Catégorie : Les ariégeois conquièrent le Monde

  • Mais où sont les ariégeois ?

    En octobre, Azinat.com a réalisé une étude statistique sur la diaspora ariégeoise pendant plusieurs semaines. L’objectif étant de répondre à la question fondamentale pour un département qui connait la fuite de ses ressources humaines depuis de nombreuses années : «Mais où sont les ariégeois ?»… Résultat : les ariégeois sont…sur Toulouse ! Et non pas sur Paris comme on aurait pu le penser.

    Certes les «Ariégeois de Paris» représentent quand même 17% de l’ensemble de la diaspora, mais Toulouse et ses environs caracole largement en  tête avec plus de 41% de Toulousains qui affichent leurs origines et leur attachement «au Pays». Résultat logique quand on sait que la capitale régionale attire tous les jeunes qui viennent y faire leurs études et chercher du «boulot».

    Les principales villes de France comptent également et logiquement un pourcentage significatif d’ariégeois avec une bonne part pour les villes proches du littoral méditerranéen où il fait bon vivre, bien que loin des Pyrénées et des coins aux champignons. Ainsi Montpellier avec 4% et Marseille et ses environs (2%) puis l’arrière pays niçois font de la méditerranée une terre de diaspora privilégiée pour nos originaires de l’Ariège.

    Notre étude se base sur plus de 550 villes en France, lieux d’habitat de notre panel et 90 pays dans le monde. Et oui le monde ! Car les ariégeois conquièrent le monde aussi ! Certes on savait que les ariégeois parcourraient le monde en vacances, et bien il y en a qui vivent aussi à l’étranger (4% du panel), des steppes de Russie jusqu’au Brésil en passant par les Etats-Unis où quelques vallées reculées du Couserans auraient, c’est ce qu’il se dit, laissé une descendance…

  • TABA… Mais où diable est-ce donc ?

    TABA….Mais où diable est- ce donc ?

    Faites l’exercice magique de chercher sur une mappemonde… C’est déjà le début du voyage.

    Votre index parcourt la planète vers l’Egypte, la mer Rouge, puis cherche autour de cet appendice terrestre que constitue le Sinaï.

    Nom aux multiples évocations…Tant cette partie du monde est chargée d’histoire…Laissez aller votre mémoire…pour moi, la première image qui remonte est celle de cette page illustrée de la bible ou Moise ouvrit en deux la mer pour laisser passer le peuple élu, puis celui plus récent de la guerre des 6 jours mais le plus prégnant ce sont les récits  d’aventure d’ Henri de MONFREID..

    A la descente de l’avion sur le tarmac de l’aéroport de TABA, vous prenez le souffle chaud du léger vent qui balaye un plateau désertique ou seul au milieu des rouges ocres émerge le petit bâtiment dérisoire de l’aérogare.

    Peu de formalité, ici le visa n’est pas exigé, la douane est quasi inexistante et dehors hormis les quelques autocars et minibus venus pour attendre les passagers débarquant du vol spécial, il n y a rien, les chauffeurs rangent vite leurs théières, vous aide à ranger vos bagages et puis route vers TABA..

    Sortie de l’enceinte de cet aéroport militaire, on prend la route taillée dans la montagne rouge qui dévale en pente assez rapide, parfois notre chauffeur est obligé de zigzaguer pour éviter les éboulis…ou des camions aux chargements pittoresques, le paysage est déjà surprenant,

    Après quelques 20 mn de descente au cœur cette montagne qui rappelle un peu le Colorado, soudain s’ouvre un époustouflant panorama sur le bleu de la mer Rouge, pourquoi la nomme t’on ainsi, alors qu’elle est si bleue ? Je le découvris plus tard.

    La réalité des lieux vous rattrape un moment, le temps de passer un des nombreux points de contrôle de sécurité, ici les visiteurs sont sous haute-protection, est c’est plutôt rassurant.

    Le guide vous explique, « à quelques mètres sur la gauche, nous avons la frontière avec Israël, qu’en face c est le port pour le ferry qui va à AQABA en Jordanie et qu’à l’horizon, nous apercevons l’ARABIE SEOUDITE ».

    Après quelques commentaires de notre guide sur l’histoire récente liée au conflit Israélo-palestinien, l’attention est distraite par la vision du complexe touristique.

    Coincée au pied de la chaine montagneuse aux couleurs cannelle et les eaux saphirs du golfe d’ Aqaba, « SINAI BAY » et  le complexe de TABA HEIGH s’étendent le long d’un littoral dont la beauté naturelle s’accorde avec une architecture originale alliant tradition égyptienne, audace moderne et exigences environnementales.

    Le dernier né des club Med, ouvrira ses portes en décembre prochain, alors que déjà les 4 hôtels de luxe connaissent un succès commercial grâce à une politique de prix très attractive…

    En regard de qualité des prestations et des services disponibles sur le site.

    Les amateurs de golf peuvent y affrontés des défis excitants en réalisant des approches au dessus de lacs et greens dominant la mer Rouge  avec des dénivelés allant jusqu’a 70m.

    Mais l’intérêt majeur de ce site est avant tout la mer…son centre nautique propose une quantité d’activités ludiques pour tous les âges, voile, planche à voile, découverte sous-marine, individuelle ou en randonnée aquatique de groupe et pour les plus sportifs, le ski nautique sous toutes ses formes.

    L’autre intérêt majeur est tout simplement sa situation géographique, qui permet la découverte à la journée  du MONT MOISE  et du monastère de ST CATHERINE , haut lieu spirituel au cœur du SINAI  ou encore le célébrissime site de PETRA en JORDANIE qui nécessite un départ très tôt le matin pour faire une traversée en ferry du Golfe d’ Aqaba et un peu de patience pour passer les formalités frontalières avec la JORDANIE.

    Alors pourquoi la mer Rouge ? Pour le savoir,  je suggère aux futurs voyageurs qui liront ses lignes, d’aller découvrir un lieu aussi curieux qu’exceptionnel, qu’est le CASTEL ZAMAN  situé a 15 mn des hôtels du complexe, un espèce de château cathare surplombant la mer Rouge du haut d’un escarpement rocheux.

    Un architecte amoureux du lieu a entrepris de construire un château médiéval, tout en pierre sèche du désert selon la tradition bédouine.

    « Le must »  est soit de prolonger le déjeuner jusqu’au coucher du soleil, ou d’y arriver avant le diner, pour admirer le crépuscule.

    Quelque soit l’option, il est interdit d être pressé, il faut prendre son temps, car ce lieu est marqué d’un label illustré par un escargot.

    Connaissez-vous ce label ?  C’est le label international du mouvement « SLOW FOOD »,  les anglophones qui n’auront pas de mal à comprendre le contraire de FAST FOOD.

    En effet,  pour déjeuner ou diner il faut réserver un jour avant, viande ou poisson, et tout est cuisiné au four à bois…délicieux, l’option déjeuner se prolonge par une baignade dans l’eau bleue d’une piscine qui se confond avec le ciel et la mer, le diner se prolonge par l’observation des étoiles dans la douce nuit du désert mais entre les deux, la mer Rouge révèle le secret de son nom :

    Le soleil couchant embrase les roches rouges du SINAI  qui se reflète dans les eaux du golfe qui changent du bleu au gris puis au rose orangée  jusqu’au pourpre dominé par le disque solaire incandescent.

    Paroles de PYRENE, c’est magique.

    Bernard Garcia

    Crédit Photo : Pyrène Voyages

  • Aurélie, égérie d’Azinat.com au Pays Basque dans le village classé d’Ainhoa

    Aurélie, égérie d’Azinat.com en vacances dans le village classé d’Ainhoa au Pays Basque

    Vue d’ensemble d’une maison d’Ainhoa

  • Un ariégeois conquiert l’Italie

    Georges allias « Jo » pour les intimes, ariégeois d’origine à Boario di Gromo, dans la région de Bergamo en Italie. Août 2010.

  • La Cappadocce

    La Cappadocce, cette région de l’Anatolie centrale est réputée pour ses paysages volcaniques sculptés par le vent et les éléments depuis la nuit des temps. Tous les itinéraires classiques pour découvrir la Turquie vous y emmènent, le plus souvent en été, où écrasé par le soleil, ces paysages prennent l’allure de vastes champs lunaires. Mais j’ai récemment eu la chance d’y arriver avant une tempête de neige sous un soleil glacial (-15°), et là,  c’est un autre monde.

    La Cappadocce sous la neige, désert blanc scintillant où percent les ocres chocolatées des crêtes de collines.

    La vallée des moines n’en est que sublimée, à ses formes s’ajoute la couleur et pourrait changer de dénomination en s’appelant « Vallée des Capucins ».

    Le froid vif et sec donne à l horizon cette limpidité qui fait que le bleu du ciel se mêle telles les couleurs d’un pastel et donne même aux couleurs des fresques  rupestres des églises troglodytiques de Goreme un éclat particulier. Ces églises creusées dans la roche tendre servaient de refuge aux premiers chrétiens persécutés et leur ensemble d’une richesse inouïe est aujourd’hui classé au patrimoine mondial de l’ UNESCO.

    Le manteau neigeux laisse une impression d’un espace en devenir, ou d’un espace qui fut, sa présence vous saisie, vous interpelle, vous rappelle ou vous projette vers vous même.

    Ce bout du monde si paisible en cette saison, je l’avais connu quelques étés auparavant, avec quantité de touristes venus en autocar, pour visiter les fameuses cheminées de fées et les églises peintes de GOREME ou encore les villes souterraines de KAYMACLI ou DERINKUYU, véritables cités creusées à plusieurs centaines de mètres sous terre.

    Mais est-ce la neige qui me fait dire que ces lieux magiques se prêteraient  bien  à un autre tourisme, plus solitaire ou familial à la découverte de ces micro vallées de ZELVE OU AVANOS pour ne citer que les plus connues, en VTT ou en randonnée. Pour cela il suffit de choisir un hôtel bien situé pour rayonner, et il en existe quelques uns offrant un confort moderne sans ostentation, avec piscine pour l‘été ou salon douillet avec cheminée en hiver.

    La Cappadocce c’est aussi l‘occasion de découvrir la gastronomie campagnarde turque, très riche et savoureuse, aux influences orientales et gréco-slaves mêlées aux traditions ottomanes.

    L’apéritif au raki (prononcer rakeu) s’accompagne de mezzés de toutes sortes. Les plats traditionnels sont  copieux tels l’agneau particulièrement bien mijoté à la mode paysanne avec une riche variété de légumes frais et secs, et bien sûr quelques piments.

    La région est riche en fruits de toute saison, mais le luxe en hiver c‘est de déguster d’énormes fraises venues d’ANTALYA, car nous sommes à moins d’une heure de vol de la méditerranée orientale.

    Le froid aidant l’opulence des pâtisseries orientales réchauffe le corps et les cœurs accompagnées de thés au milles parfums au sons de la musique orientale.

    Bernard GARCIA

    Crédit Photo : Pyrène Voyages

  • Brigitte Proust : Une Ariégeoise à l’Ile de Pâques !

    Brigitte PROUST le 11 juillet 2010, juste avant l’éclipse de soleil sur l’Île de Pâques, devant un Moai

    Brigitte Proust fait partie des personnalités Ariégeoises présente au classement du who’s Who « les ambassadeurs de l’Ariège sur le Net ». De formation à la fois scientifique et musicale, Brigitte Proust est professeure de chimie en classe préparatoire au Lycée Louis Le Grand à Paris.

  • Guyane : Exotisme garanti

    Si je n’avais pas eu l’opportunité de rendre visite à un frère qui travaille à Cayenne, je ne serais sûrement jamais allé en Guyane. Avant de partir, l’on m’avait dressé un tableau gris de ce pays, une chaleur épouvantable, des moustiques insupportables, d’énormes araignées, des serpents… Bref, un tourisme réservé aux Indiana Jones.

    Dès l’arrivée à Rochambeau, cela fleure bon la décontraction exotique. A Cayenne, capitale – préfecture, l’urbanisme colonial s’articule autour de la place des Palmistes,. Il ne faut surtout pas manquer l’authentique marché aux poissons où l’on peut découvrir de très curieuses espèces endémiques, dont certaines fort savoureuses telle l’Acoupa. Le passe temps favori des « cayennais », autochtones ou « métros », est la balade en pirogue sur les nombreuses rivières avec séjour en « carbet » : petit chalet de bois, en bord de fleuve et en plein milieu de la jungle, pardon, de « la verte », comme ils disent ici !. Un barbecue avec du rhum local et la nuit dans un hamac sous une moustiquaire, ponctuent généralement une journée de pêche ou de chasse au caïman, En remontant « la Conte » un des ces long bras  marrons du bassin amazonien, on trouve Cacao, village où les Mongs originaires du Laos se sont établis après les épisodes malheureux des « Boat People ». Ils ont transformé un morceau de jungle en véritable jardin.

    Le Maroni

    A Saint Laurent, le fleuve vous attire tout de suite. Malgré l’empreinte de son histoire tragique de ville pénitentiaire symbolisée par la statue d’un bagnard enchaîné, plus massif et pensif qu’un « Rodin » tournant le dos à la vie de la rivière, il flotte dans cette ville une atmosphère de nonchalance riante et colorée qui tranche avec l’horizon où se mêlent toutes les gammes de gris, de vert et de marron. L’ancien bagne plonge dans l’histoire coloniale française grâce à un petit musée bien documenté. On peut aussi visiter la cellule 47 du célèbre bagnard  « Papillon ».
    Saint Laurent compte quelques bons hôtels dont celui des Trois Lacs, avec sa piscine très appréciable sous ces latitudes, et remarquable pour sa cuisine locale.

    La remontée en pirogue du Maroni jusqu’à Acapou prend la journée. A côté de l’office de tourisme, deux agences réceptives vous offrent leurs services et le coût de l’excursion revient à 40 € par personne. Ces pirogues très bien motorisées peuvent prendre une quinzaine de personnes et permettent une découverte en toute sécurité d’une partie de fleuve et des mangroves. Les tribus « marons » ou amazoniennes vivent le long de cette frontière liquide qui sépare la Guyane française du Surinam et s’accommodent des facilités de navigation, d’autant plus que la dextérité des piroguiers pour franchir les « Sauts » est impressionnante. Sur le parcours, on croise également quelques placers ou barges de chercheurs d’or. L’arrêt dans un village « maron » constitue une visite ethnographique intéressante grâce à la complicité des guides piroguiers qui évitent de transformer la visite en séance de voyeurisme et nous aident à comprendre pourquoi ces peuples issus des esclaves évadés restent en marge de la modernité.

    A  Acapou  dès  l’arrivée on aperçoit, telle une sentinelle en bord de fleuve, la gendarmerie typique en bois avec un toit de chaume. Le village s’étend dans la franche verte d’une jungle récemment colonisée ou l’Etat et la région ont investi, beaucoup investi, pour réaliser une cite scolaire moderne . Dominant une petite anse du fleuve depuis la terrasse du seul restaurant (où il faut absolument déguster « le Jamais Goûté », poisson typique du fleuve relevé d’une sauce « diable » ou encore le « ragoût de cochon bois »), vous pouvez assister au spectacle quotidien  du bain/vaisselle/toilette des femmes du village qui est un véritable plaisir des yeux – elles sont belles et s’amusent comme des enfants, avec leurs enfants. Il ne faut pas hésiter à se baigner malgré la couleur de l’eau, elle n’en est que plus douce.

    Sur la route du retour vers MANA, attention aux animaux. Il n’est pas rare d’aider un paresseux à traverser pour lui éviter de se faire écraser. Vous pouvez aussi faire une découverte du marais de KAW à la rencontre d’une faune et d‘une flore exceptionnelle. Si vous y allez de nuit avec une lampe frontale, vous croiserez le regard rouge des petits caïmans plus effrayés que vous, surtout si, par jeu, vous les invitez a monter dans la pirogue.

    A côté de ce patrimoine naturel, il y a aussi un des fleurons du tourisme de découverte économique que constitue le centre spatial de Kourou. Si d’aventure vous vous y trouvez au moment d’un lancement de fusée, la découverte est complète.

    Les Iles du Salut.

    Bien que distantes d’à peine une heure de bateau de Kourou, les Iles du Salut méritent une nuit. L’archipel est la propriété du centre spatial guyanais car situé sur la trajectoire du lancé des « Arianes » et lors d’un lancement, les îles sont entièrement évacuées. L’île principale de la Royale, remarquablement entretenue, possède les plus beaux bâtiments de l’ère pénitentiaire, dont un transformé en un hôtel de charme « Le Relais des Iles ».

    Le séjour constitue une halte peu ordinaire car, de ce promontoire, vous pouvez imaginer ce que fut la vie des fonctionnaires coloniaux mais aussi celle des reclus tel SEZNEK qui était en charge du sémaphore, ou le fameux faussaire «flag » dont il reste quelques fresques dans l’église .

    Les couchers de soleil au son du cris des singes ou de la houle s’écumant sur la grève noire du rivage est un moment de paix dans ces îles du bout du monde qui furent l’ enfer du prisonnier DREYFUS.

    Tout le monde a entendu parlé de l’affaire Dreyfus qui ébranla le monde politique à la fin du 19e, eh bien, la visite du musée de la Royale, dans la très belle maison du surveillant général du bagne, raconte avec beaucoup de détails la vie d’enfer de cet homme et de beaucoup d’autres au milieu de ce qui est aujourd’hui un paradis. L’île Saint Joseph et l’île du Diable donnent à cet archipel un goût de Polynésie au large des côtes de Guyane.

    Le reporter amateur que je suis n’a pu s’empêcher de satisfaire sa curiosité et de braver l’interdit que constitue la visite de l’ île du Diable où il est interdit de ce rendre.

    Avec la complicité d‘un pêcheur, j’ai pu approcher de l‘île et  rentrer ensuite à la nage pour vous rapporter ces quelques clichés de la cabane de DREYFUS.

    Bernard Garcia

    PS : Les agences Sainte Claire Voyages et Somarig représentent bien le réseau AFAT Voyages, et l’accueil des équipes de Claude KUO TSING JEN est chaleureux et amical.

    Crédit Photo : Pyrène voyages

  • Des ariégeois en vacances au bord de la grande bleue !

    Merci à tous les ariégeois et ariégeoises qui nous envoient leurs photos de vacances au bord de la mer ou ailleurs, (ci-dessous Pauline en Corse en juillet 2010) retrouvez les photos de leurs destinations sur la rubrique « Les Ariégeois conquièrent le Monde«