Auteur/autrice : Eric d’AzinatTV

  • Ariège Terre de Trails édition 2018, premiers chiffres et mise au point du département

    Ariège Terre de Trails édition 2018, premiers chiffres et mise au point du département

    L’Agence de Développement Touristique et son président Henri Nayrou organisait aujourd’hui une réunion d’information à l’attention de la presse, en compagnie de pas mal d’organisateurs de courses et du Comité Départemental des Courses Hors Stade, pour faire un point sur l’opération « Ariège Terre de Trails ».

    C’est la deuxième édition du challenge qui sera organisé en 2018 et donc pour « Ariège Terre de Trails». Pour cette édition, un guide est édité par le Comité Départemental des Courses Hors Stade Ariègeois (CDCHS 09) avec 54 courses au programme déjà annoncées et présentées dans le livret «ARIEGE 09 Calendrier courses à pied 2018 ».

    «Il faut rappeler également qu’il n’y a pas que les courses à classement, mais aussi des courses plus conviviales qui permettent de faire découvrir la course et le territoire ariégeois de manière originale ou participer pour une cause (La Rando de Font Co, Virades de l’Espoir, …) » précise Gérard Masclet président du comité.

    « On a atteint plus de 9000 coureurs à l’arrivée pour cette dernière année sur la totalité des courses organisées en Ariège. Cette année je pense que les 10 0000 vont être dépassés. Cette Ariège et ce challenge du patrimoine est là pour aller faire découvrir d’autres territoires ou d’autres villes aux compétiteurs et c’est une bonne chose » rappelle t’il.

    En guise d’introduction, une mise au point d’Henri Nayrou sur l’opération

    « Le challenge c’est moi qui l’ai voulu, car ces courses ont trouvé leur public, elles mettent en lumière ce que l’Ariège a de plus précieux ; sa nature et ses montagnes…

    Nous avons pensé que cela pouvait apporter un plus à chaque organisateur et contribuer aussi au rayonnement de notre département en créant les Challenges et Ariège Terre de Trails. Pourtant il y a eu des suspicions de « récupération » de la dynamique autour des courses en montagne et notamment lors de la remise des prix du Challenge, je vous assure que ce n’est pas le cas et ce n’est pas notre ambition ».

    Le prochain évènement « Trail » sera le 18 février avec le « Trail du Maquis », puis tout au long de l’année 2018, les courses du challenge « Patrimoine » passeront par Montgaillhard, Labatut, Lavelanet, Montels, Saverdun, Saint-Paul-de-Jarrat, Saint-Pierre de Rivière, Bestiac, Prades, Laroque d’Olmes et Léran.

    Il y aura donc cette année 10 courses « du patrimoine » et 3 courses « des sommets »

    Parmi les courses du challenge des sommets, on aura cette année des nouveautés comme la PiCAPICA, entre autres, ainsi qu’une nouveau tracé de 55 Km pour la « Trail des Citadelles ».

    Alain Leplus directeur de l’ADT précise certains chiffres notamment ceux des retombées économiques et précise l’action de l’agence et du département sur cette action « Ariège Terre de Trail ».

    « Coté département, avec la communication du Conseil Départemental, nous avons communiqué sur le lointain et voulu être plus efficace pour l’Ariège. On a également voulu être plus efficace en comblant un besoin en matériel logistique plus adapté que le département a pu acquérir et que chacun a pu utiliser à bon escient.

    On vous laisse le choix dans le contenu du Challenge et vous avez montré que les professionnels ont été capables de tenir leurs engagements. On a mesuré l’impact et voulu mesurer ce que cela avait comme impact sur le territoire. Nous n’avons pas pu le faire sur toutes les courses mais on a mesuré par exemple sur le challenge du Montcalm une retombée importante en voici quelques chiffres :

    • 65% des coureurs (sur les 3 challenges des sommets mesurés) participent pour la première fois, certes c’est à la mode, mais 65% par rapport au vélo c’est très important. (35% de nouveau sur l’Ariègeoise par exemple)
    • 64% ont dit qu’ils souhaitent revenir et sont très satisfait des courses et 24% viennent préparer leurs courses en venant quelques jours avant,
    • 5% viennent par le bouche à oreille et ensuite Internet (y compris les sites web des médias spécialisés courses)
    • Sur 3,5 personnes qui viennent sur les courses on a donc 2 coureurs, soit 1,7 personnes par coureur inscrit. Chiffre qui est beaucoup plus important que dans le cyclo par exemple où on est à 0,7
    • On est à 84% de participants hors Ariège !

