Catégorie : Mirepoix – Lavelanet – Pyrénées Cathares

  • L’été en Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares

    L’été en Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares

    Visite de Tabariane Ariège Pyrénées

    Chaque été, le Pays d’art et d’histoire propose des rendez-vous inédits au cœur des villages du Pays des Pyrénées Cathares. Cette année, les visites se multiplient et prendront place les lundis et les mercredis. Il s’agit de propositions originales permettant de connaître des lieux insolites, hors des sentiers battus. 

    Ainsi, durant les mois de juillet et août vous pourrez visiter les communes de Teilhet, Péreille et le château de Montaragou que vous avez manqués les années précédentes. Mais vous pourrez aussi venir à de nouveaux rendez-vous comme celui de la forge à la catalane de Saint-Quentin-le Tour, de la tour médiévale et église romane de Sainte-Foi ou une balade entre Roquefixade et Leychert pour découvrir les retables de ces deux églises.

    Marina Salby et Catherine Robin, guides conférencières, vous accueilleront sur ces visites.

    Pour Sainte-Foi, la visite commentée de l’église romane et la tour médiévale privée à proximité se tiendront le 27 juillet ainsi que les 10, 17 et 24 août à 14h30.

    Pour la forge à la catalane de Queille, le rendez-vous est sur parking en face de la Poste à Saint-Quentin-la Tour. Vous explorerez la vie des hommes du fer au travers des vestiges d’un lieu de production les 6 et 20 juillet à 14h30.

    Visite de TabarianeLa visite de l’ancienne nécropole mérovingienne de Tabariane comprend une marche de 2,7 km ponctuée de commentaires historiques et qui donne de très beaux points de vue sur les Pyrénées. Le rendez-vous est donné à l’église de Teilhet à 9h30 les 13 et 22 juillet ainsi que les 12 et 26 août.

    A Péreille, vous pourrez déambuler dans le village d’un des défenseurs de Montségur, le 15 juillet ainsi que les 3 et 19 août à 14h30. La balade passe par l’église romane qui abrite des peintures du XVIIe siècle. Le tout se situe dans un écrin de verdure que constituent les gorges de Péreille.

    Des visites inédites des ruines bien conservées du château médiéval de Montaragou auront lieu le 8 juillet et le 5 août à 9h30. Ce sera l’occasion de vous plonger au cœur de l’histoire des petites seigneuries occitanes médiévales. Il y a une petite marche d’accès avec un dénivelé de 200m (prévoir des chaussures de marche).

    Deux rendez-vous spéciaux concernent les communes de Montférrier avec une marche sur le thème du talc le dimanche 5 juillet (rendez-vous à 8h30 à la mairie) et de Roquefixade avec une conférence sur les enluminures de la Renaissance le 11 août à 17h.

    Visite guidée retable de Leychert - copieLe premier rendez-vous de l’été est à Roquefixade le 1er juillet à 14h30 avec Catherine Robin. Il vous permettra de découvrir le retable de l’église. Il s’agit d’une pièce de mobilier en bois sculpté qui se trouve derrière l’autel. Celui de Roquefixade date du début du XVIIIe siècle. Les participants pourront rejoindre Leychert à pied ou en voiture pour écouter ensuite le commentaire du retable de Leychert. De style baroque, il est attribué à l’école toulousaine. Si vous ne pouvez pas vous libérer, l’occasion sera offerte d’assister à une autre visite le 29 juillet à 14h30 toujours au départ de Roquefixade.

    Renseignements : 05 34 09 33 21 – Le tarif d’accès est de trois euros.

  • Montségur et catharisme : Après les cathares

    Montségur et catharisme : Après les cathares

    Après la reddition et le départ des cathares, Montségur va changer de propriétaires. ce sont les seigneurs de Lévis qui vont prendre possession de la contrée et du château.

