Catégorie : Territoires

  • Camp de concentration du Vernet d’Ariège, haut lieu de mémoires

    Camp de concentration du Vernet d’Ariège, haut lieu de mémoires

    Raymond Cubells est président de L’Amicale des Anciens Internés Politiques et Résistants du camp de concentration du Vernet d’Ariège depuis huit ans. Il nous parle aujourd’hui de la terrible histoire des internés entre 1939 et 1944, du musée et de l’amicale fondée il y a 70 ans.

    Le Camp de concentration

    Car c’est bien de cela qu’il s’agit et Monsieur Cubells, professeur des écoles et président de l’amicale insiste bien sur le nom qu’on préfèrerait ne pas entendre, car ce terme a été utilisé dès l’ouverture du camp en février 1939 par l’administration de la Troisième République Française et les prisonniers.

    C’est après la défaite de la République espagnole, que le Camp de concentration du Vernet d’Ariège a servi à interner les soldats de l’armée républicaine espagnole.

    Dans des conditions inhumaines, dormant dehors sous le froid et la neige sans presque rien à manger, c’est jusqu’à 15000 personnes qui sont internés en juin 1939.

    A partir du 3 septembre 1939, date de déclaration de guerre entre la France et l’Allemagne, ce camp de concentration est devenu un camp répressif où sont enfermés « les indésirables étrangers » habitants sur le sol français. Citoyens allemands, communistes étrangers (Espagnols, Italiens, Yougoslaves,…) ainsi que tous les étrangers (Russes blancs, Juifs, Tsiganes) sont arrêtés sur le sol français et internés au camp du Vernet. Cela durera jusqu’à la fermeture du camp le 30 juin 1944.

    Parallèlement, à partir de 1942, Le camp a servi de transit pour les juifs, notamment des enfants, raflés en Ariège et dans le Gers par l’administration de Vichy, avant leur déportation en Allemagne. Une liste de 46 enfants juifs déportés est consultable dans le wagon de la gare du Vernet.

    « Il n’y a pas lieu de faire régner, dans les camps de Gurs, d’Argelès, de Rivesaltes ou des Milles, une discipline aussi stricte qu’au Vernet où se trouvent des repris de justice et des extrémistes« 
    (Vichy. Ministère de l’Intérieur. Circulaire du 17 janvier 1941).

    Le 30 juin 1944, les 403 derniers internés sont évacués en camion et en bus (pour les estropiés) jusqu’à Toulouse. Le 3 juillet ils seront déportés par le « Train Fantôme », qui mettra presque 2 mois pour arriver à destination : Dachau pour les hommes et Ravensbrück pour les femmes.

    Au total, ce sont 40000 personnes de 54 nationalités qui ont été emprisonnées dans le camps et au moins 4679 prisonniers qui ont été déportés entre 1941 et 1944 vers les camps de Djelfa (Algérie), d’Aurigny (îles anglo-normandes), d’Auschwitz (Pologne), de Dachau (Allemagne)…

    Aujourd’hui, seuls subsistent le château et les poteaux marquant l’entrée du camp, ainsi que les baraques des gardes devenues pavillons d’habitation, de l’autre côté de la Route Nationale 20.

    Le Musée

    Dans les années 1980, des anciens internés ont eu à coeur de créer un musée consacré à la mémoire de cette époque douleureuse et honteuse. Tout d’abord dans les locaux de la mairie, cette dernière a mis disposition un local sur la place du village. Il retrace en 15 panneaux chronologiques et thématiques la vie du camp et donne de nombreuses explications sur cette triste période de l’Histoire de France. On peut trouver la maquette du camp de concentration, des objets réalisés par les prisonniers, des photos des anciens internés, des dessins… La visite, libre ou guidée, est gratuite.

    L’espace Gare-Wagon

    Le wagon situé à la gare du Vernet d’Ariège a été acheté à la SNCF en 1996 et remis en état avec l’aide de l’EREA – Établissement Régional d’Enseignement Adapté de Pamiers. Le projet cette année est d’aménager cet espace Gare-Wagon avec le déplacement du wagon et la pose de  4 panneaux qui vont baliser les 4 périodes de déportations entre 1941 et 1944  :

    • 1941 déportation vers le camp de Djelfa en Algérie
    • 1942 déportation des 46 enfants juifs
    • 1943 déportation en Italie
    • 1944 déportation des derniers prisonniers vers Dachau et Ravensbrück

    A ce jour 40000 euros ont été récoltés grâce au Conseil régional Midi-Pyrénées, à la réserve parlementaire de Jean-Pierre Bel Sénateur et celle d’Alain Fauré Député, à la SNCF et au ministère des anciens combattants. Un travail est en cours avec le Conseil Général propriétaire des lieux.

    Les dons peuvent être envoyés à notre siège Social :
    AAIPRCC du Vernet d’Ariège MAIRIE, place Guilhamet 09700 LE VERNET D’ARIEGE
    Le chèque est à mettre à l’ordre de l’Amicale du camp du Vernet
    numéro de CCP : 2 344 62 S TOULOUSE

    Le cimetière et le mémorial

    le cimetière a été préservé sur la commune de Saverdun, grâce à l’action des anciens prisonniers du camp du Vernet et à Lucien Amiel, maire de Saverdun. 153 tombes restent encore dans ce cimetière où reposent à jamais des Espagnols, Russes, Polonais, Italiens, Yougoslaves, Arméniens, Tchèques, Chinois, Portugais, Hongrois, Roumains et autres nationalités, pour avoir lutté contre la politique hitlérienne et défendu la liberté et la paix des peuples.

    5 panneaux historiques expliquent la présence de ce cimetière là et le parvis des nationalités des anciens internés du camp. Accès libre.

    L’amicale

    Elle a été créée le 1er décembre 1944, quelques mois après la fermeture du camp, par les anciens internés qui voulaient perpétuer le souvenir de ce qui s’est passé dans ce camp de sinistre mémoire. Elle rassemble une quarantaine d’adhérents en France et à l’étranger,anciens internés, leurs familles et leurs proches.

    Depuis sa création, l’Amicale est la dépositaire de cette Mémoire et de cette Histoire et en assure la transmission aux jeunes générations.

    Pour avoir lutté contre les fascismes et défendu la liberté et la paix des peuples, 215 personnes sont mortes à cause de leur internement dans des conditions inhumaines. 152 reposent à jamais dans le cimetière.

    Souvenons-nous !

  • Fêtez la danse avec l’Opéra de Paris – 18 dec Lavelanet

    Fêtez la danse avec l’Opéra de Paris – 18 dec Lavelanet

    Fêtez la danse avec l'Opéra de Paris Ariège Pyrénées

    Après, l’enlèvement au Sérail, l’Opéra de Mozart projeté le 27 novembre dernier, c’est au tour de la danse de rentrer au cinéma le Casino de Lavelanet.

    Le Défilé du Ballet de l’Opéra

    Musique d’Hector Berlioz
    « Marche », extrait de l’opéra Les Troyens
    Avec les Étoiles, les Premiers Danseurs, le Corps de ballet et les élèves de l’École de danse

    Études
    Musique de Carl Czerny
    Chorégraphie d’Harald Lander

    Études transpose sur scène une classe de danse. Imaginé par Harald Lander qui fut chorégraphe, maître de ballet et directeur de l’École de Danse de l’Opéra, le ballet se lit comme un manifeste de la technique classique, de sa pureté, de sa rigueur et de son exigence.

    Casse-Noisette

    Sujet de Marius Petipa d’après un conte d’E.T.A. Hoffmann adapté par Alexandre Dumas
    Musique de Piotr Ilyitch Tchaikovski
    Chorégraphie et mise en scène de Rudolf Noureev d’après Marius Petipa et Lev Ivanov

    Jeudi 18 Décembre 2014
    19:15 durée : 2h40

    Tarif, abonnement et réservation sur : www.lavelanet-culture.com

  • « Les années folles de la physique »  par Dominique Odero – 16 déc Artigat

    « Les années folles de la physique » par Dominique Odero – 16 déc Artigat

    « Les années folles de la physique »   Ariège pyrénéesLes CD et DVD, les PC, les téléphones portables, les GPS… nous sont familiers et d’un usage quotidien. Comme de nombreuses autres découvertes, la plupart de ces objets technologiques proviennent des découvertes de jeunes physiciens européens (Bohr, Heisenberg, De Broglie, Pauli, Born, Schrödinger, Dirac…) qui, après la Première Guerre mondiale (entre 1920 et 1935), ont établi les bases de la Physique Quantique. Dominique Odero nous présente ici ces hommes d’exception, leurs recherches, leurs travaux, leurs désaccords, leurs expériences de pensée…

    Docteur en physique en retraite, Dominique Odero  a d’abord été maître assistant (Université de Picardie) et, en parallèle, chercheur en physique des plasmas dans un laboratoire du CNRS. Il a ensuite quitté la recherche publique pour la recherche privée dans le cadre de grands groupes industriels (CIT Alcatel, puis Thomson CSF) pour terminer comme directeur de programme chez Thales.

    Comme à l’habitude, l’entrée est libre et gratuite.

    À l’issue de la soirée, comme chaque fois, nous partagerons ce que chacun(e) aura amené à manger et/ou à boire.

    Renseignements : 05 61 68 90 05
    pupal09.blogspot.fr

  • Sur les routes de l’Ariège : RN 20 Perles et Castelet

    Sur les routes de l’Ariège : RN 20 Perles et Castelet

    semaine27-OTRA-perles-castellet

    Les habitants sont appelés les Perlois et les Perloises. Entouré par les communes de Tignac, Savignac-les-Ormeaux et Caussou, Vaychis est situé à 2 km au sud-est de Perles-et-Castelet la plus grande ville à proximité.

    Situé à 880 mètres d’altitude, le Ruisseau de Lègnes, le Ruisseau de Guissou, le Ruisseau Linats sont les principaux cours d’eau qui traversent la commune de Vaychis.

    La commune est proche du parc naturel régional des Pyrénées ariégeoises.

     

  • Moriarty en concert – 13 dec Foix

    Moriarty en concert – 13 dec Foix

    Moriarty en concert Ariège Pyrénées

    « Le quatrième album de Moriarty reprend le fil là où l’avait laissé “The Missing Room” : Nous avons rouvert les malles pleines de bribes accumulées pendant des années, fouillé les fragments inachevés, nés de tournées sans fin et de projets parallèles : il y avait des enregistrements au dictaphone de morceaux improvisés une fois et perdus ensuite, capturés dans les coulisses des théâtres, les chambres et les sous-sols.

    Dans le grenier d’une ferme, nichée au fond d’une vallée alsacienne, nous avions enregistré des histoires de femmes tragiques…

    Au retour de trois ans de tournée, nous avons posé nos valises à Paris, et laissé émerger de nouvelles chansons. Encore une fois, nous avons été surpris de constater que ces chansons tournaient – de près ou de loin – autour du thème de l’au-delà, du passage d’un monde à l’autre, de la danse invisible entre les vivants et les fantômes.

    Alors nous avons décidé d’appeler cet album Epitaph, pour moquer la mort, et pour croire qu’on peut danser avec. » Stephan Zimerli

    Samedi 13 Décembre 2014
    à 20h45 à l’Estive Foix

    Plus d’informations : www.lestive.com/?portfolio=moriarty

    Crédit Photos : Stephan Zimmerli

  • Germinal – 9 dec Foix

    Germinal – 9 dec Foix

    Germinal Ariège Pyrénées

    À la manière d’un jeu vidéo comme Civilization, les comédiens débloquent une à une toutes les connaissances nécessaires pour passer de l’âge de pierre au lancement d’une fusée. Construire le monde n’est pas simple : il faut élaborer un langage, des savoirs, des pensées, former un collectif, agir, ou pas…

    En provoquant rire et étonnement, les protagonistes de « Germinal » nous entraînent dans cette épopée semée d’embûches et de rebondissements, leur utopie où il est aussi question de théâtre… Un théâtre qu’ils découvrent et construisent en même temps qu’ils découvrent et construisent le monde !

    Et si on réinventait le monde, là sous vos yeux…?

    Mardi 9 Décembre 2014
    à 20h45 à Foix (à l’Estive)

    Plus d’information : www.lestive.com/?portfolio=germinal

    Crédit Photos : Bea Borges

  • Histoires autour du cochon – 6 dec Belloc

    Histoires autour du cochon – 6 dec Belloc

    Histoires autour du cochon Ariège Pyrénées

    C’est à l’entrée de l’hiver que l’on tue le cochon. Il s’agit bien évidemment de constituer des réserves pour les mois à venir. Mais au-delà des raisons pratiques, tuer le cochon est un moment qui scande le temps de la vie villageoise.

    C’est vraiment un moment qui soude la communauté. On tue toujours le cochon en entraide, entraide des hommes pour le tuer, entraide des femmes pour le préparer. C’est un moment axé sur l’abondance de nourriture.

    L’animation se fait à trois voix. Paul Garrigues, président de l’Association Sur les pas d’Adelin Moulis présentera la manière dont se déroulent toutes les étapes du sacrifice du cochon et des temps de partage qui suivent. Il s’appuiera sur les écrits des Félibres, Adelin Moulis de Fougax-et-Barrineuf et Justin Gaouzé de Saint-Girons.

    Dans leurs ouvrages, écrits aussi bien en français qu’en occitan, ils abordent la vie traditionnelle en Ariège, et notamment le sacrifice du cochon. Ils seront mis en relief par l’expérience d’un « tueur » Yves Clerc.

    En effet, le cochon est l’objet de tous les soins, notamment par les femmes, lorsqu’il est engraissé. Au moment de l’abattage, on a recours à quelqu’un d’extérieur à la maisonnée. Le tueur est un spécialiste qui passe de maison en maison. Il développe un vrai savoir-faire pour abréger les souffrances de l’animal et préparer au mieux la viande.

    Originaire de Léran, Yves Clerc officiait dans tous les villages alentour. Il a de nombreuses histoires et anecdotes à partager.

    Catherine Robin fera quelques incursions historiques en évoquant les différentes utilisations du cochon, la naissance de l’élevage, les imaginaires liés au cochon… On connaît notamment pour Belloc le nombre de cochons que les gens possédaient durant la seconde partie du XVIIIe siècle.

    Pour aborder le cochon dans toutes ses formes, rendez-vous le 7 décembre à 14h30 à Belloc, dans la salle des fêtes. Le tarif de l’animation est de deux euros. Venez écouter et partager de nombreuses histoires autour du cochon !

  • Tuc de Montcalivert, un partenariat exemplaire pour des parcours écologiquement riches

    Tuc de Montcalivert, un partenariat exemplaire pour des parcours écologiquement riches

    Tuc de Montcalivert Ariège Pyrénées

    C’est la suite logique d’un processus impulsé par le PNR et la commune de Montjoie qui a impliqué plusieurs partenaires depuis 2011 : éleveurs, Association des Naturalistes d’Ariège (ANA), Fédération pastorale, ISCRA.

     Le PNR avait d’abord confié le soin à l’ANA de réaliser une étude approfondie du patrimoine naturel de cette parcelle communale de 13 ha. Orchidées, papillons rares, oiseaux… En plus de son panorama exceptionnel sur le Couserans, la richesse écologique du Montcalivert était confirmée. Problème : le manque de pâturage conduisait à un enfrichement progressif de ce coteau, au dépend de certaines espèces rares et au risque de favoriser les incendies.

     Il fallait donc prévoir des travaux de débroussaillage, tout en s’assurant que des éleveurs pourraient ensuite utiliser à nouveau ces parcours. La Fédération pastorale de l’Ariège a donc été sollicitée.

    Objectif : trouver des éleveurs installés sur Montjoie en petits ruminants (bêtes les mieux adaptées à ces coteau secs) et volontaires pour utiliser ces parcelles communales.

    A l’issue d’une enquête auprès de quarante exploitants, quatre éleveurs en ovins et caprins se sont déclarés intéressés. Aussi, en octobre dernier a été lancé sous l’impulsion de la Fédération pastorale la procédure de création du premier groupement pastoral de Montjoie-en-Couserans.

     Les travaux de réouverture des landes à genêts et genévriers pouvaient donc démarrer. Ils ont été confiés à l’ISCRA qui a commencé à intervenir mi-novembre. L’objectif n’est pas de tout couper, mais d’éclaircir les friches pour en faciliter la pénétration par le bétail. Le travail de l’ISCRA doit se terminer d’ici la fin de l’année.

     Ainsi, dans quelques semaines, plus de 20 ha de communaux riches d’un point de vue écologique vont retrouver leur utilité pastorale. Ce projet a pu être mis en œuvre grâce au concours financier de l’Union européenne (FEDER), de l’Etat, de la Région Midi-Pyrénées, du PNR et de la commune de Montjoie, dans le cadre du plan d’actions sur les espaces naturels remarquables du Parc.

    C’est la suite logique d’un processus impulsé par le PNR et la commune de Montjoie qui a impliqué plusieurs partenaires depuis 2011 : éleveurs, Association des naturalistes d’Ariège, Fédération pastorale, ISCRA.

     Le PNR avait d’abord confié le soin à l’ANA de réaliser une étude approfondie du patrimoine naturel de cette parcelle communale de 13 ha. Orchidées, papillons rares, oiseaux… En plus de son panorama exceptionnel sur le Couserans, la richesse écologique du Montcalivert était confirmée. Problème : le manque de pâturage conduisait à un enfrichement progressif de ce coteau, au dépend de certaines espèces rares et au risque de favoriser les incendies.

    Il fallait donc prévoir des travaux de débroussaillage, tout en s’assurant que des éleveurs pourraient ensuite utiliser à nouveau ces parcours. La Fédération pastorale de l’Ariège a donc été sollicitée. Objectif : trouver des éleveurs installés sur Montjoie en petits ruminants (bêtes les mieux adaptées à ces coteau secs) et volontaires pour utiliser ces parcelles communales. A l’issue d’une enquête auprès de quarante exploitants, quatre éleveurs en ovins et caprins se sont déclarés intéressés. Aussi, en octobre dernier a été lancé sous l’impulsion de la Fédération pastorale la procédure de création du premier groupement pastoral de Montjoie-en-Couserans.

    Les travaux de réouverture des landes à genêts et genévriers pouvaient donc démarrer. Ils ont été confiés à l’ISCRA qui a commencé à intervenir mi-novembre. L’objectif n’est pas de tout couper, mais d’éclaircir les friches pour en faciliter la pénétration par le bétail. Le travail de l’ISCRA doit se terminer d’ici la fin de l’année.

    Ainsi, dans quelques semaines, plus de 20 ha de communaux riches d’un point de vue écologique vont retrouver leur utilité pastorale. Ce projet a pu être mis en œuvre grâce au concours financier de l’Union européenne (FEDER), de l’Etat, de la Région Midi-Pyrénées, du PNR et de la commune de Montjoie, dans le cadre du plan d’actions sur les espaces naturels remarquables du Parc.

    Communiqué du PNR

  • Café littéraire “Ariège, archives remarquables” – 2 dec Foix

    Café littéraire “Ariège, archives remarquables” – 2 dec Foix

    Café littéraire “Ariège, archives remarquables” Ariège Pyrénées

    Le département de l’Ariège a été formé à la Révolution Française par le regroupement du Comté de Foix – fondé au Xe siècle et rattaché au royaume de France en 1607- et du Couserans, dont la capitale, Saint-Lizier, a été le siège d’un important évêché jusqu’en 1801. Son histoire plonge ainsi ses racines dans l’histoire politique et religieuse de la France. Département pyrénéen, frontalier avec l’Andorre et l’Espagne, l’Ariège est également riche d’une culture et d’une économie fondées sur l’exploitation minière, le pastoralisme et le thermalisme.

    Ce livre présente les documents les plus remarquables conservés par les Archives départementales de l’Ariège, pour la plupart inédits, choisis et commentés par Claudine Pailhès. Lettres, plans, registres, photographies, actes – dont le plus ancien date du « mois de mai de la quinzième année du règne du roi Lothaire » c’est-à-dire l’an 970 –, racontent l’histoire de l’Ariège et de ses habitants au long des siècles.

    Une rencontre animée par Anne Brenon.

    Mardi 2 Décembre 2014
    à 19h00 bar de l’Estive Foix
    Tarif : Entrée libre
    Durée : 1h30

  • Le concours de la meilleure photographie d’un lieu de Mémoire remporté par un jeune ariégeois

    Le concours de la meilleure photographie d’un lieu de Mémoire remporté par un jeune ariégeois

    meilleure photographie d'un lieu de Mémoire Ariège Pyrénées

    En 2014, 52 photographies ont été adressées au jury du Concours de la meilleure photographie d’un lieu de Mémoire qui au terme d’un examen attentif a décerné trois prix et une mention à l’occasion de cette seizième édition.

    Le premier prix a été décerné à Thomas ARAUD, élève de troisième au collège du Sabarthès à Tarascon-sur-Ariège  pour son cliché représentant le monument des cinq figures colossales de Croquié situé sur la commune de Mercus-Garrabet.

    Un commentaire présentant sa recherche créative était joint:

    « Lorsque j’ai eu à choisir un lieu à photographier pour ce concours, rapidement, mon choix s’est porté sur les cinq figures colossales érigées en hommage aux résistants morts au combat et qui constituaient le petit maquis de Croquié, non loin de la commune de Mercus (à laquelle le hameau de Croquié appartient). Ce monument, composé de cinq statues anonymes, aux silhouettes d’hommes et de femmes symbolise à mes yeux ce qu’a pu être la Résistance. En effet, entre 1942 et 1944, quelques combattants de la liberté se sont cachés en altitude à 1 200 mètres pour mener la lutte contre l’Occupant. La taille réduite de ce maquis me fait dire que le moindre geste contre les nazis et les autorités de Vichy a contribué à la Libération. La Résistance est pour moi l’addition des grands actes de Résistance et des actes moins spectaculaires, mais déterminants. Le maquis de Croquié se joint à d’autres maquis à la fin de la guerre et paie un lourd tribut dans les combats. J’ai pris ma photographie au tout début du printemps, fin mars, mais sur le site, les marques de l’hiver étaient encore un peu présentes, avec cette neige commençant à fondre. L’ambiance est encore glaciale, mais on sait que la douceur est sur le point de faire son retour. J’y trouve là une métaphore de la Résistance et de la Libération : après le Débarquement, la victoire (le printemps) semblait proche, ou en tout cas accessible, mais les combats de la Libération ont encore fait un grand nombre de victimes (l’hiver). C’est à ces victimes que les cinq figures de Croquié rendent hommage, car les inscriptions sur le monument appellent à la mémoire de toutes et tous les Résistants. Ces silhouettes anonymes, qui dominent la vallée, semblent donc encore la protéger, veiller sur elle. Ainsi, au-delà de l’hommage, tourné vers le passé, le monument invite à la vigilance, tournée elle vers le présent et l’avenir. »

    Toutes nos félicitations Thomas.

    source : www.fondationresistance.org

  • L’insomnante de Claire Ruffin – 6 dec Foix

    L’insomnante de Claire Ruffin – 6 dec Foix

    L'insomnante de Claire Ruffin Ariège Pyrénées

    Sur scène, un lit recouvert d’un édredon immaculé, un plafond d’oreillers suspendus et une lumière très blanche servent de décor aux personnages…Les yeux grand ouverts, une jeune femme se débat avec son absence de sommeil. Elle allume, éteint, allume, éteint encore. Le lit, normalement cocon douillet, devient le lieu de tous les dangers. Il l’emprisonne dans ses barreaux, l’aspire, penche dangereusement, avance, titube et s’écroule… En émergent une bouche, des mains, un violoncelle. Et le plafond n’est pas en reste.

    Tour à tour ciel cotonneux ou cellule capitonnée, il dissimule le marchand de sable qui use de ses artifices pour essayer d’endormir la demoiselle. Enfin, telle la figurine d’une boîte à musique tourbillonnante, une chanteuse musicienne complète le trio et égrène des notes qui semblent sortir de l’esprit de la jeune femme. C’est une suite d’insomnies. Une suite pour insomniaque.

    Un spectacle visuel et sonore pour éprouver les sensations ouatées d’un rêve éveillé. Une rêverie étonnante et mouvementée, dans laquelle se reconnaitront tous les insomniaques et qui réjouira les bienheureux au sommeil profond !

    « La nuit, parfois, je ne dors pas. Ça bruisse, ça s’agite, sans visage, juste du grouillant sans nom, qui ne veut pas me laisser tranquille. L’insomnie, je la sens qui se faufile en moi et partout. Je ne parviens pas à la retirer, à me retirer. Je reste là. Obligée mais absente dans le vertigineux, immobile, saisie, suspendue, épuisée jusqu’à ce que le jour vienne… Faire de l’insomnie une source. Extraire de cet espace inutilisable autre chose que de l’épuisement. Sortir l’insomnie de son espace intime, la partager, la jouer. Construire à partir de cet espace ruiné un langage artistique aux formes multiples.

    Laisser cette pourriture fertiliser d’autres espaces.

    De ce désir naît une figure: L’Insomnante.» Claire Ruffin

    Samedi 06 décembre à 17 heures à l’Estive de Foix
    A partir de 6 ans – 7 euros pour les moins de 13 ans

    Crédit Photos : Vincent Beaume

    [callout]A 14h conférence : « Le sommeil dans tous ses états » – Entrée libre

    Avec le Dr Montemayor, Médecin de l’hôpital Rangueil de Toulouse, spécialisé dans les troubles du sommeil et Claire Ruffin Directrice artistique du projet « L’insomnante ».

    La conférence sera animée par Gérard Bérail de l’Université Populaire de Foix.

    Avec la MGEN et la CASDEN[/callout]

    www.lestive.com

  • La startup ariègeoise Freemindtronic a remporté le Trophée de l’objet connecté

    La startup ariègeoise Freemindtronic a remporté le Trophée de l’objet connecté

    La startup Ariègeoise Freemindtronic a remporté le Trophée de l’objet connecté Ariège pyrénées

    Evikey One NFC, clé USB Cyber Sécurisée de freemindtronic permettant de protéger ses données contre tous types d’intrusions (physique, numérique, électronique, électrique) a été élu l’objet connecté ayant apporté le service le plus innovant à destination du grand public ou des professionnels lors de la 7e édition des « Assises de l’Embarqué», organisées par Embedded France avec le soutien de la Direction Générale des Entreprises (DGE), du Ministère de l’économie de l’industrie et du numérique et CAP’TRONIC.

    C’est une solution innovante en matière de Cyber Sécurité par système électronique embarqué qui agit comme un coffre-fort numérique inviolable puisqu’elle est totalement invisible des systèmes informatiques.

    Dotée de multi systèmes embarqués complexes d’auto protection et de sécurité, cette clé USB Sécurisée d’un nouveau type, sans contact, est totalement autonome puisqu’elle produit sa propre énergie électrique de manière sécurisée pour fonctionner. EVIKEY ONE NFC possède un système d’auto-protection automatique électrique.

    Elle embarque, entre autre, une boîte noire qui trace la vie de la clé permettant  un suivi de la garantie innovante de 9000 heures décomptées sur l’usage réel de la mémoire,  la géolocalisation des déverrouillages de la clé ou encore un SAV avec autodiagnostic intégré.

    La version Premium répond aux demandes du grand public pour le stockage sécurisé de données informatiques. Seul le propriétaire de la clé peut accéder aux données stockées dans son EVIKEY après l’avoir déverrouillée avec un smartphone ou une tablette. Ainsi, en cas de perte ou de vol, l’accès aux données est impossible.

    La version PRO possède des fonctions complémentaires à travers un système d’administration embarqué qui permet notamment un fonctionnement M2M et une adaptation du niveau de sécurité en fonction de la politique définie par l’entreprise.

    Enfin, EVIKEY ONE NFC est la première clé USB personnalisable et adaptable sur mesure répondant aux exigences spécifiques des industriels, des grandes entreprises, des organismes publics ou de la défense. En effet, il est possible de restreindre ou d’asservir l’usage de la clé à un lieu de travail, à un système informatique, à une plage horaire ou à un matériel spécifique.

    Monsieur jacques Gascuel, président de Freemindtronic, a dévoilé en avant-première la sortie prochaine d’EVIDISK, un disque SSD sécurisé sans contact, qui embarque la même technologie qu’EVIKEY ONE NFC.

    La mission de FREEMINDTRONIC est de fournir des systèmes électroniques embarqués dynamiques dotés d’un très haut niveau de protection avec boite noire, pour sécuriser les systèmes informatiques fixes et nomades, tels que les clés USB ou disques durs externes afin d’empêcher l’accès aux données informatiques à des personnes et/ou leurs matériels qui ne sont pas préalablement autorisés. Notre  cœur  de métier est notamment le développement de systèmes complexes en multi protections électroniques sécurisées communicants avec boite noire, mis en œuvre dans le domaine de la Cyber Sécurité.

    ​FREEMINDTRONIC SAS
    Zone Artisanale Le Rada
    09500 TOURTROL
    Tél. 05 82 95 06 74

    christine@freemindtronic.com
    www.freemindtronic.com et www.evikey.com​