Catégorie : Foix Haute-Ariège

  • Ax-les-Thermes, Explos Film Festival – Winter Edition 2016 – 25 février

    Ax-les-Thermes, Explos Film Festival – Winter Edition 2016 – 25 février

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    La soirée commencera à 18h00 avec une présentation de matériel et CONSEILS TECHNIQUES avec Télémark Pyrénées.
    Stand REPAS MONTAGNARD et un buvette avec La Boutique de la Ferme

    A 20h30 place aux  SÉANCES CINÉMA – Invités : Team AKA, Richard AMACKER (team Head) Sylvio EGEA (Ski Rando Magazine) et Pierre MULLER (team Salomon) sous réserve 

    Présentation de l’AKA – SnowKite en Ariège

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    Une nouvelle discipline et un événement Pyrénéen à découvrir

    Voir le TEASER

     

     

     

    KAMCHATKA – Court métrage par Sylvio EGEA (6 mn)

     

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    Sylvio est pyrénéen, créateur et rédacteur en chef du magazine Ski de Rando, Il parcourt le monde avec ses planches pour nous faire découvrir les meilleurs spots.
    Il nous amène cette fois en Russie sur les pentes du Kamchatka sans hélicos mais avec les ours !

     

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    FIND THE LINE – Un film de Eyes of the Line Production avec Richard AMACKER (30 mn)

     

    Le film retrace le parcours de Richard Amacker, Freerider professionnel originaire de Nendaz en Suisse.
    Richard est né les skis aux pieds, Des hauts et des bas, des blessures,des voyages, de belles victoires et des lignes exceptionnelles.
    « Dans ma vie, je me suis toujours fixé des objectifs à atteindre. En ski alpin, je rêvais d’être champion olympique, de gagner des coupes du monde ou d’être champion du monde. Quand j’étais ado et qu’on partait les week-ends pour des compétitions, le premier arrêt sur la route était toujours réservé à l’achat d’un magazine de freeski que nous dévorions tous ensemble dans le bus en analysant les moindres détails. « Lui il est trop fort. Incroyable cette ligne de fou qu’il a pris. » Nous passions tout au crible. J’étais déjà fasciné par l’image. Quand il a fallu arrêter le ski alpin à 19 ans, je me devais de trouver de nouveaux objectifs, de nouveaux rêves. Une parution dans un magazine, gagner une manche du Freeride World Qualifier, entrer au Freeride World Tour, gagner une coupe du monde… Voir le TEASER

    ACROSS ANTARTICA – Un film de Stéphanie et Jérémy GICQUEL (30 mn)

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    Le film est une invitation au cœur de l’Antarctique à travers le regard et les émotions de Stéphanie.
    Il débute lors de l’attente sur le camp de base Union Glacier puis montre successivement le départ de l’expédition sur la côte à l’endroit même où l’alpiniste Reinhold Messner s’est élancé à travers l’Antarctique en 1989, l’ascension jusqu’au pôle Sud atteint la veille de Noël puis l’arrivée sur la barrière de Ronne au niveau de la mer de Weddell.
    Le film aborde quelques uns des moments forts que Stéphanie a vécus durant cette longue expédition. Jérémie est souvent derrière la caméra et apparaît donc peu dans le film, même si on devine dans la voix off et dans quelques regards la complicité du couple. Le troisième aventurier n’apparaît pas car il n’a pas donné son droit à l’image pour apparaître dans un film…. Voir le TEASER

    ECLIPSE – Un film de Salomon et Switchback Entertainment (30 mn)

     

    Eclipse

    L’idée folle a germé il y a plusieurs années dans la tête du photographe Reuben Krabbe : filmer et photographier un groupe de skieurs devant une éclipse solaire.
    Le rêve est devenu réalité la saison dernière, à Svalbard, l’un des deux seuls endroits où l’éclipse était totale au mois de mars, mais les risques étaient grands :
    La météo était mauvaise, trouver un endroit pour filmer était plus que complexe avec le soleil à tout juste 15° au-dessus de l’horizon…
    et les skieurs ne voulaient que skier…

    WINNER ‘Best Snow Sports Film’ at the 2015 Banff Mountain Film Festival  > Voir le TEASER

