Catégorie : Environnement

  • Mine de Salau : Il est urgent de retirer les transformateurs au Pyralène selon Jérôme Azéma

    Mine de Salau : Il est urgent de retirer les transformateurs au Pyralène selon Jérôme Azéma

    Notre invité de la semaine Jérôme Azéma vient régulièrement nous informer de ses actions pour le département de l’Ariège. Ce mois-ci ce sont deux dossiers « brulants » que nous évoquons avec lui, notamment le dossier de la mine de Salau pour lequel il a usé de sa position de référent départemental pour informer les instances nationales. Un moment pour nous pour faire le point de nouveau sur ce dossier.

    La mine de Salau, située sur la commune de Couflens, est une mine de Tungstène, minerai en pénurie mondiale, et hautement stratégique. Ce gisement fût exploité entre 1976 et 1986. Plus de 11 000 tonnes de tungstène furent extraites à une teneur moyenne de 1,5 %, ce qui en faisait à l’époque le gisement de tungstène le plus riche du monde. Il fût fermé, comme beaucoup d’autres exploitations de tungstène, à la suite d’un fort dumping de la Chine.

    Les travaux scientifiques menés par la Société E-Mines durant ces deux dernières années ont démontré que ce gisement avait été très largement sous-estimé, et qu’il pouvait être considéré aujourd’hui comme l’un des plus importants au niveau mondial. L’objectif du projet mené par Apollo Minerals au travers de ses filiales françaises Mines du Salat et Ariège Tungstène est la démonstration de 50 000 tonnes de tungstène. Le potentiel géologique serait beaucoup plus important, probablement plus de 200 000 t, le gisement se poursuivant jusqu’en Espagne. Par ailleurs, ces mêmes travaux scientifiques ont démontré que le minerai, particulièrement riche en tungstène, est également riche en or (> 5 g/t), ce qui préserverait la future exploitation des fluctuations sur le cours du tungstène et garantirait l’économie du projet sur le long terme.

    Un permis exclusif de recherche minier (PERM « Couflens ») a été signé le 20 octobre 2016 par Mr Sirugue, ancien Secrétaire d’Etat à l’Industrie, permis confirmé par le Premier Ministre Cazeneuve avec des clauses environnementale, et publié au Journal Officiel le 11 février 2017. L’exécution de ce PERM est supervisée par l’Etat, via la préfecture de l’Ariège.

    Cependant, le maire de la ville de Couflens, qui était en charge de la fermeture de l’exploitation, s’acharne à stopper le projet, pour des raisons expliquées ci-après. En particulier, il a exhumé un arrêté municipal de 1992 interdisant l’accès à tout véhicule à la seule route d’accès au carreau de la mine, alors que de nombreux véhicules ont circulé sur cette route depuis 25 ans sans difficulté. Mme la Préfète de l’Ariège, Marie LAJUS, a saisi la Justice en référé pour « détournement de pouvoir » et « application discriminatoire d’un arrêté municipal », contre le maire de Couflens. Mais le Tribunal Administratif a rejeté cette requête de la préfecture. 

    De ce fait, la circulation de tout véhicule est interdite sur la route d’accès à la mine. Or la mine de Salau présente en ce moment même deux risques majeurs : les rejets miniers et le PCB des transformateurs.

    Les rejets miniers présentent un risque géotechnique majeur !

    Ceux-ci correspondent à deux tas déversés sur la pente du Carreau 1230 de la mine et sur le Plat des Pommiers en contre-bas. Au total, ces déchets représentent environ 1 million de tonnes de résidus de traitement constitués par les restes du minerai broyé, une fois la plus grande partie du tungstène (sous forme d’un minéral : la scheelite) retiré. Ces tas sont restés à l’abandon sur une forte pente pendant plus de 40 années ; aucune étude sérieuse de leur impact environnemental ne fut réalisée.

    Les résidus sont donc constitués d’une roche réduite en poudre, d’une granulométrie très fine : 60 µ. Aujourd’hui encore, ils restent très peu végétalisés, mais cette caractéristique n’est pas liée à une toxicité particulière et peut aisément s’expliquer :

    • Il s’agit d’une roche en poudre : milieu particulièrement peu fertile pour la végétation
    • Ils subissent un fort phénomène d’érosion sur la pente, ce qui handicape la végétalisation.

    Ils présentent des traces de métaux et métalloïdes, mais dans des proportions faibles pour ce genre de matériau, et l’étude halieutique effectuée dans le ruisseau du Cougnet qui érode le bas de ces tas n’a pas révélé une contamination de la faune aquatique par ces métaux et métalloïdes.

    Cependant, si ces tas n’ont que peu ou pas d’impact sur une contamination chimique, ils présentent un risque géotechnique majeur pour l’environnement.

    Ces tas sont constitués par une pulpe de roche pulvérulente de granulométrie moyenne de 60µ. Ils ont été déposés sur une pente forte, plus de 45 degrés, et sur une membrane géotechnique étanche qui empêche son drainage par infiltration.

    A l’extérieur du tas, l’exposition à l’oxygène de l’air a provoqué la formation d’une croute indurée (principalement des oxydes de fer, d’où la couleur rouge des tas) qui donne l’apparence d’une bonne stabilité.

    Toutefois, à l’intérieur du tas et sous la protection de cette croute d’oxydes, il reste possible (probable ?) que ces rejets forment un matériau très différent, riche en eau et pouvant s’apparenter à un gel (milieu thixotrope). Dans cette hypothèse, un évènement extérieur comme une inondation ou une avalanche, pourrait entrainer le fluage des tas et le déversement de plusieurs dizaines voire centaines de milliers de tonnes d’une boue très fluide dans le cours d’eau le Cougnet. Cela pourrait entrainer une pollution massive par asphyxie des cours d’eau jusqu’à en affecter la Garonne.

