Auteur/autrice : Aurelie

  • Université d’été de Ludovia : la cerise sur le gâteau pour cette 15ème édition !

    Université d’été de Ludovia : la cerise sur le gâteau pour cette 15ème édition !

    L’Université d’été du numérique éducatif affiche ses galons depuis maintenant 16 ans avec plus de 1000 participants encore cette année pour cet évènement professionnel, unique en France.

    La « cerise » sur le gâteau

    Avec la venue du ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, le mardi 21 août dernier, la manifestation a atteint plus que jamais son degré de maturité pour s’imposer comme un incontournable dans le paysage numérique éducatif dans toute la Francophonie.

    Cette ambition a toujours été soutenue et approuvée, dès ses débuts, par le Conseil Départemental de l’Ariège (et ses partenaires) qui a su conserver une manifestation d’envergure internationale sur son territoire, au cœur des Pyrénées Ariégeoises et de la commune d’Ax-les-Thermes ; ambition partagée aussi par des élus locaux qui n’ont pas manqué de soutien depuis plusieurs années pour apporter leur pierre à l’édifice.

    La renommée de Ludovia n’est donc plus à faire et son développement va au-delà de l’échelle locale ; en effet, en mars dernier la première édition de Ludovia#CH a eu lieu à Yverdon-les-bains, dans le Canton de Vaud en Suisse et la 2ème édition #CH est déjà programmée pour avril 2019.

    Autour des valeurs de partage, d’échange et de convivialité, LUDOVIA pourrait bien faire d’autres « petits » car c’est surtout le modèle Ludovia qui est recherché et que les organisateurs seraient tentés d’essaimer afin d’en faire bénéficier toute la communauté éducative francophone et la notoriété de l’Ariège.

    Avec cette dernière édition et ses 1020 participants, dont plus de la moitié sont venus pour la première fois, il ne sera pas chauvin de dire que Ludovia#15 est l’évènement professionnel ariégeois à citer en exemple.

  • L’Ariège en force au salon de l’éducation numérique à Paris Porte de Versailles

    L’Ariège en force au salon de l’éducation numérique à Paris Porte de Versailles

    L’ÉQUIPE DE L’UNIVERSITÉ D’ÉTÉ DE LUDOVIA  ÉTAIT PRÉSENTE SUR LE SALON EDUCATEC-EDUCATICE DE PARIS PENDANT TROIS JOURS RICHES EN RENCONTRES ET EN DISCUSSIONS.

    L’équipe de Ludovia vient chaque année au salon de l’éducation pour faire la promotion de l’Université d’été qui a lieu chaque année en Ariège et sur Ax-les-Thermes. L’occasion pour dévoiler les nouvelles orientations de la nouvelle édition, prendre contact avec les partenaires et faire la promo de l’Ariège par la même occasion. Comme chaque année, en sus de la présence sur un stand, le Mercredi 16 novembre avait  lieu la conférence de synthèse Ludovia#13 et l’annonce des perspectives pour 2017.

    Le thème de la 17ème édition LUDOVIA tournera autour de « Partages, échanges et contributions »…

    Des premiers échos recueillis sur le salon, ce thème semblerait susciter un certain engouement et « transporteraient » déjà certains participants habitués à Ax-les-thermes…

    Alors Rendez-vous est donné du 22 au 25 août 2017 dans l’Ariège sur le site mythique du « Learning village d’Ax » et de ses bains chauds naturels.

    Kamel Chibli Vice-Président en charge de l’éducation de la région Occitanie-Pyrénées-Méditerranée, partenaire de l’Université d’été, était présent vendredi pour participer à une conférence sur le salon et en a profité pour venir soutenir la « Team » Ludovia.

    Prochaines étapes dans la vie de ce Ludovia#14 : l’appel à communications scientifiques en décembre, le site web en janvier, l’appel à intervenants pour les divers ateliers en février et l’appel à intervenants auprès des collectivités locales pour le 9ème séminaire collectivités locales « Etablissement du XXIème siècle & numérique ».photo_standequipeariege

    De nombreux (es) ariégeois(e)s, de passage à Paris sont venus se retrouver sur le stand LUDOVIA pour partager un verre de l’amitié, Jamel El aichi (Mas d’Azil), Nicolas Micas (CD09), Gérard Borios, Kristophe Léonard (Lavelanet), Isabelle Lesage (Pamiers), Françoise Pancaldi (élue à Pamiers en charge de l’éducation), Aurélie Boussac, Frederic Bourrinet, Claude Iglesis, et bien d’autres..

