Catégorie : Action publique

  • Se former pour lutter contre la radicalisation

    Se former pour lutter contre la radicalisation

    Un public nombreux, composé de professionnels du secteur social, associatif, hospitalier, médical, éducatif, sportif, ainsi que d’élus et de représentants de l’Etat,a participé courant octobre un séminaire sur la radicalisation organisé à l’initiative de la préfète de l’Ariège à Saint Jean du Falga et Saint Girons.

    L’État et ses services mobilisés pour la prévention

    En lien avec la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES), l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste (UCLAT), Sciences Po, la Direction des libertés publiques et des affaires juridiques (DLPAJ) du ministère et les associations, le Comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) conduit un important programme de formation des intervenants en matière de prévention de la radicalisation. Tous les ministères concernés sont associés à cette démarche. Ce programme est destiné à tous les services confrontés au phénomène de la radicalisation afin qu’ils puissent le relayer localement : les préfets et les membres des cellules départementales, les policiers, les magistrats, les recteurs d’académie, les réseaux associatifs, etc. Des entreprises sont également concernées (RATP, Aéroports de Paris, SNCF, Air France…), tout comme le club des directeurs de sécurité.

    Apprendre à évaluer les situations et donner les moyens d’agir

    D’une manière générale, les formations ont pour but d’aider à mieux comprendre et analyser le phénomène de radicalisation, les enjeux géopolitiques et la réponse mise en place par l’État pour prendre en charge les personnes radicalisées et leurs proches. Elles doivent aussi permettre d’éviter les amalgames en distinguant clairement radicalisation et religion. Pour cela, un ensemble d’indicateurs ont été développés. Ils sont constamment mis à jour et aident les personnes formées à évaluer les situations et à agir en utilisant des moyens pertinents. Depuis fin 2014, l’UCLAT assure par ailleurs des conférences de sensibilisation à la prévention contre la radicalisation. Ces conférences s’adressent aux agents de l’État et des collectivités territoriales, parfois à certains acteurs du secteur privé. Les thèmes d’intervention portent majoritairement sur les dispositifs mis en place dans le cadre des plans d’action contre la radicalisation et le terrorisme.

    Un effort poursuivi dans le temps

    La poursuite de ces formations en 2016 et 2017 devrait permettre de sensibiliser au minimmum 25 000 personnes. Un kit de formation réalisé en 2014 et actualisé en 2015 et 2016 permet également de démultiplier l’information sur la radicalisation et la réponse publique auprès des acteurs locaux. Par ailleurs, la mise en place d’une e-formation autour de plusieurs vidéos sur les principaux thèmes relatifs à la radicalisation (processus, indicateurs de basculement, signalement, emprise mentale, etc.) pourrait sensibiliser près de 100 000 acteurs de l’État et des collectivités locales. Elle pourrait également être déployée auprès des services des pays francophones. 

    les chiffres de la mobilisation

    • plus de 20 100 personnes formées depuis 2014 ;
    • objectif minimum de 100 000 acteurs publics sensibilisés ou formés via l’e-formation ;
    • 2 400 jeunes radicalisés ou en voie de l’être pris en charge par les préfectures ;
    • environ 1 000 familles accompagnées dans le cadre des cellules de suivi départementales ;
    • 100 associations/structures partenaires des préfectures sur la prise en charge psychologique et sociale ;
    • objectif de 3 200 jeunes pris en charge et 1 600 familles accompagnées d’ici fin 2017.

    Programme du séminaire organisé en Ariège

    • Généalogie et géopolitiques des mouvements jihadistes 1979-2017 Intervention de  Hugo Micheron, enseignant à Sciences po, doctorant à la haire d’Excellence de l’Ecole normale supérieure 
    • Le jihadisme français : situation et perspectives Intervention de Hugo Micheron 
    • Processus de radicalisation et emprise mentale Intervention Bilel Ainine, Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires
    • Présentation de la réponse publique Intervention de Thierry Toutin, comité Interministériel de prévention de la délinquance, commandant de police, doctorant à l’institut criminologie de Paris II

    Pour en savoir plus
    www.stop-djihadisme.gouv.fr/

    Source : Préfecture de l’Ariège

  • Luzenac, de nouveaux atouts pour l’Ehpad « Le Santoulis »

    Luzenac, de nouveaux atouts pour l’Ehpad « Le Santoulis »

    Ce Jeudi 19 octobre à Luzenac, avait lieu l’inauguration du nouvel EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) du Santoulis. Un établissement qui s’est doté de nouveaux atouts avec une superficie doublée, 26 chambres supplémentaires comprenant la création d’une unité protégée et adaptée à la maladie d’Alzheimer d’une capacité de 15 places.