    Plus d’infos : http://www.explos-festival.com/

  • Orlu, sur les routes en Ariège

    Orlu, sur les routes en Ariège

    ORLU Ariège Pyrénées

    La première mention d’Orlu (en Ariège) apparaît en 994 dans la charte par laquelle Arnaud, fils de Garsinde, donne la ville d’Ax et d’autres alleux, dont Orlu (« alode de Urla ») à l’abbaye de Lagrasse dans le cas où il n’aurait pas d’enfant. Le village primitif d’Orlu se trouvait en amont du bourg actuel (près du lieu dit « le Couillet »)

    Le village sera détruit par une avalanche au XIIIe siècle. Il est reconstruit environ 400 mètres plus en aval mais,malgré cela, Orlu connaîtra encore quelques avalanches, notamment celle de 1895 qui détruit 16 maisons

    Au xve siècle, Orlu dépend de la châtellenie d’Ax. Sa position proche de la frontière le rend vulnérable à des attaques espagnoles : le village est pris sous Louis XIV (en 1695) et à l’époque napoléonienne (en 1812)

    Par Original by Eugène Trutat (Born in 1840 - Dead in 1910) - Scan on Flickr by Bibliothèque de Toulouse
    Orlu en 1900 Par Original by Eugène Trutat (Born in 1840 – Dead in 1910) – Scan on Flickr by Bibliothèque de Toulouse

     

    Orlu était connu pour sa forge au confluent de l’Oriège et du Gnoles (938 m d’altitude) et son usine électrique réalisée en 1910 : à l’époque, la plus importante centrale des Pyrénées (énergie fournie par le lac de Naguilles). La construction de la ligne électrique partant d’Orlu était alors la plus longue du monde (250 Km de long)

    En son cœur, la célèbre Réserve Nationale de Faune d’Orlu connue pour la beauté de ses paysages, sa faune de montagne facilement observable et ses activités humaines traditionnelles. Ce territoire naturel protégé présente un intérêt particulier pour la randonnée et les études scientifiques sur la faune et la flore qui y sont menées. Ce patrimoine très riche fait de la vallée d’Orlu, le pôle nature des Vallées d’Ax.

    Créée en 1943, la réserve d’Orlu (4250 ha) devient réserve nationale de faune sauvage en 1998, du fait de son intérêt patrimonial. L’office national de la chasse et de la faune sauvage y assure un suivi régulier de la biodiversité de nombreuses espèces montagnardes.

    – Maison des Loups, ouvert depuis le 1er mai 1997 – www.maisondesloups.com

    – Observatoire de la montagne: www.observatoire-montagne.com

    http://www.vallee-orlu.com

    fr.wikipedia.org
    www.histariege.com
    www.vallee-orlu.com

  • La tour de Montorgueil, la fortification d’Aynat

    La tour de Montorgueil, la fortification d’Aynat

    La tour de Montorgueil Ariège Pyrénées

    Construit entre 1163 et 1213, ce château fut abandonné dès le milieu du XIIIème siècle au profit du château de Calamès.

    Mentionnée pour la première fois en 1213 sous l’appellation castrum de Enato (fortification d’Aynat), elle dépend alors du comte de Foix.

    On ne sait pas exactement quand le site fut abandonné mais subsistent les ruines du premier étage d’un beau donjon rustique dont la particularité est d’être une tour a éperon, forme rare dans le secteur. Au début du siècle dernier, on pouvait encore remarquer 5 pans de mur.

    Le mur d’enceinte de la forteresse n’est par contre quasiment plus visible, ainsi que les bâtiments qui étaient construits au dedans. Le panorama sur la vallée et les ruines du château de Calamès (XIIIème-XVème siècle) est particulièrement impressionnant et vaut le déplacement.

    Au pied de la Tour une table d’orientation panoramique et un panneau explicatif rendent très agréable la visite de ce site.

    Des bénévoles des villages de Bédeilhac et de Saurat ont réalisé la consolidation de cette tour en 2008.

    On trouve dans un roman, « La Prophétie de l’Euprocte » de Dany Chevalier-Consola des mentions de la tour de Montorgueil et du château de Calames : « … Elle raconte, une fois encore, l’histoire tragique du pont de cristal qui reliait la tour de Montorgueil au château de Calames. » lepasdoiseau.fr

    Sources : 
    www.montagnesdetarasconetduvicdessos.com
    latourdemontorgueil.e-monsite.com
    www.photosariege.com

  • Orgeix, sur les routes en Ariège

    Orgeix, sur les routes en Ariège

    ORGEIX - Ariège Pyrénées

    On trouve une première mention dans la charte de 994 par laquelle Arnaud, fils de Garsinde, donne la ville d’Ax et d’autres alleux (dont « Ordexio ») à l’abbaye de Lagrasse dans le cas où il n’aurait pas d’enfant.

