Auteur/autrice : Laurence D’Azinat Tv

  • Le Relais de Poche à Verniolle, un point de rencontre des cultures

    Le Relais de Poche à Verniolle, un point de rencontre des cultures

    Né du besoin qu’avait une troupe de théâtre, «La Lof Compagnie», d’avoir un lieu de répétition, le «relais de Poche» a vu le jour, il y a un an et demi dans un  ancien relais de poste appartenant à Dominique Mourlane.

    De fil en aiguille, le lieu existant, les propositions de spectacles sont venues et le Relais de Poche propose maintenant une programmation alléchante :  de la chanson française, du théâtre, de la danse et du spectacle jeune public, mais aussi des ateliers de théâtre, de danse et de musique. 

    Pour porter et structurer ce projet, une association a été mise en place, «Les amis de Poche», composée des utilisateurs de la salle et de personnes du public. Avec 15 personnes au Conseil d’administration et une petite dizaine qui s’active à la mise en oeuvre (programmation, technique, travaux…), l’association est en permanente évolution, se remettant en question tous les ans mais en gardant en son coeur la valorisation du spectacle vivant et plutôt en langue française.

    Aujourd’hui, le Relais de Poche draine à chaque spectacle – environ tous les quinze jours – une quarantaine de personnes venues de toute la région Occitanie, car si le public est majoritairement ariégeois, il peut venir, selon l’affiche, de Haute-Garonne, du Gers et même de Montpellier.

    Pour entrer au Relais de Poche, il vous en coûtera le prix de l’adhésion, soit, 1 euros par soirée ou 10 euros pour l’année pour autant de spectacle que vous voudrez. La rétribution des artistes se fait au chapeau, une participation libre mais indispensable. 

    Aujourd’hui, l’ambition de Dominique, est d’étendre le projet, pour accueillir un espace « librairie – tartinerie » comprenant également un espace de création culturelle, un écrivain public, et plus si affinités. 

    «Le Relais de Poche est dans son côté nuit avec la salle de spectacle, – explique Dominique – et il y avait encore de la place, donc, il est en cours de réalisation un espace Relais de Poche côté jour, qui sera un lieu toujours lié au texte français, où l’on pourra s’asseoir, manger un morceaux autour des livres, mais aussi un lieu de rencontres, d’échanges, avec des ateliers de créations culturelles, d’écrivains publics… tout ce que chacun y apportera et voudra y trouver».

    Afin de pouvoir bien structurer le projet et se mettre aux normes, l’association fait un appel aux dons sur la plate forme de financement participatif www.zeste.coop, adossée à la Nef, une banque éthique. 

    Ce carrefour des cultures devrait ouvrir le 2 septembre 2017, donc pour que vive la culture en Ariège, vous avez jusqu’à fin mai pour faire un petit « zeste » !  sur www.zeste.coop/le-relais-de-poche

    Relais de Poche
    2, rue de la République
    Verniolle
    06 71 59 82 98

    www.facebook.com/relaisdepoche
     
  • En Ariège, lundi de Pâques on casse les oeufs !

    En Ariège, lundi de Pâques on casse les oeufs !

    Pâques est la plus importante fête chrétienne après Noël. Elle commémore la résurrection de Jésus-Christ énoncée par la Bible, le troisième jour après sa passion. Le jour de Pâques est un dimanche situé à des dates variables entre le 22 mars et le 25 avril. De ce jour de Pâques dépend, l’Ascension et la Pentecôte.

    Mais pourquoi des oeufs ?

    Pâques, c’est également la fin du jeûne du carême. Dès le IVème siècle, l’usage des oeufs pendant la pénitence de quarante jours est interdit par l’Eglise. Une grande quantité d’oeufs se trouvant entassée dans les provisions de ménage, le moyen le plus expéditif de s’en débarrasser était de les donner aux enfants et de les manger.  C’est aussi l’occasion de la faire la fête avec un bon repas après les restrictions imposées par le carême et l’hiver.

