Catégorie : Traditions

  • Transhumance en Haut-Salat : derrière le folklore, le pastoralisme s’interroge….

    Transhumance en Haut-Salat : derrière le folklore, le pastoralisme s’interroge….

    Samedi dernier, Azinat.com était de sortie dans le Haut-Salat, à Seix plus exactement, ce charmant village flanqué au pied d’un vallon à la croisée des routes vers Soueix, Oust, Salau et du col de la Core.

    Ce week-end, Jean-Claude Rieu était aux commandes pour fêter les transhumances du Haut-Salat, qu’il a remis au goût du jour en 2004.

    C’est l’occasion de donner la parole aux bergers, aux quelques bergers qui restent car il faut se l’avouer,  c’est une espèce en voie de disparition, une espèce à protéger.

    Un peu abandonnées, ces traditions festives autour de la montée aux estives étaient passées de mode avec l’arrivée du modernisme, de la mécanisation etc. Pendant un temps, les bêtes étaient montées en camion jusqu’en bas de la montagne et quelques bergers et habitués poursuivaient avec elles jusqu’aux zones d’estives qui leur étaient attribuées.

    Aujourd’hui, c’est devenu un rassemblement festif qui fait venir les nostalgiques des traditions, les quelques touristes qui restent passionnés par la montagne, les élus, les Couserannais et amis des éleveurs ; bref, les amoureux de la montagne et de ses traditions.
    Certains osent les accompagner quelques heures durant pour perpétuer cette tradition qui célèbre la montagne vivante.

    Toujours est-il que vers 9h30, ce samedi,  la place centrale de Seix et le pont qui surplombe le Salat était noir de monde ! Et les troupes folkloriques enchainaient les démonstrations de danses et d’habileté, certains venant même des Landes ou du Pays Basque !

    Une bonne ambiance animée par les bandas, les troupeaux de Mérens, de Gasconnes, de brebis et de chèvres qui avaient parcouru les kilomètres qui séparent Seix de Lacourt et autres villages : 5 heures de marche pour venir participer à ce défilé de fête qui marque le début de la saison touristique.

    Aujourd’hui, on a conscience qu’il faut conserver cette montagne vivante (Christine tequi)

    Ce grand et beau défilé ne pouvait pas occulter les interrogations des bergers, éleveurs ou élus que nous avons interrogés.
    Tous témoignent sur les difficultés du métier, du dur métier que celui de bergers en estive et de la rudesse de la montagne.
    Tous témoignent des angoisses sur « les prédations diverses et variées » comme le précise Christine Tequi, la Maire de Seix et Conseillère départementale, qui ne facilitent en rien l’exercice de cette profession qui va bientôt être certainement touchées par l’apparition du loup qui s’approche des estives du Couserans.

    Bien sûr l’ours est cité et Patrick Coumes, natif de Seix et éleveur à Ercé, n’est pas le dernier à accuser le plantigrade importé de Slovénie qui décime les troupeaux !

    Si Claude Sutra, éleveur à Lacourt, nous livre son amour des bêtes et du son des cloches qui anime ces transhumances et sa passion depuis cinquante ans, son regard interroge le futur car il n’est pas sûr de sa succession…

  • La Fête de la Musique, un rendez-vous incontournable

    La Fête de la Musique, un rendez-vous incontournable

    La Fête de la musique a lieu dans une centaine de pays le 21 juin.

    Elle est parfois connue aussi sous le nom World Music Day (Journée mondiale de la Musique) bien que le nom français soit aussi souvent utilisé dans certains pays anglophones (en même temps que Make Music!, traduction littérale de « Faites de la musique ! ») ou germanophones, ou bien sous des noms traduits littéralement comme Fiesta de la Música (espagnol), Festa della Musica (italien).

    Contrairement à ce que l’on croit, elle a été d’abord imaginée en 1976 par le musicien américain Joel Cohen qui travaillait alors pour Radio France – France Musique. Cohen proposait pour cette chaîne des « Saturnales de la Musique » pour le 21 juin et le 21 décembre lors des deux solstices. Il voulait que les groupes de musiques jouent le 21 juin au soir, jour de l’été boréal.

