Auteur/autrice : Eric d’AzinatTV

  • Montségur : le chateau Cathare perché au dessus du Pog

    L’histoire de Montségur est fortement marquée par la présence des Cathares. Dernier bastion détruit par les troupes du Roi de France, elle passe pour être un haut lieu du catharisme en France. Tout naturel puisque ce château qui servit de refuge aux derniers Cathares surplombe le tristement célèbre « Prat dels Cramat » où furent brûlés et exterminés les réfugiés Cathares en 1244.

    T-shirt Montsegur
    T-shirt Montsegur

    Azinat a créé ce T-shirt évoquant la fin de cette croisade sanglante et parsemée de bûchers

    Le siège de Montségur, 1243-1244. (extrait site OT Montségur)

    En 1243, à la tête d’une armée de 10.000 hommes, Hugues des Arcis, sénéchal du roi de France à Carcassonne, et Pierre Amiel, évêque de Narbonne, mettent le siège devant la forteresse. Ce siège durera 11 mois environ, jusqu’à son issue tragique: les assiégés se rendent le 16 mars 1244 et ils seront plus de 230 cathares qui, ne voulant pas renier leur foi, monteront sur le bûcher. Après la chute de Montségur le roi de France attribue le château à l’un de ses lieutenants, Guy de Lévis. Remaniée dans son architecture, la forteresse sera encore occupée par une garnison royale jusqu’au traité des Pyrénées au 17° siècle. En savoir plus sur Montségur


  • Cheval de Castillon

    Cheval de Castillon
    Cheval de Castillon

    Également appelé « cheval du Biros » ou « Saint Gironnais » (du nom de la ville de Saint Girons où a lieu, le lendemain de la Toussaint, une importante foire aux chevaux), le cheval Castillonnais a suscité dès le début du siècle (1908) l’intérêt d’un éminent hippologue ariégeois Gabriel Lamarque, à qui nous devons les premiers actes de mise en valeur de la population chevaline autochtone. Comme toutes les populations chevalines pyrénéennes (Pottok, Anglo-Arabe, Landais…) le cheval Castillonnais, issu de hardes sauvages très anciennes, dont les grottes ariégeoises recèlent force représentations peintes ou sculptées, a été, au cours des âges, imprégné de sang oriental et surtout ibérique, ce qui se lit encore de nos jours dans son expression si particulière. La légende attribue sa source à la Grèce, ainsi d’ailleurs que celle du costume folklorique particulièrement original des hautes vallées de Bethmale et du Biros. En 1996, la race est reconnue officiellement, comme cheval de sang, par le Ministère de l’Agriculture.

    (voir le site officiel de la race)

  • Mady de la Giraudière

    Peinture de Mady de la Giraudière
    Peinture de Mady de la Giraudière

    Mady de LA GIRAUDIERE est née et travaille en Ariège, terre qu’elle aime pour sa couleur, ses cieux, sa pierre, ses montagnes… Elle a eu une enfance très heureuse dans sa famille de Lavelanet, petite ville de l’Ariège, qui a pendant de longues années, consacré son activité au développement de l’industrie textile. A la fin de ses études, elle souhaite à l’âge de 19 ans entrer à l’école des Beaux-Arts, mais elle se heurte au véto de son père, grande figure de l’industrie Lavelanetienne. Passionnée de dessin et de peinture depuis sa plus tendre enfance, elle est donc amenée à travailler seule, avec pour seul maître la nature. Mady de LA GIRAUDIERE expose aux quatre coins du monde, et est une artiste incontournable dans l’art primitif du 20e siècle.

    Crédits photoswww.madydelagiraudiere.com

  • Avec Gabriel Fauré l’Ariège a son compositeur !