    Dans le sud ouest, principalement en Midi-Pyrénées  et dans le Languedoc Roussillon, l’omelette du lundi de pâques est une très forte tradition qui continue au fil du temps. Si le temps le permet, elle se fait au feu de bois en pleine nature.

    L’occasion pour beaucoup de villages d’organiser la première fête de l’année en rassemblant ses ouailles autour de fameuse omelette de Pâques. Des milliers d’oeufs seront cassés ce jour là, espérons que les poules soient à la hauteur !

    Sources :
    Wikipédia
    www.joyeuse-fete.com
    blog-domi.over-blog.fr

  • Lavelanet, Trail des Citadelles 15 et 16 avril

    Lavelanet, Trail des Citadelles 15 et 16 avril

    Les parcours, appréciés par une majorité de coureurs lors de l’édition précédente, seront dans leurs grandes lignes reconduits pour les 3 courses qui se dérouleront au cœur du Pays d’Olmes.

    Vous pourrez ainsi découvrir la rude montée vers les crêtes de Madoual, les forêts de Bélesta ou de Fougax, et les chemins escarpés qui vous mèneront aux citadelles de Montségur et de Roquefixade.

    Samedi 15 Avril :

    • Accueil et remise des dossards de 14 h à 19 h

    • Salon des Citadelles à partir de 14 h

    • Pasta-party à partir de 19h30, ouverte à tous sur réservation (gratuite pour les coureurs du 70 km)

    Dimanche 16 Avril :

    • 70 km 3500 md – Accueil et remise des dossards de 5 h à 5 h45 – Briefing à 5 h55 – Départ à 6 h00

    • 40 km 2000 md – Accueil et remise des dossards de 7 h à 7h45 – Briefing à 7 h55 – Départ à 8 h00

    • 22 km 1200 md – Accueil et remise des dossards de 8 h30 à 9 h15 – Briefing à 9 h25 – Départ à 9 h30

    Animations

    • De 5 h à 9 h30, collation offerte (café, biscuits, etc…)

    • De 12 h à 19 h30, repas d’après course (gratuit pour les coureurs du 73 km)

  • Mirepoix, 22ème festival du swing – du 15 au 17 avril

    Mirepoix, 22ème festival du swing – du 15 au 17 avril

    Cette année encore, pour le week-end de Pâques les 15, 16 et 17 avril, la Bastide de Mirepoix va vibrer au son de musiques swing,  jazz et New-Orleans. L’occasion de découvrir de nouveaux artistes en un programme riche et diversifié.

    En point d’orgue, pour le programme In : une soirée de gala exceptionnelle avec un hommage à Ray Charles le dimanche avec UROS PERIC ORCHESTRA AND THE PEARLETTES, probablement le meilleur « Ray Charles Tribute » en tournée actuellement dans le monde.

    Pour le OFF, ce sera 2h30 de concerts en plus avec, pour les danseurs, la possibilité de s’exprimer.

    Marché artisanal, sous les couverts, durant les 3 jours du festival et de la restauration pour les plus grounds mais également et pour la Première bourse aux instruments ouverte à tous, écoles de musiques et particuliers.

    voir l’édition 2016 en vidéo

    contact@swingamirepoix.com

    tout le programme sur : www.swingamirepoix.com

  • L’association « Le Chabot » se bat pour sauver nos cours d’eau

    L’association « Le Chabot » se bat pour sauver nos cours d’eau

    Il y a quelques semaines, sur notre page FaceBook, nous avons été interpelés par un de nos « fans » qui nous donnait connaissance d’un article du journal écologique Reporterre intitulé :  «La FNSEA veut faire disparaître les petits cours d’eau de nos cartes» (voir l’article) et  nous indique que de nombreux cours d’eau ariégeois sont menacés. Lisant l’article, nous prenons connaissance de l’association «Le Chabot» avec qui nous prenons contact. Quelques jours plus tard nous rencontrons son porte-parole, Monsieur Henri Delrieu et son Président Monsieur Bernard Danjoie, au bord du ruisseau des Trois Bornes sur la commune de Montaut et ils nous expliquent le combat de l’association.