    Des catastrophes de ce genre arrivent fréquemment sur des sites miniers. Il est urgent de vérifier la stabilité de ces tas par des sondages géotechniques (technologie des sondages soniques) qui devraient être entrepris dès le printemps pour peu que les problèmes d’accès à la mine soient résolus.

    Mines du Salat, le porteur du projet PERM, a planifié une série d’études pour évaluer la possibilité de réintroduire ces rejets dans l’ancienne mine en les incorporant dans le circuit de traitement du minerai d’une future exploitation. Il serait ainsi fait la démonstration que loin de générer des pollutions supplémentaires, une mine responsable peut contribuer à restaurer un environnement dégradé.

    du PCB dans l’eau du Cougnet

    Les journalistes d’investigation de la revue mensuelle l’Ariégeois magazine ont révélé la présence dans la mine de 5 transformateurs ayant contenu du PCB (pyralène) et partiellement vidés mais non décontaminés, ainsi que celle d’autres transformateurs encore pleins.

    Les études réalisées récemment par Géodéris auraient montré des traces de PCB dans l’eau du Cougnet (le torrent qui draine l’entrée de la mine). Cette contamination est confirmée par l’étude halieutique commandée par Mines du Salat qui révèle la présence de PCB dans la chair des truites de ce même torrent. On rappellera la longue persistance des PCB dans l’environnement et leur capacité à se concentrer dans la chaine alimentaire.

    Il est donc urgent de procéder à l’évaluation de ce risque et de retirer au plus tôt ces transformateurs de la mine afin de stopper cette contamination particulièrement grave. Il apparait aujourd’hui évident qu’ils sont la source des contaminations constatées.

    Jérôme Azéma en tant que référent de LaREM09 a contacté immédiatement les services de l‘Etat (préfecture, services du premier ministre, des ministères de l’a transition écologique et solidaire, et de la santé), car il appartient à l’Etat d’imposer la réouverture de l’accès au carreau de la mine dans les plus brefs délais.

  • Extinction des feux… Foix en nuit profonde

    Extinction des feux… Foix en nuit profonde

    Suite à l’expérimentation concluante débutée en avril 2017 dans 6 quartiers de Foix, la municipalité a décidé d’étendre l’extinction de l’éclairage en nuit profonde.

    A partir de lundi 15 janvier 2018, l’extinction de l’éclairage public sera progressivement étendue à une grande partie du territoire communal :

    L’été – du 1er avril au 31 oct. – entre 00h00 et 6h00.

    L’hiver – du 1er novembre au 31 mars – entre 23h00 et 6h00

    Exception faite du centre historique, des allées de Villote et du champ de Mars où l’éclairage public restera allumé comme antérieurement.

    En ce qui concerne le secteur de la gare (rue P. Sémard et rue des Marchandises), l’extinction sera effective de 0h00 à 5h00, été comme hiver, pour tenir compte des horaires des trains.

    Il s’agit d’une démarche à la fois écologique et de bonne gestion de l’argent public que plus de 10 000 communes en France ont déjà mise en œuvre. Evidemment, des adaptations pourront être envisagées au fil du temps.

  • Bois de bord de routes : le Département demande à l’Europe de quel bois elle se chauffe…

    Bois de bord de routes : le Département demande à l’Europe de quel bois elle se chauffe…

    Réunis en Commission permanente ce lundi 18 décembre, les Conseillers Départementaux ont décidé de solliciter la participation de l’Union Européenne au projet d’installation d’une chaufferie bois au collège du Sabarthès-Montcalm à Tarascon.

    226 114 € peuvent être apportés au titre du fonds européen de développement régional (FEDER), à hauteur de 50 % de l’investissement global.

    Pour le Département, cette réalisation s’inscrit dans le cadre plus large d’une orientation environnementale volontariste qui vise à améliorer le bilan énergétique de ses bâtiments mais également à engager un cercle vertueux.

    Chaque année, 2 000 tonnes de bois sont en effet coupés sur les bords de routes départementales pour assurer la sécurité des usages. Désormais, ces branchages et bûches seront valorisés en bois de chauffage.

    Source : CD09

  • La liste des mammifères menacés en France s’aggrave mais pas pour le bouquetin

    La liste des mammifères menacés en France s’aggrave mais pas pour le bouquetin

    Huit ans après le premier état des lieux, la mise à jour de la Liste rouge des espèces menacées montre une aggravation de la situation des mammifères dans l’Hexagone : 33 % des espèces terrestres et 32 % des espèces marines apparaissent menacées ou quasi menacées, contre respectivement 23 % et 25 % en 2009. Au total, sur l’ensemble des 125 espèces de France métropolitaine, 17 sont menacées et 24 autres quasi menacées.  

    C’est ce que vient de publier L’UICN (Le comité français de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature), cependant, depuis 2014, le Bouquetin des Pyrénées (Capra pyrenaica) est passé du statut d’espèce « Éteinte » au niveau national à « En danger »

    Par le passé, la chasse et le braconnage ont été les principales causes de raréfaction et de disparition de l’espèce. Les menaces sont désormais liées aux aléas climatiques ou d’ordre génétique. Les premières analyses réalisées dans les Pyrénées ont révélé des taux de consanguinité élevés parmi les bouquetins fondateurs, tous issus d’une même population, elle-même réintroduite, de la sous-espèce victoriae. Comme la variabilité génétique d’une population et la qualité du potentiel immunitaire qui en découle sont des garants de sa pérennité, l’apport d’individus provenant d’autres populations sources apparaît comme nécessaire pour lever cette fragilité et assurer la viabilité à long terme du Bouquetin ibérique dans le massif pyrénéen.

    Dès 2012, en préalable à sa réintroduction en France, le Bouquetin ibérique a été inscrit sur la liste des espèces protégées, rejoignant le Bouquetin des Alpes. Grâce au programme de réintroduction mené par le Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises et le Parc national des Pyrénées Les premiers relâchers ont été menés en 2014 et ont concerné une vingtaine de bouquetins mâles et femelles réintroduits dans deux parcs des Pyrénées, marquant ainsi le retour de l’espèce.

