Étiquette : villes et villages

  • Nescus, sur les routes en Ariège

    Nescus, sur les routes en Ariège

    Située dans la vallée de l’Arize entre Foix et Saint-Girons, Nescus fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises. La commune est traversée de part en part par la route très pittoresque qui conduit de La Bastide de Sérou à Massat en passant par le col des Marrous ou le fameux col de Péguère.

    L’origine du village est très ancienne. La région était riche en mines exploitées depuis l’antiquité : cuivre, hématite rouge (usine à ocre à Ferranès), potasse, minium, fer, cuivre argentifère, cinabre. La découverte d’amphores romaines au lieu-dit  « Las Riberos » ou « La  Rivière », en 1813, atteste également d’une présence romaine 

    En 1670, la terre de Nessus était une enclave languedocienne dans le comté de Foix et appartenait au Sieur Paul de Mascaron, seigneur de Nescus. Le mariage de Marie de Mascaron, fille du seigneur de Nessus avec Jean de Narbonne-Lara fit passer le château et les terres dans la famille des Narbonne-Lara, une des familles les plus prestigieuses de France et d’Espagne, qui les conserva jusqu’au XXe siècle.

    Démoli au moment de la révolution, le château fût reconstruit sous la Restauration puis incendié en 1918. 

    Une église et un presbytère furent construits et une chapelle destinée à la sépulture des Narbonne-Lara fut adossée à l’église. Les armoiries de la famille figurent encore au-dessus de l’entrée.

    L’église Saint-Luc comporte une nef de quatre travées, un chevet octogonal et six chapelles latérales. Les deux cloches datent de 1938 et 1871. Au cours des rénovations successives, on y découvrit des fresques très endommagées.

    En 1913, de petits métiers étaient encore présents : un afficheur, deux aubergistes, un débitant de tabac et un cloutier. Mais, en à peine 60 ans, la population est tombée à moins de 30 habitants et aujourd’hui, elle ne compte guère plus de 60 personnes.

    La commune comporte également quelques grottes dont celles du Quer au-dessus de la ferme de Ferrobach qui contenaient quelques belles concrétions stalagmitiques.

    Sources : Histariège et www.pyrenees-seronais.com

  • Ustou, sur les routes en Ariège

    Ustou, sur les routes en Ariège

    Ustou, Uston en occitan, se situe dans le Haut-Couserans et dans le canton d’Oust entre les vallées du Garbet (Aulus-les-Bains) et du Haut-Salat (Salau)

    La commune s’étale tout le long de la vallée, frontalière avec l’Espagne, et est composée de quelques villages (Saint-Lizier, Le Trein et Sérac), chacun ayant son église et son cimetière, ainsi que de multiples hameaux (Escots, Bieille…) et sur les hauteurs la station de ski de Guzet. La vallée se termine par le cirque de Cagateille, deuxième cirque des Pyrénées après Gavarnie.

    Les premières traces d’occupation de la vallée datent du Néolithique : des archéologues amateurs ont signalé avoir trouvé, près de l’entrée de la grotte de Font Sainte et d’une autre anfractuosité située de l’autre côté de la rivière, des outils taillés et des ossements enfouis, indiquant une occupation humaine continue depuis au moins 2000 ans.

    La vallée fut maintes fois pillée et envahie jusqu’au XVIIIème siècle où les Miquelets incendièrent le château du Trein et emmenèrent le seigneur du lieu avant de le libérer contre rançon.

    Plus tard, la « Guerre des Demoiselles » a éclaté entre les habitants et les propriétaires qui s’étaient accaparé les forêts pour alimenter les forges. Des mines ont été exploitées dans la montagne, notamment vers Ossèse, Cagateille et Carboire où le dernier puits (tungstène, plomb argentifère) a fermé en 1953.

    La vallée d’Ustou était surtout connue au XIXème  siècle pour ses montreurs d’ours ainsi que ses colporteurs.

    Patrimoine : Châteaux de Mirabat et de la Garde

    Sources : wikipédia

  • Vernajoul, sur les routes en Ariège

    Vernajoul, sur les routes en Ariège

    Située dans l’aire urbaine de Foix, dans le massif du Plantaurel, la commune de Vernajoul fait partie du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.