    Ce n’est qu’après les élections présidentielles de 1981 que cette idée a été adaptée par Maurice Fleuret (compositeur, journaliste et organisateur de festivals de musique contemporaine) et mise en place par Jack Lang alors ministre de la culture. Sa première édition a lieu le 21 juin 1982 mais elle est officiellement déclarée le 21 juin 1983. Divers festivals de musique locaux qui se déroulaient ce jour de solstice participent aujourd’hui à cette fête populaire.

    En moins de trente ans, la Fête de la Musique est reprise dans 110 pays sur les cinq continents et les deux hémisphères, avec plus de 340 villes participantes dans le monde. Parmi les dernières en date, la ville de Bogotá depuis 2012.

    La date du 21 juin a été choisie car elle coïncide le plus souvent avec le solstice d’été et symbolise ainsi le sacre de la nature à travers cette journée festive, à l’image des fêtes païennes dédiées à la nature ou aux moissons depuis l’Antiquité.

    La Fête de la Musique a pour vocation de promouvoir la musique de deux façons. Sous le slogan homophone à son nom, « Faites de la musique ! », elle encourage les musiciens amateurs à se produire bénévolement dans les rues et espaces publics. Grâce à l’organisation de nombreux concerts gratuits, d’amateurs mais aussi de professionnels, elle permet à un public large d’accéder à des musiques de toutes sortes et de toutes origines.

    Depuis son lancement son succès n’a pas été démenti. Lors de chaque édition annuelle la Fête de la Musique permet, selon le Ministère de la Culture, l’organisation dans tout le pays de plus de 18 000 concerts par environ 5 millions de musiciens ou chanteurs amateurs, rassemblant près de 10 millions de spectateurs. Tant en France qu’à l’international, les organisateurs adhèrent à une Charte Internationale des villes organisatrices qui tient à maintenir la gratuité et le libre accès aux évènements organisés sous son label et la valorisation de l’expression musicale des amateurs.

    Source : wikipédia

  • Faire chabrot ou faire chabròl, une très vielle tradition.

    Faire chabrot ou faire chabròl, une très vielle tradition.

    Faire chabrot ou faire chabròl, une très vielle tradition. Ariège Pyrénées

    Photo : wikipédia - auteur inconnu

    Le chabrot était fait régulièrement pour des soupes comme la bréjaude ou la garbure. Cette action nécessitait l’usage du récipient traditionnel utilisé pour servir les soupes, soit un bol profond de forme sphérique, soit une écuelle. Il était le plus souvent sans poignée, en terre cuite, de forme bombée et quelque peu étroit.

    Cette pratique était autrefois très courante et se pratique aujourd’hui encore notamment chez les personnes âgées dans les campagnes.

    L’origine du mot « chabrot » serait tiré de l’occitan de l’ouest signifiant « chevreau ». Certains pensent que c’est parce que les chèvres aspirent les liquides plus qu’elles ne les lapent. Faire chabrot signifierait donc, peut être, « boire comme une chèvre », mais malheureusement, les explications concernant le lien entre cette pratique et le chevreau restent très vagues.

    Le mélange de soupe avec du vin se fait selon des proportions qui sont propres à chacun. Mais il était établi qu’une seule règle qui voulait que l’on versât du vin jusqu’à ce que la cuillère posée au fond de l’assiette fut cachée.

    On lui attribue généralement des vertus « énergétiques et réconfortantes« 

    Au Poitou et en Saintonge, on utilise aussi le mot « »godaille » et en gascon, on utilise aussi le terme « godala »

    [notice]À la soupe ! À la soupe !
    Voici l’heure du chabrot.
    Nous, on a le vin en poupe
    Quand on a le bouillon tout chaud
    On verse un’ rasade
    De vin rouge bien costaud.
    Si, de plus on est malade
    Pour guérir, faisons chabrot

    Roland Manoury, musicologue et poète auvergnat
    [/notice]

  • Franc succès pour la foire du Pays d’Aillou malgré le temps maussade

    Franc succès pour la foire du Pays d’Aillou malgré le temps maussade

    A l’origine cette foire est centenaire elle s’appelait la foire de Prades et Montaillou. Elle a été un véritable succès dans le passé, mais cette foire avait disparu totalement depuis quelques années.