    Avec ses 2 500 m2 et ses 55 places au total, l’établissement a pour ambition d’être un véritable lieu de vie, à la fois calme, sécurisé et axé sur le projet de vie des résidents.

    Cette extension vient pérenniser une structure vitale pour le territoire de la Haute-Ariège, tout en répondant à une demande croissante de la population dont près d’un tiers a plus de 60 ans.   

    Côté architecture, la sécurité et le confort des pensionnaires sont les priorités. La création d’une unité Alzheimer impose à ce titre des équipements spécifiques et des consignes de sécurité très strictes.

    La qualité des soins et le cadre de vie est au cœur du projet de l’établissement : chaque chambre de l’hébergement traditionnel sera dotée d’un rail lève-malade facilitant les soins et les mouvements quotidiens, un patio de plus de 45m2 est placé au centre de l’extension pour apporter une liberté de mouvements et un sentiment d’indépendance.

    Chaque détail a été pensé pour le bien-être et la sérénité de chaque résident. L’EHPAD s’inscrit dans une démarche où le projet de vie est axé sur l’accompagnement individualisé et le respect de la personne.  

    Ce sont 35 ETP (équivalent temps plein)qui travaillent pour cet établissement. Chaque jour, ce sont le professionnalisme, l’engagement et la passion qui animent l’équipe de l’Ehpad.

  • « L’accueil des Mineurs Non Accompagnés est aussi l’affaire de l’Etat »

    « L’accueil des Mineurs Non Accompagnés est aussi l’affaire de l’Etat »

     Henri Nayrou, Président du Conseil Départemental de l’Ariège, communique :

    A l’occasion du prochain Congrès des Départements de France, du 18 au 20 octobre à Marseille, la question de l’accueil des Mineurs Non Accompagnés (MNA) sera évoquée. Cette question est au cœur de l’actualité ariégeoise ces dernières années, mais aussi de critiques injustifiées de certaines associations à l’égard du Conseil Départemental de l’Ariège.

    A l’occasion de ce Congrès, je défendrai avec mes collègues du Groupe des Départements de Gauche, mais aussi je n’en doute pas avec une très large majorité des Départements, ma position ferme vis-à-vis de l’Etat et du Gouvernement qui :

    – rappelle la volonté des Départements d’exercer pleinement et dans les meilleures conditions la mission d’accueil de tous les MNA, étrangers ou non, sur le territoire national dans le cadre de l’Aide Sociale à l’Enfance,

    – demande à l’Etat, au titre de ses compétences régaliennes, de prendre en charge et de mettre en œuvre la mise à l’abri et l’évaluation de la minorité d’un jeune,

    – exige que l’Etat participe à la prise en charge financière de l’accueil et que des améliorations soient apportées concernant la collaboration entre l’Etat et les Départements pour permettre un meilleur accompagnement et une meilleure insertion professionnelle des jeunes.

    N’ayant pu avoir à ce jour aucun contact avec l’un ou l’autre de nos Députés depuis leur élection, je les ai sollicités par courrier pour qu’ils appuient cette demande à l’Assemblée Nationale car cela me semble nécessaire pour espérer voir évoluer la situation actuelle.

    Communiqué de Henri Nayrou, président du CD09.

    © Crédits photos Florence Tompson

  • Accessibilité au travail dans la fonction publique territoriale, une journée dédiée

    Accessibilité au travail dans la fonction publique territoriale, une journée dédiée

    C’est le 21 septembre prochain qu’aura lieu la journée départementale du handicap organisée par le Centre de Gestion de l’Ariège en lien avec le FIPHFP à La Bastide de Serou. C’est Martine Esteban qui mercredi dernier présentait l’objectif de cette journée et plus globalement l’action du Centre de Gestion sur ce thème.