    En 1272, lors de la délimitation du comté de Foix, Orgeix figure sous le nom d’Orgeys.

    Au début du 17éme siècle, Orgeix est la possession de plusieurs coseigneurs (Olivier Serda, Olivier Munier, Jean de Perpère Munier) avec leurs forêts (qui serviront à l’alimentation des forges à la catalane).

    Jusqu’à la moitié du 17éme siècle, Orgeix et Orlu ne formaient qu’une seule paroisse. Un legs important (en 1633)  permet la construction d’une chapelle et Orgeix devient paroisse indépendante à partir de 1803.

    En 1642, Olivier Serda donne la seigneurie d’Orgeix au neveu de son beau-frère, Arnaud Thonel : c’est ainsi qu’Orgeix devient le fief de cette famille qui détiendra aussi, à la veille de la Révolution, Vaychis, la moitié de la terre d’Orlu, la moitié de la terre de Tignac…

    Orgeix a été le fief depuis le XVIIéme siècle de la famille Thonel. En 1817 Jean François Thonel fut nommé marquis d’Orgeix par Louis XVIII. Le cinquième marquis d’Orgeix était Jean d’Orgeix homme passionné et aventurier connu comme cavalier (il fut médaillé de Bronze en saut d’obstacle aux Jeux Olympiques de Londres en 1948 et dirigea l’équipe de France championne olympique en 1976 à Montréal), comme acteur sous le nom de Jean Pâqui, comme écrivain ou encore pilote de voltige aérienne.

    Insolite

    Le , le village est bombardé et mitraillé par neuf avions trimoteurs inconnus provenant de l’Espagne en proie à la guerre civile. 24 bombes sont lâchés mais on ne releve aucune victime au sol. Seule la ligne à haute tension de 52 000 volts de La Pyrénéenne a été coupée. On suppose qu’il s’agit tentative sous fausse bannière pour accusé l’Armée populaire de la République espagnole de l’attaque.

    Sources : www.histariege.com /www.photosariege.com /wikipedia.org

  • Auzat se souvient – exposition du 1er février au 3 avril

    Auzat se souvient – exposition du 1er février au 3 avril

    affiche-auzat-ariegeL’Ariège était loin du front, bien sûr, mais comme tous les départements français, elle a subi ce cataclysme dans sa chair. Les hommes sont partis dans l’enfer des tranchées, des milliers  (6000 ? 7000 ?) ne sont pas revenus, tant d’autres sont rentrés blessés, gazés, mutilés, traumatisés. Entre 1911 et 1921, le département a perdu 12% de sa population dont la plus grande part est imputable à la guerre, tant au nombre de tués qu’au déficit des naissances.

    Les archives de l’Ariège, parallèlement aux actions de cérémonies du Centenaires de la Grande Guerre, nous renseignent en abondance sur l’état d’esprit de la population et son évolution au cours des années, sur les moyens de faire tourner l’économie en l’absence des hommes, sur le rôle des femmes, donc, sur les problèmes de ravitaillement, sur les usines mobilisées dans l’effort de guerre, sur la hantise de l’espionnage dans ce pays de frontière…

    Une exposition itinérante a été réalisée pour l’occasion par Christine Rouaix, chargée notamment des expositions itinérantes pour les archives Départementales de l’Ariège, qui a réalisé un important travail de recherche sur le sujet afin de finaliser cette belle exposition.

    Tout au long de ces dernières années, une action de sauvegarde du patrimoine privé a été menée, relayée à plusieurs reprises par la presse locale qui a joué un rôle très efficace. L’appel portait en priorité sur la sauvegarde de documents originaux : plusieurs dizaines de dons ont été enregistrés, portant chacun sur des ensembles de photographies, de lettres, de carnets et d’objets de toutes sortes (médailles, « artisanat des tranchées ») envoyées par les Poilus à leur famille ou ramenés par eux ; ou sur des collections de documents concernant la guerre édités plus tard (collections de presse, disques, plaques photographiques). D’autres personnes ont prêté des documents pour numérisation : 18 premiers fonds ont été ainsi reproduits.