    La mairie, le Maire Jean Clergue, accompagné de Patrica Ducourneau et une équipe de Bénévoles a, malgré la météo, réussi son pari de relancer cette foire de  » La Pentecôte ».

    1500 visiteurs et 300 convives au repas de midi

    «Heureusement que le temps n’était pas de la partie», nous annonce Jean Clergue, «sinon nous aurions été débordé !»

    Un maire satisfait par cette réussite et surtout pour avoir permis une mobilisation de tous, communes voisines, bénévoles, jeunes et moins jeunes du Pays de Sault, qui ont oeuvré dans l’organisation des nombreuses activités « rurales » : les vieilles charrues, les vieilles bagnoles, les animaux, les chevaux et les balades à Poney, les nombreux stands de dégustation où l’on pouvait acheter des produits régionaux.

    Et sans oublier les « Gais Rimontais », la bandas traditionnelle qui a su donner le ton et l’ambiance nécessaire à toute foire rurale  de Pays !

    Les organisateurs, comme il se doit, nous attendent déjà pour la prochaine édition !

     

     

  • Épiphanie, comme les Rois Mages en Galilée

    Épiphanie, comme les Rois Mages en Galilée

    Épiphanie, comme les Rois Mages en Galilée  Ariège Pyrénées

    Le Gâteau des Rois, par Jean-Baptiste Greuze, 1774 (musée Fabre).

    L’Épiphanie donc ou Jour des Rois est une fête chrétienne commémorant la visite des rois mages à l’enfant Jésus. Épiphanie provient du grec Epiphaneia, qui signifie “manifestation”, ainsi cette fête célèbre la manifestation de Dieu parmi les hommes le 6 janvier de chaque année.

    Ce jour n’étant pas férié, l’épiphanie est fêtée le premier dimanche après le 1er janvier. La date est donc variable, chaque année elle a lieu le 1er dimanche de janvier, sauf si ce dimanche tombe le jour de l’an, auquel l’Épiphanie a lieu le 2e dimanche de janvier.

    L’étoile du Berger

    Certains astronomes ont émis l’hypothèse, en recoupant d’anciens écrits ou des faits scientifiques, que celle-ci était la comète de Halley, une nova ou bien la conjoncture de Jupiter, Saturne et Mars. Ces différents événements eurent lieu entre 11 et 5 avant J-C, et les rois-mages étaient probablement astrologues. Peut-être ne faut-il chercher que la symbolique de l’étoile dans le récit biblique.

    une fête païenne

    Avant d’être associé à la religion chrétienne, le 6 janvier était une fête païenne qui correspondait au solstice d’hiver, qui avait lieu 12 jours après le culte de Mithra, également une fête païenne la renaissance du jeune dieu-soleil, et qui était fixée au 25 décembre suivant le calendrier julien imposé par César. S’en suivait 12 jours et 12 nuits durant lesquels le dieu-soleil venait à maturation, et pendant lesquels démons et enchantements venaient restaurer le chaos primordiale à la renaissance du soleil.

    Lors des Saturnales (fêtes romaines sur la fin du mois de décembre et au commencement de janvier), les Romains désignaient un esclave comme « roi d’un jour ». Les Saturnales étaient en effet une fête d’inversion des rôles afin de déjouer les jours néfastes de Saturne, divinité chtonienne. Au cours du banquet (au début ou à la fin des Saturnales, selon les différentes époques de la Rome antique) au sein de chaque grande familia, les Romains utilisaient la fève d’un gâteau comme « bulletin de vote » pour élire le « Saturnalicius princeps » (Maître des Saturnales ou Roi du désordre). Pour éviter toute forme de triche, le plus jeune enfant choisit la part de chacun après s’être glissé sous la table.

    Galette ou gâteau des Rois ?

    Dans la majeure partie de la France, il n’y a pas de débat sur la recette de la galette. Les habitants désignent par le terme « galette des rois » le gâteau à la frangipane. On y trouve rarement la recette de la couronne aux fruits confits appelé « couronne bordelaise ».