    (En photo à la Une : Aurélie Julien chef de projet LUDOVIA pour cette nouvelle édition, Laurence Guerrey Azinat.com et Kamel Chibli VP Région Occitane en charge de l’éducation et de la Jeunesse et des Sports)

  • A la Conf’, les paysans de montagne en appellent au Ministre

    A la Conf’, les paysans de montagne en appellent au Ministre

    [callout]Comment l’agriculture de montagne est-elle traitée par les politiques publiques aujourd’hui ? Quelle reconnaissance pour l’agriculture de montagne au-delà du pastoralisme ? Que vont faire la France et l’Europe face aux prédations qui ne font qu’augmenter et que vont-ils répondre à la volonté de la Confédération qui demande de déclasser l’ours et le loup de la Directive Européenne Habitat ? Que dit la nouvelle PAC pour les agriculteurs de montagne et enfin, ces derniers seront-ils partie prenante dans les réflexions de la loi montagne N°2 ?[/callout]

    Autant de questions qui ont été posées au Ministre devant un public venu nombreux, plus de 400 personnes sur deux jours, originaires des différents massifs français et européens (Galice, Portugal, Catalans, Autrichiens…) Ambiance autour d’un débat tranché de la part de chacune des parties ; de l’émotion aussi au travers des témoignages de paysans souvent désemparés…

    « L’agriculture dans les territoires de montagne est avant tout l’activité économique principale de ces territoires », rappelle Laurent Pinatel, Porte-parole national de la Confédération paysanne, soulignant que l’agriculture de montagne ne se limite pas à quelques brebis dans les champs « pour faire beau pour les touristes ».

    Diversité des productions et circuits courts : des arguments qui pèsent dans la balance ? 

    Laurent Pinatel rappelle aussi que l’agriculture de montagne ne se limite pas au pastoralisme et que la diversité des productions est bien présente mais pourtant ignorée alors qu’elle devrait être encouragée.

    Beaucoup de jeunes agriculteurs comme Fanny Metrat se lancent dans l’aventure avec comme motivation, « l’amour du territoire ».
    Eleveuse de brebis qu’elle vend en circuit court mais aussi productrice de châtaignes et de pommes de terre en Ardèche qu’elle transforme et distribue dans un rayon de 50 kilomètres, Fanny exerce aussi son métier par conviction personnelle et militante :

    Quand on choisit de s’installer dans des territoires comme ça avec beaucoup de contraintes, c’est qu’il y a vraiment quelque chose au fond de nous qui vibre ; c’est de la passion.

    L’industrialisation de l’agriculture « qui détruit les paysans », précise Laurent Pinatel, ne verra jamais le jour en zone de montagne, ce qui, d’après le porte-parole, est un merveilleux atout pour la montagne.

    « J’habite en Hautes-Cévennes et mes terrains vont de 600m à 1200m d’altitude ; j’ai beaucoup de difficultés liées à la pente, aux conditions climatiques difficiles, à une route d’accès mauvaise (…) Rien n’est mécanisé, on fait tout à pied », décrit Fanny Metrat.

    Beauté d’une agriculture saine et pourtant qualifiée « à handicap »

    La Politique Agricole qualifie ces zones de montagne comme des zones « à handicap », « car l’aide de la PAC s’appelle comme ça, « l’ICHN* », mais ce sont des territoires qui ont une forte valeur patrimoniale et aussi productive », rappelle David Eychenne, éleveur en Ariège et co-porte-parole de la Confédération Paysanne de l’Ariège.

    « La réalité de la pente, de l’hivernage est bien réelle » ; c’est pour cela que le terme de handicap prend tout son sens « et devrait être pris en compte », souligne Laurent Pinatel.