    700 000 euros minimum de retombées économiques par an grâce au Trail en Ariège

    Ces challenges font donc de l’Ariège un territoire très attractif au sens « touristique »

    • 55% des coureurs viennent en séjour et donc au sens économique du terme ils sont « des touristes » et cela génère des retombées touristiques importantes ; on arrive à 2837 nuitées et 96% consomment ces nuitées en hébergements marchands.
    • On est entre 70 et 133 euros par visiteurs consommés sur le département.
    • On arrive donc enfin sur le total des courses organisées à une estimation de 500 à 700 000 euros par visiteurs sans intégrer le budget des organisations qui est aussi réinvestit pour la plupart dans l’économie locale.

    « Vous avez donc un rôle économique important pour notre département et si nous ramenons à notre collectif des courses» précise Alain Leplus.

    Henri Nayrou rappelle que l’argent qui est donné pour l’opération « Ariège Terre de Trails » est celui des ariégeois.es et « nous souhaitions rappeler que cet argent produisait des résultats. »

    Pour le futur, les prochaines courses commencent à enregistrer des inscriptions : pour le Trail des Citadelles il y a à ce jour 1600 inscrits et 500 sur la nouvelle course pour une course qui aura lieu début Avril, sur le Montcalm il y a déjà 17 pays représentés 70 inscrits fermes.

     

    « Les deux Challenges attirent des coureurs sur les autres courses et on voit que la mayonnaise prend. Sur le Challenge du patrimoine on a voulu diminuer les distances pour permettre aux coureurs de réaliser plusieurs courses. » précise Gérard Masclet 

    « Sur toutes les courses notamment sur les courses du Challenge du patrimoine on a vu une croissance des inscriptions nette. L’intérêt c’est de tourner sur ce Challenge pour faire découvrir le patrimoine de notre région » rappelle-t’il

    Tout le monde était d’accord ce matin pour dire que l’opération « Challenge et Ariège Terre de Trails » était un succès et que le futur resterait prometteur, certains ont quand même proposer d’organiser une rencontre de type « FORUM des ORGANISATEURS de Courses » pour partager expériences et informations sur la sécurité, l’organisation, les responsabilités des organisateurs en cas de pépin…car il y en aura certainement un jour au vu de l’engouement…

     

     

     

  • Douctouyre : Les écoles du RPI en sursis

    Douctouyre : Les écoles du RPI en sursis

    Le Regroupement Pédagogique de la Vallée du Douctouyre et certaines de ses écoles font partie des écoles probablement touchées par les projets de suppression de postes annoncées par l’Education Nationale il y a quelques jours sur le département. Les parents d’élèves et enseignants des écoles étaient hier à Foix devant l’Inspection académique comme 150 parents et élus de toute l’Ariège pour manifester contre la disparition à terme de leur école…

    Le RPI du Douctouyre est un regroupement d’école et de communes qui réussissent depuis quelques années à maintenir un système éducatif de proximité dans cette vallée en déprise démographique depuis longtemps. Aujourd’hui les effectifs des classes sont très en deçà des effectifs « tolérés » par l’éducation Nationale (qui limite à 22 en moyenne sur le territoire l’effectif d’une classe pour qu’elle puisse fonctionner) Avec un effectif pour Vira de 18, Carla de 15, Dun de 12, Arvigna de 22 et Lieurac de 17, le RPI avoisine une moyenne de 16,8 enfants par classe. La moyenne Nationale se situe entre 23 et 25 élèves par classe.

    Ce regroupement pédagogique (R.P.I.) avec les autres villages de la vallée : Arvigna, Dun, Calzan, Lieurac et Carla de Roquefort.