    Ces lettres, ces objets gardés dans une boîte, dans un tiroir, par amour d’abord pour celui qui était parti et qui trop souvent n’était pas revenu, puis par respect et par fidélité familiale ont été confiés pour qu’ils soient conservés dans les conditions optimales et qu’ils puissent servir à l’histoire. Nous devons être, en être, d’autant plus reconnaissants à ceux qui ont choisi de le faire. La collecte continue. Elle s’amplifie même avec un appel lancé aux témoignages oraux. Il n’y a plus de survivants, mais il reste encore des personnes qui ont entendu parler leur père, leur grand-père, un oncle, un parent, qui les ont vus vivre comme le pouvaient avec leurs souvenirs ou malgré leurs souvenirs.

    Un ouvrage accompagne l’exposition.
    Tout cela est présenté depuis le 01 février jusqu’au 03 avril 2016 à la maison des Patrimoines Le Barri à Auzat.

    Renseignent au 05 61 02 75 98 ou sur www.lebarri.eu

    Durant les vacances scolaires, Le Barri est ouvert du samedi 6 février au dimanche 6 mars inclus du mercredi au dimanche de 15h30 à 18h30 (fermé lundi et mardi) .

    L’exposition est visible les autres jours sur RV.

    Crédit photo : ADA09 et Communauté de communes d’Auzat et du Vicdessos.

    Exposition et entrée au musée gratuites

  • Beille : l’Espace Nordique paré pour l’hiver 2016

    Beille : l’Espace Nordique paré pour l’hiver 2016

    La neige est là depuis début décembre et ces derniers jours de froid ont permis de renforcer l’enneigement. Le manteau neigeux est stabilisé et la station prépare les trois prochains mois.

    La nouveauté cette année, c’est le réseau d’enneigeurs qui, avec le lac artificiel, ont permis de passer 5800 mètres cube de neige en deux nuits ; pour les fondeurs, c’est la nouvelle piste Piparlan qui fera le bonheur des confirmés et des débutants.

    La station de Beille en chiffres

    La Régie emploie 35 salariés saisonniers et permanents ; dammeurs, pisteurs secouristes, personnels d’accueil, personnels d’entretien et de mécanique auxquels il faut ajouter le personnel du restaurant, de l’école de ski et l’équipe d’ANGAKA (accompagnateurs en montagne et mushers). Au total, une soixantaine de personnes pour un chiffre d’affaire de 1,5 à 2 millions d’euros sans compter les retombées économiques sur la vallée.

    Ce qui fait de Beille un lieu unique, ce sont, en plus du ski de fond, les activités d’ANGAKA : chiens de traineau, traineau à cheval sur neige, balades en raquette, constructions d’igloos, nuits en yourtes… Bref, un véritable dépaysement.

    « C’est merveilleux, on pourrait se croire n’importe où, en Finlande ou en Norvège », raconte Pierre, qui vient de passer la nuit dans un igloo qu’il a construit lui-même.

    Elsa vient de Montauban ; habituée au ski alpin, elle est venue en famille. « On est venus chercher autre chose ; on voulait passer un week-end au grand air et découvrir un autre monde. Pour ça, Angaka a bien réussi. »

    Le cocktail préféré des touristes pour le week-end : la construction et la nuit en igloo agrémenté de la balade en traineau à chiens, la randonnée nocturne en raquettes et aux flambeaux et enfin, bien méritée, la soirée tartiflette au restaurant. De quoi remplir agréablement un week-end d’hiver !

    www.beille.fr
    www.angaka.com

  • Aston, sur les routes en Ariège

    Aston, sur les routes en Ariège

    ASTON Ariège Pyrénées

    Autrefois Aston, vallée rurale, s’est peu à peu industrialisée avec les forges de Gudanes, les barrages, les centrales hydroélectriques, l’usine Minco.