    La Confédération paysanne s’accorde pour dire que, depuis l’arrivée de Stéphane Le Foll, une augmentation conséquente de l’aide attribuée aux zones de montagne et une revalorisation de l’ICHN a été attribuée ; ce que souligne également Stéphane Le Foll :

    « Toutes les zones de handicap verront leurs aides s’accroître et nous allons dépasser le milliard d’euros pour l’ICHN avec sa fusion avec la PHAE** qui seront versées pour toutes les zones dites ICHN. Je rappelle que depuis la création de cette ICHN, c’est la première fois qu’il y a une hausse aussi forte ».

    Une agriculture de montagne bonne pour l’environnement : petit clin d’œil à la COP21 ?

    L’agriculture de montagne est en avance par rapport aux autres agricultures, « puisqu’on fixe du C02 et on en gaspille très peu », argumente David Eychenne.

    Aller vers le qualitatif et non le quantitatif tout en préservant l’environnement ? N’est-ce pas ce qui nous arrive aux oreilles tous les jours via des canaux divers de communication ? Il semblerait que l’agriculture de montagne ait tout à jouer dans ce challenge…

    On développe une agriculture qui est belle et saine et qui fait vivre des campagnes

    Une belle phrase de conclusion par Fanny Metrat.

    *Indemnité Compensatoire de Handicap Naturel.
    **Prime Herbagère agri-environnementale

  • De la graine de champions en biathlon : entraînement au sommet à Beille en Ariège-Pyrénées

    De la graine de champions en biathlon : entraînement au sommet à Beille en Ariège-Pyrénées

    En hiver, l’entraînement est intense ; chaque mardi et jeudi après-midi, ces jeunes « désertent » les salles de classe car ils bénéficient d’un emploi du temps adapté à leur section. A ces deux demi-journées, il faut ajouter la séance du mercredi après-midi et les week-ends, où ont lieu le plus souvent les compétitions.

    Un rythme physique et psychologique déjà soutenu pour de jeunes collégiens : un premier défi à remporter.

     

    Un emploi du temps très chargé mais un rythme d’entraînement indispensable pour maintenir un bon niveau aussi bien en ski de fond classique, en skating ou encore en biathlon, car « l’objectif est aussi de les amener pour ceux qui veulent faire du biathlon plus tard, à un niveau leur permettant d’évoluer en compétitions nationales », explique Laure Bosc, triple championne Jeunes de Biathlon et désormais entraîneur Biathlon au niveau national.

    D’ailleurs, les plus grands (4ème et 3ème) reviennent tout juste d’une compétition nationale qui a eu lieu à la Seigne dans le Jura.

    Les compétitions restent une part importante du cursus de formation pour que les jeunes puissent prendre conscience de leur niveau et se confronter à d’autres compétiteurs de leur âge ; un moyen aussi de récompenser leurs efforts quand ils font un podium !

    Mais, comme tient à le souligner Laure, les compétitions se font de plus en plus rares dans les Pyrénées, ce qui les contraint souvent à se déplacer dans les Alpes, voire plus loin et donc cela ajoute de la fatigue supplémentaire dans un agenda déjà très chargé.

    Marier le ski de fond au tir et à la concentration : une initiation dès la classe de 6ème.

     

    Le tir est un élément de motivation qui attire de plus en plus de jeunes, comme le fait remarquer Arnaud Bosc, frère de Laure et également entraîneur pour les jeunes du ski club et de la section ski, « mais il faut être un bon skieur à la base car au niveau des courses, si le niveau en ski ne suit pas, ça ne le fait pas ».

    Le biathlon est en effet l’alliance du ski de fond, plutôt en skating, avec du tir à la carabine ; pour les moins de 14 ans, le tir à plombs est pratiqué : « ils arrivent sur zone ; les carabines sont déjà en place, réglées de manière homogène pour tous les concurrents et la carabine reste sur le tapis ».

    A partir de la catégorie Cadets « U16 » (moins de 16 ans), le jeune porte sa carabine 22lr tout au long de sa course dont la distance oscille entre 4,5 et 6 kms.

    (Re)Démocratiser l’activité ski de fond via le biathlon : une réalité déjà en marche grâce à l’Ecole de Ski Français de Beille.