    • Ce R.P.I., ainsi que les activités périscolaires ALAE (ex CLAE) et ACCEM (ex CLSH), sont gérés par un SIVOM (participation de l’agglo) au niveau de la vallée.
    • Il existe un ALAE sur Arvigna, Dun et Lieurac (80 inscrits environ)
    • L’ACCEM fonctionne désormais en coopération avec la communauté de communes de Mirepoix les mercredi après-midi et pendant tout ou partie des vacances scolaires.

    Alors oui, il est évident que les parents d’élèves s’inquiètent, que les élus cherchent des solutions. Même si certains protestent aujourd’hui avec une arrière pensée politique, on sait que les suppressions de postes emmènent la fermeture des écoles et inexorablement la mort des villages. Les enseignants des écoles du RPI ont des pratiques pédagogiques innovantes, les horaires d’accueil sont adaptés de 7h30 à 18h45 pour permettre aux parents  de s’organiser car leur lieu de travail est assez éloigné.

    Pourtant l’Ariège est un département de montagne qui est quelque peu protégé et depuis un an la mise en œuvre de la carte scolaire permet l’identification des écoles publiques ou des réseaux d’écoles publiques qui justifient l’application de modalités spécifiques d’organisation scolaire, notamment en termes de seuils d’ouverture et de fermeture de classe, au regard de leurs caractéristiques montagnardes, de la démographie scolaire, de l’isolement, des conditions d’accès et des temps de transports scolaires. Mais cela suffira t’il ?

    Il a même été demandé aux écoles voisines notamment au RPI de Rieucros-Tourtrol-Theilhet d’envoyer des élèves pour un moment pour faire face à cette situation à court terme pour envisager une action à plus long terme. Mais rien n’est simple car tout retombe sur le bon vouloir de certains parents d’élèves de faire le sacrifice à leur tour de la proximité…Mais le SIVOM propose de prendre en charge éventuellement les enfants des communes environnante qui viendraient sur les écoles du RPI.

    les élus feront-ils appel sur Internet comme leur voisins du lot à des familles et leur proposer de les héberger pour sauver leurs écoles ?

    L’équipe pédagogique, les parents d’élèves et les élus sont en tout cas motivés pour lutter contre cette disparition et envisagent toutes les solutions en attendant la décision qui sera annoncée en préfecture le 15 février prochain : inutile de vous dire même s’ils ne souhaitent pas être uniquement dans la contestation, qu’ils feront du bruit vers 15 heures devant les grilles du 2 rue de la préfecture.

    Le site de l’école de Vira : http://pedagogie.ac-toulouse.fr/eco-mat-vira/

    Crédits photo : Mélanie Z.

  • Perrine Laffont en tête des qualifications femmes cette nuit. RDV Dimanche pour la finale !

    Perrine Laffont en tête des qualifications femmes cette nuit. RDV Dimanche pour la finale !

    Cette nuit (à 2h du matin heure française) ont eu lieu les qualifications de l’épreuve de bosses des Jeux Olympiques. Perrine Laffont « l’espoir national » en ski de bosse et le porte drapeaux de l’Ariège, a fini première des qualifs avec le dossard 3 en 13eme position.

    Après 4 jours d’entraînements ! Place aux qualifications de ces jeux Olympiques. Toute l’équipe de France de ski de bosse est en forme et prête à envoyer du gros ! Et c’est Perrine qui a annoncé la couleur avec une première place aux qualifications.

    Elle avait avoué ne pas se sentir à l’aise sur cette piste, son score la rassure et elle va pouvoir entamer sereine la phase finale de Dimanche.

    Vous pourrez visionner les épreuves sur France Télévision.

    Pour les FANS et les motivés, ce sera plus simple que pour les qualifications qui étaient tard dans la nuit pour nous. La finale est diffusée en direct sur FRANCE 2 dimanche à 13h heure française.

    Programme du Dimanche 11 février

    11h30: repêchages des qualifications 
    13h: finale 1 femmes 
    13h35: finale 2 femmes 
    14h10: finale 3 femmes

    N’hésitez pas à l’encourager ! Ou venir sur la station des Mots d’Olmes sa station d’origine où sera installé un écran géant pour suivre le direct ! Et on croise les doigts pour elle et pour l’Ariège qui est de tout coeur derrière elle. Si quelqu’un a loupé les affiches, les commerces qui se mettent tous à l’unisson derrière notre championne, je les invite à passer vers Ax-les-Thermes ou Lavelanet et Pays des Pyrénées Cathares pour s’en rendre compte !

