Catégorie : Territoires

  • Christine Belcikowski nous raconte sa passion pour Jean Dabail

    Christine Belcikowski nous raconte sa passion pour Jean Dabail

    Jean Dabail, de son vrai nom Guillaume Sibra, a terrorisé Mirepoix de l’an V à l’an IX, dans le contexte troublé de la réaction thermidorienne. Sa traque fait l’objet d’un dossier très politique aux Archives Nationales.

    Agent royaliste ou simple crève-la-faim opportuniste, le jeune homme illustre dans sa dérive criminelle le désarroi du quartier du Rumat, qui rassemble à Mirepoix un petit peuple trop certain d’avoir été floué par la grande Révolution.

     

    « Les chemins de jean Dabail » est édité aux éditions de l’Harmattan

  • Salon du livre de Mirepoix : Nicole Reding-Hourcade nous présente « Rivesaltes : le camp de la France »

    Salon du livre de Mirepoix : Nicole Reding-Hourcade nous présente « Rivesaltes : le camp de la France »


    Rivesaltes, le camp de la France de 1939 à nos jours
    Nicolas Lebourg et Abderahmen Moumen
    Préface de Philippe Joutard éditions Trabucaire

     

    ????????????????????Le « camp de Rivesaltes » représente sept décennies de mise à l’écart des populations indésirables. Bâti sur la commune de Rivesaltes en Roussillon, le camp militaire Joffre à été un lieu de regroupement de ceux dont ni l’État ni la société ne souhaitaient qu’ils soient libres de leurs mouvements.

    Réfugiés espagnols, Européens juifs, collaborateurs, prisonniers de guerre allemands, harkis, immigrés clandestins, etc. sont autant de groupes divers s’étant succédés sur ce site, jusqu’au déménagement en 2007 du Centre de Rétention Administrative.

    La succession des occupations correspond à des adaptations conjoncturelles. Mais elle renvoie aussi à une structure tant géopolitique que sociale. Le camp de Rivesaltes est un carrefour européen de 1939 à 1948, méditerranéen de 1952 à 2007.
    Il est temps de rendre à ce lieu confus des mémoires françaises la réalité de son histoire. À n’en pas douter les camps de Rivesaltes forment une unité. Rivesaltes c’est le camp de la France.

    Historiens de l’Université de Perpignan-Via Domitia, Nicolas Lebourg et Abderahmen Moumen ont effectué les recherches archivistiques relatives à l’histoire du camp dans le cadre de la mise en place du projet de mémorial du camp de Rivesaltes. Ils synthétisent ici l’histoire du lieu, mais portent également une
    réflexion critique sur le rapport entre histoire et mémoires.

  • Raconte-moi Lavelanet, 1h30 de spectacle en son et lumière

    Raconte-moi Lavelanet, 1h30 de spectacle en son et lumière

    Sous la présidence de Franck Farez, se sont 120 membres qui s’activent tout au long de l’année pour donner vie à ce spectacle ; Ateliers de costumes, de décors, d’accessoires, des enregistrements de voix, des écritures de scénarios…

    Si le spectacle est réécrit tous les ans, le fil conducteur reste cependant l’histoire de Lavelanet avec des tableaux qui reviennent tous les ans car ils sont incontournables comme par exemple le bûcher des cathares ou l’industrie textile qui est la mémoire du Pays d’Olmes.

    Joué pour la première fois en 2011, le spectacle en est à sa quatrième édition.

    Lavelanet d’hier à aujourd’hui 

    L’association à été créée en 2004, sous l’impulsion de jeunes lycéens, dont Franck Farez, pour parler de l’histoire de Lavelanet et du Pays d’Olmes et pour la faire vivre par le théâtre et par le jeu de scène.

    Si le temps fort de l’association reste le spectacle, elle s’implique tout au long de l’année dans la vie associative lavelanetienne et au-delà .

    L’association vous donne rendez-vous pour la Grande fête Historique les 3, 4 et 5 juillet à Lavelanet dans le parc de la Mairie.

    Outre le spectacle « Raconte-moi Lavelanet » qui aura lieu les 3 et 4 juillet à 22h00, beaucoup d’autre animations vous attendent avec par exemple un grand banquet animé à 19h30 et le dimanche, une journée d’animation gratuite ouverte à toute la famille.

