «Nous avons donc besoin de savoir comment vit notre réseau et c’est pourquoi Linky est important». Toutes ces innovations technologiques et ce nouveau compteur se font sous l’impulsion d’une directive européenne qui oblige les distributeurs à mettre en place des compteurs évolués ou dit « intelligents ».

    La facturation pour l’abonné devient donc réelle, ce qui par exemple pour l’Ariège, sera très intéressant pour les résidences secondaires.

    Avec Linky, plus besoin de perdre du temps pour relever les compteurs

    Plus de RTT à poser pour faire les relevés au compteur pour les abonnés ; la mise en service facilitée (dans le cas de logements inoccupés), fait visiblement de Linky un compteur qui améliore la situation des abonnés et leur propose beaucoup d’avantages, notamment une baisse du prix de la mise en service (prix divisé par deux par rapport à un compteur classique).

    Tout ce déploiement se fait accompagné par la commission nationale de régulation de l’énergie (CRE) pour qu’il n’y ait pas de distorsion de concurrence et pour qu’il y ait neutralité avec les différents fournisseurs d’électricité.

    Pourtant  le compteur « miracle » connaît ses détracteurs

    Linky utilise en effet le CPL (Courant Porteur) comme parfois la connexion ADSL utilisée aujourd’hui dans certains foyers ariégeois. Il envoie ses données entre minuit et six heures du matin. L’envoi de données est l’équivalent de 3 SMS.

    Il y a eu aussi des rumeurs en Ariège qui ont eu lieu sur le fait que des compteurs avaient brulé, mais en réalité, on dénombre un seul cas où le compteur a connu un échauffement, car mal posé par l’installateur.

    En ce qui concerne la fourniture de données personnelles grâce à Linky, matière à polémique, là aussi « le sujet n’a pas lieu d’être », explique François Camerlinck, alors que la CNIL a accepté le principe d’échange de données de consommation et les propositions d’ERDF.

    Les données appartiennent au consommateur mais elles sont anonymes. Pour autant, le client pourra avoir ses données de consommation sur un portail Internet dédié.

    Il pourra analyser ses consommations, jour après jour et les partager s’il le souhaite.

    En Ariège comme ailleurs, les compteurs en limite de propriété seront automatiquement changés. Le taux de refus du client pour avoir ou non un compteur Linky est de 2% en France et un petit peu plus en Ariège.

    A terme, il semblerait que le relevé de compteur « classique » deviendrait payant, ce qui apporte quelques crispations…

    Linky est l’occasion d’enclencher des oppositions et des combats politiques autour de la libéralisation de l’électricité en France.

    Certains maires en Ariège ont délibéré contre la pose des compteurs Linky sur leur commune notamment pour les raisons évoquées plus haut : Massat, Saint-Paul de Jarat, Loubaut, Engourtiech, Lesparrou, Saint-Félix de Tournegat font partie du lot et Esplas de Sérou le soumettra prochainement au vote.

    Pourtant, l’objectif en Ariège reste de 105 000 compteurs Linky installés en 2021 et le directeur territorial Ariège pour ERDF semble assuré d’arriver aux objectifs.

     

    Linky, histoire,  législation et finalité Le 1er distributeur français, ERDF, lance en 2007 le projet Linky (nom donné officiellement au compteur en mars 2009) afin de répondre à la directive européenne no 2009/72 qui impose aux pays de l’Union européenne de déployer des compteurs électriques évolués pour au moins 80 % des consommateurs du marché intérieur. Le gestionnaire de réseaux mène ensuite une expérimentation en 2009 et déploie 300 000 prototypes du compteur Linky dans les régions de Lyon et de Tours. Avant la fin de l’expérimentation, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) constitue un groupe de travail sur le sujet incluant la CNIL (Commission nationale de l’informatique et des libertés). Cette dernière a, à cette occasion, mis en garde EDF quant à la nécessité de « garanties sérieuses » sur la confidentialité des données, compte tenu du fait qu’à terme ces compteurs permettront de savoir « beaucoup de choses sur les occupants d’une habitation, comme leur horaire de réveil ou le moment où ils prennent une douche ». L’ADEME pose également des questions concernant le gain réel en économie d’énergie pour le consommateur, ne considérant pas celui-ci comme prouvé jusqu’alors et préconise une année supplémentaire de test, ainsi que l’ajout d’un mécanisme d’affichage supplémentaire relié au compteur et situé à l’intérieur du logement pour mieux informer le consommateur. Un an plus tard, la commission de régulation de l’énergie (CRE) publie finalement un avis favorable en juin 2011 et conclut que Linky respectait les critères d’évaluation Sources : Wikipedia

  • Les Flocons d’Ariège, la petite douceur « made in » 09

    Les Flocons d’Ariège, la petite douceur « made in » 09

    Un coeur de praliné, entouré d’une meringue croquante, voici la petite confiserie ariégeoise au goût inimitable !

    Né de l’imagination d’un confiseur, Monsieur Laurent, le flocon d’Ariège a vu le jour en 1993. « Il n’y avait pas à l’époque de bonbon sur le département et on l’a appelé le flocon d’Ariège pour représenter nos sommets ariégeois » explique Gilles Cassignol qui a repris l’entreprise au décès de Monsieur Laurent.

    La recette : du praliné, fait à base de noisettes de sucre et de chocolat, et une meringue, faite de blanc d’oeufs et de sucre. Ca paraît simple, mais en fait pas du tout.

    Les noisettes sont torréfiées puis broyées avec le sucre et le chocolat. Cette pâte pralinée est étalée et ensuite découpée à l’emporte pièce. Une fois découpé, le praliné va sécher 48 heures pour qu’il soit bien ferme afin d’être trempé dans la meringue.

    Il sera trempé, à la main, deux fois ; une première fois pour enrober la première face, il sera ensuite séché toute la nuit à 40 degrés, une seconde fois où il sera enrobé complètement et repartira au séchage 12 heures de plus. L’enrobage se faisant à la main.

    Au total, pour fabriquer un flocon, il faudra quatre jours : une journée de préparation pour le praliné, un trempage qui va sécher toute une nuit, un deuxième trempage sur le troisième jour, et enfin le quatrième jour, les flocons sont emballés individuellement et empaquetés.

    Dans la petite entreprise de Gilles Cassignol, on ne fabrique pas moins de 4000 flocons par jour, et pour ce faire, cela nécessite trois personnes : Gilles, Guy et Tiphaine. Autant dire que ça ne chôme pas !

    Pour attaquer le marché toulousain, Gilles a créé il y a trois ans les « perles de violette » un flocon à la meringue aromatisée à la violette.

    Vous pouvez trouver les Flocons d’Ariège directement à la boutique, mais également dans les boulangeries, pâtisseries et épiceries fines sur tout le département et en région toulousaine.

    Et si vous êtes expatriés les Flocons sont également présents dans quelques boutiques et restaurant à Paris et en région parisienne.

    Les Flocons d’Ariège
    14, Chemin du Crieu
    La Tour du Crieu
    Tél. 05 61 60 01 05