    Avec Guy de Lévis, les seigneurs étaient arrivés de la vallée de Chevreuse et, contrairement aux autres croisés, ils restent dans la région et prennent le nom de « Seigneurs de Lévis de Mirepoix« 

    Alexandre de Lévis seigneur de Mirepoix et de Montségur

    C’est la statue que l’on peut voir sur l’hôtel de ville de Montréal (Quebec).

    Alexandre de Lévis est connu outre atlantique car il a été un des derniers français à se battre pour défendre le Québec contre les troupes anglaises. Ce sont donc ses ancêtres qui ont fait rebâtir le château tel que nous le voyons aujourd’hui.

    Ce château date, d’après les spécialistes, de la fin d XIIIème siècle et va être occupé pendant 300 ans.

    Il est abandonné sous le règne de louis XIII. Le château est alors démantelé, les pierres serviront à construire le village actuel de Montségur. La plupart des maisons du village ont d’ailleurs des pierres d’angle qui proviennent du château.

    Après Louis XIII, le château de Montségur va connaître 400 ans d’abandon.

    Il faudra attendre la fin du XIX ième et la plume d’un vieux pasteur protestant, Napoléon Peyrat, pour redécouvrir le mythe de Montségur

    Mais ce qui a réellement democratisé Montségur, c’est une  vielle émission de télévision « la caméra explore le temps » diffusée entre 1957 et 1966 sur RTF Télévision. les deux derniers épisodes sont consacrés aux cathares : Les Cathares : La croisade et Les Cathares : L’Inquisition.

    Si l’on en croit les villageois, le week-end après la diffusion il a fallut commencé à construire le parking.

    Voilà comment est parti l’histoire de Montségur et au delà de ça l’histoire des châteaux cathares

    Prochain épisode : Le trésor des cathares

    horaires d’ouverture du château et des visites avec Fabrice : www.montsegur.fr

    Voir ou revoir les épisodes précédents ICI

  • Christine Belcikowski nous raconte sa passion pour Jean Dabail

    Christine Belcikowski nous raconte sa passion pour Jean Dabail

    Jean Dabail, de son vrai nom Guillaume Sibra, a terrorisé Mirepoix de l’an V à l’an IX, dans le contexte troublé de la réaction thermidorienne. Sa traque fait l’objet d’un dossier très politique aux Archives Nationales.

    Agent royaliste ou simple crève-la-faim opportuniste, le jeune homme illustre dans sa dérive criminelle le désarroi du quartier du Rumat, qui rassemble à Mirepoix un petit peuple trop certain d’avoir été floué par la grande Révolution.

     

    « Les chemins de jean Dabail » est édité aux éditions de l’Harmattan

  • Salon du livre de Mirepoix : Nicole Reding-Hourcade nous présente « Rivesaltes : le camp de la France »

    Salon du livre de Mirepoix : Nicole Reding-Hourcade nous présente « Rivesaltes : le camp de la France »


    Rivesaltes, le camp de la France de 1939 à nos jours
    Nicolas Lebourg et Abderahmen Moumen
    Préface de Philippe Joutard éditions Trabucaire

     

    ????????????????????Le « camp de Rivesaltes » représente sept décennies de mise à l’écart des populations indésirables. Bâti sur la commune de Rivesaltes en Roussillon, le camp militaire Joffre à été un lieu de regroupement de ceux dont ni l’État ni la société ne souhaitaient qu’ils soient libres de leurs mouvements.

    Réfugiés espagnols, Européens juifs, collaborateurs, prisonniers de guerre allemands, harkis, immigrés clandestins, etc. sont autant de groupes divers s’étant succédés sur ce site, jusqu’au déménagement en 2007 du Centre de Rétention Administrative.

    La succession des occupations correspond à des adaptations conjoncturelles. Mais elle renvoie aussi à une structure tant géopolitique que sociale. Le camp de Rivesaltes est un carrefour européen de 1939 à 1948, méditerranéen de 1952 à 2007.
    Il est temps de rendre à ce lieu confus des mémoires françaises la réalité de son histoire. À n’en pas douter les camps de Rivesaltes forment une unité. Rivesaltes c’est le camp de la France.