    En savoir plus sur l’association et le spectacle : www.racontemoilavelanet.fr

    voir le clip sur You Tube : www.youtube.com

    Crédit photo : « Lavelanet d’hier et d’aujourd’hui »

  • La Commune du Carla Bayle lance son marché hebdomadaire estival du dimanche matin.

    La Commune du Carla Bayle lance son marché hebdomadaire estival du dimanche matin.

    La Commune du Carla Bayle lance son marché hebdomadaire estival du dimanche matin.

    Tous les dimanches matin, place de l’Europe, dans le cadre d’un panorama exceptionnel, entourés de galeries d’artistes, producteurs, artisans et commerçants proposeront leurs produits aux consommateurs, habitants, résidents secondaires, et touristes…

    Plus d’une dizaine d’exposants seront présents dès le lancement du marché, proposant une offre riche et diversifiée, dont la majorité issue d’une production locale : légumes, viandes bio, fromages fermiers bio et artisanaux, charcuteries, miel bio, biscuits bio, chocolats bio, artisanat d’art (poteries, fabrication artisanale de chaussures en cuir…

    Pour cette première, le marché sera égayé par les animations organisées par la Confrérie de l’Escargot Ariégeois.

    L’inauguration officielle du marché se tiendra quant à elle le dimanche suivant, 5 juillet, avec un vin d’honneur et apéritif offert par la Mairie du Carla Bayle, à 11h, mettant à l’honneur les produits du marché

    Tous les consommateurs intéressés sont ainsi invités à venir partager ce moment de détente et de convivialité, et découvrir la richesse et la diversité des produits locaux commercialisés lors du marché.

    Contact et renseignements :
    Mairie du Carla Bayle
    Tél : 05 61 68 51 32
    Courriel : carla.bayle@wanadoo.fr

  • Sur les routes de l’Ariège, Saint Girons

    Sur les routes de l’Ariège, Saint Girons

    Sur les routes de l’Ariège, Saint Girons

    Au centre du Couserans, pays gascon aux 18 vallées, Saint-Girons se situe de part et d’autre de deux torrents tumultueux venus du plus haut des montagnes, le Salat et le Lez, qui se rejoignent en son centre.

    En contrebas de la citadelle de Saint-Lizier, l’implantation de Saint-Girons demeure fortement liée à l’histoire de sa proche voisine fondée par les Romains. Elle garde l’empreinte d’un riche passé : vestiges gallo-romains, chapelles romanes, folklore

    Apparu tardivement le site de Saint-Girons ne connut, pendant longtemps, que des entrepôts, en bordure du Salat, et quelques « villae ». C’est vers 1100 que Saint-Girons apparaît en tant que ville, à la suite d’une période, l’an mil, qui voit de profondes transformations dans l’Occident.

    Au XIIIe siècle, la ville de Saint-Girons se donne, sur la rive opposée du Salat, la rive gauche, un nouveau quartier, une Villefranche. La ville se développe, lentement, à l’intérieur de ses fortifications. Le bâti est peu dense, les jardins nombreux, même si la trame des rues est serrée dans le centre de la ville.

    Avec le XIXe siècle, la ville va s’étendre au-delà de ses fortifications transformées en boulevards. De nombreuses activités vont s’installer, le long du Salat pour utiliser la force motrice des cours d’eau. Il y a, comme partout, des moulins à farine, des moulins à scier le bois, des forges. Il y a aussi des moulins à fouler qui servent pour l’industrie textile. Le Salat, les moulins, le bois et l’industrie textile vont être le point de départ de deux aspects qui vont marquer l’histoire locale.

    C’est d’une part, un enfant du pays, Aristide Bergès qui invente, loin de Saint-Girons et des Pyrénées, certes, mais dans les Alpes, l’hydro-électricité, en récupérant le principe du fonctionnement des moulins, la roue qui devient la turbine des centrales électriques.

    C’est, d’autre part, l’apparition des premières papeteries (papeteries des familles Martin, Rapeaud, etc), qui vont prospérer en profitant des eaux limpides qui descendent de la montagne, parfois aussi des bois de la montagne.

    Insolite :
    Saint-Girons a atteint une température exceptionnelle de 31,2° le 29 février 1960 dus à un important effet de foehn ; un record absolu en France métropolitaine en hiver

    Patrimoine

    • Église Saint-Girons, construite en 1857 par M. Tisné (clocher du XIVe siècle)
    • Église Saint-Valier, portail du XIIe siècle. Derrière le maître-autel se trouve un sarcophage de la même époque
    • Palais de Justice (ancien château vicomtal), XIIIe siècle
    • Monument aux morts de la Première Guerre mondiale, 1924, construit par l’architecte Patrice Bonnet.
    • Monument en l’honneur d’Aristide Bergès, œuvre de Carlo Sarrabezolles.
    • Monument à la mémoire d’Oscar Auriac (1879-1949) et Jean Auriac (1906-1941), inauguré le 25 juin 1950 par Paul Caujolle.

     

    Blason Saint Girons AriègeBlason D’azur, à une cloche d’or. Malte-Brun

    En savoir plus : www.ville-st-girons.fr / fr.wikipedia.org

  • Les solstices d’été à Montségur se suivent mais ne se ressemblent pas.

    Les solstices d’été à Montségur se suivent mais ne se ressemblent pas.

    solstice Montségur 2015 Ariège Pyrénées

    Armés comme d’habitude de notre frontale, l’ascension commence à la nuit. On aperçoit déjà des petites lueurs en haut de la montagne, certains sont déjà arrivés.

    On nous dit quelquefois, « mais finalement c’est toujours la même chose le levé de soleil ! « . On pourrait le croire mais non, chaque année c’est différent. Tantôt nuageux, tantôt brumeux, tantôt clair… la lumière en haut de la montagne est toujours différente.

    solstice-homeL’ambiance aussi. Cette année, peut-être parce que c’est dimanche, il y a foule dans la salle basse, impossible de voir les « bâtons ardents » qui vont se dessiner sur les archères. Peu importe, nous restons hors des remparts et attendons le levé du soleil.

    Là, tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté.

    solstice montségur Ariège PyrénéesEt là le spectacle est magique : le soleil, petit disque orangé, apparaît à l’horizon, le silence se fait, la sérénité, le calme.. on se croirait au matin du monde.

    Comme à l’accoutumé, nous avons amené café et « chocolatines » pour une quarantaine de personnes… Tout le monde est heureux, la journée à bien commencé.

    Voir la vidéo de nos amis de France3 Laurent Winsback et Pascal Dussol : http://france3-regions.francetvinfo.fr

  • GAEC de Peychou, la tradition depuis des générations

    GAEC de Peychou, la tradition depuis des générations

    Le GAEC (groupement agricole d’exploitation en commun) existe depuis 1986 lorsque, munis d’un BTS agricole pour Jacques et d’un BPA pour Marie Françoise, le frère et la soeur reprennent l’exploitation familiale. Le GAEC compte aujourd’hui 70 vaches allaitantes de races Limousine et Gasconne et une production de vaches de réforme, de veaux broutards et de volailles fermières.

    Au départ exploitation de vaches laitières, Jacques et Marie-Françoise ont mis en place un élevage de vaches allaitantes puis un atelier de volailles. Tout est vendu en circuits courts et vente directe.

    Leur démarche de départ était tout simplement de reproduire ce que faisait leur grand-mère qui partait à Lavelanet vendre son surplus de lait. C’est a dire trouver le client sur place.

    «On ne fait que reproduire ce que faisaient nos ancêtres depuis des siècles»

    Afin de valoriser les stocks d’invendus, Jacques et Marie-Françoise se sont tournés vers les produits transformés. C’est ainsi que l’on peut trouver dans la boutique des pâtés de volailles, des daubes de boeuf ou encore de la sauce bolognaise, le tout étant transformé, circuit court oblige, à quelques kilomètres à la ferme de Gréoulou.

    Pour tout ce qui a trait aux gros travaux (évacuation du fumier de l’étable, épandage, foins…) tout est sous-traité. Une affaire rentable pour Jacques qui nous dit qu’ils ont divisé par trois le coût de la fenaison.

    «La fonction d’agriculteur, c’est bien produire et bien vendre. On ne fait plus les foins, on préfère s’occuper de notre troupeau»

    Au GAEC, le bois fait partie intégrante de l’exploitation, c’est pourquoi Jacques a créé une association « le bois paysan » qui a pour thématique l’arbre et l’exploitation. Comment valoriser le bois en montagne ? le transformer en bois bûche et ce qui n’est pas intéressant pour les bûches on peut en faire du paillage pour les vaches. L’association réfléchie à la vente de bois en filet et aussi à la fabrication d’allume feu. « On va s’attacher à ce que le bois vendu dans la grande distribution soit du bois ariégeois » nous explique Jacques.

    «Dans une démarche de bon-sens, on a ici la ressource, on peut faire de la valeur ajoutée et créer de l’emploi sur du local»

    Aujourd’hui, l’avenir du GAEC c’est l’arrivée de Camille, la fille de Jacques. En parcours d’installation elle va développer un atelier de poules pondeuses ainsi qu’un atelier de lapins de chair.

    Jacques HATO et Marie-Françoise TOLOSA
    Peychou – 09300 Raissac
    Tél : 05 61 01 24 11 – peychou@orange.fr
    Contact volaille (06 88 16 45 10) Viande (06 08 89 22 54).

    Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

    Crédit photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares

  • Transhumance en Haut-Salat : derrière le folklore, le pastoralisme s’interroge….

    Transhumance en Haut-Salat : derrière le folklore, le pastoralisme s’interroge….

    Samedi dernier, Azinat.com était de sortie dans le Haut-Salat, à Seix plus exactement, ce charmant village flanqué au pied d’un vallon à la croisée des routes vers Soueix, Oust, Salau et du col de la Core.

    Ce week-end, Jean-Claude Rieu était aux commandes pour fêter les transhumances du Haut-Salat, qu’il a remis au goût du jour en 2004.

    C’est l’occasion de donner la parole aux bergers, aux quelques bergers qui restent car il faut se l’avouer,  c’est une espèce en voie de disparition, une espèce à protéger.

    Un peu abandonnées, ces traditions festives autour de la montée aux estives étaient passées de mode avec l’arrivée du modernisme, de la mécanisation etc. Pendant un temps, les bêtes étaient montées en camion jusqu’en bas de la montagne et quelques bergers et habitués poursuivaient avec elles jusqu’aux zones d’estives qui leur étaient attribuées.

    Aujourd’hui, c’est devenu un rassemblement festif qui fait venir les nostalgiques des traditions, les quelques touristes qui restent passionnés par la montagne, les élus, les Couserannais et amis des éleveurs ; bref, les amoureux de la montagne et de ses traditions.
    Certains osent les accompagner quelques heures durant pour perpétuer cette tradition qui célèbre la montagne vivante.

    Toujours est-il que vers 9h30, ce samedi,  la place centrale de Seix et le pont qui surplombe le Salat était noir de monde ! Et les troupes folkloriques enchainaient les démonstrations de danses et d’habileté, certains venant même des Landes ou du Pays Basque !

    Une bonne ambiance animée par les bandas, les troupeaux de Mérens, de Gasconnes, de brebis et de chèvres qui avaient parcouru les kilomètres qui séparent Seix de Lacourt et autres villages : 5 heures de marche pour venir participer à ce défilé de fête qui marque le début de la saison touristique.

    Aujourd’hui, on a conscience qu’il faut conserver cette montagne vivante (Christine tequi)

    Ce grand et beau défilé ne pouvait pas occulter les interrogations des bergers, éleveurs ou élus que nous avons interrogés.
    Tous témoignent sur les difficultés du métier, du dur métier que celui de bergers en estive et de la rudesse de la montagne.
    Tous témoignent des angoisses sur « les prédations diverses et variées » comme le précise Christine Tequi, la Maire de Seix et Conseillère départementale, qui ne facilitent en rien l’exercice de cette profession qui va bientôt être certainement touchées par l’apparition du loup qui s’approche des estives du Couserans.

    Bien sûr l’ours est cité et Patrick Coumes, natif de Seix et éleveur à Ercé, n’est pas le dernier à accuser le plantigrade importé de Slovénie qui décime les troupeaux !

    Si Claude Sutra, éleveur à Lacourt, nous livre son amour des bêtes et du son des cloches qui anime ces transhumances et sa passion depuis cinquante ans, son regard interroge le futur car il n’est pas sûr de sa succession…

  • Sur les routes de l’Ariège, Quié

    Sur les routes de l’Ariège, Quié

    Qui Ariège pyrénées

    Petite commune d’à peine 300 habitants (les quiétois), Quié semble faire partie de la commune de Tarascon. Elle fut un fief parmi les plus anciens et les plus puissants du Comté de Foix.

    Le village de Quié a une origine fort ancienne : son nom ne serait que la déformation du radical ibéro-celtique KER, devenu quer, quier,puis Quié, et signifiant pointe ou crête de rocher, ou rocher élevé ; le village est en effet bâti au pied d’une roche escarpée qui a supporté jadis un château féodal.

    En 1924, des fouilles furent menées dans les ruines du château et on y découvrit des vestiges de la période gallo-romaine et de l’époque wisigothique.

    Chef lieu d’une châtellenie, le village est cité en 1126 et le château (castro de Cher) est mentionné pour la première fois en 1133.

    Un autre acte antérieur, non daté, mais qui se situe aux environs de l’an l100, mentionne qu’un Aton-Arnaud de Quier donne aux chanoines de Saint-Sernin de Toulouse la moitié de l’église de Saint-Martin de Saoe ( Vicdessos). En 1133, le même Arnaud de Quier confirme le testament qu’il avait fait antérieurement et selon lequel il donnait à Roger III, comte de Foix, la moitié du château et de la seigneurie de Quier, et laissait l’autre moitié à sa famille qui devait en rendre hommage au comte de Foix. C’est le premier acte mentionnant d’une façon authentique le château de Quié.

    Cependant, selon Florence Guillot, la seigneurie reste proche du pouvoir carcassonnais et ne passe à la suzeraineté fuxéenne qu’entre 1130 et 1165

    En savoir +  
    www.paysdetarascon.com
    www.histariege.com

  • Solstice d’été à Montségur, rejoignez l’équipe d’Azinat.com le 21 juin

    Solstice d’été à Montségur, rejoignez l’équipe d’Azinat.com le 21 juin

    C’est au niveau de la salle basse, que certains appellent maintenant « la chapelle » que se passe ce phénomène solaire qui fait se déplacer tant de monde.

    Deux lames lumineuses qui coupe le château en deux

    Le matin de 21 juin, au solstice d’été, lorsque le soleil se lève, il vient éclairer la face externe de la tour du château. Ce matin là, le soleil est orienté de telle manière qu’il va éclairer les deux archères (meurtrières) de la salle basse. Le soleil se déplaçant, il va y avoir deux « bâtons ardents » qui vont se dessiner et qui sont en fait les ombres portées des archères de gauche sur le montants des archères de droite.

    Il y a ce matin là un alignement parfait entre la position de la tour sur la montagne, les quatre archères entre elles et la position du soleil.

    A Montségur, à plus de 1200 mètres d’altitude, dans ces ruines ouvertes aux quatre vents, on vient y trouver ce qu’on a envie d’y chercher.

    De nombreuses théories ont vu le jour depuis des siècles, mais aujourd’hui, une semble assez séduisante, c’est celle des compagnons bâtisseurs (tailleurs de pierre, charpentiers, architectes..). Encore aujourd’hui les compagnons continue à bâtir en s’orientant par rapport au soleil.

    ils font référence aux cathédrales contemporaines de ce château. Sous les voutes des cathédrales de Chartres, d’Amiens, de Bourges ou encore de Rouen, il se passent le même phénomène. En bien plus spectaculaire car évidemment les dimensions ne sont pas les mêmes. Ce n’est donc pas un hasard mais bien une volonté.

    De l’ésotérisme ? oui mais derrière cet ésotérisme il n’y a ni Prêtre, ni Rabin, ni Imam, ni Gourou, mais il y a sûrement un charpentier, un architecte, un tailleur de pierre. Il y a un bâtisseur.