    L’association le chabot  est agréée association de protection de l’environnement, elle est est membre de France-Nature-Environnement (FNE). Elle est très attachée au principe de l’action en partenariat avec les autres associations intéressées au milieu naturel rivière : Comité Ecologique Ariégeois, Pêcheurs, associations de protection d’autres cours d’eau.

    Tout commence avec la Lema

    La loi sur l’eau et les milieux aquatiques (Lema) du 30 décembre 2006, transpose dans le droit français une directive européenne sur l’eau adoptée en octobre 2000. Cette loi a pour objectif — entre autres — de parvenir à un « bon état » écologique des masses d’eau douce d’Europe d’ici 2015 ( on devait atteindre 70% de bon état écologique des masses d’eau douce en 2015, en 2017 nous en sommes à 30%).

     La FNSEA, qui sait à quoi s’en tenir, y voit une menace directe : l’agriculture industrielle dissémine massivement des pesticides et pollue les rivières et les rivages avec ses nitrates. En 2014, l’Europe a d’ailleurs condamné une nouvelle fois la France pour sa politique trop laxiste contre l’épandage des nitrates. (Art. Repoterre)

    Le combat de l’association Le Chabot

    «Le 1er ministre, Manuel Valls, devant le congrès de la FNSEA, a été très clair» Explique Henri Delrieu  «moins de contrôles, des contrôles plus ciblés, donc à terme moins de fonctionnaires sur ces dossiers, moins de loi sur l’eau… et donc moins de protection de nos cours d’eau. »

    «Le ministère a donc confié une mission à notre députée Frédérique Massat qui a travaillé 25 points pour alléger la pression de la loi sur l’eau sur la profession agricole notamment. Dans cette proposition d’allègement figure la révision de la géographie hydrographique de la France, sans géographes, sans hydrologues, sans scientifiques, sans tenir compte des multiples jurisprudences, mais sous la pression du lobby agricole et pour satisfaire des intérêts particuliers et économique. Tout le travail qui a été effectué par des cartographes pendant plus de deux siècles est aujourd’hui remis en cause.»

    «L’enjeu aujourd’hui, est de redéfinir et cartographier ce qui sera désormais considéré comme un cours d’eau et donc « soumis à la loi sur l’eau » et aux contrôles y afférents – ou pas.

    Le réseau chevelu, constitutif de nos cours d’eau, mais souvent non cartographié et ne portant pas forcément de nom propre, est dans le collimateur et risque fort d’en prendre un vilain coup

    «Notre travail récent en partenariat avec le CIAPP (Conseil International pour la Protection des Pyrénées) nous a permis de voir rapidement les risques à partir de l’exemple d’un chevelu que nous venions d’étudier : le Crieu.  Des sources vont « disparaître », des tronçons ne seront plus pris en compte, des zones humides ne seront plus protégées, des affluents seront effacés.

    Tout au long de la concertation nous avons réaffirmé nos positions à savoir qu’un un cours d’eau est qualifié par :

    • la présence et la permanence d’un lit naturel à l’origine, y compris un cours d’eau naturel à l’origine rendu artificiel par la suite,
    • la permanence d’un débit suffisant une majeure partie de l’année, apprécié au cas par cas en fonction des données climatiques et hydrologiques locales.

    Cette appréciation du débit rend caduque toute définition qui exigerait plus de six mois de débit par an. Elle permet de reconnaître les cours d’eau à régime atypiques, temporaires et non permanents.

    Au regard des objectifs fixés par la DCE (Directive Cadre sur l’Eau) d’atteinte du bon état écologique de l’eau, consciente du risque évident d’oublis sur une carte établie dans la précipitation et sous la pression de syndicats professionnels ayant clairement annoncés leur désir d’une cartographie réduite, notre association retient pour seuls critères, ceux reconnus et validés par les juridictions.