    En revanche au sud d’une ligne Bordeaux -Nice, Il existe un débat sur « la véritable galette des rois ». Si la recette à la frangipane est connue et consommé par une partie de la population, cette galette est désignée par le terme péjoratif de « galette parisienne ». Cela permet de l’opposer à la recette locale qui est une brioche avec des fruits confits. Cette recette est appelé « couronne des rois » ou Gâteau des Rois.

    Les déplacements des populations en France, souvent du nord au sud, fait cependant que la proportion de la consommation de galette des rois « parisienne » a tendance à croitre dans le sud.

    A Toulouse, Il se vend huit couronnes pour deux « parisiennes ». Mais selon les professionnels cette part augmente régulièrement avec les Néo-Toulousains.
    Dans les Pyrénées, la couronne reste privilégiée mais « la parisienne » représente, en 2014, 20 à 30 % et en augmentation.
    à Bordeaux, la brioche est privilégiée et est même explicitement appelé  » couronne bordelaise ». alors que le même produit est simplement appelé « gateau des rois » ailleurs dans le sud voir « galette provencale » en région Paca.

    Traditionnellement vendue et consommée quelques jours avant et après cette date, on peut consommer cette galette tout le mois de janvier, voire jusqu’à la fin de carnaval dans les départements français d’outre-mer.

    Sources : icalendrier.fr  Wikipédia

  • Noël en occitan !

    Noël en occitan !

    Noël en occitan ! Ariège Pyrénées

    Plus de cinquante personnes ont répondu à l’invitation du Pays d’art et d’histoire pour partager un moment à Esclagne le 13 décembre autour du Noël occitan.

    Camilha Bilhac-Lassalle de l’institut d’études occitanes à Pamiers a relaté avec brio les traditions, les contes et les chants de cette fête très populaire qu’est Noël.

    C’est avant tout une fête religieuse qui marque l’entrée dans une nouvelle année liturgique. Elle est précédée de l’Avent, une période de 4 dimanches pour chacun desquels on allume une bougie.

    On décore traditionnellement pendant cette période d’une couronne de houx, de sapin et de gui.  Noël est aussi une fête de famille pendant laquelle on mange sans compter après avoir fait une période jeûne. Les animaux sont aussi concernés puisqu’on nettoie leur étable ; on leur donne une bonne ration de nourriture et on les laisse tranquille car, pendant la nuit de Noël, ils parlent entre eux. Il ne faut pas les écouter sous peine d’attirer le malheur.

    Il y a des plats spécifiques : betteraves cuites sous les cendres, morue en vinaigrette, riz au lait, poires coupées en quartier confites avec des pruneaux, clous de girofle, cannelle, tougnol acheté pour l’occasion alors que tout le monde sait le fabriquer, les 13 desserts provençaux, des raisins sélectionnés pendant les vendanges et laissés à sécher…

    La bûche, issue d’un arbre fruitier, est brûlée par la personne la plus âgée de la famille chaque jour un petit peu pour qu’elle tienne au moins jusqu’au lendemain, jour de l’An, voire jusqu’à l’Epiphanie.

    Les cendres sont mélangées à la terre du jardin, des champs, aux semences, à l’eau des animaux…

    Camilha Bilhac Lassale a agrémenté sa conférence de lecture d’histoires et de contes. Elle a passé un extrait du film «Memorias d’Arièja», résultat d’une collaboration entre l’université de Toulouse2 – le Mirail et le Conseil Général de l’Ariège a pour préserver la tradition orale du territoire ariégeois. Thierry Salles et Thierry Masset du groupe Fontanet de Montségur ont clôturé la présentation avec des chants de Noël et la municipalité a invité les participants à un pot de l’amitié.

    Le public a été ravi de l’animation qui mêlait érudition, récits, film et chants…

    La programmation du pays d’art et d’histoire reprendra au début du mois de mars 2015.

  • Calendriers de l’Avent et Marchés de Noël

    Calendriers de l’Avent et Marchés de Noël

    Calendriers de l’Avent et Marchés de Noël Ariège Pyrénées

    L’Avent est avant tout une fête liturgique, le terme est emprunté au latin chrétien adventus, dérivé du latin classique advenire (arriver) ; c’est-à-dire l’arrivée, l’avènement de Jésus-Christ.