  • Le Ski Club de Beille sur les podiums du Capcir

    Le Ski Club de Beille sur les podiums du Capcir

    Ce week-end, le ski club de Beille était de sortie pour aller affronter les pentes de Font-Romeu et du Capcir en Biathlon et ski de fonds. U8, U10,U12, U14 et U18 et sénior ont porté bravement les couleurs du Club en Biathlon et sur les planches du CapCir.

    Résultats : plusieurs podium pour les filles comme pour les garçons, pour la plus grand fierté de leur entraineur Olivier Bosc et des parents qui ont passé quelques heures sous la neige ou dans le froid afin d’encourager les « futurs champion.nes ».

    La course de Dimanche se déroulait non pas sur le domaine de la Quillane par peur du manque de neige, mais sur le terrain du domaine de La Llose un peu plus haut.

    La Station Nordique du Capcir au cœur des Pyrénées catalanes et de ses paysages grandioses, attend les amoureux de nature qui désirent vivre un véritable moment de détente et de convivialité en pratiquant une activité sportive et ludique.

    Ski de fond, promenade à pieds ou à cheval, raquettes, cani-ski, luges, chiens de traîneaux, biathlon, poney-luge… sont autant d’occasion de se faire plaisir en famille entre amis ou solo !

    Les classements de l’équipe du ski club de Beille (Dimanche) comptant pour le challenge du jeune fondeur (2ème manche): 

    U10 féminines :

    • Reig Arwen PACTEAU 1ere

    U12 féminines :

    • Isolde JOURDES 3ème
    • Lucie BRINGAY 7ème

    U14 féminines :

    • Manon LOUBET 1ere
    • Eline MINA CONESA 3ème
    • Julie PLE 4ème

    U16 féminines :

    • Jeanne Gillot 1ere

    SENIORS :

    • Benoit PACTEAU 3ème

    U12 Masculin :

    • Joachim MONTAVONI 3ème

    U14 Masculin :

    • Fabien Lopez 6ème

    U16 Masculin

    • Ewen Mignol 3ème

     

  • Grippe en Ariège : la décrue se confirme

    Grippe en Ariège : la décrue se confirme

    Alors que les températures chutent cette semaine, le réseau sentinelle annonce une décrue des taux d’incidences de la grippe  sur le département de l’Ariège comme partout en France.

    Au niveau national, la semaine dernière (2018s04), le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 263 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [242 ; 284]), soit 173 000 nouveaux cas. Durant ces 7 semaines d’épidémie de grippe, 1 444 000 personnes auraient consulté un médecin généraliste pour ce motif.

    Ce taux d’incidence est en diminution depuis maintenant quatre semaines, même si l’on peut noter un ralentissement de la décrue épidémique en médecine générale sur les deux dernières semaines.

    Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Provence-Alpes-Côte d’Azur (432 cas pour 100 000 habitants, IC 95% [324 ; 540]), Normandie (401, IC 95% [286 ; 516]) et Hauts-de- France (358, IC 95% [284 ; 432]) (les données régionales complètes sont présentées à la fin du bulletin).

    Source : Bulletin du réseau Sentinelles du 31/01/18, n° 2018s04 (données du 22 au 28/01/18)

  • 200 jeunes tarnais découvrent Beille à l’occasion d’une journée Olympique

    200 jeunes tarnais découvrent Beille à l’occasion d’une journée Olympique

    Mercredi dernier 200 jeunes tarnais venaient découvrir avec leurs enseignants de l’UNSS, les charmes du sport et des Pyrénées sur le plateau de Beille. Micro reportage en compagnie de Jean-philippe Mialhe, directeur de l’UNSS du Tarn qui amenait sur cette journée ses élèves dans le cadre de la semaine Olympique et paralympique organisée par l’Education Nationale.

    Du 27 janvier au 3 février 2018, tous les élèves de la maternelle au lycée peuvent participer à la semaine olympique et paralympique. Cette opération permet d’associer des pratiques physiques et sportives à l’éducation morale et civique. C’est l’occasion de travailler des thématiques telles que le fair-play, les valeurs du sport et de l’Olympisme ou encore de l’égalité, de la santé et l’inclusion des élèves en situation de handicap.