    Si l’on en croit Henri Castillon d’Aspet Vernajoul était une terre consacrée à Jupiter.

    La première mention écrite de Vernajoul est la donation de biens situés à Vernajoul avec l’église de St Martin à l’abbaye st Volusien de Foix par le comte Roger de Carcassonne (et sa femme Aladays) en 1012.

    En 1284, en récompense de services rendus, le comte Roger-Bernard céda, à titre de donation entre vifs, à Raymond de Burges et au neveu de celui-ci, Raymond de Lordat, le fief de la Bouche, s’étendant jusqu’à Sept-Fonds, Cos, Vernajoul et Loubières

    Patrimoine 

    • Rivière souterraine de Labouiche
    • Église de l’Assomption de Vernajoul : Ancien prieuré de Foix elle est Construite en grés de Loubières et date du XIIème siècle. L’église est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1979
    • Le Viaduc de Vernajoul
    • Le Château d’eau de construction originale date de 1885. Il récupérait l’eau qui arrivait de la source « Loullier » sur la colline de Bax.

     

    blason_vernajoulBlason d’azur à la fasce d’or récemment établi par un héraldiste, reprend les couleurs de la seigneurerie locale, grâce à la courtoisie de MM. Pierre de Vernejoul et Georges Vernejoul

     

     

     

     

    semaine-26-otra-2016-vernajoul

  • Foix, sur les routes en Ariège

    Foix, sur les routes en Ariège

    Carrefour touristique de l’Ariège avec plus de 90 000 visiteurs par an avec son Château classé dans la collection Ariège des Grands Sites Touristiques de Midi-Pyrénées, l’histoire de Foix remonte à plus de quinze mille ans…

    Premiers à apprécier le site, les romains construisent un fort sur le piton rocheux. 

    C’est avec la fondation, en 849, de l’abbaye Saint-Volusien que Foix connait le développement d’une vie urbaine du Xème au XIIème siècle jusqu’à son apogée au XIVème siècle.

    En 1536, commencent les premiers prêches réformés à Foix. En 1579, l’église de Montgauzy est détruite par les réformés. Le même sort est réservé à l’abbaye et à son église en 1581. L’année suivante, Foix est reprise par les catholiques, et en 1589, Henri de Navarre, comte de Foix, devient roi de France sous le nom d’Henri IV.

    Le Château

    Le château, dont les premières bases datent du Xème siècle, est une solide place forte qui résiste aux assauts répétés de Simon IV de Montfort entre 1211 et 1217, lors de la croisade des Albigeois. En 1272, le comte de Foix refuse de reconnaître la souveraineté du roi de France, Philippe le Hardi, qui prend en personne la direction d’une expédition contre la ville, le comte capitule. 

    Gaston Phoebus est le dernier Comte à avoir vécu au château qui, au XVIème siècle perd son caractère militaire. Le château est ensuite transformé en prison jusqu’en 1864.

    Foix doit son prestige à son rôle, toujours conservé  de capitale comtale, cela lui permet d’être choisie comme chef-lieu du nouveau département de l’Ariège en 1790. 

    A voir

    • Le square de l’argot  avec sa fontaine en pierre de taille (grès) du 18éme
    • La Porte de la rue de Rival n°37 qui date de 1617
    • La place Parmentier (19éme) devient le marché aux pommes de terre, une halle est construite en 1851
    • 23 Rue des chapeliers où se trouvait l’Hôtel de Séré-Tréville (de la famille de Tréville, capitaine des mousquetaires du roi, ami de d’Artagnan.)
    • La Rue du Palais de Justice : premier habitat de la ville entre le Xéme et le XIIéme. C’est là que s’élevait St Nazaire, l’église primitive de Foix. En 1933, 3 sarcophages du Haut Moyen Age sont découverts :
    • Rue de l’argot et ses 2 tours médiévales
    • Rue de la préfecture et maison avec des  caryatides
    • La Place de Labistour et la Tour de Labistour dernier vestige de l’enceinte du 12éme ; rasée en 1805, la tour supportait depuis 1425 l’horloge de la ville 
    • La Rue La Faurie : 2 maisons à colombages (n° 36 et 37) ; au n° 23 : couronne comtale sculptée

    Sources :

  • Concours des villages fleuris, les inscriptions sont ouvertes !