    «Le handicap est pluriel et complexe, mais l’accompagnement doit être singulier»  précise André Montané invité de la matinée de présentation de la prochaine journée consacrée au handicap dans les collectivités territoriales. L’accompagnement quelque soit la déficience permet à chacun de pouvoir vivre dans cette société, c’est la société « inclusive » tout au long de sa vie. On parle d’’accessibilité universelle. Dans ce contexte, l’Ariège est dans la norme car le département est proche du taux national d’emploi de 6, 35%. En Ariège on est à 6,32% en emploi direct sur la fonction publique territoriale et  5,90% sur le département. 5, 32 % sur la fonction publique globale (Etat et collectivités).

    Mais les efforts fait pour le handicap sur le département, ne se limitent pas à des taux. Le centre de gestion réalise également des actions toute l’année comme par exemple, des diagnostics pour aider les collectivité à adapter l’environnement de travail des personnels qui en ont besoin. C’est ainsi qu’en 2016, 35 diagnostics d’accessibilité ont été fait dans l’année par le Centre de gestion sur les communes,  avec diagnostic et préconisations. 54 études de postes ont également été réalisées avec l’aide du FIPHIP (Fonds pour l’Insertion des Personnes Handicapées dans la Fonction Publique))

    «Maintenir un agent dans l’emploi suite à la survenue du handicap est la majorité des cas de sollicitation pour un appui du centre de gestion» (Diagnostique ou étude et aménagement de poste) précise Martine Esteban

    «Le centre de gestion dispose également d’un service de remplacement de fonctionnaire et nous étudions le fait d’intégrer des personnels en situation de handicap dans cette équipe… Le handicap ce n’est pas toujours le fauteuil roulant, il y a beaucoup de handicaps non visibles et c’est souvent la majorité des cas aujourd’hui » explique Frédéric Dedieu directeur adjoint du Centre de Gestion en charge de ces questions.

    « La journée aura aussi pour vocation de faire évoluer l’image que l’on a du handicap » ajoute Francis Laguerre le Maire de Prayols

    « Le centre de gestion de l’Ariège est un relai d’information pour les collectivités sur le champ du handicap . Il sensibilise les décideurs territoriaux sur l’emploi des personnes en situation de handicap, renseigne sur l’obligation d’emploi de la collectivité, informe sur les aides humaines, techniques et financières proposées par le FIPHFP et accompagne l’entourage professionnel du travailleur en situation de handicap, avant et après recrutement. Nous proposons une journée pour faire le point sur tout ceci et apporter des témoignages de professionnels»…précise Martine Esteban,

    «…Je ne doute pas que les collectivités répondront à notre appel et venir nombreuses à cette journée ! »

     

  • Accueil de jeunes migrants, le Département assume ses responsabilités

    Accueil de jeunes migrants, le Département assume ses responsabilités

    Accueil de jeunes migrants : « le Département assume ses responsabilités, que chacun en fasse de même » déclare Henri Nayrou, Président du Conseil Départemental de l’Ariège, en réponse à la mise en cause par voie de presse le Réseau Education Sans Frontière et la Ligue des Droits de l’Homme.

    Par voie de presse, le Réseau Education Sans Frontière et la Ligue des Droits de l’Homme a mis très durement en cause l’action du Département de l’Ariège en ce qui concerne l’accueil des « mineurs étrangers non accompagnés ».

    Il convient de noter que ces associations engagent leurs propres moyens, ainsi que ceux des donateurs, et peuvent donc les affecter à ce qu’elles veulent. Pour sa part, le Conseil Départemental est une collectivité publique qui lève l’impôt pour exercer des compétences définies et encadrées par la loi.