    Ca commence à 6h13. Dès que le premier rayon du soleil traverse les quatre archères du donjon C’est magique ! Le rendez vous est fixé dimanche 21 juin à 5h15 sur le parking du château (hé oui c’est tôt), puis après une ascension d’une quinzaine de minutes vous pourrez voir ce phénomène qui attire des gens du monde entier. Prévoyez de bonnes chaussures et une lampe de poche. Café et gourmandises vous attendent au sommet

  • La Calandreta fête ses 20 ans le 20 juin à Pamiers

    La Calandreta fête ses 20 ans le 20 juin à Pamiers

    Une journée d’échanges festifs et de joyeuses retrouvailles avec les anciens calandrons (élèves), qui pour l’occasion retrouveront leur langue d’Oc, ouvert à tous les curieux et amis. Le 20 juin à partir de 14h00 – Salle Fernan – Pamiers

    La calandreta Ariège Pyrénées

    [info]Au Programme :

    À partir de 14h : Ouverture, dictée occitane, suivie de nombreuses animations gratuites pour petits et grands (ateliers danses, chants, jeux en bois, exposition…) tout l’après-midi.

    18h Pot inaugural des 20 ans,

    19h Apéritif en musique avec Bibilik

    21h30 MAURESCA
    Mauresca vendange à pleines mains dans le Hip Hop ou le Reggae, sans modération, les machines distillent le groove et les cuves débordent de textes vivants et acérés où l’occitan déploie sa verve et son originalité[/info]

    Toutes les animations sont libres et gratuites jusqu’à 21h – 

    Bar et restauration à l’assiette au choix : 8€ plat principal et 2€ pour le fromage ou le dessert

    L’ occitan est une langue vivante, jeune, musicale et créative ! C’est ce que la Calandreta veut transmettre en accueillant le groupe: MAURESCA

    Pour eux, la musique est avant tout une aventure collective, une « coopérative » où la rime et le rythme tournent à plein régime, les machines distillent le groove et les cuves débordent de textes vivants et acérés où l’occitan déploie sa verve et son originalité. 10 ans de scènes et 4 albums, Mauresca vendange à pleines mains dans le Hip Hop ou le Reggae, sans modération.

    Tarifs Concert: 10€ / 8€ pour les 13-20 ans / gratuit pour les moins de 12 ans

    L’organisation de cette fête est le résultat d’une collaboration entre plusieurs associations : La Calandreta, La Lauseta, Le cercle occitan Prosper Estiu, Association Padènes compagnie.

    “Calandreta del pais de Pàmias” &
    “Association La Lauseta”
    11 rue Henri Fabre
    09100 Pamiers
  • Fouilles archéologiques à Montréal-de- Sos

    Fouilles archéologiques à Montréal-de- Sos

    La grotte et la tour du Campanal à Montréal-de-Sos Ariège PyrénéesDu 24 juin au 10 juillet 2015 inclus (sauf le 29 juin et le 6 juillet), la mairie d’Auzat organise une opération de fouilles archéologiques à la fortification de Montréal-de- Sos, au-dessus du village d’Olbier.

    Des bénévoles vont participer à ce chantier et certainement faire de belles découvertes : l’opération redémarre sur des questionnements jamais abordés ! Nous avons hâte d’en connaître les résultats ! Il s’agit d’étudier la partie villageoise du château, alors que les anciennes fouilles avaient concerné la résidence aristocratique.

    Les archéologues espèrent y étudier des époques très peu connues en haute Ariège, autour du Moyen Âge central et peut- être du haut Moyen Âge, puis certainement de l’Antiquité, de l’âge du fer et de l’âge du Bronze…. Or, ces époques, tout particulièrement le Moyen Âge central, étaient mal lisibles dans le cœur du château, c’est pourquoi il a été prévu de changer de secteur et de fouiller les parties basses qui augurent avoir été occupées plus anciennement.

    Florence Guillot vous invite donc à venir rencontrer les fouilleurs, sur la fouille, le jour qui vous convient, du 24 juin au 10 juillet, et se tient à votre disposition pour toute information.

    En complément, la Maison des Patrimoines proposera des activités autour de ces fouilles :

    • Des visites commentées des fouilles archéologiques auront lieu le dimanche 28 juin de 9h30 jusqu’à 17 heures, qui permettront à ceux qui le souhaitent de venir rencontrer les fouilleurs en activité.
    • Un week-end d’initiation à la fouille archéologique aura lieu le samedi 4 et dimanche 5 juin de 9 heures à 18 heures, qui permettra de découvrir et de s’initier à la fouille archéologique.

    Pour plus d’information, n’hésitez pas à la contacter au 06 08 76 96 30 ou par mail : flo@lebarri.com

    Informations sur le site : www.lebarri.com/montreal.php