    Bien sûr chacun pense aux jeux d’hiver qui vont démarrer dans les prochains jours, et à la candidature de Paris 2024, mais l’essentiel pour ces éducateurs et enseignants n’est pas là.

    L’UNSS du Tarn avait choisi ce mercredi  la station de Beille pour encourager ces valeurs, autour du ski de fond, du Biathlon et des paysages merveilleux des montagnes ariégeoises !

  • Mine de Salau : Il est urgent de retirer les transformateurs au Pyralène selon Jérôme Azéma

    Mine de Salau : Il est urgent de retirer les transformateurs au Pyralène selon Jérôme Azéma

    Notre invité de la semaine Jérôme Azéma vient régulièrement nous informer de ses actions pour le département de l’Ariège. Ce mois-ci ce sont deux dossiers « brulants » que nous évoquons avec lui, notamment le dossier de la mine de Salau pour lequel il a usé de sa position de référent départemental pour informer les instances nationales. Un moment pour nous pour faire le point de nouveau sur ce dossier.

    La mine de Salau, située sur la commune de Couflens, est une mine de Tungstène, minerai en pénurie mondiale, et hautement stratégique. Ce gisement fût exploité entre 1976 et 1986. Plus de 11 000 tonnes de tungstène furent extraites à une teneur moyenne de 1,5 %, ce qui en faisait à l’époque le gisement de tungstène le plus riche du monde. Il fût fermé, comme beaucoup d’autres exploitations de tungstène, à la suite d’un fort dumping de la Chine.

    Les travaux scientifiques menés par la Société E-Mines durant ces deux dernières années ont démontré que ce gisement avait été très largement sous-estimé, et qu’il pouvait être considéré aujourd’hui comme l’un des plus importants au niveau mondial. L’objectif du projet mené par Apollo Minerals au travers de ses filiales françaises Mines du Salat et Ariège Tungstène est la démonstration de 50 000 tonnes de tungstène. Le potentiel géologique serait beaucoup plus important, probablement plus de 200 000 t, le gisement se poursuivant jusqu’en Espagne. Par ailleurs, ces mêmes travaux scientifiques ont démontré que le minerai, particulièrement riche en tungstène, est également riche en or (> 5 g/t), ce qui préserverait la future exploitation des fluctuations sur le cours du tungstène et garantirait l’économie du projet sur le long terme.

    Un permis exclusif de recherche minier (PERM « Couflens ») a été signé le 20 octobre 2016 par Mr Sirugue, ancien Secrétaire d’Etat à l’Industrie, permis confirmé par le Premier Ministre Cazeneuve avec des clauses environnementale, et publié au Journal Officiel le 11 février 2017. L’exécution de ce PERM est supervisée par l’Etat, via la préfecture de l’Ariège.

    Cependant, le maire de la ville de Couflens, qui était en charge de la fermeture de l’exploitation, s’acharne à stopper le projet, pour des raisons expliquées ci-après. En particulier, il a exhumé un arrêté municipal de 1992 interdisant l’accès à tout véhicule à la seule route d’accès au carreau de la mine, alors que de nombreux véhicules ont circulé sur cette route depuis 25 ans sans difficulté. Mme la Préfète de l’Ariège, Marie LAJUS, a saisi la Justice en référé pour « détournement de pouvoir » et « application discriminatoire d’un arrêté municipal », contre le maire de Couflens. Mais le Tribunal Administratif a rejeté cette requête de la préfecture. 

    De ce fait, la circulation de tout véhicule est interdite sur la route d’accès à la mine. Or la mine de Salau présente en ce moment même deux risques majeurs : les rejets miniers et le PCB des transformateurs.

    Les rejets miniers présentent un risque géotechnique majeur !

    Ceux-ci correspondent à deux tas déversés sur la pente du Carreau 1230 de la mine et sur le Plat des Pommiers en contre-bas. Au total, ces déchets représentent environ 1 million de tonnes de résidus de traitement constitués par les restes du minerai broyé, une fois la plus grande partie du tungstène (sous forme d’un minéral : la scheelite) retiré. Ces tas sont restés à l’abandon sur une forte pente pendant plus de 40 années ; aucune étude sérieuse de leur impact environnemental ne fut réalisée.