    La loi impose aux Départements de mettre à l’abri et de procéder à l’évaluation des personnes d’origine étrangère qui se déclarent mineures. Cette mise à l’abri est systématique. L’évaluation obligatoire est ensuite menée sur la base d’un entretien, du contrôle des pièces d’identité et, si nécessaire, après acceptation de la personne, d’une expertise osseuse. Le Département de l’Ariège, pas plus qu’aucune autre structure, n’a la prétention de dire qu’il est infaillible dans cet exercice.

    Une fois cette évaluation réalisée, il appartient exclusivement au Procureur de la République de décider si le jeune relève de la protection de l’enfance et à ce titre doit être pris en charge par le Conseil Départemental. Dans le cas contraire, l’Etat prend en charge ce jeune et étudie sa situation pour un maintien sur le territoire. D’où l’intérêt d’une reconnaissance de minorité.

    Je ne crois pas que RESF ou la Ligue des Droits de l’Homme trouvent à redire sur les conditions d’accueil en Ariège des mineurs étrangers pris en charge, et ils sont nombreux à ce jour. Ces deux associations focalisent donc leurs seules critiques à l’égard du Département de l’Ariège sur des cas particuliers. Il s’agit de situations pour lesquelles l’évaluation avait conclu à la majorité, conclusion confirmée ensuite par les autorités judiciaires. Cette décision, contestée par l’intéressé, a été ensuite annulée par le Juge d’Appel. Ce sont les voies de droit normales, et la décision d’appel est bien évidemment respectée, et les jeunes pris en charge.

    La véhémence de la LDH et de RESF concerne donc quelques situations pour une période restreinte pendant laquelle ces jeunes sont prétendument remis à la rue. Si l’évaluation les qualifie de majeurs, c’est qu’il ne s’agit pas vraiment de nouveaux nés. Cette situation résulte de l’application de la loi. Elle crée sans doute un vide, constatons-le et essayons de la faire évoluer.

    S’agissant de populations fuyant leurs pays pour des raisons économiques ou politiques, l’Etat doit assumer la responsabilité qui est la sienne en prenant en charge la mise à l’abri de tous les migrants, en procédant à l’évaluation de leur âge pour ceux qui se prétendent mineurs, avant de les confier ensuite au Département si la minorité est avérée.

    Le Conseil Départemental de l’Ariège et l’Association des Départements de France ont formulé cette demande. Il serait positif que RESF et la LDH l’approuvent et que les Députés de l’Ariège la relayent auprès du gouvernement. A chacun ses missions à l’aune de ses responsabilités.

    Communiqué de Henri Nayrou, président du CD09.

    © Crédits photos Florence Tompson

  • Journées nationales contre l’illettrisme en Ariège

    Journées nationales contre l’illettrisme en Ariège

    Les personnes en situation d’illettrisme représentent 7% de la population française âgée de 18 à 65 ans. Pour ces personnes, leurs difficultés avec la lecture et l’écriture nécessitent une adaptation permanente et sont des freins quotidiens. En Ariège, des solutions existent.

    Avoir des difficultés avec la lecture et l’écriture n’est pas une fatalité

    Pour les ariégeois vivant cette situation, l’Union Départementale des Associations Familiales (UDAF) de l’Ariège organise depuis 2013 des cours de français « maîtrise des savoirs de base / remise à niveau ». L’objectif est que les personnes acquièrent plus d’aisance avec la lecture et l’écriture, reprennent confiance en elles et réalisent leurs projets : augmenter leur chance de trouver une formation ou maintenir leur activité professionnelle, faciliter leur quotidien (comprendre les courriers, rédiger des chèques, …), se sentir plus à l’aise pour accompagner leurs enfants dans leur parcours scolaire, etc.

    L’UDAF s’implique dans les Journées nationales d’action contre l’illettrisme

    La quatrième édition, qui se déroule du 8 au 15 septembre 2017, est l’occasion de mieux faire connaître cette situation et de lutter contre l’isolement et les préjugés. L’UDAF organise avec les apprenants un atelier « Mon rapport à l’écriture ». Ils seront invités à présenter leur parcours de vie, leur rapport à la lecture et l’écriture et échanger à ce sujet avec les autres participants. Le but de ce temps d’échange et de production est de faire prendre conscience aux adultes concernées qu’ils ne sont pas seuls à éprouver des difficultés avec la langue écrite et qu’ils peuvent produire un document, seul ou avec l’aide du groupe. 