     

    De la dynamique autour de l’activité ski de fond, il y en a chez ses jeunes du collège comme pour l’équipe d’entraînement qui les suit tout au long de l’année et qui assure, pour certains d’entre eux au sein de l’ESF de l’Espace Nordique de Beille, une initiation à l’activité Biathlon au grand public, comme nous l’explique Philippe, Moniteur ESF à Beille.

    Nous proposons des séances d’initiation au biathlon pour un public non averti qui peut s’essayer à l’activité même avec un petit niveau de ski, sur un mode plutôt ludique.

    Une manière de démocratiser l’activité et la faire reconnaître car, loin des images des Jeux Olympiques et du champion pyrénéen, Martin Fourcade, il faut reconnaître que le biathlon souffre, peut-être, d’une étiquette uniquement « de sport de compétition » alors qu’il peut être pratiqué par tout skieur de fond.

    Un engouement qui commence à prendre, notamment à destination des groupes de type comités d’entreprise qui, « dans le cadre d’une journée multi-activités, viennent à Beille pour s’initier aux disciplines nordiques dont le biathlon fait partie », ajoute Philippe.

    Aujourd’hui, le printemps se profile pour les jeunes de la section ski, la période un peu « relâche », « tout en essayant de conserver une condition physique », précise Laure. Puis l’entraînement reprend en juin sur des skis à roulettes où ils évoluent sur route en montée ou à plat, « car il n’y a pas de freins sur ces skis-là ».

    Après la classe de 3ème, ces onze jeunes pourront poursuivre leur scolarité et aller au bout de leur passion et de leurs espoirs au lycée climatique de Font Romeu tout proche ; en ayant fait quatre année au sein de la section ski du collège d’Ax-les-thermes, ils peuvent déjà prétendre à des bases solides en ski, en tir, bref en biathlon.

     

  • Explos Film Festival organise sa première « Winter Edition » le 17 février

    Explos Film Festival organise sa première « Winter Edition » le 17 février

    Trois films aventure sont prévus en projection au Casino d’Ax-les-thermes, mardi 17 février dès 20h30 : Sedna, Deep in Baffin et Mission Steeps et rencontre avec des invités de marque : Anne-Flore Marxer, François Kern et Rémi Loubet.

    Anne-FloreAzinatAnne-Flore Marxer, film SEDNA

    Anne-Flore Marxer, c’est le tourbillon du snowboard. Championne du monde freeride en 2011, ambassadrice du Snowboard World Day. Aujourd’hui, toujours compétitrice, Anne-Flore parcours l’univers de la glisse sur sa planche été comme hiver, de la neige aux vagues.

    Elle se concentre plus particulièrement sur ses projets photos et vidéos.

    François Kern, film DEEP in BAFFIN

    FrancoisKern_azinat

    Responsable de la promotion pour Adidas Outdoor sur la France, François travaille toute l’année pour skier tranquillement en hiver !

    Ses skis le conduisent où est la neige à travers les Alpes, voyages dont il rapporte photos et reportages pour différents médias.

    Sa pratique ne se résume pas pour autant au ski. Le trail, l’escalade, le vélo font aussi partie de ses loisirs en montagne.

    Remi-LoubetAzinat
    Rémi Loubet, film  DEEP in BAFFIN

    Balayeur à la DDE, Rémi porte du fluo pour qu’on le voit bien (et parce que ça lui va bien) !

    Chargé d’opération risques naturels pour les routes du département de l’Isère, Rémi est aussi pisteur secouriste et artificier en hiver.

    Tout comme Damien et Thibaut, il n’en est pas à son premier voyage d’ampleur après Turquie, Slovénie, Kirghizstan et Amérique du Nord, et Baffin donne une nouvelle dimension à ses voyage cet hiver !

    Les montagnes, il les pratique à ski et en courant principalement, parfois en canoë ou en vélo.

     

     

     

     

     

    N’oubliez pas non plus de participer à la tombola avec de nombreux lots à remporter : des skis K2, des crampons Petzl, une montre alti Suunto, des casques et encore d’autres lots à venir ! Rendez-vous sur la page Tombola Winter Edition.

    Plus d’infoswww.explos-festival.com

    Rendez-vous le 17 février à 19h en ligne sur azinat.com pour suivre « le direct » avec les invités.