    Gabriel Fauré
    Gabriel Fauré

    Musicien ariégeois. Treize barcarolles, treize nocturnes, six impromptus, une centaine de mélodies, de la musique religieuse dont ses deux chefs-d’oeuvre, “ la messe basse ” et “ la messe de requiem ”, c’est un faible aperçu des créations de Gabriel Fauré, né à Pamiers en 1845, mort à Paris en 1924. Fils d’un sous-inspecteur de l’instruction primaire, Gabriel Fauré fut rapidement remarqué par M. de Saubiac, député de l’Ariège, pour ses dispositions étonnantes pour la musique. Pendant neuf ans il fut l’élève de Niedermeyer, célèbre compositeur et pédagogue du XIXe siècle. D’abord inspecteur général puis professeur de composition, il occupa ensuite le poste de directeur du Conservatoire national. Il était beau et séduisant, comme son oeuvre, et troublait, dit-on, profondément ses élèves du Conservatoire. Il a formé des artistes aussi différents que Maurice Ravel, Georges Enesco, Nadia Boulanger et Louis Aubert . Gabriel Fauré fut un précurseur. Sa musique contient en germe toutes les conquêtes de l’écriture moderne. Depuis mai 1996, à l’initiative de Jean Dardigna, il existe un festival Gabriel Fauré, à Pamiers. (Crédits photos www.imedici.mcgill.ca)

  • Georges-Patrick Gleize

    Georges-Patrick GleizeRomancier né en 1952 à Paris dans une vieille famille d’origine ariégoise. Après de solides études au Lycée Pierre de Fermat à Toulouse, il devient professeur d’histoire, spécialiste des sociétés rurales pyrénéennes. Il est connu au plan national comme écrivain, auteur de nombreux romans de littérature générale, publiés aux éditions Albin Michel. Ces romans d’histoire, très bien documentés, sont des morceaux d’anthologie.Certains sont même publiés en livre de poche. Ces fresques sensibles et romanesques sont écrites avec un style limpide et précis. Elles sont le précieux temoignage des temps révolus, de la mémoire des hommes de l’Ariège d’hier. Tous, Le temps en héritage, Le chemin de peyreblanque, La vie en plus, le Forgeron de la liberté, Un brin d’esperance… ont été des succès en librairie, traduisant l’amour de l’auteur pour son pays et les Pyrénées.

    (site http://perso.orange.fr/georgespatrickgleize)

  • Croustade du Couserans

    La Croustade traditionnelle du Couserans vient du lointain d’une culture familiale et villageoise. Elle était le dessert attendu de la fête annuelle du village. Les femmes couseranaises connaissaient les secrets de fabrication, et aussi aujourd’hui, elles occupent une place particulière au sein des artisans producteurs de croustades.

    La croustade du Couserans a été mise à l’honneur et remis au goût du jour il y a quelques années (1983) par Martine Crespo

  • Jean-Paul Buffelan-Lanore amical président des ariegeois..

    Directeur de l’Institut de Recherche en Informatique juridique (Université de Paris VIII) Président de l’Amicale des Ariégeois de Paris, né le 12 avril 1931 à Toulouse, Jean-Paul Buffelan-Lanore y fait ses débuts comme Avocat en 1952 avant d’accéder, en 1968, au Barreau de Paris où il restera inscrit pendant 30 ans. Par ailleurs, il poursuit une carrière de Chercheur scientifique : pensionnaire de la Fondation Thiers, Attaché au Centre national de la Recherche scientifique (CNRS), Directeur-fondateur du Centre de documentation de l’Institut de Recherche d’Informatique et d’automatique (IRIA – Université de Paris XI), Maître de Conférences et ensuite Professeur à l’Université du Gabon, puis de Madagascar, et, à son retour de coopération, Professeur-directeur de l’Institut de Recherche en Informatique juridique (IRIJ – Université de Paris VIII) et Chargé de mission auprès de la Présidence de l’Université. Le Professeur Jean-Paul Buffelan-Lanore est l’un des pionniers de l’Informatique juridique en France qu’il a contribué à fonder dans les années 1967-1974 (avec Jurindex, première Banque française de données juridiques en 1970-1971, aux Editions Masson). Docteur en Droit, Docteur ès lettres, Docteur ès sciences de l’Information, il est Lauréat des Facultés de Droit, de l’Académie de législation, de l’Académie des Jeux floraux, de la Ville de Paris. – Chevalier des Palmes académiques, Chevalier de l’Ordre national du Mérite, Président d’honneur de l’Académie de Languedoc à Paris. Articles dans la Revue administrative, Recueil Dalloz, Informatica e Diritto, Gazette du Palais, Petites Affiches, Revue de Droit public, etc …