    Ainsi nous demandons à ce que soit retenu comme cours d’eau :

    • l’intégralité du linéaire du chevelu, constitutif à part entière de notre réseau hydrographique, tel que présent sur les cartes IGN au 1/25000 ième 
    • à partir des documents issus de BD Topo (Base de données topographiques) et BD Carthage (Base de Données sur la CARtographie THématique des AGences de l’eau et du ministère chargé de l’environnement), tous les cours d’eau recensés en bleu foncé ou clair, continu ou intermittents, nommés ou non, ainsi que tous ceux en rose (à quelques rares exceptions confirmées contradictoirement sur le terrain)
    • les affluents ou portions de cours d’eau, oubliés de la cartographie issus de BDC ou BD Topo, que nous ajoutons en rouge sur les extraits de carte ci-joints. Ces ajouts, très partiels et incomplets, ne limitant pas la base définitive des observations que nous pourrions relever ultérieurement.

    Ainsi, c’est cours d’eau par cours d’eau que se fait actuellement l’analyse. Vous comprendrez que les professionnels, agricoles, forestiers, industriels… qui ont des intérêts économiques forts à voir des cours d’eau disparaître et avec, leur protection, sont à l’œuvre et déjà bien organisés.

    Si nous restons l’arme au pied, ce sont des centaines de milliers de cours d’eau en France qui vont perdre leur statut de masse d’eau.

    Si nous n’intervenons pas, le rapport Massat aura donc abouti à une opération de « grand nettoyage par le vide » de la loi sur l’eau.

    Notre association s’est engagée très tôt sur ce difficile dossier. Nous avons à ce jour établis près de 100 fiches de reconnaissance cours d’eau. C’est considérable et notre action s’est fait connaitre au niveau national»

    Henri Delrieu – Porte parole de l’association « Le Chabot »

    Quelques exemples :  Cartographie des cours exemple

    Les articles de Reporterre: 

    reporterre.net/Quand-le-gouvernement-et-la-FNSEA-redessinent-la-carte-des-cours-d-eau

    reporterre.net/La-FNSEA-veut-faire-disparaitre-les-petits-cours-d-eau-de-nos-cartes

     

  • Mirepoix, ouverture d’une troisième station-service par l’enseigne Super U, les Organisations Professionnelles Artisanales de l’Ariège disent NON !

    Mirepoix, ouverture d’une troisième station-service par l’enseigne Super U, les Organisations Professionnelles Artisanales de l’Ariège disent NON !

    L’enseigne Super U de la ville de Mirepoix, compte créer une station-service vraisemblablement de type 24h/24h avec automate (donc sans aucun emploi à la clé, si ce n’est peut-être l’entretien) sur un terrain qui aurait été acheté au Conseil Départemental de l’Ariège, et pour lequel un permis de construire aurait été accordé. 

    Aujourd’hui,  déjà deux entreprises de Mirepoix ont cette activité, qui participe incontestablement à leur équilibre financier et au maintien de leur entreprise et des emplois. (plus d’une dizaine d’emplois)

    A ce titre, l’U2P et la FNAA de l’Ariège, se sont mobilisées et ont mobilisé leur réseau pour soutenir les deux chefs d’entreprise, par une lettre ouverte

    Madame, Monsieur, Chers Collègues,

    A travers l’ensemble des Organisations Professionnelles Artisanales de l’Ariège, l’U2P nouvelle appellation de l’Union Professionnelle Artisanale et la FNAA (Fédération Nationale des Artisans de l’Automobile), soutiennent indéfectiblement les deux stations-services de Mirepoix dans leur projet de pétition contre la création d’une troisième station-service par l’enseigne SUPER U.

    Nous rappellerons que ces entreprises représentent un nombre d’emplois bien plus important que les emplois qui seront crées dans l’enseigne dans le cadre de ce projet.

    Comme nous le savons, l’activité de station-service par les enseignes n’est qu’ un moyen de captation et de fidélisation pour la clientèle, en vendant le plus souvent le carburant à prix coutant et avec une très faible marge.

    Ce projet est donc incontestablement un risque de plus dans la fragilisation économique et sociale de ce territoire, qui n’a comme bien d’autres, pas besoin de ce nouveau coup de poignard.