  • Fusion des régions : de prochaines cousinades entre l’Aude et l’Ariège ?

    Fusion des régions : de prochaines cousinades entre l’Aude et l’Ariège ?

    Treize régions au lieu de vingt deux ; avec cette réforme territoriale tant discutée, le gouvernement de Manuel Valls y va franchement. Pour Midi-Pyrénées, il a été question de fusion avec Languedoc-Roussillon puis non, avec Aquitaine, puis finalement non, on est revenu vers le Languedoc.

    Nous ne sommes pas allé très loin pour tâter le terrain et interroger la population locale ; pour sûr, si nous avions dépassé Montpellier, nous n’aurions peut-être pas été accueilli aussi chaleureusement côté Gardois…

    A Carcassonne, Christine Pujol, Présidente de Cité Hôtels et trésorière de la chambre de commerce de Carcassonne, accueille la nouvelle avec beaucoup d’entrain ; Cette personnalité très implantée dans l’environnement touristique, ne doute pas des avantages pour le département de l’Aude de voir ces deux régions réunies.

    « La fusion des deux régions devrait permettre aussi la fusion des grands sites classés au patrimoine mondial de l’Unesco ».

    L’Ariège et l’Aude, « qui ont toujours entretenu de bonnes relations », souligne Christine Pujol, devraient pouvoir se retrouver, notamment avec le Pays Cathare, Montségur et les châteaux de l’Aude ; « car le fait de ne pas appartenir à la même région administrative a toujours été un frein, ce que je regrette puisque nous avons de multiples occasions de travailler ensemble, notamment sur le plan touristique », ajoute t-elle.

    Ce nouvel élan va bénéficier au département de l’Aude et à son activité économique : c’est en tout cas ce que croit aussi Cécile Eglessies, Directrice de l’agence Cap Soleil Voyages à Narbonne.

    « Nous allons concentrer les forces vives ; avec notre activité de réceptif, le fait d’avoir une région plus grande et plus puissante va apporter un attrait supplémentaire à nos visiteurs ».

    Narbonnaise d’origine, elle avoue avoir eu toujours les yeux rivés vers la région Midi-Pyrénées plutôt que vers Marseille.

    « Nous allons rentrer dans une région qui nous convient davantage », ajoute t-elle.

    C’est la meilleure chose qui pouvait nous arriver

    Du côté de Limoux, Jean Vaquié, charcutier traiteur de renommée locale et ancien Président des charcutiers Audois n’hésite pas un instant à approuver la fusion dont il se déclare « heureux ».

    « Je suis un Pyrénéen convaincu et régionaliste ; l’Aude a une culture pyrénéenne plutôt que gardoise ou montpellierenne, dont les gens n’ont pas le même état d’esprit que nous ; c’est la meilleure chose qui pouvait nous arriver ».

    Ce qu’il apprécie, c’est de pouvoir se retrouver « au milieu » plutôt qu’au bord et il suggérerait même la ville de Carcassonne comme capitale de région, « car c’est au milieu, mais c’est moins sûr que cela soit accepté », dit-il avec humour.

    Une renaissance historique !

    Pour Bernard Garcia, ariégeois d’origine et propriétaire de l’hôtel « La Maison des Consuls » à Mirepoix, « c’est une renaissance historique car c’est presque la reconstitution de l’Occitanie, à quelques détails près pour les puristes ».

    Il rappelle que l’unité culturelle et historique représentée par la langue d’Oc a toujours eu comme capitale la ville de Toulouse.

    Cet homme du tourisme rejoint les propos de Christine Pujol sur le rapprochement possible des deux départements de l’Aude et de l’Ariège autour du label « Pays Cathare » qui aurait toute sa cohérence pour une promotion unique et efficace.

    En conclusion, les témoignages recueillis tendent à penser que cette fusion peut largement profiter à toute l’économie de nos territoires ariégeois et voisins et pas seulement d’un point de vue touristique. Affaire à suivre…

     

  • Ax revient à son premier Amour, le thermalisme

    Ax revient à son premier Amour, le thermalisme

    Ax-les-thermes-Ariege-Pyrenees-thermalisme

    « La station de ski a tendance à « cannibaliser » l’image d’Ax-les-thermes ». C’est ainsi que Pierre Peyronne a introduit la soirée de lancement le 31 janvier dernier, qui a présenté le plan de développement du thermalisme qui va courir sur les trois prochaines années à Ax-les-thermes.  

    Il est vrai que la ville d’Ax est souvent plus connue du grand public par sa station de ski, qui n’a cessé d’afficher des résultats positifs ces 10 dernières années.

    Loin d’être un caprice, l’enjeu de redorer le blason du thermalisme est avant tout économique, ce qui est loin d’être dénué de sens dans le contexte actuel. Avec près de 194 000 nuitées de janvier à novembre et plus de 6000 curistes, pour moitié accompagnés, la 4ème station thermale de Midi-Pyrénées sait qu’elle a une carte à jouer.

    Pour ce faire, elle dévoile ses atouts au grand jour en donnant une image jeune, dynamique et moderne au travers de sa nouvelle campagne de communication, « Ax, so relax ».

    Au programme de ce plan de développement, un véritable « lifting » pour des établissements thermaux devenus vieillissants et dont certains osent même la comparaison à un « hôpital de Roumanie »… Je vous laisse imaginer ce que cela vous inspire…

    Un travail de scénarisation autour de l’eau va être également mené en ville pour que le thermalisme ne soit plus mis de côté mais bien omniprésent dans la station.

    Ce plan de développement du thermalisme représente un coût de 1958 000 € et adhère totalement  avec la politique du territoire qui a toujours été menée avec un dynamisme certain comme le rappelle Pierre Peyronne : « si les Vallées d’Ax sont le premier bassin créateur d’emplois des Pyrénées, c’est parce qu’elles ont toujours su investir dans l’économie touristique et thermale  (…) C’est ce qu’on appelle avoir une politique de développement économique ».

    La vidéo « Ax, so relAx » ici.

  • Ouragan Sandy : deux ariégeoises dans la tourmente à New York !

    Ouragan Sandy : deux ariégeoises dans la tourmente à New York !

    Nicole et sa fille Loren, deux ariégeoises de Vicdessos, petit village de la Haute Vallée de l’Ariège, rentrent tout juste de New York où elles ont passé 1 semaine de vacances ; une semaine mouvementée et un peu perturbée par l’Ouragan Sandy. En exclusivité pour Azinat.com, elles nous racontent comment elles ont vécu cette expérience inattendue.

    Le samedi 27 octobre précédent l’ouragan, Loren et Nicole partent pour une escapade mère-fille découvrir la «Big Apple». Musées, buildings, shopping, Central Park, Wall Street et la statue de la liberté font partie du programme de nos deux ariégeoises.

    Dimanche 28 octobre tout allait bien et elles commençaient tout juste à découvrir les joies de cette ville mythique. Beaucoup de touristes, comme elles, sont présents et personne ne se doute encore de ce qui pointe son nez.

    Comme l’explique Nicole, « nous logions chez l’habitant et nous n’avions pas la télévision ; nous n’étions donc même pas au courant que l’ouragan Sandy approchait ». Leur journée se passe tranquillement… En fin d’après-midi, la dame qui les accueille en chambre d’hôtes leur parle d’un ouragan qui approcherait des côtes de New York. Comme tout le monde, elles partent au supermarché pour faire quelques provisions -on ne sait jamais !- (eau-déjà en quantité épuisée, quelques produits frais, un paquet de pâtes !)., puis décident d’aller dîner, pas inquiétées pour autant, dans un de ces « fastfood » au nom célèbre, qui me précise Nicole « ne sert pas que des burgers, mais aussi des produits frais comme des salades ». Mais ce soir-là, pas moyen de trouver quelque chose d’ouvert !

    Cela les interpelle, car même si c’est dimanche, elles voient bien que quelque chose se passe…

    Au moment de prendre le métro pour rentrer dans le quartier tranquille où elles ont élu domicile, un message est affiché que la rame à venir est la dernière de la journée et que le métro va fermer. En effet, elles remarquent que des agents municipaux commencent à baliser, avec de la rubalise, les entrées du métro, comme pour clore les issues.

