Catégorie : Traditions

  • Préparation à la Transhumance, on met les cloches

    Préparation à la Transhumance, on met les cloches

    Préparer les troupeaux pour les emmener à l’estive c’est plus qu’un simple travail, c’est une fête « un vrai moment de culture pastorale où l’on se retrouve à plusieurs générations, c’est un moment qu’on aime » explique Philippe Lacube.

    Les vaches étaient dans le pré depuis une dizaine de jours, ce matin elles sont réunies dans un « couloir de contention » afin de leur mettre les cloches, signal du prochain départ à l’estive.

    Le troupeaux va d’abord passer le mois de mai en zone intermédiaire à 1300 / 1400 mètres d’altitude puis, selon l’enneigement, partira à l’estive, sur plateau de Beille. Cette « villégiature » durera tout l’été et fin septembre ce sera le chemin inverse. Les vaches regagneront la pré-estive jusqu’à ce que la neige les chasse, en novembre ou décembre.

    « C’est un grand moment pour nous et c’est un grand moment pour elles, parce que là, elles ont compris… » Philippe Lacube

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  • Des ateliers inédits autour de « Toboggan »

    Des ateliers inédits autour de « Toboggan »

    Mardi 12 mars avait lieu la présentation de la troisième édition de « Tous au Théâtre » à l’Estive de Foix.

    Ateliers au tour de "Toboggan" Ariège Pyrénées

    L’occasion de présenter également les ateliers mis en place autour de la pièce de théâtre « Toboggan », mise en scène par Gildas Milin et qui sera jouée du 29 mars au 6 avril dans le cadre de cette édition 2013.

    L’atelier Théâtre :

    Le metteur en scène Gildas Milin, que l’Estive a déjà accueilli avec les spectacles « Machine sans cible » et « L’homme de février », anime un atelier pendant sa résidence à Foix. Un groupe constitué de personnes retraité(e)s crée une scène, écrite mais non retenue pour le spectacle. A l’issue de cet atelier le 6 avril 2013 une représentation sera proposée au public. Depuis le 11 mars, une vingtaine de passionnés de théâtre se sont mis au travail.

    Atelier Web 2.0 :

    Parallèlement, l’atelier Web se met en place.  Animé par Eric Fourcaud, Aurélie Julien et Laurence Guerrey, de la société ariégeoise Woomeet, c’est un atelier d’initiation aux nouvelles technologies de l’information, création d’un blogg, vidéo, montage, média sociaux…
    Depuis le mardi 12 mars Christian, Christiane et Didier se sont mis au travail et Ils ont même ramené du travail à la maison. Après avoir créé le blog, ils ont édités leur premier « post » à voir sur  ateliertoboggan2013.wordpress.com.

    Les ateliers continueront, pour le théâtre du 29 mars au 5 avril, pour une représentation le 6 avril après midi à l’Estive, pour le web 2.0 du 2 au 5 avril.

  • Cochon qui s’en dédit !

    Cochon qui s’en dédit !

    « Quel admirable animal que le cochon ! Il ne lui manque que de savoir faire lui-même son boudin ». Jules Renard 

    cochon qui s'en dédit Ariège Pyrénées

    De décembre à février, c’est les mois du cochon, et ayant découvert hier le mot « pèle porc », et oui personne n’est parfait, nous avons voulus en savoir plus sur cette expression et voici ce que nous avons trouvé.

    La pélère, le pèle porc, la porchinère, la tuère le tue-cochon… tous ces termes désigne une seule et même chose, le sacrifice et la préparation du porc.

    Il est difficile de situer exactement l’origine du cochon mais on sait qu’il est présent depuis 3000 ans avant JC. Déjà aux banquets des empereurs romains où il régnait en mets de choix, le jambon était très apprécié .