    Avec l’accord des deux responsables (Mr Braam DE MOYER et Jocelyn PARSY), l’U2P et la FNAA adressent également un courrier de mobilisation à Madame le Maire de Mirepoix et Conseillère Départementale, à Monsieur Alain FAURE Député de la Circonscription, à Monsieur Alain DURAN Sénateur de l’Ariège, à Monsieur le Sous-préfet de PAMIERS et à Madame La Préfète.

    Nous en appelons également à la solidarité de l’ensemble des artisans et des commerçants de proximité de la ville de MIREPOIX à l’égard de leurs deux collègues mirapiciens, en voulant bien signer leur pétition, disponible dans les deux établissements.

    Vous en remerciant par avance, et certain de votre soutien,
    Nous vous prions de croire, Madame, Monsieur, Chers Collègues, à nos plus cordiales salutations.

    Le Président de la FNAA de l’Ariège          Le Président de l’ U2P de l’Ariège
    Gérald SGOBBO                                                    Vincent PEREZ

    Vous pouvez envoyer un mail de soutien aux 2 stations services :

    Le Relais St Christophe (Mrs DE MOYER et ROULIN) : jmr-combustibles@orange.fr
    Station-service Total (Mr Jocelyn PARSY) :  totalmirepoix.sjcp@sfr.fr

     

  • Les peignes en corne Thomas Liorac labellisés «Entreprises du patrimoine vivant»

    Les peignes en corne Thomas Liorac labellisés «Entreprises du patrimoine vivant»

    L’entreprise de fabrication de peignes en corne «Thomas Liorac»  de Grégoire et Marguerite Villedey situé à Laroque d’Olmes, vient d’obtenir le label des «Entreprises du patrimoine vivant» (EPV). Ce label français d’Etat est décerné par le ministre de l’économie et des finances.

    Grégoire et Marguerite Villedey ont découvert les peignes en corne lorsqu’ils se sont installés il y a quelques années en Ariège. Ils ont fondé en 2011 l’entreprise « Thomas Liorac » qui commercialisait des peignes en corne. Mais en 2013, le fournisseur ne parvenaant plus à fournir suffisamment pour faire face au succès, Grégoire et Marguerite se sont lancés dans la fabrication en s’auto-formant pendant dix-huit mois. Aujourd’hui Marguerite est à la fabrication et Grégoire à la commercialisation et l’affaire se porte bien. 

    L’obtention de ce label marque la reconnaissance de la qualité des peignes en corne et la garantie de leur fabrication française, ainsi que les efforts de l’entreprise pour sauvegarder, réinventer et transmettre ce savoir-faire ariégeois en voie de disparition.

    Ce label confirme surtout la crédibilité du projet et la possibilité de résister aux délocalisations de productions y compris dans un secteur à forte intensité de main d’œuvre.

    Avec la création récente d’un cinquième emploi, l’entreprise consolide son développement et prévoit dans la foulée l’ouverture prochaine d’une boutique d’atelier, participant ainsi au dynamisme territorial et à l’offre touristique de l’Ariège.

    en savoir plus sur l’entreprise : www.thomasliorac.com

     

  • « Pourquoi je suis devenu un terroriste » un roman au coeur de l’actualité signé Josette Elayi

    « Pourquoi je suis devenu un terroriste » un roman au coeur de l’actualité signé Josette Elayi

    Demain, samedi 8 avril, l’organisation indépendantiste basque ETA va déposer les armes à Bayonne , événement qui a été annoncé par plusieurs articles de presse et qui va être couvert par les journalistes. Ce roman historique de Josette Elayi , concerne précisément l’histoire de l’ETA.

    Après nous avoir emmenés, avec subtilité et précision dans le dédale chaotique d’un pays attachant et accablant qu’est l’Irak dans son roman «L’ombre de Saddam», Josette Elayi nous entraîne cette fois dans la tête d’un terroriste de l’ETA.

    «De l’attentat de l’Hipercor de Barcelone à celui du Bataclan de Paris, la folie meurtrière des hommes se poursuit. Est-il possible de faire une plongée vertigineuse dans la tête d’un terroriste pour comprendre, de l’intérieur, son fonctionnement ? Qu’est-ce qui amène Francisco, un paisible étudiant espagnol d’Alicante, à devenir un artificier spécialisé dans les attentats à la bombe ?