    Vous connaissez une personne dans votre entourage qui éprouve ces difficultés ? Contactez l’UDAF de l’Ariège – Audrey Saboye au 05.61.05.46.09 ou au 06.73.05.32.39.

    Suivez notre activité sur la page Facebook : https://www.facebook.com/udaf.ariege/

    Source : UDAF09 septembre 2017 – Visuel : campagne nationale

  • CD09 : Ours, le groupe des élus indépendants regrette le manque de concertation

    CD09 : Ours, le groupe des élus indépendants regrette le manque de concertation

    Le groupe d’élus indépendants constitué par Nadège Denjean, Jessica Miquel, Benoit Alvarez, Alain Sutra et Marc Sanchez communique :

    « Le groupe des élus indépendants regrette que la prise de position sur l’ours n’ait donné lieu à aucune concertation au sein du Conseil départemental pour répondre tous d’une même voix au retrait de l’ours sur nos territoires».

    Nous sommes solidaires avec les éleveurs ariégeois ; nous tenons à leur apporter notre appui, eux qui ont été durement frappés,  cet été encore, par des attaques d’ours.

    Nous rappelons au Gouvernement les propos de la Confédération paysanne de l’Ariège soulignant : « le pastoralisme, garant de biodiversité et d’une montagne vivante et accueillante, n’est pas compatible avec la réintroduction de grands prédateurs ».

    Les dégâts, tant financiers qu’humains, engendrés par l’ours doivent être entendus au plus haut niveau.

    Notre principale préoccupation sur ce dossier est le bien-vivre de nos agriculteurs et éleveurs garants d’un savoir-faire reconnu. Outre le pastoralisme, nous faisons aujourd’hui le choix pour nos montagnes du tourisme vert, garant d’une nouvelle économie. »

  • Site d’enfouissement de Berbiac : Une solution innovante de traitement et de valorisation des déchets

    Site d’enfouissement de Berbiac : Une solution innovante de traitement et de valorisation des déchets

    Lundi 24 juillet, Madame Marie Lajus, Préfète de l’Ariège, et Monsieur Patrick Bernié, Sous-Préfet de Pamiers, se sont rendus sur la commune de Manses pour visiter le site d’enfouissement et de valorisation des déchets résiduels de Berbiac. Florence Rouch, Présidente du Smectom, Martine Esteban, Vice-Présidente et Simone Verdier, Vice-Présidente et Maire de Manses ont accueilli la délégation préfectorale.

    Le Smectom exploite l’installation de stockage de déchets non dangereux (ISDND) de Berbiac depuis 1998. Il y dépose et enfouit les 49 000 tonnes annuels de déchets résiduels produits sur son périmètre : soit l’Ariège hormis le Couserans. Depuis 2011, une unité de valorisation du biogaz permet la production d’électricité et de chaleur par cogénération. L’intégralité de l’électricité produite, 5,46 millions de kWh en 2016, est réinjectée dans le réseau électrique et permet de fournir annuellement l’équivalent de la consommation de 1 200 foyers. « Exploitée en mode bioréacteur, cette unité de traitement des déchets ultimes est la plus adaptée à notre territoire rural », explique Florence Rouch. « Notre objectif est de valoriser au mieux les déchets résiduels avec la production du biogaz issu de la fermentation des déchets. Cela permet de minimiser les impacts environnementaux et les charges financières grâce à une baisse de la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP)».

    Lors de la visite, Simone Verdier a insisté sur la qualité du suivi environnemental du site : « Nous veillons particulièrement à contrôler l’impact de l’exploitation du site sur l’environnement Nous procédons à une surveillance des rejets liquides et gazeux. Depuis 2009, le Smectom s’est engagé dans un suivi extra- réglementaire du site en mandatant une société indépendante, spécialiste des risques sanitaires et environnementaux, pour assurer la bio-surveillance des micro-organismes présents dans l’air, les eaux et les sols ». Madame la Préfète a salué cette approche innovante et ses résultats qui démontrent l’absence d’impact du site sur l’environnement et qui rassure bien évidemment tous les riverains.