    Concours des villages fleuris, les inscriptions sont ouvertes !

    Chaque année, le Concours départemental des villes et villages fleuris récompense les actions menées en faveur de l’embellissement et du fleurissement des jardins, bâtiments, espaces publics ou privés, créant ainsi un environnement favorable pour les habitants et les touristes.

    Organisé par le Conseil Départemental de l’Ariège, en partenariat avec le CAUE et l’Agence de Développement Touristique Ariège-Pyrénées, il est ouvert à toutes les communes, mais également aux particuliers et aux professionnels du tourisme.

    Sur le site www.ariege.fr, les communes peuvent télécharger le document à renvoyer ensuite au Conseil Départemental avant le lundi 6 juin. De leur côté, les particuliers peuvent télécharger l’imprimé , avant de le remettre avant le 20 juin à leur commune qui sélectionnera un particulier par catégorie (maison avec jardin très visible de la rue, décor floral voie publique, balcon ou terrasse ou mur sans jardin, visible de la rue, immeuble collectif ou action collective, ferme fleurie en activité, potager).

    Les professionnels de tourisme peuvent également télécharger la fiche d’inscription directement sur le site www.ariege.fr rubrique « Mieux-vivre-ici/Villes-et-villages-fleuris ».

    Pour tous renseignements complémentaires contacter la Direction de la Culture, de l’Education et du Patrimoine : tél. 05.61.02.09.09 (poste 00173) – Mel : culture@ariege.fr 

  • Sur les routes de l’Ariège : le Mas d’Azil

    Sur les routes de l’Ariège : le Mas d’Azil

    Le Mas d'Ail Ariège Pyrénées

     « Lo Mas d’Asilh » en occitan est une ancienne bastide fortifiée dont l’histoire est très liée aux guerres de religion, elle est située dans la région du Volvestre, sur le cours de l’Arize, en plein massif du Plantaurel. La commune est incluse dans le parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.

    De renommée mondiale par son site préhistorique qui a donné naissance à une civilisation qui porte le nom de ce village ariégeois : « l’azilien ».

    Les Bénédictins y fondèrent l’un des premiers monastères du Midi. Le premier document qui le concerne est daté de l’an 817.

    Alliée à l’abbaye de saint Volusien de Foix, pour se protéger, l’abbaye conclut un paréage avec le comte de Foix en 1246, Roger IV qui accorde une charte de coutumes à la communauté.

    Enfin, une bastide fut fondée en 1286 par l’abbaye St Etienne. Des remparts sont édifiés par les bénédictins en 1303.

    Le chemin de Saint Jacques de Compostelle venant de Fanjeaux faisait étape au Mas d’Azil après Pailhès avant de rejoindre Lescure.

    Chef lieu de châtellenie, le protestantisme y fit son apparition dès 1540 et s’y implanta pour en devenir un haut lieu et appelé « La Genève du comté de Foix ». En 1569 Le culte catholique est provisoirement interdit au Mas d’Azil.

    Rapidement majoritaires, les protestants, durant le siège tenté en 1568 par Bellegarde, sénéchal de Toulouse, rasent l’abbaye Saint Etienne.

    Les moines quittent le lieu pour Montbrun, ils ne se réinstalleront que vers 1649.

    A voir au Mas d’Azil :

    • Grotte du Mas d’Azil
    • L’église Saint-Étienne
    • Halle à piliers ronds
    • Musée de la préhistoire
    • Dolmens de Cap del Pouech, de Seignas et de Brillaud.
    • Pont Louis XIII
    • Musée-parc « La Forêt aux dinosaures »
    • Verrerie d’art Pavel Kirzdorf
    • Espace d’art « L’Affabuloscope »

    « En vain le souvenir meurt dans le cœur des hommes ; Sur le roc, par ces vers, je veux éterniser. Malgré le temps qui fuit et le peu que nous sommes, Le parfum d’une fleur et l’émoi d’un baiser »
    vers marquant l’entrée de la grotte du Mas d’Azil par le poète Fernand Icres (1856-1888)

    Blason du Mas d'Ail Ariège Pyrénées    blason : De gueules, à un château d’argent, la porte ouverte du champ

     

     

    Sources : Histariège / wikipédia