    En 1985, il croise la route de Dolorès, une séduisante et redoutable combattante d’ETA, l’organisation indépendantiste basque. Comment est-il pris dans l’engrenage de la violence ? De sombres aventures le conduisent, de l’entraînement commando dans les Landes françaises, à un stage « Explosifs » dans un camp palestinien au Liban, aux pourparlers d’Alger entre ETA et Madrid, et à la sinistre prison basque de Martutène, dont il réussit à s’évader… Le 13 novembre 2015, à 20 h 40, trois terroristes entrent au Bataclan : à quoi pensent-ils à l’instant ultime, juste avant d’appuyer sur la gâchette de leur kalachnikov, se demande Gil, le fils de deux terroristes.»

    Née à Bordes sur Lez, dans la vallée du Couserans, Josette Elayi est romancière et chercheur au CNRS ; ses publications en histoire ancienne du Proche-Orient lui ont valu la Légion d’honneur et deux prix à l’Académie. Son regard d’historienne objective et humaniste transparaît dans tous ses romans contemporains. Elle a quitté très tôt son Ariège natale pour des périples multiples, d’extrême Occident en extrême Orient, en gardant toujours un lien privilégié avec l’Espagne. Voir la biographie de Josette Elayi sur Azinat.

    Pourquoi je suis devenu un terroriste
    238 pages • 22,5 €
    EAN : 9782343117102

    Éditions L’Harmattan 
    21 bis rue des écoles 
    75005 PARIS 
    01.43.29.49.42

  • Foix, pour favoriser la réussite de tous les élèves, l’école Lucien Goron met en place le dispositif «orchestre à l’école»

    Foix, pour favoriser la réussite de tous les élèves, l’école Lucien Goron met en place le dispositif «orchestre à l’école»

    Depuis quelques années, le dispositif « orchestre à l’école » (OAE), – qui vise à créer un orchestre au sein même d’un établissement scolaire pendant le temps dévolu à l’enseignement – s’est très largement développé sur le territoire français. A la croisée entre l’enseignement obligatoire, l’éducation musicale et le champ des pratiques artistiques, il favorise nombre de rencontres tout en mettant l’enfant dans une situation d’acteurs, en contact direct avec la musique.

    Le dispositif a séduit et inspiré la municipalité, l’école de musique de Foix et l’équipe pédagogique de l’école Lucien Goron. Suite à une expérimentation 2015-2016, la labellisation nationale «Orchestre à l’école» a été obtenue sur la rentrée 2016 .

    Cette mise en place a été favorisée par la proximité des deux établissements (Ecole Lucien Goron et Ecole de Musique) mais aussi par une forte volonté de l’Inspecteur d’Académie et de la municipalité de proposer des parcours d’éducation artistique et culturelle aux jeunes fuxéens. La conseillère pédagogique départementale assure la coordination entre l’école de musique et l’école Lucien Goron.

    Avec ses 170 élèves répartis sur 8 classes dont une ULIS, un des axes du projet d’école est de «Favoriser la réussite de tous les élèves par la mise en place de parcours culturels.». Le projet «Orchestre et chœur à l’école» répond parfaitement à cet objectif.

    Dans un orchestre ou un chœur, on apprend à : Respecter les autres, et se respecter soi-même,  écouter, lire, compter, improviser, et exprimer ses émotions, trouver sa place et prouver sa valeur aux yeux de tous. Ces objectifs reprennent les compétences du socle commun de l’Education Nationale (principalement dans les champs de compétences suivants : culture humaniste ;  compétences sociales et civiques ; autonomie et initiative).

    Comment ça marche

    L’orchestre est proposé sur deux niveaux et accueille les 30 élèves d’une classe de CM1 et les 30 élèves de CM2, auxquels s’ajoutent 4 élèves de l’ULIS du groupe scolaire Lucien Goron, quels que soient leurs aptitudes, niveaux d’intégration ou comportements. Ces élèves sont rarement inscrits à l’école de musique (6 élèves en début d’année) et débutent leur première expérience instrumentale dans l’orchestre. Toutefois, certains décident de poursuivre et d’approfondir leur apprentissage au sein de l’école de musique. Nous avons pu aussi enregistrer 3 inscriptions au cour de cette année scolaire.