    Cette surveillance fine, retenue en mars 2017 pour une publication scientifique dans la revue « Environnement & Technique », a permis de répondre aux questions des associations environnementales. « Nous avons à cœur d’être transparents » explique la Présidente du Smectom. « Ce procédé nous a permis d’enrichir le dialogue avec les associations et les riverains qui s’inquiétaient lors de l’ouverture du site de Berbiac. Dès 2009, nous les avons invités à participer à une démarche de concertation regroupant une commission de suivi de site et un groupe de pilotage, composé d’élus et de membres d’associations. Ces instances ont permis d’améliorer le projet et définissent les actions à mener pour traiter les nuisances perçues par les riverains ». La gestion de ce dossier a particulièrement intéressé Madame la Préfète.

    Les services de l’État, garants de l’application de loi de transition énergétique du 7 août 2015, imposent au Smectom une réduction de 15 000 tonnes de déchets résiduels à l’horizon 2020. Un objectif de taille, qui sera atteint avec la collaboration active des usagers.

    Le Smectom invite donc tous les Ariégeois à poursuivre l’effort collectif de réduction des déchets en consommant de façon responsable, en évitant les suremballages et en triant. Ces gestes simples contribueront au recyclage des très nombreux emballages et bouteilles en verre que l’on retrouve encore aujourd’hui à Berbiac.

    Le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas !

    Source : SMECTOM du Plantaurel 

  • Un plan d’économies injuste pour les territoires pour le PS Ariégeois

    Un plan d’économies injuste pour les territoires pour le PS Ariégeois

    Les Socialistes Ariégeois, réunis lors d’un atelier sur l’avenir des territoires, dénoncent le plan d’économies de 13 milliards d’euros annoncé par le président de la République et le gouvernement lors de la Conférence Nationale des Territoires.

    Les collectivités territoriales ont déjà largement contribué à la baisse des dépenses publiques. Cette nouvelle contrainte menace la survie des services publics de proximité dont elles ont la charge : crèches, bibliothèques, centres de loisirs, cantines scolaires, service de l’eau, développement du numérique…

    Par ailleurs, la suppression de la taxe d’habitation pour 80% des contribuables même si elle constitue une avancée pour les ménages les plus modestes qui vont pouvoir en bénéficier menace l’autonomie des collectivités et leur capacité de faire fonctionner leurs communes quotidiennement. Cette décision doit s’accompagner d’une réelle réforme de la fiscalité locale, plus juste, qui permette une réelle redistribution des richesses.

    Enfin, l’annonce de la suppression de 70 000 postes de fonctionnaire territoriaux et la diminution du nombre d’élus locaux interroge sur les moyens qui seront laissés aux collectivités pour continuer leurs actions aux services de leurs administrés.

    Les socialistes ariégeois engageront toutes les actions qu’ils jugeront utiles afin que  les collectivités territoriales conservent des capacités d’action pour mener à bien les politiques de développement et de solidarités dans nos territoires ruraux et de montagne.

    Source : Fédération Socialiste de l’Ariège

  • Quatre mois de fermeture pour le chantier de réparation du pont sur l’Hers à Lagarde

    Quatre mois de fermeture pour le chantier de réparation du pont sur l’Hers à Lagarde

    Le Conseil départemental de l’Ariège engage un important chantier sur la RD 207 à Lagarde, en vue de la réparation du pont sur l’Hers. Dans un premier, il s’agira de démolir l’ouvrage avant de procéder à sa reconstruction, sur la base de poutrelles en acier enrobées de béton.

    Le nouveau pont disposera d’une chaussée élargie à 3,50 m (2,50 m actuellement), mais la circulation restera tout de même en alternat. 

    Les travaux, confiés à l’entreprise Eiffage Génie Civil, débuteront le 31 juillet 2017 et se termineront courant décembre 2017. Coût de l’opération, 1,050 millions d’euros. 