    Historiens de l’Université de Perpignan-Via Domitia, Nicolas Lebourg et Abderahmen Moumen ont effectué les recherches archivistiques relatives à l’histoire du camp dans le cadre de la mise en place du projet de mémorial du camp de Rivesaltes. Ils synthétisent ici l’histoire du lieu, mais portent également une
    réflexion critique sur le rapport entre histoire et mémoires.

  • Raconte-moi Lavelanet, 1h30 de spectacle en son et lumière

    Raconte-moi Lavelanet, 1h30 de spectacle en son et lumière

    Sous la présidence de Franck Farez, se sont 120 membres qui s’activent tout au long de l’année pour donner vie à ce spectacle ; Ateliers de costumes, de décors, d’accessoires, des enregistrements de voix, des écritures de scénarios…

    Si le spectacle est réécrit tous les ans, le fil conducteur reste cependant l’histoire de Lavelanet avec des tableaux qui reviennent tous les ans car ils sont incontournables comme par exemple le bûcher des cathares ou l’industrie textile qui est la mémoire du Pays d’Olmes.

    Joué pour la première fois en 2011, le spectacle en est à sa quatrième édition.

    Lavelanet d’hier à aujourd’hui 

    L’association à été créée en 2004, sous l’impulsion de jeunes lycéens, dont Franck Farez, pour parler de l’histoire de Lavelanet et du Pays d’Olmes et pour la faire vivre par le théâtre et par le jeu de scène.

    Si le temps fort de l’association reste le spectacle, elle s’implique tout au long de l’année dans la vie associative lavelanetienne et au-delà .

    L’association vous donne rendez-vous pour la Grande fête Historique les 3, 4 et 5 juillet à Lavelanet dans le parc de la Mairie.

    Outre le spectacle « Raconte-moi Lavelanet » qui aura lieu les 3 et 4 juillet à 22h00, beaucoup d’autre animations vous attendent avec par exemple un grand banquet animé à 19h30 et le dimanche, une journée d’animation gratuite ouverte à toute la famille.

    En savoir plus sur l’association et le spectacle : www.racontemoilavelanet.fr

    voir le clip sur You Tube : www.youtube.com

    Crédit photo : « Lavelanet d’hier et d’aujourd’hui »

  • Les solstices d’été à Montségur se suivent mais ne se ressemblent pas.

    Les solstices d’été à Montségur se suivent mais ne se ressemblent pas.

    solstice Montségur 2015 Ariège Pyrénées

    Armés comme d’habitude de notre frontale, l’ascension commence à la nuit. On aperçoit déjà des petites lueurs en haut de la montagne, certains sont déjà arrivés.

    On nous dit quelquefois, « mais finalement c’est toujours la même chose le levé de soleil ! « . On pourrait le croire mais non, chaque année c’est différent. Tantôt nuageux, tantôt brumeux, tantôt clair… la lumière en haut de la montagne est toujours différente.

    solstice-homeL’ambiance aussi. Cette année, peut-être parce que c’est dimanche, il y a foule dans la salle basse, impossible de voir les « bâtons ardents » qui vont se dessiner sur les archères. Peu importe, nous restons hors des remparts et attendons le levé du soleil.

    Là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté.

    solstice montségur Ariège PyrénéesEt là le spectacle est magique : le soleil, petit disque orangé, apparaît à l’horizon, le silence se fait, la sérénité, le calme.. on se croirait au matin du monde.

    Comme à l’accoutumé, nous avons amené café et « chocolatines » pour une quarantaine de personnes… Tout le monde est heureux, la journée à bien commencé.

    Voir la vidéo de nos amis de France3 Laurent Winsback et Pascal Dussol : http://france3-regions.francetvinfo.fr

  • GAEC de Peychou, la tradition depuis des générations

    GAEC de Peychou, la tradition depuis des générations

    Le GAEC (groupement agricole d’exploitation en commun) existe depuis 1986 lorsque, munis d’un BTS agricole pour Jacques et d’un BPA pour Marie Françoise, le frère et la soeur reprennent l’exploitation familiale. Le GAEC compte aujourd’hui 70 vaches allaitantes de races Limousine et Gasconne et une production de vaches de réforme, de veaux broutards et de volailles fermières.