    Patrimoine

    L’église, du 19éme siècle appartenait, auparavant à Saint Martin des Cabannnes sous le vocable de Saint Pierre. On y trouve des icônes contemporaines du peintre russe Nicolaï Greschny et un chemin de croix en céramique dont il a réalisé les dessins

    Anecdote

    Une légende attribue une bataille de Charlemagne au « cimetière de la Hunarde », à 2200 m d’altitude, à la limite de la commune de Siguer (limite du territoire de Miglos au 14éme). une note manuscrite sur le cadastre de 1824 signale : « le cimetière où fut livré la bataille entre français et espagnols »…

    Mais les textes (cartulaires, etc…) ne mentionnent rien se rapportant à Charlemagne : seul un texte parle d’un conflit entre Château-Verdun et Miglos (entre 1302 et 1305) au lieu-dit « la Gournarde »

    www.histariege.com
    www.mairie-aston.fr

  • Le château du Calamès, le gardien de pierre

    Le château du Calamès, le gardien de pierre

     jp.pomies@wanadoo.fr janvier 2013 - www.photosariege.com
    jp.pomies@wanadoo.fr janvier 2013 – www.photosariege.com

    La vallée de Saurat était autrefois protégée par quatre forteresses dont on remarque encore quelques débris : sur la rive gauche du ruisseau se dressaient celles de Montarguel et de Montjoui sur la rive droite, celles de Calamès et de Miramont.

    Le piton de Calamès porte encore à son sommet, et visibles de fort loin, les restes d’une tour. Si cette tour a pu appartenir à un château féodal, on peut supposer qu’elle prit la place de quelque tour de guet plus ancienne, sans doute de l’époque romaine, et qu’elle aurait pu succéder elle-même à un autel plus ancien édifié là-haut pour l’adoration d’un dieu païen, sans nul doute le Soleil.

    Il y a quelque cinquante ans, des paysans de Bédeilhac, village sis au pied du Calamès, questionnés au sujet de ces ruines, ont répondu ceci : «  On ignore ce que c’était, mais nous avons entendu dire que c’était d’origine grecque. « 

    Il apparait que Calamès faisait partie d’une importante ligne de défense qui protégeait cette partie du Haut comté de Foix avec les citadelles de Montréal de Sos (château d’Olbier), celles de Miglos, de Castel Merle et Génat.

    Peu mentionné dans les archives, le château de Calamès ne révèle son existence qu’en 1272. A cette époque, le comte de Foix, Roger Bernard, en porte-à-faux avec Philippe III, roi de France, est sommé de livrer les plus importantes forteresses du comté, au nombre desquelles furent nommées Foix, Ax, Montgrenier (Montgailhard), Montréal-de-Sos, Lordat et Calamès.

    Au pied du château furent retrouvées des centaines de pointes de flèches ainsi qu’un billon, monnaie royale du XIVe siècle. En 1672, 400 ans plus tard, il est décrit comme « ruine ».

    Mais certains prétendent que son origine pourrait remonter à la fin du VIII ème siècle lorsque Eudes, comte de Toulouse, fait édifier un certains nombre de tours de guet afin de surveiller le bassin de Tarascon qui n’avait pas été envahi par les Sarrasins.

    La randonnée du Calamès

    Cette randonnée au Calamès depuis Bédeilhac offre un magnifique point de vue sur la vallée de Saurat de Tarascon sur Ariège jusqu’au col de Port. Au sommet on y découvre les ruines du donjon de l’ancien château de Calamès. Ce château édifié au XIIème siècle appartenait aux comtes de Foix. Ayant perdu son intérêt stratégique, il fut abandonné au XIVème siècle. Durée: 2h environ aller-retour – en savoir +  www.photosariege.com

    Sources : 

    www.paysdetarascon.com
    saurat.a3w.fr/
    icietaudela.over-blog.com

     

  • Larcat sur les routes de l’Ariège

    Larcat sur les routes de l’Ariège

    Laïcat Ariège Pyrénées

    La première mention de Larcat semble dater de 1244. Cependant, il est sûr que le village est bien plus ancien.

    Sa mine de fer, signalée en 1293, alimente les forges de Château Verdun.

    En 1908,un gisement de cuivre est découvert. Il existait déjà une carrière de marbre rouge.

    Patrimoine :

    Eglise 

    Eglise du 19ème siècle, elle est dédiée à Saint Pierre.

    Elle est reconstruite sur des plans de l’architecte en chef du département, Monsieur Granier. Ces plans ont été réalisés en 1848, ils comprenne de nouveaux terrains autour dont l’utilité publique paraît par décret impérial du 28 mai 1856, l’emplacement de l’ancienne ne suffisant pas pour la nouvelle.

    La chapelle Saint-Barthélemy:

    L’épidémie de choléra de 1854 frappa durement Larcat. Pour s’en protéger les Larcatois n’avaient pas hésité à massacrer une famille d’un village voisin atteinte par la maladie. Les survivants firent construire une chapelle dédiée à Saint-Barthélemy sur le sarrat de Mietjoun et y organisèrent un pèlerinage chaque année le jour de la fête du saint.

    De Tarascon à Luzenac, la vue sur la vallée de l’Ariège est exceptionnelle. Près de la chapelle se trouve une table d’orientation qui permet de reconnaître les sommets environnants.

    http://www.larcat.fr
    http://www.photosariege.com/article-17051782.html

  • La mine du Rancié, plus de vingt siècles d’exploitation

    La mine du Rancié, plus de vingt siècles d’exploitation

    © http://armieros.blogspot.fr
    © http://armieros.blogspot.fr

    Le gisement de Rancié a probablement suscité de l’intérêt dès les premiers temps de la métallurgie du fer entre le VI e et le V e siècle avant notre ère. A cette période, il ne s’agissait que du simple ramassage du minerai de surface en vertu du primitif droit de cueillette.

    En dehors de Sem le fer a été exploité à Lercoul, Miglos, Larnat, Larcat et Château-Verdun. A Sem nous sommes en présence d’une montagne de minerai entouré de calcaire et encore pas partout qui forme un filon de 600 mètres de haut sur 700 mètres de large. Ce minerai de très bonne qualité est constitué principalement d’une hématite brune et rouge associée à de l’oxyde de manganèse qui permettait d’obtenir des aciers réputés inoxydables.

    © http://auzatvicdessos.free.fr/rancie.htm
    © http://auzatvicdessos.free.fr/rancie.htm

    La reconnaissance du droit d’exploitation du fer par les habitants de la vallée fut précisée par des chartes comtales qui devaient remonter aux origines du Comté de Foix autour du XI è siècle. Mais ce fut la charte de février 1293 accordée par Roger Bernard Comte de Foix à « l’Université et à chaque habitant de la Vallée de Sos« , qui confirma avec le plus de clarté la garantie de Droits et de Libertés.

    Les mineurs étaient les habitants de Sem, Goulier et Olbier. Les forgerons étaient de Vicdessos et d’Auzat. Pour réduire les conflits incessants entre les mineurs, le règlement de la mine fut modifié par le Comte de Foix en 1414. Les consuls et le représentant du Comté devaient élire quatre jurats chargés de diriger la mine, de contrôler les chantiers et de déterminer la quantité de minerai à extraire et à vendre. En fait ceux sont les maîtres de forge qui avaient pouvoir sur les jurats car peu à peu ils étaient devenus les maîtres de la vallée. Outre leur activité de maître de forge, ils cumulaient les fonctions de notaire, de commerçant et même de banquier. Ce système perdure jusqu’à la Révolution française.

    À partir du XVIIIe siècle, et surtout du XIXe siècle, la découverte de quantité de nouvelles mines, ainsi que l’accélération des communications avec les colonies augmenta la concurrence et la mine de Rancié devint de moins en moins intéressante. La dernière galerie est percée à la fin du xixe siècle, et la mine est définitivement abandonnée en 1929 à la suite d’un effondrement qui fait deux morts. Les travaux qui auraient été nécessaires pour sa mise en sécurité rendaient l’exploitation non rentable.

    La mine fut fermée en 1929

    Le chemin des mineurs de Rancié

    Ce chemin balisé part de Cabre, au niveau l’ancienne trémie en bordure de route. Il monte à Sem et se poursuit jusqu’aux anciennes galeries de Sainte-Barbe et de l’Auriette. Au passage on découvre le carreau de la République (dernière galerie exploitée), l’ancienne poudrière et à Sem la galerie du Becquey. Il peut se compléter par la visite du musée de la mine situé dans la mairie de Sem (normalement ouvert l’après-midi en été). Tout au long de ce parcours des panneaux pédagogiques apportent des connaissances sur l’histoire de l’exploitation de la mine du Rancié.