    La circulation sera interdite durant toute la durée des travaux. Une déviation sera mise en place par la RD7 et la RD507 jusqu’à Moulin Neuf, puis la RD106 et la RD125 jusqu’à Tréziers. Le District des Pyrénées Cathares assurera la mise en place de la déviation et le suivi des travaux. Le Conseil Départemental vous remercie de votre compréhension. 

    Le Conseil Départemental de l’Ariège invite chacun à préparer ses trajets sur l’ensemble du territoire départemental en se connectant sur le site www.inforoute09.fr. Cette application est accessible depuis les smartphones à l’adresse suivante : m.inforoute09.fr. Un serveur vocal d’information routière est également disponible : tél. 05.61.02.75.75. 

    Photo CD 09 :  Le pont sur l’Hers à Lagarde  avant sa reconstruction 

     

     

  • Vallées d’Ax : La Haute-Ariège de demain au coeur des débats du conseil

    Vallées d’Ax : La Haute-Ariège de demain au coeur des débats du conseil

    Le Conseil Communautaire de la Haute-Ariège s’est réuni le jeudi 12 juillet 2017 à Rouze. Cette séance a été notamment consacrée à l’avancement de la mise en oeuvre du projet de territoire.

    Pour la mise en oeuvre du projet de territoire, la Communauté de communes a fait appel, en mai dernier, à un « regard extérieur » en la personne du cabinet Territoires Citoyens Conseils. Après la réussite des ateliers thématiques et territoriaux qui ont eu lieu début juin, le Cabinet a présenté la synthèse des propositions issues de ces ateliers. Amendé par le Bureau du 5 juillet dernier, cette synthèse a suscité un débat et des échanges constructifs.

    Le Conseil communautaire a acté les propositions émises par le Cabinet aussi bien d’un point de vue interne qu’externe, avec notamment la poursuite de la démarche d’accompagnement jusqu’à la fin de l’année.

    Tout sera opérationnel au 1er Janvier 2018 !

    L’objectif ambitieux affiché par le Président Alain Naudy est une mise en oeuvre opérationnelle au 1er  janvier 2018. La Communauté de communes met ainsi toutes les chances de son côté pour construire une Haute-Ariège de demain, la plus dynamique possible.

    Le développement économique et touristique a été également à l’ordre du jour avec l’adhésion à l’Agence Ariège Attractivité (AAA), le lancement d’un marché public de maitrise d’oeuvre relatif aux opérations de développement des stations de ski de la CCHA, le lancement d’une enquête publique relative au projet d’aménagement d’une voie à mobilité douce entre Sinsat et Orlu, l’actualisation du plan de financement du projet de tourisme industriel « Les Vallées Ingénieuses »et la vente d’un terrain sur la ZAE de Perles-et-Castelet pour une extension d‘activité.

     

    Source : Communiqué CCHA

  • Le Département démolit et reconstruit le pont sur L’Arnave

    Le Département démolit et reconstruit le pont sur L’Arnave

    A compter de ce lundi 10 juillet, le Département de l’Ariège engage l’important chantier de reconstruction du pont franchissant le ruisseau de L’Arnave sur la RD 20 entre les communes de Cazenave/Serres/Allens et Arnave.

    Dans un premier temps, un pont provisoire va être aménagé afin d’assurer la continuité de la circulation sur cet itinéraire. En suivant, le tablier du pont ainsi que les garde-corps et les parapets seront démolis pour être reconstruits.

    Les travaux, programmés pour une durée de huit semaines, seront réalisés par l’entreprise CROA-TP pour un montant de 127.000 €.
    Pendant toute la durée du chantier, la circulation se réglementée de façon alternée. Et le tonnage des véhicules limité à 3,5 tonnes. Il est demandé la plus grande prudence à l’approche de cette zone de travaux et de respecter la signalisation en place.

    Le Conseil Départemental invite chacun à préparer ses trajets sur l’ensemble du territoire départemental en se connectant sur le site www.inforoute09.fr. Cette application est accessible depuis les smartphones à l’adresse suivante : m.inforoute09.fr. Un serveur vocal d’information routière est également disponible : tél. 05.61.02.75.75.

    Source : CD09