    Une fois rentrées chez leur propriétaire, elles se décident à aller se rendre compte de la situation sur internet.

    En fait, elles nous avouent que cela paraissait beaucoup plus angoissant vu de l’extérieur, en consultant les médias ou internet, que de leur quartier tranquille, pourtant en plein cœur de New-York.

    Le lundi, jour J où l’ouragan Sandy était censé arriver, elles se sont baladées en ville, le métro étant fermé, constatant peu à peu que le vent devenait un peu plus fort et que la pluie redoublait. « Mais nous n’étions pas du tout stressées ; nous avons même rencontrées une vieille dame qui nous a conseillé d’aller nous mettre à l’abri. Juste après, nous avons entendu un gros bruit et une grosse branche est tombée juste devant nous. C’est là que nous avons compris qu’il fallait rentrer. C’était lundi après-midi vers 17h ; Sandy entrait dans New-York », témoigne Nicole.

    Dans la nuit de lundi 29 à mardi 30 octobre, l’ouragan Sandy a fait 39 morts dans la ville de New York. Nicole et Loren ont entendu le vent toute la nuit, sans jamais angoisser, précisant aussi qu’elles étaient dans un quartier relativement protégé et loin de la rivière Hudson.

    Le lendemain, elles ont pu constater les dégâts dans les rues ; arbres tombés, panneaux de signalisation arrachés et la fameuse grue que toutes les télévisions ont montrée, coupée en deux ! Leur quartier a été épargné et elles n’ont pas souffert de coupure d’électricité ou d’inondations.

    Par contre, désireuses de poursuivre les visites, elles ont du se résoudre à éliminer quelques sites de leur programme : statue de la liberté fermée pour quelques jours, Wall Street totalement sous les eaux et Central Park inaccessible.

    Mais cela n’a pas entaché l’enthousiasme de nos deux ariégeoises et leur plaisir d’avoir découvert cette ville, où elles ont failli rester : n’ayant plus de métro, New York a été plusieurs jours paralysée par les embouteillages et aucun moyen de trouver un taxi pour les conduire à l’aéroport.

    C’est finalement le bus qui les transportera à bon port pour prendre l’avion et rejoindre la France.

    Dans cette aventure ou mésaventure, pourrait-on dire, Nicole souligne « nous avons été quand même bien loties et nous avons très bien vécu la situation ».

    Merci à Nicole pour son témoignage et, en prime, ses belles photos que vous pouvez découvrir dans la galerie ci-dessous!

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  • De l’azinat au menu du casino d’Ax les Thermes

    Une soixantaine de personnes se sont réunies vendredi 05 août à 20h au Casino d’Ax les Thermes pour une soirée ariégeoise.

    La pluie et l’orage ne les auront pas arrêté ! C’est sur la terrasse abritée du Casino d’Ax les thermes que nous avons pu déguster le plat authentique ariégeois, l’Azinat et sa rouzolle, au son de la voix de Florent Adroit et ses musiciens.

    L’équipe d’Azinat.com était présente pour accompagner l’initiative du Casino d’Ax, de faire découvrir ce plat ancestral à ses clients, joueurs du casino, locaux ou touristes de passage.

    En effet, ce genre d’événements va dans le sens de la démarche d’Azinat.com de mettre en avant l’identité ariégeoise et cela passe par la découverte de la gastronomie. Patricia Sesquière, Responsable marketing de Joa Casino, nous confie vouloir réitérer l’expérience de la soirée ariégeoise, et pourquoi pas en hiver, lorsque la saison de ski bat son plein.

    La dégustation de Rouzolles, choux, confits et autres ingrédients s’est fait au son d’Ariège Moun Pais, l’hymne ariégeois de Florent Adroit, ce qui a largement pu réchauffer les corps, quelque peu rafraîchis par l’humidité ambiante.

    Merci donc au Casino d’Ax les thermes pour cette belle soirée et avis aux amateurs d’Azinat, pour une dégustation ici ou ailleurs.

    Rendez-vous à Ax les thermes pour la deuxième édition du concours des Azinades, samedi 17 septembre pendant le festival des saveurs, renseignements et inscriptions www.azinat.org

    les photos de la soirée :

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