    Un cadre pédagogique 

    Les pédagogies utilisées sont du ressort d’intervenants spécialisés, qui utilisent la transmission orale, l’improvisation, l’exploration sonore et corporelle, la transmission plus traditionnelle.

    A foixpour l’orchestre, la formation instrumentale choisie est l’orchestre d’harmonie 

    • 4 flûtes traversières,
    • 6 clarinettes
    • 4 saxophones altos
    • 4 cors
    • 4 trompettes
    • 3 trombones
    • 3 euphoniums
    • 4 percussions (caisse claire, grosse caisse, cymbales, xylophone)

    Tous les élèves ont 2 séances hebdomadaires de 45 min réparties entre ateliers divisés et tutti. Une méthode support a été retenue pour accompagner la progression de l’Orchestre à l’Ecole : « Essentiel Eléments » créée par Yamaha spécialement pour les classes d’orchestre à vent.

     

  • Lavelanet : Les jardins partagés, un projet solidaire pour renforcer le lien social

    Lavelanet : Les jardins partagés, un projet solidaire pour renforcer le lien social

    C’est le jeudi 30 mars qu’une trentaine de personnes se sont réunies à Lavelanet, au lieu-dit « Prairie de Madame , pour l’attribution des parcelles des jardins partagés.

    Sur un terrain de 3.041m2 divisé en parcelles de 80 ou 40 m2, la municipalité donne l’opportunité aux Lavelanétiens d’accéder au jardinage, de produire leurs propres fruits et légumes  et d’avoir un espace vert dédié.

    Le terrain est équipé de bacs surélevés pour les personnes à mobilité réduite, de cabanes, d’un cabanon – qui permettra aux usagers d‘organiser des animations –  et de toilettes sèches. La maîtrise des consommations d‘eau et de traitements phytosanitaires entre aussi dans le projet afin de respecter l’environnement.

    Pour Myriam Léonard, première adjointe et vice-présidente du CCAS l’objectif principal est de « renforcer le lien social et encourager l’activité de jardinage sans laquelle les bénéficiaires de ces parcelles ne pourraient avoir accès ». « Le jardinage pourra favoriser la solidarité, la convivialité, la mixité sociale et intergénérationnelle » ajoute t’elle.

    Marc Sanchez, après avoir salué le travail des techniciens et des élus du CCAS, dont Myriam Léonard et Raymond Lorca, a remercié Philippe Ferkatadji, le président de l’association des usagers « Prairie de Madame ». Ce dernier a annoncé l’attribution d’une subvention de 500€ par le CCAS, et une autre du CIC de 300€, la banque devant également offrir des graines à l’association.

    Ce jeudi 30 mars c’est un framboisier jaune qui a été planté par Isaura et Jean-Philippe.

    Les personnes intéressées par l’attribution d’une parcelle peuvent encore s‘inscrire à la mairie, auprès de Pascale Fernandez au : 05 61 01 53 70. Pour info, la redevance annuelle à verser à la mairie est de 20€ pour 80m2, et de 10€ pour 40m2. Une cotisation annuelle de 10€ à l’association a été validée par ses membres.

    Sources : Mairie de Lavelanet

  • Premier classement du Who’s who pour 2017 : Floriane Caux, Jean Clottes et Frédérique Massat en tête

    Premier classement du Who’s who pour 2017 : Floriane Caux, Jean Clottes et Frédérique Massat en tête

    2017 commence comme s’est achevé 2016 pour le who’s who ariégeois, puisque Floriane Caux reste, et de loin, la première au classement des 99 personnalités à plus forte notoriété en Ariège !

    Si Frédérique Massat, Députée et Présidente de la commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale reste sur le podium, elle perd néanmoins une place, pour céder la deuxième place à Jean Clottes, préhistorien et spécialiste de l’Art pariétal.

    A la quatrième place, avec un bond de 26 places, on trouve Claudine Palhiès, Directrice des Archives départementales de l’Ariège et chargée de cours à l’Université de Toulouse-Le-Mirail, qui nous avait gentiment reçu pour une visite passionnante des archives et qui s’est mis en retraite  récemment.

    Cinquième du classement, avec la plus belle remontée du trimestre (58 places) Annie Fachetti. Anciennement chargée de communication à Ariège Expansion, ce qui lui avait valu d’être, durant de nombreux mois à la première place de notre who’s who, elle est maintenant chargée de Mission chez MADEELI, l’agence régionale de développement export innovation.

    Perrine Laffont qui est devenue championne du Monde de ski de Bosses récemment, s’approche également du Top 5 avec 9 places de gagnées au classement depuis 3 mois, et qui se retrouve 7ème au classement.

    Olivier Campardou fondateur de l’Asinerie de Feillet dans le Couserans, qui était remonté de 42 places pour se retrouver 27ème du classement en décembre 2016, continue son ascension pour se retrouver 12ème du classement. 

    Jean-Paul Raffit, guitariste et compositeur que nous avons rencontré il y a quelques mois, fait lui aussi une grosse remontée de 40 places pour se classer 20ème.

    Au niveau des « politiques et élus de l’Ariège« , Eric Donzé se retrouve 62ème devant Kamel Chibli Vice-président du Conseil Régional d’Occitane.

    Et enfin, nouvellement Inscrit au classement Monsieur Joseph Calvi, Président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de l’Ariège,qui nous avait accordé une interview il y a quelques semaines, et qui se place en 54ème position. 

    Voilà les changements, notables ou pas de ce premier trimestre 2017, rendez-vous en juin pour un prochain classement.

    le classement complet de ce premier trimestre : Classement-whoswho-Azinat-mars2017

    Le Baromètre de notoriété des personnalités qui font l’Ariège est tenu par Azinat.com depuis le 15 septembre 2007, il est remis à jour tous les 3 mois

    Classement des 99 personnalités à plus forte notoriété en Ariège. Score avec catégorie et nombre de pages référencées sur Google.fr (méthode : recherche par nom associé au mot ariège*, comme : «Prénom Nom» + Ariège ) Premier classement effectué le 15/09/07.
    (pour obtenir l’historique des classements et le détails sur plus de 99 personnalités suivies du pannel, merci de nous contacter par email redaction@azinat.com)

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  • 4ème master de la meilleure baguette de tradition française, un ariégeois à Paris

    4ème master de la meilleure baguette de tradition française, un ariégeois à Paris

    Le Syndicat Patronal des Artisans Boulangers et Boulangers Pâtissiers d’Ariège Pyrénées organisait, le 23 mars dernier, la sélection départementale du 4ème Master National de la Baguette de Tradition Française. 

    Un concours dont l’objectif est de promouvoir la qualité du pain fabriqué tous les jours par les boulangers et leur savoir-faire. Chaque candidat devait réaliser 20 baguettes de tradition française dans leur boulangerie et les remettre au jury composé de personnalités extérieures et de professionnels. 

    Mathieu Dubois boulanger à Prat Bonrepaux, Julien Tete au Mas d’Azil, Christophe Sottana à Rieucros et Cédric Diant à Mirepoix, ont relevé le défi et c’est Julien  Tete qui a eu l’honneur de représenter l’Ariège à la selection régionale qui s’est déroulée lundi dernier à Toulouse.  

    Et c’est Julien Tete, notre Boulanger du Mas d’Azil et Vice-Président du Syndicat Patronal des Artisans Boulangers de l’Ariège, qui a remporté brillamment, la sélection régionale et sera donc le représentant de notre région, et surtout de notre département à la finale Nationale qui se déroulera sur le Parvis de Notre-Dame du 14 au 17 mai 2017 à Paris dans le cadre de la Semaine de la Fête du Pain.

    Croisons les doigts pour que la meilleure baguette française soit ariégeoise !

    Sources : Syndicat Patronal des Artisans Boulangers de l’Ariège / Union des Entreprises de Proximité de l’Ariège