    Les résidus sont donc constitués d’une roche réduite en poudre, d’une granulométrie très fine : 60 µ. Aujourd’hui encore, ils restent très peu végétalisés, mais cette caractéristique n’est pas liée à une toxicité particulière et peut aisément s’expliquer :

    • Il s’agit d’une roche en poudre : milieu particulièrement peu fertile pour la végétation
    • Ils subissent un fort phénomène d’érosion sur la pente, ce qui handicape la végétalisation.

    Ils présentent des traces de métaux et métalloïdes, mais dans des proportions faibles pour ce genre de matériau, et l’étude halieutique effectuée dans le ruisseau du Cougnet qui érode le bas de ces tas n’a pas révélé une contamination de la faune aquatique par ces métaux et métalloïdes.

    Cependant, si ces tas n’ont que peu ou pas d’impact sur une contamination chimique, ils présentent un risque géotechnique majeur pour l’environnement.

    Ces tas sont constitués par une pulpe de roche pulvérulente de granulométrie moyenne de 60µ. Ils ont été déposés sur une pente forte, plus de 45 degrés, et sur une membrane géotechnique étanche qui empêche son drainage par infiltration.

    A l’extérieur du tas, l’exposition à l’oxygène de l’air a provoqué la formation d’une croute indurée (principalement des oxydes de fer, d’où la couleur rouge des tas) qui donne l’apparence d’une bonne stabilité.

    Toutefois, à l’intérieur du tas et sous la protection de cette croute d’oxydes, il reste possible (probable ?) que ces rejets forment un matériau très différent, riche en eau et pouvant s’apparenter à un gel (milieu thixotrope). Dans cette hypothèse, un évènement extérieur comme une inondation ou une avalanche, pourrait entrainer le fluage des tas et le déversement de plusieurs dizaines voire centaines de milliers de tonnes d’une boue très fluide dans le cours d’eau le Cougnet. Cela pourrait entrainer une pollution massive par asphyxie des cours d’eau jusqu’à en affecter la Garonne.

    Des catastrophes de ce genre arrivent fréquemment sur des sites miniers. Il est urgent de vérifier la stabilité de ces tas par des sondages géotechniques (technologie des sondages soniques) qui devraient être entrepris dès le printemps pour peu que les problèmes d’accès à la mine soient résolus.

    Mines du Salat, le porteur du projet PERM, a planifié une série d’études pour évaluer la possibilité de réintroduire ces rejets dans l’ancienne mine en les incorporant dans le circuit de traitement du minerai d’une future exploitation. Il serait ainsi fait la démonstration que loin de générer des pollutions supplémentaires, une mine responsable peut contribuer à restaurer un environnement dégradé.

    du PCB dans l’eau du Cougnet

    Les journalistes d’investigation de la revue mensuelle l’Ariégeois magazine ont révélé la présence dans la mine de 5 transformateurs ayant contenu du PCB (pyralène) et partiellement vidés mais non décontaminés, ainsi que celle d’autres transformateurs encore pleins.

    Les études réalisées récemment par Géodéris auraient montré des traces de PCB dans l’eau du Cougnet (le torrent qui draine l’entrée de la mine). Cette contamination est confirmée par l’étude halieutique commandée par Mines du Salat qui révèle la présence de PCB dans la chair des truites de ce même torrent. On rappellera la longue persistance des PCB dans l’environnement et leur capacité à se concentrer dans la chaine alimentaire.

    Il est donc urgent de procéder à l’évaluation de ce risque et de retirer au plus tôt ces transformateurs de la mine afin de stopper cette contamination particulièrement grave. Il apparait aujourd’hui évident qu’ils sont la source des contaminations constatées.

    Jérôme Azéma en tant que référent de LaREM09 a contacté immédiatement les services de l‘Etat (préfecture, services du premier ministre, des ministères de l’a transition écologique et solidaire, et de la santé), car il appartient à l’Etat d’imposer la réouverture de l’accès au carreau de la mine dans les plus brefs délais.

  • L’invité.e de la semaine : Challenge Montcalm : Gilles Denjean précise les ambitions 2018

    L’invité.e de la semaine : Challenge Montcalm : Gilles Denjean précise les ambitions 2018

    Gilles Denjean président de CAP MONTCALM est l’invité de la semaine sur les plateaux d’Azinat.com TV.

    L’édition 2017 à peine terminée et son succés avec la présence de plus de 1200 coureurs, il faut déjà préparer la 29° édition du Challenge du Montcalm. Plusieurs actions de promotion sont engagées, présence sur les templiers, stand sur le marathon de toulouse.

    En 2017, l’effort a été mis en priorité sur la communication internet. Le site marathon-montcalm.com a été traduit en catalan par l’intermédiaire de Robert Marty, une page facebook, « marathon du montcalm » a été créée. Pour 2018, un compte instagram sera mis en place ainsi qu’une chaine Youtube pour reprendre toutes les vidéos du Montcalm. Le site sera traduit en anglais.

    En 2017, nous avons mis également l’accent sur l’environnement avec la suppression des gobelets en plastique sur les ravitaillements et un partenariat avec le SMECTOM pour le tri des ordures ménagères. Pour 2018, ces actions sur l’environnement resteront une priorité avec un slogan « laissez la montagne plus propre ».

    La grande nouveauté pour 2018, sera la création d’une nouvelle course, plutôt nouvelle aventure, « La PIC a PICA ». Cet itinéraire de haute montagne de 100 km a été réalisé par le champion de trail ariègeois « Nahuel Passerat » dernier vainqueur d’ Euforia sur l’andorra Ultra Trail (233 km et 20 000 D+) en 68h49 mns. Un tracé réalisé par des montagnards pour des montagnards car il faudra gravir 4 sommets à plus de 3000 m, traverser trois pays et gravir 11 000 de D+.

    L’association travaille également sur le festival de la montagne afin que toute la famille puisse profiter des trois jours de fête. Il y aura des courses pour tous, un kilomètre vertical, un 13 km, un 27 km, le Marathon du Montcalm, une randonnée et des courses enfants.

    Les CRS de montagne devraient proposer une initiation à l’escalade sur un mur artificiel.

    Plusieurs concerts et spectacles seront proposés.

    29e édition du Challenge Montcalm
    16 – 17 et 18 août 2018 Auzat 

    Carte : le tracé de la nouvelle PIC a PICA

  • Le Carré de l’Ange rentre dans la famille des Bib du guide Michelin 2018

    Le Carré de l’Ange rentre dans la famille des Bib du guide Michelin 2018

    Cette année, le Guide Michelin a sélectionné 644 Bib Gourmand partout en France, dont pas moins de 105 nouveautés. Cuisine du terroir, traditionnelle, créative ou exotique… Il y en aura pour tous les goûts. Dans le département de l’Ariège, le Carré de l’Ange fait partie des petits nouveaux, l’équipe est aux anges …. 

    Paul Fontvielle le « Boss » du Carré et son nouveau chef Anthony Carballo et l’équipe en salle menée par Mika peuvent être contents (et ils le sont), car ils bossent forts depuis quelques mois pour  arriver à ce premier résultats. Les clients sont ravis de retrouver une cuisine originale et robuste.

    Anthony Carballo jeune chef déjà très expérimenté nous confiait qu’en cuisine il n’y aurait pas de révolution, seulement une  envie de bien travailler les produits et d’être vrai et efficace, ce qui selon lui est gage de confiance et de succès auprès des clientèles de terroir de l’Ariège.

    En guise de rappel notre dernier reportage sur la nouvelle équipe réalisé il y a trois mois..

     

  • De l’or pour Perrine Laffont à Deer Valley aux USA !

    De l’or pour Perrine Laffont à Deer Valley aux USA !

    Après une place de deuxième sur le podium la semaine dernière, Perrine Laffont monte enfin sur la première marche depuis le début de cette saison. L’Ariégeoise, numéro deux mondiale l’hiver dernier, a sorti un run plus qu’abouti sur la piste américaine pour s’imposer devant deux Américaines, Jaelin Kauf et Morgan Shild.