    Sources :

    http://auzatvicdessos.free.fr/rancie.htm
    http://www.photosariege.com/article-5989934.html
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Mines_de_Rancié
    http://armieros.blogspot.fr/2015/08/une-mines-de-fer-dans-le-vicdessos.html

  • Montréal de Sos : Episode 4, Le Château

    Montréal de Sos : Episode 4, Le Château

    Montréal de Sos est un château public tenu par les comtes de Carcassonne, puis les comtes de Toulouse et enfin tombe dans le girons des comtes de Foix.

    Il y eu une grande reconstruction à la fin du XIIème siècle. C’est à cette époque que naissent tous les murs façonnés à la chaux. Un bel exemple est la « Tour du Campanal« 

    Au centre de la
    haute vallée de sos

    Sur la voix de communication entre le Comté de Toulouse et le Comté de Pailhas, le château est au centre des habitats de la Haute Vallée. Il domine, il rentre l’impôt, il rend la justice. Sa raison d’être c’est de tenir la Haute Vallée de Sos et de la gérer.

    Grande reconstruction
    au XIVème siècle

    A cette époque là, l’activité métallurgique se développe. On trouve une façon plus facile de fabriquer le métal, on en produit de plus grandes quantités, le prix baisse, la demande augmente. Le Comte de Foix impose une nouvelle taxe sur l’activité métallurgique.

    Le château a été conservé jusqu’au début du XVème siècle, date à laquelle il fut volontairement arasé par les comtes de Foix.

  • Une histoire de l’école dans les hautes vallées d’Ariège

    Une histoire de l’école dans les hautes vallées d’Ariège

    Ardoise et tableau noir : Une histoire de l’école dans les hautes vallées d’Ariège Pyrénées

    L’implantation de l’École laïque en zone rurale montagnarde ne s’est pas faite sans obstacles. Mais au fond que sait-on aujourd’hui de l’école d’hier, de cette école qu’un regard brouillé de nostalgie a tendance à idéaliser ?

    Se souvient-on encore de sa naissance, très lente, dans les territoires reculés marqués par la rudesse du climat et la topographie des lieux ?

    Que sait-on aujourd’hui du combat mené de haute lutte contre la toute-puissance de l’Église qui régnait alors sans partage sur l’éducation ?

    Garde-t-on encore en mémoire le rôle d’ascenseur social qu’a pu jouer cette École, arrachant bien souvent à la misère des enfants prédestinés aux travaux des champs ou aux tâches ménagères ?

    Raconter l’histoire de cette implantation, c’est raconter l’histoire de l’éducation, à travers ses règlements, ses rites mais aussi à travers l’évolution de ses manuels scolaires. C’est faire le portrait de quelques figures marquantes grâce à des témoignages d’élèves et d’instituteurs et d’institutrices inscrits à jamais dans les mémoires de tous ceux qui, fils de paysans, d’employés, de bûcherons, d’ouvriers ou de bourgeois se trouvaient réunis dans un même lieu, l’école.

    L’école que venait visiter, une fois l’an, le photographe pour un grand moment destiné à laisser une trace faite pour durer.

    L’auteure, Brigitte Gaston-Lagorre, fut enseignante en collège et en lycée – en Ariège et ailleurs – avant d’exercer de plus hautes responsabilités au sein du ministère de l’Éducation nationale. Elle est allée enquêter dans les hautes vallées d’Ariège, du côté de Seix, d’Ercé, d’Aulus, de Massat ou de Castillon, à la rencontre de ceux qui ont vécu cette grande mutation, anciens élèves comme anciens enseignants formés pour la plupart à l’École normale de Foix. Cet ouvrage, richement illustré, émaillé de souvenirs émouvants, est le fruit de ce travail.

    Disponible vers le 15 décembre 2015 en librairie 

    Venez rencontrer Brigitte Gaston-Lagorre pour une dédicace :
    – mercredi 16 décembre à partir de 14 h 30 à la librairie Surre, à Foix
    – samedi 19 décembre à partir de 10 h à la librairie La Mousson, à Saint-Girons

    • Ardoise et tableau noir : Une histoire de l’école dans les hautes vallées d’Ariège Ardoise et tableau noir : Une histoire de l’école dans les hautes vallées d’Ariège
      ISBN : 978-2-917971-55-0 – 174 pages, couleur, 27 x 22 – 29 €

      Edition Le Pas d’oiseau
      176, chemin de Lestang, appt 23
      31100 Toulouse
      Site-catalogue : www.lepasdoiseau.fr