    Près de 140 bouquetins ont été ajoutés depuis à ces premiers groupes et plusieurs dizaines de naissances ont eu lieu dans les différents sites. Mais en raison de ses effectifs encore faibles et fragiles sur le territoire, le Bouquetin ibérique est encore classé “En danger” en France.

    En 4 ans donc, 209 bouquetins ont été lâchés dans les Pyrénées Ariégeoises et les Hautes-Pyrénées et plus de 60 naissances ont été enregistrées. Les 2 parcs mettent tout en œuvre pour que le Bouquetin ibérique sorte le plus rapidement possible de la liste des espèces menacées en France.

    Photo à la une : Première naissance de bouquetin dans les Pyrénées Ariégeoises (PNR)

    Source : Parc naturel régional des Pyrénées Ariégeoises

    Pour en savoir plus sur les espèces menacées : uicn.fr/wp-content/uploads/2017/11/liste-rouge-mammiferes-de-france-metropolitaine.pdf

     

  • Fêtes de fin d’année : attention aux déchets !

    Fêtes de fin d’année : attention aux déchets !

    Pour beaucoup d’entre nous, les fêtes de fin d’année sont synonymes de réunions de famille et d’échanges. Malheureusement, elles riment aussi avec une accumulation de déchets non triés qui finiront enfouis à Berbiac.

    Il faut savoir que chaque année, 50 000 tonnes (près de 5 fois le poids de la Tour Eiffel) de déchets arrivent à Berbiac alors que nous devons réduire ces tonnages d’un tiers d’ici 2020.

    Il est pourtant possible et très facile d’éviter d’encombrer nos poubelles avec les multiples emballages, suremballages, papiers cadeau, objets jetables… et de transformer les fêtes en un vrai moment de convivialité écoresponsable.

    Pour cela, le tri des déchets doit rester un réflexe : le papier cadeau dans le Récup’Papiers, les emballages cartons avec la collecte sélective, les piles et les lampes usagées à la déchèterie…

    D’autres actions existent pour des fêtes « mini-déchets ».

    Offrez à vos proches des cadeaux dématérialisés :

    • Des billets de cinéma, de théâtre, de concerts…
    • Des sorties « nature » ou « gourmet »,
    • Des soins en instituts de beauté,
    • Des ateliers créatifs,
    • Des cartes de réduction SNCF…

    Laissez libre cours à votre imagination !

    Soyez également attentifs aux jouets, ils sont très polluants et nécessitent bien souvent d’être alimentés par des piles. Vous pouvez facilement les remplacer par des jouets artisanaux, des jouets à friction ou à mécanismes manuels… Si les piles sont incontournables, choisissez-les rechargeables.

    Les cadeaux « faits maison » ou « Do It Yourself » sont très en vogue et permettent de révéler vos talents artistiques. N’hésitez pas à consulter les tutoriels sur internet, à mitonner des confitures et autres friandises qui feront le bonheur des petits et grands sous le sapin. Si vous manquez de temps, optez pour les corbeilles de produits locaux (gâteaux, conserves, charcuterie, fromage…) qui sauront régaler les gourmands tout en mettant à l’honneur la gastronomie ariégeoise.

    La décoration de fête est toujours plus belle et éthique quand elle est réalisée en famille avec des matières naturelles et récupérées. Vous trouverez sur le site internet du Smectom, www.smectom.fr, des idées d’ateliers pour embellir votre intérieur.

    Enfin, transformez votre table de fêtes en un festival de saveurs avec les produits locaux et de saison. Vous pouvez aussi expérimenter les repas sans viande ou 100% bio, le seul mot d’ordre étant bien sûr d’éviter le gaspillage : un geste pour la planète et pour votre porte-monnaie !

    Les déchèteries du territoire seront ouvertes à leurs horaires habituels, elles fermeront toutefois leurs portes le lundi 25 décembre et le lundi 1er janvier.

    Le Smectom du Plantaurel vous souhaite de belles fêtes !

  • Restauration d’habitat pour le Desman, un gros chantier pour un petit animal

    Restauration d’habitat pour le Desman, un gros chantier pour un petit animal

     Le Desman des Pyrénées, c’est ce petit mammifère semi-aquatique insectivore qui mesure à peine 30 cm dont plus de la moitié pour la queue… Il vit dans les cours d’eau de bonne qualité jusqu’à 2700 mètres d’altitude. Essentiellement nocturne, discret, il se laisse très peu souvent apercevoir. Si bien que de nombreux éléments de sa biologie et de son écologie sont encore méconnus !

    Ce petit animal est pourtant menacé et le devenir de ses populations est incertain. C’est pourquoi, depuis 2010, un plan national d’actions est mise en oeuvre à l’échelle du massif. 

    Le projet LIFE+ Desman propose d’améliorer de façon pérenne et démonstrative le statut de conservation du Desman des Pyrénées sur 11 sites Natura 2000, et à plus long terme à l’échelle des Pyrénées via la transposition des méthodes et outils élaborés.

    Dans ce cadre, début novembre, des travaux de restauration d’habitat pour le desman ont été réalisés et supervisés par Vincent Lacaze et Léa de Sauverzac chargé(e)s de mission à l’ANA (Association des Naturaliste de l’Ariège). Durant deux semaines, ce ne sont pas moins de 130 tonnes de granit qui ont été déposées dans les ruisseaux et les canaux des affluents de l’Aston, destinées à renforcer les berges et restaurer ainsi les zones refuges du Desman. 

    Deux zones de chantier avec deux objectifs différents mais une même finalité, devenir des zones refuge pour le desman en cas de crue violente de l’Aston ou d’une avarie sur un des barrages.

    Le premier chantier a consisté à restaurer une partie du Gaget, petit affluent de l’Aston. Ce petit ruisseau était bétonné sur une centaine de mètres et créait une rupture écologique depuis sa confluence avec l’Aston. Assisté de la société SUB TERANEA, l’entreprise a consisté à créer des blocs encastrés dans le béton et ainsi recréer une continuité écologique et permettre aux mammifères de trouver un habitat, pas idéal explique Vincent Lacaze, mais un habitat de substitution.

    Le second chantier, le plus important, a consisté à réaménager un petit canal annexe de l’Aston utilisé par le desman. Un double enjeu pour ce chantier : améliorer les habitats et garantir la pérennité de ce canal. 

    « C’est grâce à des radio-pistages et à l’observation d’André Schosmann, le propriétaire des lieux, que l’on a pu se rendre compte de la présence du desman sur ce ruisseau » explique Vincent Lacaze. Des petits tunnels on été mis en place afin de trouver les crottes du desman, et ainsi pister son trajet.  

    Egalement, deux types de gites expérimentaux ont été installés sur le secteur, une première mondiale. Fabriqués par l’entreprise « Le Nouvel Atelier » à l’Aiguillon, ces habitats reconstitués seront surveillés par caméra.  

  • Un ambitieux projet de méthanisation en Ariège !

    Un ambitieux projet de méthanisation en Ariège !

    ARSEME et ENERFIP invitent les citoyens à prendre part à un ambitieux projet de méthanisation en Ariège !

    En 2013, 57 agriculteurs des départements de l’Ariège, de l’Aude et de la Haute-Garonne se sont réunis avec la volonté d’œuvrer concrètement en faveur de la transition énergétique et pour le développement de leur territoire. Ils portent ensemble le projet de création de l’unité de méthanisation ARSEME. La construction de cette centrale de méthanisation, située sur la commune de Montaut (09700) à proximité de la commune de Saverdun (09), va débuter au premier trimestre 2018 pour une mise en service prévue durant le dernier trimestre 2018.

    Afin de poursuivre cette démarche d’implication des acteurs locaux et de recréer du lien entre l’agriculture et les riverains, ARSEME, société qui porte le projet, a fait appel à la plateforme de financement participatif dédiée aux projets d’énergies renouvelables ENERFIP. Objectif : lever 800.000€ pour financer le raccordement de la centrale au réseau TIGF (Transport Infrastructures Gaz de France).

    Cette collecte est ouverte depuis  le jeudi 16 novembre sur enerfip.fr

    Un projet ambitieux et adapté au territoire qui répond aux objectifs de la loi de transition énergétique pour la croissance verte

    L’objectif de la création de cette usine de méthanisation est de valoriser les déchets de production de maïs et de colza semences des agriculteurs mais également de valoriser le biogaz produit par injection dans le réseau TIGF (la canalisation de transport de gaz la plus proche du lieu d’implantation étant sous gestion TIGF). Ce projet ambitieux fait écho à la nécessité de répondre aux nouveaux enjeux du secteur agricole français qui imposent aux agriculteurs de reconsidérer et de diversifier leurs méthodes de production. En Ariège, l’agriculture est un secteur d’activité particulièrement important qui structure le tissu économique et social des bourgs ariégeois et est capitale pour la gestion des espaces ruraux et montagnards.

    Cette installation permettra notamment de traiter les déchets de la plupart des 57 exploitations agricoles actionnaires du projet pour les valoriser en gaz et en engrais naturel.

    Ainsi, la matière première sera composée de 12 500 tonnes d’Ensilage de maïs, 1 800 tonnes de résidus d’égrenage de maïs, 1 800 tonnes d’Ensilage de colza et 5 750 tonnes de lisiers de bovins soit un total de 21 850 tonnes annuelles d’intrants bruts. Le traitement de ces effluents permettra de produire 2.960.000 Nm3 de biogaz soit l’équivalent de 16.470 000 kwh/an.

    Faire bénéficier les riverains des retombées environnementales et financières du projet

    Les objectifs de cette démarche engagée par les acteurs du projet sont pluriels : d’une part il s’agit de mieux valoriser les déchets végétaux et de produire de l’énergie sous forme de biogaz se substituant au gaz d’origine fossile, mais aussi de construire une activité à taille humaine, génératrice d’emploi et pérennisant l’agriculture locale. Cette initiative permet également aux citoyens et notamment aux habitants des communes du projet de devenir des acteurs de la transition énergétique en leur offrant l’opportunité de placer leur épargne directement dans une installation vertueuse.

    A propos de ARSEME

    Créée à l’origine par les associés de la PROSEM, la société ARSEME regroupe aujourd’hui dans son actionnariat des acteurs régionaux.

    La société PROSEM en quelques chiffres :
    • 57 agriculteurs
    • 3 départements représentés : Ariège, Aude et Haute Garonne

    Dès le lancement du projet la CAPA (Coopérative Agricole de la Plaine de l’Ariège) et la RME (Régie Municipale d’Electricité de Saverdun) ont souhaité accompagner les agriculteurs. Le partenariat entre ces 3 acteurs s’est matérialisé en octobre 2014 avec la création de la SAS ARSEME, qui porte le projet de l’unité de méthanisation. L’objectif affiché de la création de cette usine de méthanisation, en plus de produire du biogaz, est de valoriser les déchets de production de maïs et colza issus des exploitations agricoles.

    A propos d’ENERFIP

    Enerfip est une plateforme de financement participatif dédiée à la Transition Énergétique basée à Montpellier. Elle propose aux citoyens d’investir leur épargne directement dans des projets d’énergies renouvelables ou favorisant la transition énergétique.
    Fondée en 2014 par quatre amis spécialistes du financement et du développement de projets d’énergie renouvelable, Enerfip obtient en avril 2015 l’agrément CIP, Conseiller en Investissements Participatifs et est également agréée IFP, Intermédiaire en Financement Participatif.

    Sa volonté : permettre à tout citoyen de devenir acteur de la transition énergétique tout en bénéficiant d’une solution d’épargne alternative attractive mais au risque maîtrisé, et offrir aux porteurs de projets une source de financement complémentaire des solutions classiques.
    Enerfip, en plus de mettre en place des événements d’information dans les communes concernées par le projet, propose également une assistance d’investissement sur place pour les citoyens qui ne sont pas familiers avec l’outil Internet ; ainsi, l’ensemble des citoyens qui le souhaitent peuvent investir dans les projets qui structurent l’avenir énergétique de leur bassin de vie.

     

  • Lavelanet : Atelier relooking VERTEX

    Lavelanet : Atelier relooking VERTEX

    A l’occasion de la SERD (Semaine Européenne de la Réduction des Déchets), l’entreprise VERTEX de Lavelanet a prouvé, lors d’un relooking exceptionnel, que le vêtement de seconde main n’a pas dit son dernier mot.

    « On peut être chic avec des vêtements d’occasion, il suffit d’un peu d’imagination » voici le crédo de Vertex

    Lundi 20 novembre 2017, la boutique Fringo’ Folies de VERTEX est en pleine agitation.

    Clémence Lau, consultante en image personnelle de L’Authentic Style, s’affaire à mettre en beauté Karine. Assis sagement autour de la table de maquillage, Christine et Thomas attendent leur tour pour revêtir la tenue sélectionnée pour eux par Clémence. « J’ai mené en amont des études de colorimétrie et de morphologie des candidats. J’ai ensuite transmis un dossier à Jennyfer, la responsable de magasin, pour qu’elle réserve des tenues en fonctions de mon cahier des charges. Nous avons fait des essayages et choisi celle qui les mettait le plus en valeur » détaille la consultante en image.

    Catherine Girard, directrice de l’entreprise d’insertion VERTEX explique que « l’objectif de cet atelier est mettre à l’honneur le vêtement de seconde main. Nous voulons démontrer par l’image que l’on peut faire du beau avec de l’occasion.
    Nous avons tiré au sort 3 candidats, parmi nous clients réguliers, pour qu’ils participent à ce relooking. Ils se prêtent gentiment au jeu et en échange ils repartent avec leur tenue complète : vêtements, veste et chaussures.

    Une coiffeuse est également intervenue, elle a coiffé nos participants et elle a même fait des mèches à Karine. Nos clients privilégiés se sentent chouchoutés et cela les met à l’aise. »

    Karine sort de la cabine d’essayage et un « wow » enthousiaste résonne dans la boutique. Elle est d’une grande élégance dans sa tenue noire et très féminine. « Je suis ravie ! » confie-t-elle. « Je suis une inconditionnelle du jean et finalement je me sens plutôt bien en jupe. Une vraie métamorphose ! »

    C’est au tour de Thomas de se découvrir avec un long manteau gris en laine et une chemise à carreaux colorée. « Je viens à la boutique depuis son ouverture. J’aime fouiller et trouver des pièces qui me vont. Le prix aussi est un très bon moteur pour moi ! Je peux me vêtir pour presque rien. » Quand on lui demande s’il est gêné par le fait que ces habits ont déjà été portés il répond : « Absolument pas. Ils sont propres et triés en amont. Au contraire, on peut se composer une tenue originale ou même passe-partout pour 15 euros. D’ailleurs, j’aime beaucoup les chaussures ! »

    Christine, quant à elle, est habillée d’une petite robe grise, col claudine : « Elle me rajeunit ! Je ne vais pas mettre la veste, la robe est très belle comme ça. »
    En regardant nos trois candidats, impossible de penser que leurs tenues sont d’occasion. Ils sont élégants et heureux d’avoir participé à cette opération.

    Pari réussi pour VERTEX qui rappelle que la surconsommation actuelle de vêtements bas de gamme peut être aisément remplacée par un achat de seconde main. C’est un geste écoresponsable que notre portefeuille appréciera !

    Boutique Fringo’ Folies de Lavelanet,
    19 rue Jacquard,
    05 34 09 35 41.
    Ouverture les mercredis et samedis de 10h à 18h.

  • « Sécuriser » et augmenter la capacité de stockage de Montbel : la réponse des associations environnementales

    « Sécuriser » et augmenter la capacité de stockage de Montbel : la réponse des associations environnementales

    Suite à une Conférence de Presse le 7 novembre 2017 à propos de  « Sécuriser » et augmenter la capacité de stockage de Montbel par prélèvement sur le Touyre, Les APNE (Associations de Protection de la Nature et de l’Environnement) et des collectifs citoyens communiquent : 

    Le Projet porté par le Conseil Départemental de l’Ariège ( nous l’avons rencontré en mai dernier ):

    Se substituant ( ?!) à l’IIABM (Institution Interdépartementale de l’Aménagement du Barrage de Montbel), le Conseil Départemental a initié une démarche de réapprovisionnement en eau du barrage de Montbel par prélèvement sur le Touyre.

    Il a engagé des études pour :

    • sécuriser le remplissage du barrage par un apport supplémentaire à partir du Touyre, de 10 à 17 Mm3 annuels
    • soutenir l’étiage du Touyre et du Countirou si besoin par retour d’eau de Montbel via la canalisation d’amenée,
    • augmenter la capacité de stockage du barrage en relevant la ligne d’eau de 50 cm, ce qui correspond à 3 Mm3 supplémentaires.

    Il affirme la volonté :

    • de maintenir un débit réservé suffisant pour la vie aquatique à l’aval de l’ouvrage de prise d’eau (3 fois l’obligation légale du 1/10ième du module interannuel soit 600 l/s)
    • d’assurer la qualité de l’eau entrant dans le barrage par des analyses en temps réel des volumes prélevés
    • d’assurer le développement de filières locales de maraichage, qui manquent cruellement, et favoriser les circuits courts dans le Pays d’Olmes.
    • Volonté de transparence de l’institution départementale sur ce dossier.

    Le Président insiste sur la maitrise d’ouvrage du CD09 qui garantit, selon lui, la maitrise totale des usages et des investissements complémentaires qui seront réalisés. Il précise que les règles de répartition, les usages, les surfaces irriguées et les m3 attribués resteront identiques : « il n’y aura pas de volume supplémentaire ni de surfaces irriguées en plus ». Le coût est estimé entre 8 et 10 M d’euros.

    Notre point de vue 

    Tout d’abord, débarrassons-nous d’éléments de langage bien trompeurs : 

    Le barrage de Montbel n’est pas un barrage destiné au soutien d’étiage comme cela est régulièrement présenté. C’est, comme toutes les retenues de substitution, une retenue servant à compenser les prélèvements agricoles d’irrigation. Lesquels prélèvements sont massivement faits dans les mois d’été et représentent 80% de l’utilisation de l’eau dans ces périodes sensibles.

    Pour preuve, sur les 70 à 75 millions de m3 transitant dans Montbel, seuls 7 millions sont destinés au réel soutien d’étiage à partir de septembre. Et encore, s’il en reste dans le barrage.

    Qu’on ne nous fasse pas régulièrement pleurer, photos à l’appui, sur le « désolant » spectacle d’un lac à sec. C’est la nature même de ces investissements que d’être utilisés et donc d’avoir des marnages très importants, barrages pleins en juin, vides en octobre. Si non à quoi bon.

    Les associations désapprouvent totalement ces politiques de stockages intensifs, de suréquipement des cours d’eau et la vision consumériste de l’eau qu’elles induisent.

    Avec plus de 320 millions de m3 stockés entre montagne et piémont, soit l’équivalent de « 3 Charlas », notre département contribue déjà grandement depuis de nombreuses années à l’effort régional et national : hydroélectricité, irrigation, soutien d’étiage. Il est le premier contributeur au soutien d’étiage interrégional Adour Garonne. Sous peine de ne pas atteindre les objectifs du « bon état écologique des eaux » et pour assurer une gestion équilibrée de la ressource, il est temps pour notre département de réorienter les politiques de gestion quantitative vers une gestion moins gourmande, plus économe et de moindres stockages d’eau.

    La vision purement marchande, au profit quasi exclusif de quelques lobbies agro-industriels, ne peut qu’exacerber les conflits d’usages et impacter durablement des milieux aquatiques déjà malmenés. Alors que l’objectif devrait être d’aboutir à des gains conséquents sur les consommations d’eau en favorisant toutes les reconversions et adaptations utiles, c’est la fuite en avant qui nous est proposée. Il est plus que temps de remettre en question cette agriculture productiviste, excessivement gourmande en eau, en produits « phyto », insecticides et pesticides, et en engrais chimiques nocifs. Dans nos plaines agricoles d’Ariège, pas une goutte d’eau n’est indemne de nitrates et de glyphosate, entre autres.

    Le changement climatique ne doit pas être un prétexte. Il est temps d’adapter nos comportements et nos productions et non de poursuivre ce qui participe des désordres environnementaux.

    Les APNE et collectifs citoyens constatent que le CD 09 et non l’IIABM, dont pourtant cela devrait être le rôle, envisage de réaliser tout seul les investissements pour prélever, par captage sur le Touyre, les 10 à 17 Mm3 supplémentaires annoncés pour 8 à 10 Millions d’euros.

    Au-delà de l’enrobage environnemental déclaré, figurent en bonne place des raisons cachées comme celle de délivrer plus d’eau et d’irrigation à l’Aude et la Haute Garonne – étrangement absentes du débat – par l’intermédiaire de l’adducteur du Lauragais. Lequel alimente la Ganguise. Or, la capacité de la Ganguise a été doublée, elle est passée de 22 à 44 millions de m3 ces dernières années. C’est d’ailleurs depuis cette rehausse, en 2008, que les problèmes de remplissage de Montbel nous sont si régulièrement évoqués.

    La convention qui lie l’IIABM à la Ganguise impose de livrer à ce barrage 26 millions de m3 sur les 60 transitant à Montbel, 18 en hiver et 8 en été, ce qu’il n’a jamais fait (Convention du 26/60ième des eaux dérivées). Reste donc pour l’Ariège 34 Mm3. Autant dire que l’idée d’avoir 60Mm3 stockés dans le barrage en début d’été, à destination des agriculteurs ariégeois, est depuis toujours absolument irréaliste car cela supposerait que l’Hers fournisse plus de 86 Mm3. Or, dans ses meilleures années, l’Hers n’a jamais pu apporter qu’un maximum de 70 à 75 millions de m3. On est donc loin d’une surprise due au changement climatique ! En fait c’est structurel et la seule solution c’est de faire avec.

    En plus, on demanderait aux contribuables Ariégeois, qui n’ont rien à voir avec l’utilisation de ces réserves d’eau, de payer, outre la facture environnementale, la facture financière.

    Des désordres écologiques forts :

    Les APNE et collectifs citoyens prennent acte de l’engagement de maintenir un débit réservé dans le Touyre supérieur à l’obligation légale et de le soutenir en période de crise. Toutefois, ce débit reste très voisin du débit d’étiage minimum du Touyre (647 l/s en valeur moyenne mensuelle). Ainsi, le cours d’eau resterait en quasi permanence à ses débits les plus bas. Et sur des débits aussi appauvris dans le tronçon court-circuité, les effluents des stations d’épuration de Laroque d’Olmes et de Léran perturberont fortement les milieux.

    D’autre part, nous faisons ressortir qu’il existe déjà un très long linéaire de l’Hers Vif en difficulté. Sur son tronçon court-circuité sur plus de 17 kilomètres, les débits réduits à 1 m3/s perturbent les écosystèmes qui peinent à maintenir une vie biologique normale. La présence de nombreuses stations d’épuration (5)* fait de ce linéaire un concentré d’effluents résiduels.

    Avec une prise d’eau installée sous Laroque d’Olmes, le Touyre comme l’Hers, sera amputé définitivement sur plus de 13 km d’une eau qui lui fait déjà cruellement défaut, le privant ainsi des crues moyennes utiles à son équilibre naturel et à sa reconquête.

    La qualité des eaux du Touyre, même si elle s’est améliorée ces dernières années, reste dangereuse et peut contaminer durablement les fonds du barrage de Montbel malgré les mesures de précautions annoncées. De tout le secteur du Pays d’Olmes, le Touyre est la
    devrait même pas ouvrir les vannes d’arrivée…
    Ainsi risquent d’être remises en question les activités nature présentes sur le Lac, baignade, activités nautiques et aquaculture bio.

    Le barrage lui-même, étudié pour contenir 60,5 millions de m3 pourrait devenir, avec 3 Mm3 supplémentaires, une menace pour les populations aval. Sa ligne d’eau, rehaussée de 50cm en moyenne peut déstabiliser ses berges et remettre en question les équipements touristiques ou autres déjà réalisés.

    De nombreuses questions restent aussi sans réponse :

    * rien ne garantit que le Touyre et le Countirou seront réalimentés selon leur besoin, car rien n’est dit sur les seuils d’étiages déclencheurs de la réalimentation annoncée,

    * le débit réservé annoncé à 600 l/s laisse le Touyre dans un état d’étiage permanent et le CD09 évoque une « étude complémentaire qui pourrait affirmer qu’un débit de 400 l/s pourrait suffire » !

    * au final le remplissage de Montbel se solde par l’augmentation importante du linéaire de cours d’eau court-circuité qui passe de 17 à 30 km, Touyre et Hers confondus.
    seule rivière qui est classé de mauvaise qualité selon les études faites dans le cadre du PAOT (Plan d’Action Opérationnel Territorialité) du bassin versant dans au titre de la DCE.

    On y retrouve des chloroalcanes*, des phtalates*, du mercure, des perchlo et trichlorétylènes de triste mémoire en Ariège. Un automate, qui serait censé arrêter l’eau polluée entrant dans le lac de Montbel, ne
    Pour nos Associations et collectifs citoyens, il est urgent d’impulser une réflexion globale sur la reconquête de milieux aquatiques de qualité qui, sans exclure l’optimisation des ouvrages existants, passe par un moratoire sur toute politique de stockage ou d’équipement supplémentaire sur nos cours d’eau.

    Foix le 7 novembre 2017

    * de la prise d’eau à l’aval immédiat de la station d’épuration du Peyrat jusqu’à la restitution de Montbel avant Camon, 5 stations se succèdent sur 17 km : Ste Colombe, Rivel, Chalabre, Sonac / l’Hers, Camp-Limoux

    * chloroalcanes : chlorures d’alkyle ou paraffines chlorées, ce sont des produits souvent très stables dans l’environnement où ils peuvent s’être accumulés et/ou être bio-concentrés par certaines espèces.

    * phtalates : sont couramment utilisés comme plastifiants , ils peuvent persister longtemps dans certains milieux comme le milieu aquatique où ils vont se mélanger aux sédiments, ce qui rendra plus difficile leur dégradation en milieu aérobie.

  • La Semaine européenne de la réduction des déchets donne une seconde vie à vos textiles !

    La Semaine européenne de la réduction des déchets donne une seconde vie à vos textiles !

    Du samedi 18 au dimanche 26 novembre, le Smectom du Plantaurel, Vertex, les ressourceries Zéro Neuf et de Foix vous invitent à agir pour la réduction des déchets textiles.

    « La réduction de nos déchets est un enjeu nécessaire et essentiel » explique Florence Rouch, Présidente du Smectom du Plantaurel. « La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte nous impose une diminution de 30 % des déchets ultimes envoyés sur le site de Berbiac. Cela correspond à 1/3 de nos ordures ménagères. Nous payons également la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) sur les tonnes de déchets envoyées à l’enfouissement et cette taxe pourrait connaitre prochainement une augmentation. Réduire nos déchets n’est pas qu’un éco-geste mais aussi une façon de maîtriser leur coût.

    Actuellement, quand on regarde de près la poubelle type d’un·e ariégeois·e nous constatons qu’elle contient encore de trop nombreux déchets recyclables et valorisables. Le tri n’est pas toujours fait correctement.

    C’est la raison pour laquelle nous créons des outils pour accompagner nos usager·es dans leurs démarches de réduction. La Semaine européenne de la réduction des déchets (SERD) est un moment privilégié pour aborder de façon ludique et pédagogique des thèmes précis comme, pour cette année, le textile ».

    13 kg par personne et par an. C’est la quantité de textiles (vêtements, chaussures, linge de maison, accessoires tels que les sacs, les ceintures…) qui se trouvent encore dans nos ordures résiduelles. Pourtant, qu’ils soient usés, troués, déchirés ou juste plus à votre goût, tous les textiles peuvent être réutilisés ou recyclés. Il suffit de les déposer, propres et emballés dans un sac, dans les bornes Récup’textile.

    Les textiles en bon état peuvent être également apportés dans les ressourceries du territoire, au magasin Fringo’folies de Lavelanet ou dans les associations caritatives. Ils sont ensuite triés et remis en vente à des prix très avantageux et ses ventes permettent de financer des projets.

    « On peut être chic avec des vêtements d’occasion, il suffit d’un peu d’imagination » voici le crédo de Vertex qui, à l’occasion de la SERD, va prouver lors d’un relooking exceptionnel que le vêtement de seconde main n’a pas dit son dernier mot.

    La Ressourcerie de Foix propose de customiser votre pièce fétiche dans un atelier à la bibliothèque de Saint-Félix-de-Rieutord, mercredi 22 novembre à 16h. Réservation au 06 51 24 09 64.

    Les artistes pourront également s’exprimer à la Ressourcerie Zéro Neuf des Bordes-sur-Arize puisque l’équipe propose le même jour à 10h un atelier sérigraphie sur les textiles des participants et le jeudi 23 novembre, à 10h, un atelier broderie. Réservation au 09 70 94 24 88.

    Enfin, si vous êtes curieux et que l’envers du décor vous intéresse, la plateforme de tri des textiles Vertex vous invite à deux visites exceptionnelles le mardi 21 et le jeudi 23 novembre à 10h. Informations au 05 34 09 65 41.

    Le programme complet est disponible sur Smectom.fr

     

  • Saverdun, l’opération « Récup’Vélos en Liberté » récompensé par un Territoria d’Or !

    Saverdun, l’opération « Récup’Vélos en Liberté » récompensé par un Territoria d’Or !

    Qui a dit que Saverdun avait des petits vélos dans la tête ?

    En juin 2017, la mairie de Saverdun avait décidé de récupérer des vélos à la déchetterie, de les réparer, de les customiser   aux couleurs de la ville (rouge et jaune) puis de les remettre en liberté dans la ville ! Gratuitement et sans durée, pour un usage partagé ! Ce sont les employés communaux, à temps perdu, qui remettent ces machines en état de marche.

    Le maire, Philippe Calléja, mise sur la citoyenneté des habitants pour pérenniser le service, une démarche écologique, durable et citoyenne.

    Cette opération fait partie de la quinzaine d’actions de gestion durable et éco responsable engagées par la commune.

    Réuni le 19 octobre sous la présidence de Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires, le Jury du Prix TERRITORIA a sélectionné les initiatives lauréates 2017 au regard de trois critères : innovation, aptitude à être repris par d’autres collectivités,  bonne utilisation des deniers publics.38 dossiers (présentés par 31 collectivités) ont été récompensés par le jury qui leur a attribué  : 22 TERRITORIA d’OR, 6 TERRITORIA d’Argent et 10 TERRITORIA de Bronze

    Le Jury a décidé de récompenser « Récup’Vélos en Liberté » et de lui attribuer un Territoria d’Or !

    La remise du Prix aura lieu le mardi 14 novembre prochain dans les salons de la Présidence du Sénat.

    L’Observatoire National de l’Innovation Publique, organise depuis 1986 le Prix TERRITORIA pour valoriser les innovations de terrain des collectivités territoriales.
    Les quelques 600 initiatives récompensées par le Prix TERRITORIA peuvent être consultées sur le site www.territoria.asso.fr.

     

  • Environnement : Des bacs individuels pour le Pays d’Olmes

    Environnement : Des bacs individuels pour le Pays d’Olmes

    Le Smectom du Plantaurel va prochainement équiper 12 communes du Pays d’Olmes en bacs individuels à déchets ménagers résiduels. Les communes concernées sont : Bélesta, Bénaix, Fougax et Barrineuf, Dreuilhe, L’Aiguillon, Lavelanet, Lesparrou, Montferrier, Péreille, Saint-Jean-d’Aigues-Vives, Tabre et Villeneuve-d’Olmes.

    L’objectif de cette démarche est multiple. Selon Laurent Carrère, vice-président du Smectom « il s’agit d’un changement important, dans les habitudes des habitant·es, mais il est nécessaire. Les bacs collectifs sont une des causes de l’insalubrité publique, ils favorisent les dépôts sauvages et les incivilités. L’installation de bacs individuels, sur la commune de Laroque-d’Olmes par exemple, a permis de démontrer que les usager·es équipé·es trient mieux leurs déchets et sont plus responsables. »

    Pour cette opération, le Smectom du Plantaurel organise un « point d’accueil et de retrait » des bacs. Une équipe composée d’agents de collecte, de l’ambassadeur du tri et du maître composteur accueillera les habitant·es des communes concernées à l’hôtel d’entreprise La Coume à Lavelanet. L’accueil se déroulera pendant une semaine, du lundi 13 au samedi 18 novembre, de 9h à 18h et les samedis 25 novembre et 2 décembre.
    « Pour la remise de ces bacs, nous avons privilégié le contact humain. L’organisation de cette permanence Smectom au Pays d’Olmes est l’occasion pour notre collectivité de partager des éco-gestes avec les usager·es et de répondre à toutes leurs questions concernant la gestion quotidienne des déchets » complète Laurent Carrère. Notez qu’un bac individuel contient dans le coffre d’une voiture.

    Le Smectom du Plantaurel souhaite à terme équiper l’ensemble de son territoire avec ce dispositif. Ce lissage est complexe car chaque commune est unique et les modalités de collecte doivent s’adapter à tous les cas.
    « Des études sont systématiquement menées en amont de chaque opération et permettent d’obtenir un relevé précis du terrain. On peut dire que le Smectom fait du cas par cas» précise Florence Rouch, présidente du Smectom.

    Il faut savoir que le syndicat mixte a des objectifs de réduction des déchets ultimes très ambitieux. La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte de 2015 impose une réduction de 30 % des tonnages envoyés sur le site d’enfouissement de Berbiac. Le tri des déchets, la rationalisation des collectes et la participation des usager·es sont donc essentiels pour y parvenir.

    « Je tiens à rappeler que le tri des déchets ne se limite pas au tri des emballages (sac jaune). La déchèterie de Villeneuve-d’Olmes est à votre disposition pour accueillir tous vos déchets recyclables ou qui nécessitent un traitement spécifique. Les agents du Smectom du Plantaurel sauront vous renseigner et vous guider, n’hésitez pas à faire appel à elles ou eux » conclu Florence Rouch.