    Au départ exploitation de vaches laitières, Jacques et Marie-Françoise ont mis en place un élevage de vaches allaitantes puis un atelier de volailles. Tout est vendu en circuits courts et vente directe.

    Leur démarche de départ était tout simplement de reproduire ce que faisait leur grand-mère qui partait à Lavelanet vendre son surplus de lait. C’est a dire trouver le client sur place.

    «On ne fait que reproduire ce que faisaient nos ancêtres depuis des siècles»

    Afin de valoriser les stocks d’invendus, Jacques et Marie-Françoise se sont tournés vers les produits transformés. C’est ainsi que l’on peut trouver dans la boutique des pâtés de volailles, des daubes de boeuf ou encore de la sauce bolognaise, le tout étant transformé, circuit court oblige, à quelques kilomètres à la ferme de Gréoulou.

    Pour tout ce qui a trait aux gros travaux (évacuation du fumier de l’étable, épandage, foins…) tout est sous-traité. Une affaire rentable pour Jacques qui nous dit qu’ils ont divisé par trois le coût de la fenaison.

    «La fonction d’agriculteur, c’est bien produire et bien vendre. On ne fait plus les foins, on préfère s’occuper de notre troupeau»

    Au GAEC, le bois fait partie intégrante de l’exploitation, c’est pourquoi Jacques a créé une association « le bois paysan » qui a pour thématique l’arbre et l’exploitation. Comment valoriser le bois en montagne ? le transformer en bois bûche et ce qui n’est pas intéressant pour les bûches on peut en faire du paillage pour les vaches. L’association réfléchie à la vente de bois en filet et aussi à la fabrication d’allume feu. « On va s’attacher à ce que le bois vendu dans la grande distribution soit du bois ariégeois » nous explique Jacques.

    «Dans une démarche de bon-sens, on a ici la ressource, on peut faire de la valeur ajoutée et créer de l’emploi sur du local»

    Aujourd’hui, l’avenir du GAEC c’est l’arrivée de Camille, la fille de Jacques. En parcours d’installation elle va développer un atelier de poules pondeuses ainsi qu’un atelier de lapins de chair.

    Jacques HATO et Marie-Françoise TOLOSA
    Peychou – 09300 Raissac
    Tél : 05 61 01 24 11 – peychou@orange.fr
    Contact volaille (06 88 16 45 10) Viande (06 08 89 22 54).

    Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

    Crédit photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares

  • Solstice d’été à Montségur, rejoignez l’équipe d’Azinat.com le 21 juin

    Solstice d’été à Montségur, rejoignez l’équipe d’Azinat.com le 21 juin

    C’est au niveau de la salle basse, que certains appellent maintenant « la chapelle » que se passe ce phénomène solaire qui fait se déplacer tant de monde.

    Deux lames lumineuses qui coupe le château en deux

    Le matin de 21 juin, au solstice d’été, lorsque le soleil se lève, il vient éclairer la face externe de la tour du château. Ce matin là, le soleil est orienté de telle manière qu’il va éclairer les deux archères (meurtrières) de la salle basse. Le soleil se déplaçant, il va y avoir deux « bâtons ardents » qui vont se dessiner et qui sont en fait les ombres portées des archères de gauche sur le montants des archères de droite.

    Il y a ce matin là un alignement parfait entre la position de la tour sur la montagne, les quatre archères entre elles et la position du soleil.

    A Montségur, à plus de 1200 mètres d’altitude, dans ces ruines ouvertes aux quatre vents, on vient y trouver ce qu’on a envie d’y chercher.