    Dans les Églises utilisant le calendrier grégorien, l’Avent débute le quatrième dimanche avant Noël, et marque le début de l’année liturgique. L’Avent commence donc, au plus tôt, le 27 novembre et, au plus tard, le 3 décembre et se termine le 24 décembre.

    Mais Noël étant devenu depuis longtemps la fête des enfants intéressons nous au calendrier.

    La tradition du calendrier de l’Avent semble prendre sa source en Allemagne, au XIXè siècle, lorsque que certaines familles protestantes ont coutume de mettre, chaque matin, une image pieuse comportant une phrase de l’Évangile ou une incitation à faire une bonne action, au mur, et cela durant vingt-quatre jours, afin de canaliser l’impatience des enfants jusqu’au jour de Noël.

    Pendant la plus grande partie du xxe siècle, le calendrier de l’avent n’est présent qu’en Allemagne et en Alsace. En 1920, apparaissent les premiers calendriers de l’Avent commerciaux avec leurs portes et fenêtres miniatures à ouvrir et en 1958, le premier calendrier contenant des chocolats, comme on le connaît aujourd’hui, est commercialisé

    Les marchés de Noël, ou marchés de l’Avent

    Ils ont lieu au cours des quatre semaines de l’Avent. Cette tradition est originaire de la plupart des régions germaniques comme l’Allemagne, l’Autriche, le Tyrol du Sud et l’Alsace, mais est aujourd’hui respectée dans de nombreux autres pays. Les premiers marchés de ce genre ont lieu au Moyen Âge ; en effet, les premières traces des marchés de Noël remontent au xive siècle, en Allemagne, sous l’appellation « Marché de Saint Nicolas »

    Les plus célèbres d’entre eux sont les marchés de Noël de Strasbourg mais de nombreuses villes en Europe ont instauré leur propre marché de Noël avec des chalets et parfois des attractions. Parfois, il s’y déroule également des spectacles et autres concerts en plein air.

    Les marchés de Noël, ou marchés de l’Avent

    Ils ont lieu au cours des quatre semaines de l’Avent. Cette tradition est originaire de la plupart des régions germaniques comme l’Allemagne, l’Autriche, le Tyrol du Sud et l’Alsace, mais est aujourd’hui respectée dans de nombreux autres pays. Les premiers marchés de ce genre ont lieu au Moyen Âge ; en effet, les premières traces des marchés de Noël remontent au xive siècle, en Allemagne, sous l’appellation « Marché de Saint Nicolas »

    Les plus célèbres d’entre eux sont les marchés de Noël de Strasbourg mais de nombreuses villes en Europe ont instauré leur propre marché de Noël avec des chalets et parfois des attractions. Parfois, il s’y déroule également des spectacles et autres concerts en plein air.

    Source : wikipédia.

    Liste des marchés de Noël en Ariège.

     

  • Le beaujolais nouveau est arrivé

    Le beaujolais nouveau est arrivé

    beaujolaisBien que son arrivée nous rappelle que l’été est bel et bien terminé, que l’automne tire à sa fin et que nous entrons inévitablement l’hiver, ce n’est pas une raison pour oublier la convivialité. Que l’on apprécie ou non le beaujolais nouveau, c’est avant tout une occasion de se retrouver en famille ou entre amis.

    Mais la fête ne s’arrête pas aux frontières de notre pays. En effet, comme tous les ans, ce ne sont pas uniquement les français mais le monde entier qui attend avec impatience ce troisième jeudi du mois de novembre.

    Un peu d’histoire

    Le beaujolais nouveau, ou beaujolais primeur, est un vin de primeur produit dans le vignoble du Beaujolais, au sein des appellations d’origine contrôlée beaujolais et beaujolais-villages, essentiellement à partir du cépage gamay.

    Le 8 septembre 1951, un arrêté paru au Journal officiel dispose que les vins d’appellation d’origine ne peuvent être vendus qu’à partir du 15 décembre. Cependant, suite aux réclamations des syndicats viticoles, une note du 13 novembre 1951 précise « dans quelles conditions certains vins peuvent être commercialisés dès maintenant sans attendre le déblocage du 15 décembre ». C’est cette note qui de fait a créé l’appellation « beaujolais nouveau ».

    Pendant les quinze années suivantes, la date fut variable, et ce n’est qu’à partir de 1967 qu’elle fut fixée au 15 novembre jusqu’en 1985, année lors de laquelle elle fut fixée au troisième jeudi de novembre, d’une part pour des raisons de calendrier, car il tombait trop près du jour férié du 11 novembre (anniversaire de l’armistice de 1918), d’autre part pour des raisons pratiques, car il arrivait que cela tombe un week-end.

    Si vous ne vous y connaissez pas, vous pourrez toujours dire qu’il est fruité et « gouleyant » avec un léger goût de banane, ça marche à tous les coups.

    Le cru 2014 du Beaujolais Nouveau débarque donc jeudi 20 novembre. Rendez-vous dans vos bars, restos, cavistes, amis et voisins favoris pour le déguster dans la bonne humeur, avec modération.

  • Dimanche ce sera la fête des pères

    Dimanche ce sera la fête des pères

    bonnefetepapa Ariège Pyrénées

    Dans les pays catholiques, on a célébré les pères de famille dès le Moyen Âge à la date du 19 mars, jour de la saint Joseph. Mais, les pères étaient déjà célébrés au temps des romains. En effet, une cérémonie avait lieu chaque année en février, dans le but de rendre hommage aux pères décédés.

    Cependant, la fête des pères telle que nous la connaissons aujourd’hui est née aux Etats-Unis. On raconte qu’à la suite du sermon du jour de la fête des mères en 1909, une jeune femme, Sonora Smart Dodd, proposa pour la première fois de célébrer la fête des pères. Ayant été élevée par son père, suite au décès de sa mère, elle souhaitait lui démontrer sa reconnaissance.

    C’est en 1924 que le président des États-Unis, Calvin Coolidge fut d’accord avec l’idée d’une journée particulière de l’année pour fêter les pères, mais ce n’est, en fait, qu’en 1966 que le « Father’s Day »  deviendra officiel sous la présidence de Lyndon B. Johnson.

    En France, la date de la fête des pères fut officialisée en 1952, grâce à une promotion lancée par un fabricant de briquets. A cette époque, comme les hommes fumaient encore beaucoup, la compagnie Flaminaire (actuellement connue sous le nom BIC) a eu l’idée de proposer une occasion où l’on pourrait offrir un briquet à un père, afin d’augmenter ses ventes (au même titre que la fête des grands-mères, créée par la marque de café Grand’Mère). La marque prit l’image traditionnelle du père qui fume et lança l’idée de célébrer les pères un jour dans l’année. La date choisie pour la fête des pères fut celle du troisième dimanche de juin et cette tradition se poursuit encore aujourd’hui.

    La fête des Pères n’a jamais été fixée par décret dans les années 50, seule la fête des Mères est inscrite dans le code de l’action sociale et des familles.

    dreamguides.edreams.fr

    www.joursferies.fr

    icalendrier.fr

    wikipedia.org

  • Dimanche nous fêterons nos mamans

    Dimanche nous fêterons nos mamans

    Cette tradition n’est pas vieille comme le monde mais perdure depuis un certain nombre de siècles.

    La fête des mères remonte au temps de nos ancêtres les gaulois, c’est une tradition très ancienne ! Les premiers à avoir instauré une journée consacrée aux mamans sont les Grecs et les Romains, qui organisaient chaque année au printemps une cérémonie en l’honneur de Rhéa et Cybèle, la Grande Mère des dieux et notamment mère de Zeus.

    La date de la fête des Mères varie d’un pays à l’autre, mais la majorité d’entre eux ont choisi de la célébrer en mai.

    En France célébrer les mamans et plus généralement la famille, est une idée de Napoléon. C’est le premier qui a évoqué l’idée d’une fête des mères officielle au printemps en 1806. Au départ, le but était d’honorer les mères de familles nombreuses.

    Mais, le village d’Artas en Isère  revendique être le « berceau de la fête des Mères ». En effet le 10 juin 1906, à l’initiative de Prosper Roche, fondateur de l’Union fraternelle des pères de famille méritants d’Artas, une cérémonie en l’honneur de mères de familles nombreuses eut lieu. Deux mères de 9 enfants reçurent, ce jour-là, un prix de « Haut mérite maternel ». Le diplôme original créé par Prosper Roche est conservé dans la bibliothèque de l’Institut de France avec les archives de l’association.

    La version moderne de la fête des mères nous viendrait directement des Etats-Unis. Le second dimanche du mois de mai 1907, au moment du décès de sa maman, une américaine a demandé aux autorités d’instaurer une journée en l’honneur de toutes les mamans du monde le deuxième dimanche de mai. Vœu exaucé ! Les petits américains honorent leur maman le deuxième dimanche de mai depuis plus de 100 ans.

    Quelle qu’en soit l’origine, dimanche pensez à vos mamans !

  • Bienvenue sur le site des Biroussans

    Bienvenue sur le site des Biroussans

    Bienvenue sur le site des Biroussans

    En cette année 2014, le groupe d’art et traditions populaires les « Biroussans » a souhaité repenser entièrement sa politique de communication. Il s’est doté pour cela d’un nouveau site internet

    Le Biros, petite vallée du Couserans, à l’ouest du département, jouxtant la frontière espagnole et le val d’Aran, des paysages remarquables et une nature encore sauvage.

    C’est au retour de la première guerre mondiale que Monsieur Alphonse Sentein et Mademoiselle Mahenc, tous deux instituteurs dans les villages du Biros, décident de fonder une association dont le but était de relancer l’activité collective au lendemain des affres de la guerre.

    Après quelques balbutiements, le projet pris corps et en 1921 Alphonse Sentein créa une association appelée « Groupe Folklorique Biroussan ».

    Depuis sa création, le groupe a représenté le Biros aux « quatre coins de France » et à l’étranger, notamment en Espagne, au Portugal, en Italie, en Suisse, aux Pays-Bas, en Norvège, en Turquie, en Hongrie, en Pologne, en Slovaquie, en Croatie, en Chine, en Russie….

    Aujourd’huile groupe comporte deux sections, une composée d’une quarantaine d’adultes et une composée d’une trentaine d’enfants de 6 à 14 ans.

    Au fil des années, le groupe a développé des activités telles que : une école de folklore du jeune âge (depuis 1979),une école de musique traditionnelle,des spectacles chorégraphiques,des animations et bals traditionnels,festival d’arts et tradition populaires, de la recherche ethnographique,des expositions,des interventions en milieu scolaire.

    Affilié à la Confédération Nationale des Groupes Folkloriques Français, il a également participé à de nombreux stages de connaissance du terroir, musique traditionnelle, recherche ethnographique, folklore du jeune âge …

    Vous voulez en savoir plus : 
    www.biroussan.com
    contactbiroussan@orange.fr / 05 61 04 65 53

     
  • Aimez-vous le millas ?

    Aimez-vous le millas ?

    Le millas du gascon milhàs, (millet ou maïs) est une spécialité culinaire du sud-ouest de la France. On la retrouve en Gascogne,  dans le Midi toulousain, le Lauragais, l’Aquitaine ou encore en Charentes

    Mais la recette est également connue ailleurs sous des noms différents. On pourrait comparer le millas à la polenta, faite avec de la semoule de maïs.

    Le millas est représenté par une grande quantité de termes, qui sont fonction à la fois des recettes et des terroirs. En occitan, le maïs prend souvent le nom du millet : milh, d’où le milhas ou milhade. il est également appelé « millassou » qui s’applique de préférence aux versions sucrées.

    À l’origine, le millas est fait uniquement de farine de maïs cuite dans de l’eau : la bouillie épaisse obtenue est étalée, mise à refroidir et coupée en carrés. Ainsi préparé il peut être frit à la poêle, salé ou sucré. Sa fabrication, loin d’être une spécialité locale comme on est tenté de le croire, était courante dans toutes les zones de production traditionnelle de maïs.

    Il était traditionnellement servi lorsque l’on tuait les cochons, les oies ou les canards.

    source : Wikipedia

    L’association « Sur les pas d’Adelin Moulis » créée le 18 octobre 2007 à Laroque-d’Olmes, s’est donnée pour objet de faire perdurer l’œuvre de ce poète, historien et folkloriste ariégeois.