    Au Canada, Perrine avouait que sa seconde place lui permettait de souffler et d’arrêter la pression qui pesait sur elle depuis le début de saison. Hier à Deer Valley, elle a montré que les efforts techniques d’avant saison et la confiance en sa technique pouvait lui faire retrouver le chemin de la victoire !

  • Pyrénées Cathares : deux nouveaux co-présidents pour le club des entrepreneurs

    Pyrénées Cathares : deux nouveaux co-présidents pour le club des entrepreneurs

    Hier soir le Club des Entrepreneurs des Pyrénées Cathares se réunissait pour son Assemblée Générale annuelle sous la présidence de Jean-Marc GOMEZ pdg de MECAPREC et président du Club depuis déjà deux ans. Le temps pour lui de passer la main…

    Après la présentation d’un bilan annuel assez honorable, Jean-Marc GOMEZ et le bureau du Club ont sollicité la trentaine d’entrepreneurs présents pour renouveler le conseil d’administration et le bureau pour engager de nouvelles actions pour 2018.

    Le club qui a pour ambition de créer du lien entre entreprises et entrepreneurs ayant son activité et son établissement sur le territoire des Pyrénées Cathares (du Pays de Mirepoix au Pays d’Olmes) organise des rencontres qui ont lieu une fois par mois sous la forme de soirée « lounge » où de nombreux sujets peuvent être traités. Des visites d’entreprises sont également organisées chaque année, le programme cette année a permis quatre visites :

    Mars :Tissages Cathares suivi d’un buffet – 16 entreprises présentes,

    Mai : Le Grand Bison suivi d’un buffet de produits locaux – 17 entreprises présentes,

    Juillet : Michau Production suivi par un repas à la Fontaine de Fontestorbes – 15 entreprises présentes,

    Novembre : Mecaprec suivi par un buffet de produits locaux – 17 entreprises présentes.

    Le club compte aujourd’hui 29 membres.

    La soirée a permis des échanges avec d’autres « clubs » de la vallée de l’Ariège (Georges SANNA de l’AFIPSO était notamment venu présenter le club du Parc Technologique Delta Sud) et des nouveaux venus potentiellement adhérents. Ariège Expansion qui assurait jusqu’à aujourd’hui l’animation n’assurera plus la logistique et le secrétariat du Club compte tenu de sa disparition programmée et l’Agence Ariège Attractivité « Triple A » n’en aura plus les attributions, le club devra trouver une nouvelle organisation pour 2018.

    En fin de soirée et avant le pot de l’amitié autour de quelques bons produits du territoire, MADEELI ARIEGE a présenté le PASS OCCITANIE (portefeuilles d’aides aux PME d’Occitanie apportées par la Région)

    En photo : les deux nouveaux « co-présidents » Frederic Degracia (Société ACTUAL CONSEIL) et Laurent Chartreux (Société Bouillote & Chaudron)

    Retrouvez le Club pour adhérer ou découvrir sont activité sur la page Facebook https://www.facebook.com/club.entrepreneurs.pyrenees.cathares/

  • Perrine Laffont : 2018 et le Canada lui offrent son premier podium de la saison

    Perrine Laffont : 2018 et le Canada lui offrent son premier podium de la saison

    La nouvelle année profite à notre championne de ski de bosses Perrine Laffont ! Avec un début de saison difficile, qui ne la voyait plus en tête du classement contrairement à la saison précédente, Perrine et ses supporters ariégeois se désespéraient un peu. Mais la gagne est revenue dans le girons de notre championne et le Canada lui donne « enfin » une place qu’on attendait tous.

    Certains pensaient que c’était simple d’être et de rester une championne et du coup la pression est venue sur les épaules de Perrine depuis le début de la saison. Elle avouait même il y a peu dans les colonnes du Dauphiné « On me dit : tu es championne du monde, tu peux être championne olympique. Non, ce n’est pas une évidence. Côté technique, je suis capable, je le sais. C’est plus le côté mental. Je me cherche un peu. J’ai eu pas mal de pression, de stress, et ça se ressent sur mes skis »..

    Bon la série  « galère » est pour le moment terminée et elle monte enfin de nouveau sur le podium avec une deuxième place hier soir, ça la rassure et nous on est de nouveau fier de notre championne ! 

    Tout va pour le mieux sous les planches !