    De nombreuses théories ont vu le jour depuis des siècles, mais aujourd’hui, une semble assez séduisante, c’est celle des compagnons bâtisseurs (tailleurs de pierre, charpentiers, architectes..). Encore aujourd’hui les compagnons continue à bâtir en s’orientant par rapport au soleil.

    ils font référence aux cathédrales contemporaines de ce château. Sous les voutes des cathédrales de Chartres, d’Amiens, de Bourges ou encore de Rouen, il se passent le même phénomène. En bien plus spectaculaire car évidemment les dimensions ne sont pas les mêmes. Ce n’est donc pas un hasard mais bien une volonté.

    De l’ésotérisme ? oui mais derrière cet ésotérisme il n’y a ni Prêtre, ni Rabin, ni Imam, ni Gourou, mais il y a sûrement un charpentier, un architecte, un tailleur de pierre. Il y a un bâtisseur.

    Ca commence à 6h13. Dès que le premier rayon du soleil traverse les quatre archères du donjon C’est magique ! Le rendez vous est fixé dimanche 21 juin à 5h15 sur le parking du château (hé oui c’est tôt), puis après une ascension d’une quinzaine de minutes vous pourrez voir ce phénomène qui attire des gens du monde entier. Prévoyez de bonnes chaussures et une lampe de poche. Café et gourmandises vous attendent au sommet

  • Festival MIMA 2015 – Illusion et Magie Nouvelle

    Festival MIMA 2015 – Illusion et Magie Nouvelle

    Festival MIMA 2015  Ariège Pyrénées

    De la marionnette contemporaine à la magie nouvelle

    Avec l’intention de pousser toujours un peu plus loin les frontières de la discipline marionnettique, le festival aura le plaisir de vous proposer de nouvelles approches de cet art plus que jamais vivant et même vivifiant pour les arts de la scène d’aujourd’hui. Un peu de patience : le programme est dans les starting block ! Vous saurez bientôt tout sur le site internet MIMA.

    En attendant le mois d’août, l’équipe recherche encore des bénévoles pour participer au bon déroulement de cette édition magique. Si l’aventure vous tente, que vous avez un tour ou plus dans votre sac, passez un morceau d’été à Mirepoix !

    Aussi, habitants de Mirepoix et alentours, vous pouvez héberger des équipes artistiques 1, 2, 3 ou 4 jours, selon vos disponibilités et votre convenance.

    Pour connaître les modalités, contactez au plus vite ! 
    Élisa LAVOUÉ : elisa.mima@gmail.com | 0561682072

    http://www.mima.artsdelamarionnette.com

  • Montségur et catharisme : la vie sur le castrum

    Montségur et catharisme : la vie sur le castrum

    De 1204 à 1244, Montségur va être occupé par une grosse communauté cathare.

    Il reste aujourd’hui une infime partie du village. on trouve principalement des fondations, dégagées par les archéologues entre 1964 et 1998.

    Ce qui est intéressant, c’est que ces vestiges sont cathares au vrai sens du terme. Il n’y avait rien avant, il n’y aura plus rien après. Les croisés ont détruit le village et l’ont reconstruit plus bas, c’est l’actuel village de Montségur.

    Sur le castrum, il y avait 3 sortes d’habitats.

    Tout d’abord, les « logis« , sorte de maison forte, dont l’une appartenait au seigneur de Montségur Raymond de Pereille, la deuxième à son gendre Pierre-Roger de Mirepoix.

    Au dessous de ces logis il y a ce qu’on appelle « les domus« , sorte d’hôtel particulier sur trois niveaux. Au premier niveau l’étable, au deuxième le lieu d’habitation, et au troisième le grenier.

    Et enfin les « cabanas », de petits logement ne dépassant pas 15m2 et que ne pouvaient loger que une à deux personnes.

    On sait que les cathares n’avaient pas d’église bâtie. Ils prêchaient dans la nature, auprès d’une rivière ou d’un rocher, quelquefois en catimini dans un atelier. Montségur est l’exception.

    Les dépositions des survivants font état d’une « maison réservée au prêche » dans laquelle plus de 100 personnes pouvaient se rassembler pour écouter l’évêque cathare Bertrand Marty. Cette maison n’a pas été retrouvée par les archéologues.