  • L’Ariège

    démographie ariegeoiseL’Ariège est un territoire passionnant avec ses vallées, ses montagnes, ses rivières et surtout sa population. Les gens qui y vivent sont charmants, parfois arrogants et fiers de leurs origines, un caractère propre à la rigueur qu’apporte la difficile vie des montagnes en plein coeur de l’hiver. Mais l’Ariège c’est aussi le nom de la rivière qui passe par la grande vallée du département. Mais l’Ariège est en fait le regroupement de 4 pays qui ont leur caractéristiques propres. La haute vallée de l’Ariège berceau du département et terres du comte de Foix, la basse vallée qui se prolonge jusqu’aux frontières de la haute-garonne et du pays toulousain, le Couserans (haut et bas couserans) qui trouve dans sa différence dans ses origines gascones et le Pays d’Olmes et Pays de Mirepoix, récemment appelé Pays des Pyrénées Cathares proche du Languedoc et aux influences méditerranéennes. 

    Si vous avez la chance de passer par ces trois vallées vous noterez à quel point les paysages, l’habitat et parfois les habitants y sont différents.

    L’Ariège ne compte que 146 000 habitants et font du département une des trois départements les moins peuplés de France. (densité et population)

  • Aristide Berges l’inventeur de la houille blanche

    Aristide BergesIngénieur français né à Lorp, en Ariège, en 1833. Dès 1869, il a l’idée d’utiliser les chutes d’eau des montagnes pour transformer l’énergie mécanique de l’eau en énergie électrique. Un labeur de longue haleine et de multiples essais commencent alors pour Aristide Bergès, qui obtient cependant des puissances allant de 500 à 4 000 ch suivant la hauteur de la chute captée. Il électrifie sa filature. C’est lui qui, en 1889, a utilisé le premier l’expression «houille blanche» pour désigner la production d’électricité à partir des chutes d’eau. Il est aussi l’inventeur d’un procédé de raffinage de la pâte à papier. 

  • Braque de l’Ariège ou Ariégeois


    ariegeois-braqueL’ariégeois est une race de chien qui tire son nom de l’Ariège, un département français. Crée pour la chasse à tir et à courre, il serait issu d’un croisement entre des briquets du pays et des grands chiens courants du midi (sans doute le Grand Bleu de Gascogne et le Grand Gascon Saintongeoi.

    Ce chien d’arrêt originaire de l’Ariège fut très répandu dans le département au début du XXeme siècle. La guerre a stoppé son développement, voire a failli le faire disparaître. Quelques passionnés ont entrepris en 1990 de sauver la race. Aujourd’hui, 200 chiens sont recensés. Très bon chien d’arrêt, de noble race, de grand cachet, d’une taille d’environ 60 cm, sa robe blanche mouchetée d’orange, parfois de marron, en fait un chien élégant, distingué, bien établi dans ses membres. Il allie à une exeptionnelle intelligence un grand amour de la chasse. (Plus d’infos)

  • Fabien Barthez « son but, vous faire aimer l’Ariège* »

    Fabien BarthezGardien de but. On le considère aujourd’hui, dans le monde du football, comme faisant partie des quatre ou cinq meilleurs gardiens de but du monde. Il est rapidement passé d’un statut de troisième gardien à Toulouse à celui de titulaire (et de vedette) dans la grande équipe de l’Olympique de Marseille avec laquelle il obtint le titre de champion d’Europe. Cet enfant de Lavelanet, dont le père fut un excellent rugbyman , est le goal indiscutable de l’équipe de Manchester United. Fabien Barthez a été le gardien titulaire de l’équipe de France jusqu’en 2007. Depuis l’Euro 2008 il a été remplacé par Gregory Coupet.

    * Fabien Barthez ventait  la qualité de vie en Ariège dans une affiche publicitaire publiée par le Conseil Général de l’Ariège avec ce slogan rappelant sa fonction dans l’équipe de France de football… 

    Fabien BArthez fait partie du Top 10 des personnalités ariégeoises les plus connues sur le Web…

  • Marc Mesplié par lui même

    Marc Mesplié PhotographeDeux souches ariègeoises (des Mesplié aux Seigneuries avant 1780 – Saint Amadou) , naît à Paris en 1957, pour le style. Ecole de filature d’Epinal, Cadre textile en Pays d’Olmes jusqu’en 1990, puis diplômé en photographie publicitaire de ICPA/Cahors, Création du Studio Mesplié en 1993 dans une ancienne filature à Bélesta, où il vit et travaille avec Cécile, graphiste . Parallèlement, il développe un travail d’artiste plasticien centré sur la photographie. (www.mesplie.fr)