    Le tue-cochon dans le cadre familial réclame, en plus d’un estomac bien accroché, un savoir-faire collectif. De la « capture » de l’animal à la confection du boudin, dans le gros intestin prélevé et nettoyé, la « pélère » n’admet ni improvisations ni à peu près…

    Même si de nos jours, on se contente de préparer le cochon, l’animal étant la plupart du temps passé par l’abattoir, cette tradition reste toujours vivante, notamment  dans nos campagnes du Sud-Ouest. Les pelères sont de vraies fêtes de famille où se réunissent parents, amis et voisins, elles peuvent même se mettre au même rang que la fête locale.

    Nous n’allons pas ici nous attarder sur les détails de la « tuerie » et de la préparation car on peut trouver sur Internet quelques récits issus de sites développés par des passionnés d’histoire locale décrivant méticuleusement ce processus.

    Cochon qui s'en dédit !

     Cochon qui s'en dédit !

     

     

     

     

    Le pèle-porc restitue aussi tout un vocabulaire par lequel la langue ancestrale, béarnaise et gasconne, révèle toute sa… saveur.

    béchigue, vessie, nom du ballon au rugby (la veishiga).
    camaou, le jambier, pièce de bois servant à maintenir écartées les pattes arrière (lo camau).
    caoutère, chaudière à anse et poignées, chaudron de 75 l au moins, sinon, c’est un caoutéroû (la cautèra, lo cauteron).
    chichons, ou graisserons, sorte de pâté analogue aux rillettes (los chinchons, o greisherons).
    clithère, fente, interstice, par exemple entre deux planches (la clichèra).
    cresté, châtré par un crestadou (crestat, de crestar, e lo crestador).
    esquiaou, l’échine, la colonne vertébrale en charcuterie (l’esquiau).
    festayre, amateur de fêtes, qui a l’esprit porté à la fête plutôt que fêtard (lo festaire, la festaira).
    ganurre, le gosier, ici, la trachée-artère (la ganurra, on dit aussi lo tutèth, la cana).
    goula, la gorge et le cou, pièce de charcuterie (lo golar).
    hournère, le fournil, pièce où se trouve (ou se trouvait) le four à pain (la hornèra).
    Mèyt, maie, grande auge, pétrin (la mèit).

    Si vous voulez en savoir plus :

    www.amicale-genealogie.org
    www.aubertin.fr
    bonnut.voila.net

     

  • Autrefois le Couserans : panorama des traditions locales

    Après un parcours à rebours du fameux défilé des traditionnels tracteurs, démonstrateurs, habits traditionnels portés et présentés par les bénévoles et groupes folkloriques des différentes vallées d’Ariège, Nous nous sommes incrustés au milieu des places et ruelles de Saint-Girons ou dégustations et marchés de produits locaux donnaient une ambiance familiale à cette journée qui avait pourtant démarré sous un ciel peu engageant. Le tout en image, photos et vidéo.

  • Autrefois le Couserans


    Les 6 et 7 août se déroulera la 19ème édition d’Autrefois le Couserans à Saint Girons. A cette occasion Azinat.com s’est associé avec Martine Crespo et Maxi Sport. Vous pourrez donc retrouver samedi et dimanche, devant la boutique des croustades, rue Pierre Mazaud, un stand Azinat tenu par Max sur lequel vous trouverez Tshirts et parapluies. Il vous y accueillera avec sa bonne humeur habituelle. N’hésitez pas à aller faire un tour pour déguster de délicieuses croustades et retrouver les produits Azinat.com.

  • Sabots de Bethmale

    Sabots de Bethmale

    Mystérieux sabots à l’origine inconnue, portés uniquement dans la vallée de Bethmale (Couserans, Ariège), une légende court à leur sujet. Depuis ce temps là, le soir de Noël, le fiancé offre à sa fiancée une paire de sabots à longues pointes, habillés de cuir et richement décorés de clous dorés dessinant un cœur. Il offre aussi une quenouille rouge et un fuseau, le tout fabriqué avec tout son amour – plus la pointe des sabots est longue, plus l’amour est ardent.

    Aujourd’hui quelques artisans perpétuent la tradition, dont Pascal Jusot installé à Audressein et Aret-en Bethmale, et fabriquent encore des sabots de décoration ou de jardins