    Tous ces bâtiments étaient complétés d’ateliers. On sait qu’il y avait des ateliers de tisserands, des boulangers…

    Une vrai ville de montagne a vécue ici pendant plus de quatre décennies 

    Tout ces bâtiments étaient reliés par des ruelles, des passages ainsi que des places où les cathares pouvaient converser. Tout ce que l’on imaginer nécessaire à un ville on l’avait sur le castrum.

    Prochain épisode : La chute de Montsegur

    horaires d’ouverture du château et des visites avec Fabrice : www.montsegur.fr

    Voir ou revoir les épisodes précédents ICI

  • Soutenez la réalisation de la 10ème édition des Z’arts en Douc

    Soutenez la réalisation de la 10ème édition des Z’arts en Douc

    10ème édition des Z'arts en Douc Ariège PyrénéesCette année sera le 10ème festival qui se déroulera le 21, 22, 23 août sur les communes de Vira et de Dun.

    Ce festival présente la singularité d’être un festival pluridisciplinaire (arts de la rue, contes, chant choral, marionnettes, rock…) avec un accès gratuit et participation libre.

    Confrontés à une baisse des financements publics, mais déterminés à maintenir une politique d’accès libre, nous avons engagé une procédure de financement participatif avec l’association Ariégeoise : « Projets LOCO ». 66% des dons sont déductibles des impôts.

    La concrétisation de ce festival dépend en partie du succès de ce financement.

    Nous appelons tous les gens concernés et motivés par ce projet culturel, original, convivial, avec une riche programmation,à se mobiliser et à contribuer au financement de ce festival. Pour ce faire rendez-vous sur le site de Projets LOCO www.projetsloco.fr

    Il ne leur reste que quelques jours pour récolter les 1 520 € restant, nécessaire à la réalisation de la 10ème édition du festival

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    Une soirée cabaret de soutien au festival avec des artistes amateurs locaux est programmée le 19 juin à Vira.

    « De nombreux donateurs ont déjà contribué et nous tenons à les remercier pour ce soutien. Cependant la route de ce financement est longue et escarpée aussi nous vous invitons à nous rejoindre pour rentrer dans notre belle histoire.« 

    A voir le programme sur le site : zartsendouc.fr

    www.facebook.com/pages/Les-Zarts-en-douc

  • GAEC Clanet-Dayna, une production traditionnelle et de qualité

    GAEC Clanet-Dayna, une production traditionnelle et de qualité

    Benjamin est expert comptable de formation, mais pas de vocation, c’est donc tout naturellement qu’il est revenu au métier qu’exerçait sa famille, agriculteur.

    Il y a trois ans, il s’associe avec son beau-père et créé, le GAEC Clanet-Dayna.

    Ils ont démarré avec l’élevage de poulets et de brebis, puis par souci de diversification, Benjamin et François ont commencé l’élevage de cochons début 2015.

    Les poulets sont élevés en plein air, abattus et préparés sur place.

    Les agneaux sont élevés sous la mère. Agneaux et cochons sont abattus aux abattoirs de Pamiers, et préparés également sur place, dans le laboratoire.

    Les cochons sont achetés à 60 / 80 kg puis sont engraissés jusqu’à 150 / 180 kg et élevés sur la paille. Après l’abattage à Pamiers ils sont transformés en frais ou en charcuterie, pâté, boudin, saucisson, jambon…

    Benjamin tient à éviter le plus possible les intermédiaires, c’est pour cela que les animaux sont nourris avec les céréales cultivées sur l’exploitation et que le laboratoire à été conçu pour la découpe et la préparation de la viande fraiche et des charcuteries.

    La vente se fait uniquement sur l’exploitation, sur rendez-vous et sur commande. Et si vous êtes curieux et désireux de voir comment est produit ce que vous allez manger, n’hésitez à demander à visiter la ferme.

    François Dayna et Benjamin Clanet
    3 place du stade – 09500 Rieucros
    Tél : 06 72 15 75 66
    gaecclanetdayna@hotmail.fr

    Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr