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  • Ax 3 Domaines, une belle saison malgré une météo capricieuse

    Ax 3 Domaines, une belle saison malgré une météo capricieuse

    « Un mois de décembre qui n’a jamais été aussi chaud depuis les premiers relevés de température, des enneigements en janvier et février qui n’ont pas été de très bonne qualité ; malgré cela et grâce aux infrastructures, notamment les 210 canons à neige et à la compétence des personnels, la station a pu être exploitée depuis le 28 novembre sans aucun jour de fermeture. » Tel est le constat de Cyril Chantrelle, le gérant du restaurant d’altitude « Le Louzat« .

    Mais pour cela, la station a été obligée de se servir, au mois de décembre, d’un appareil capable de produire de la neige même à des températures positives afin de produire de la neige pour les vacanciers.

    Voilà qui peut faire grincer des dents en cette période de Cop 21, mais « sauver toutes les parties de la saison, c’est très important pour une vallée comme Ax-les-Thermes« , explique Cyril Bardin, responsable marketing et communication.

    Il faut savoir que la station génère de l’emploi pour 600 personnes

    « non seulement les employés directs mais également les restaurants, les épiceries… 600 personnes qui travaillent pour faire vivre une station comme Ax 3 Domaines, c’est très important, c’est structurant et on a vraiment besoin de développer toutes les idées pour maintenir ces emplois ».

    Les vacances de février se sont plutôt bien passées malgré le mauvais temps et des périodes neigeuses.

    « C‘est un comble de se plaindre de ça alors que le début de saison n’était pas assez enneigé, mais on a tendance à être très difficile et, comme les vacanciers, on aimerait avoir le soleil pendant les vacances et la neige la nuit ou en semaine« , plaisante Cyril Bardin.

    Quelque soient les conditions météo, le réseau de canons à neige permet de garantir l’ouverture de 30 à 40 % de pistes soit 60 à 70% du domaine.

  • Dégustation de viande locale Super U Mirepoix

    Dégustation de viande locale Super U Mirepoix

    Marc Feugier, est dirigent du Super U de Mirepoix depuis 2013. Avec sa femme Pascale il avait à coeur de développer les circuits courts et les liens économiques avec les producteurs locaux et régionaux. Une démarche initiée par l’ancien dirigent que Marc Feugier tend à développer.

    D’où l’opération de ce week-end en partenariat avec le CIVAM Bio 09, le Pays des Pyrénées Cathares et David Eychenne.

    L’histoire a commencé en octobre 2015, lors des journées de la Gastronomie « Mirepoix met le couverts« . Marc Feugier y a rencontré David Eychenne et les deux hommes ont partagé les mêmes convictions. Engagé dans la promotion de la filière bio avec le Civam bio 09 et le pays des Pyrénées cathares, David Eychenne ainsi que d’autres producteurs, ont répondus favorablement à la mise en place de cette vente de proximité.

    Durant deux jours, avec la participation de Michel Costes, rôtisseur à Valras-Plage, les clients ont pu découvrir et déguster une viande de qualité et de proximité.

    Pour Corinne Amblard, chargée du développement des filières viandes au CIVAM Bio, l’objectif est double : D’abord il est intéressant de montrer aux consommateurs que même dans une grande surface, il est possible de se servir en produits locaux et de qualité, mais également qu’il est possible pour l’éleveur de commercialiser près de chez lui.

    Au delà de cette opération et la commercialisation de viandes, la coopérative Système U invite les magasins à nouer des partenariats avec les producteurs locaux, ce sont donc pas moins de 60 producteurs locaux, en bio ou non bio et sur tous les segments (Miel, vin, produits laitiers, cosmétique, produits d’entretiens…) qui sont présents dans les rayons de SuperU.

  • Martine Crespo « je ne peux pas vivre ailleurs qu’en Ariège »

    Martine Crespo « je ne peux pas vivre ailleurs qu’en Ariège »

    Martine obtenu un bac agricole et un BTS de production animale au lycée agricole de Pamiers, mais n’ayant pas pu s’installer comme agricultrice et voulant absolument rester « au pays » elle décide de faire des croustades, pâtisserie qu’elle aime par dessus tout. (voir notre reportage sur les croustade ICI)

    Femme engagée, Martine a choisi de valoriser ce patrimoine culinaire du Couserans mais pas que, elle a également opté pour le développement durable qui pour elle est un moteur de performances sociales, économiques et environnementales.

    Il y à trois ans elle s’est donc lancée dans la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) avec l’envie de faire participer les consommateurs à une consommation plus responsable : moins de plastiques pour les courses, fabrication de compost et valorisation des déchets culinaires en cuisine, découverte de produits locaux, jardin partagé, engagement dans la monnaie locale la Pyrène.

    « je ne peux pas vivre ailleurs qu’en Ariège »

    « Ma relation avec l’Ariège est quasiment fusionnelle » dit elle « J’aurais pu partir mais je n’ai absolument pas voulu. Je ne peux pas vivre ailleurs, c’est un constat. J’ai besoin de ce contact à le terre, à la nature. Je ne veux pas partir d’ici, il y a tellement à faire, on peut repenser une autre forme d’économie, mais il faut sortit un peu du cadre car si l’on veut calquer un modèle économique de grande ville sur un modèle d’une petite ville comme Saint-Girons ou les campagnes environnantes, ça ne peux pas marcher ».

    « L’Ariège pour moi, c’est la solidarité. Les paysage sont accidentés et on ne vit pas de la même façon en montagne que dans la plaine. S’il n’y a pas cette solidarité entre les petits territoires accolés les uns aux autres, ça me semble difficile de pouvoir donner à tous les mêmes choses en terme de déplacement, d’adsl…. pour moi, l’Ariège c’est la solidarité avant tout« 

    Interview réalisée à Saint Girons, propos recueillis par Azinat.com

    Où trouver les croustades de Martine Crespo :

    La Boutique à croustades
    38, rue Pierre Mazaud – Saint-Girons
    Tél. : 05 34 14 30 20

    Philippa et Martin Finn
    21, rue des Marchands – Foix
    Tél. : 05 34 09 34 27

    Cécile et Cyril Auriac-Plazolles
    54, rue Peyrolières – Toulouse
    Tél. : 05 61 12 47 04

    croustade.com
    croustade.com/blog

  • Le RCFPO, les « Rambailleuses », sur le terrain de Belesta

    Le RCFPO, les « Rambailleuses », sur le terrain de Belesta

    Le RCFPO ou Rugby Club Féminin du Pays d’Olmes est né il y a près de 5 ans, le 1er septembre 2011 à Belesta, à l’initiative de Julie Séguelas, une joueuse passionnée.

    Le club compte aujourd’hui une cinquantaine de licenciées pour deux équipes ; une cadette avec des joueuses de 15 à 18 ans, et une sénior avec des joueuses de 18 à près de 40 ans.

    Entrainées par Jean-Luc Castel dit « Bubu », c’’est la seule équipe ariégeoise engagée à 15, l’équipe de Tarascon / Ariège est, elle, engagée à 7.

    De Pamiers, Mazères, Saint-Girons, Foix ou Ax-les-Thermes, ce sont des filles de toute l’Ariège qui viennent s’entrainer à Belesta tous les mercredis et vendredis de 19h30 à 21h00.

    Cathy Cortolezzis dit « Mamie », Jouait à Saint-Girons, elle est aujourd’hui co-présidente du RCFPO. Cathy a commencé le rugby très tôt, vers 7-8 ans « mais à l‘époque une fille à l’école de rugby ça le faisait pas » explique-t-elle. De fait elle s’y est mise sur le tard, puis, suite à des problèmes de santé, elle a du s’arrêter quelques années mais a rapidement repris le chemin du stade. « Je voulais prouver que, même après la maladie, on peut reprendre une vie sportive tout à fait normale »

    Mais que viennent chercher les filles sur le terrain ?

    Pour Julie, Cathy, Aude et Manon, les capitaines de l’équipe et toutes les autres, c’est avant tout une bande de copines, elles portent les valeurs du rugby, l’amitié, l’esprit d’équipe, la cohésion, et tout cela se voit sur le terrain.

    « Pour être franc, je ne sais pas si je pourrais revenir entraîner des garçons » explique Bubu « c’est compliqué la mentalité féminine, mais c’est facile de les entraîner. Elles sont à l’écoute, elles essaient tout le temps de progresser, elles sont assidues. Elles ont toutes les vertus qui existaient à l’époque dans le rugby quand je jouais et qui se perdent malheureusement de plus en plus ».

    Si la bonne ambiance est toujours au rendez-vous, il n’en est pas de même des résultats. Le problème ne vient pas des capacités de l’équipe, mais des fédérales qui ont toutes été regroupées en une. Avant il y avait le Top 8, le niveau de l’équipe de France, plus trois fédérales, aujourd’hui, les filles rencontrent des équipes de un ou deux crans au dessus.

    Mais le RCFPO, ce n’est pas seulement, les joueuses et les entraineurs, c’est aussi une équipe de bénévoles « des bénévoles en or » nous dit Cathy. Eux aussi sont sur le terrain, pas de jeu de rugby pour eux, mais ils sont là tous les mercredis et vendredis lors des entraînements et des matchs le dimanche. Ils confectionnent un repas après l’entraînement du vendredi et après le match du dimanche, ils organisent les 3ème mi-temps…

    Ce vendredi soir au menu, c’est poulet rôti, haricots verts et riz au lait et tout est fait maison.

    Jean-Luc dit Ping-Pong, Marie-Bernadette, Marie-Laure, Jacky, Piétro, Eric, Jean-Marie, Patrick… attendent d’autre bénévoles et aussi quelques sponsors.

    A noter que dimanche 6 septembre les « Rambailleuses » se sont imposées 7 à 5 devant l’équipe de Rodez

    Près du Touyre
    Au pied des Pyrénées
    Il y avait une entente le RCFPO
    Son cœur et sont équipe
    Couleur de l’arc en ciel
    Les supporters le disent
    Les filles vont tout péter
    La la la la la la hé !
    La la la la la …

  • La Belgerie, des gaufres belges artisanales sur les pistes d’Ax 3 Domaines

    La Belgerie, des gaufres belges artisanales sur les pistes d’Ax 3 Domaines

    Après avoir travaillé en belgique où il a fait de la préparation physique, du coaching vidéo et d’autres petits boulots, Julien décide de s’installer en Ariège. « Pour la beauté des paysages, pour la nature, pour tout ce que ça dégage et aussi pour vivre en autonomie » explique t’il.

    Il s’installe dans un petite grange et la rénove tout en travaillant à la station d’Ax 3 Domaines. Gourmand, amateur de gaufres belges et voyant que cela n’existe pas dans la région, Julien se lance dans l’aventure.

    Il a d’abord construit un petit traineau et s’est installé la saison dernière. Il a ensuite profité de l’été pour transformer son food-traîneau en food-roulotte, et le succès est au rendez-vous, la roulotte ne désemplit pas.

    Une dizaine de litres de chocolat chaud et entre 100 et 150 gaufres par jour en moyenne sucrées et salées : chèvre/miel, 3 fromages, oignons/lardons et la gaufriflette (oignons lardons reblochon), le tout avec un maximum de produits bio et locaux, de quoi revigorer au milieu ou à la fin d’une journée de ski !

    Entendons nous bien, il s’agit là de gaufres liégeoises c’est à dire une recette qui vient de Liège en Belgique. C’est d’ailleurs un restaurateur liégeois qui lui a donné la recette.

    Cet été Julien devrait s’installer en haut du « lièvre blanc », à l’arrivée du télésiège pour le VTT et les randonneurs. Alor si vous avez raté les gaufres cet hiver ne manquez pas cette séance de rattrapage.

    06 04 45 21 32
    www.facebook.com/labelgerie

  • Station « Ax 3 domaines » : 3 Domaines, 1 Territoire, 1 Tribu

    Station « Ax 3 domaines » : 3 Domaines, 1 Territoire, 1 Tribu

    Une des plus vaste avec, en plus, 3 ambiances complètement différentes, d’où le nom de « 3 Domaines ».

    Trois Domaines

    Sur un premier secteur, il est possible de skier en forêt : « une ambiance très familiale, très intime, très chaleureuse« , explique Cyril Bardin, responsable marketing et communication, « un peu comme dans les forêts du Jura« .

    Un deuxième secteur de glisse emmène le skieur sur un plateau d’altitude, avec une splendide vue panoramique ; et enfin, un troisième où l’on peut skier dans une ambiance plus montagneuse avec des rochers et des pics à travers des vallées et des défilés.

    Un Territoire

    Un des gros atout de la station, c’est de pouvoir skier sur des distances très longues. « On a la possibilité de descendre jusqu’à 10 km d’une seule traite, sans emprunter de remontée mécanique, parce que l’on a un point haut à 2400 mètres d’altitude et un point bas à 1400« .

    Le deuxième atout, c’est la possibilité de skier pour tout le monde ; des pistes noires, des zones hors piste très réputées… mais surtout, des pistes bleues sur l’ensemble du domaine au bout de chaque remontée mécanique.

    Il n’y a pas une zone réservée aux pro-riders et une zone réservée aux débutants ; on trouve à la sortie de chacune des remontées, des pistes de toutes les couleurs.

    Enfin, même si la station peut accueillir jusqu’à 9000 skieurs simultanément, l’étendu du territoire fait qu’il n’y a jamais d’impression de fourmillement.

    Une Tribu

    Et pour tous ceux qui constitue cette tribu et qui se donne rendez-vous à Ax 3 Domaines, qu’ils soient skieurs ou non, enfants, ados ou adultes, un panel d’activités est proposé en dehors du ski : découverte de la montagne, construction d’igloos pour les enfants, balades en raquettes, VTT sur neige, ski de randonnée, speed-riding… apéro-concert à la tombé de la nuit ou encore chiens de traineau dans la station nordique de Beille, toute proche…

    [notice]La station Ax 3 Domaines est labellisée «Espace Loisir Handisport», à ce titre les personnes en situation de handicap peuvent profiter des joies et des sensations de la glisse grâce au matériel adapté mis à disposition et au personnel formé susceptible de les encadrer.[/notice]

    Pour terminer, les incontournables Bains du Couloubret à Ax-les-Thermes viendront combler petits et grands. « Après le ski, ou à la place du ski, c’est l’activité idéale de détente. On se dépense mais on peut aussi se relaxer à Ax » conclut Cyril Bardin.

    Pour tout savoir sur la station Ax 3 Domaines :

    www.ax-ski.com
    www.facebook.com/ax3domaines

  • La « Marmotte Toquée », Le restaurant d’altitude du Chioula

    La « Marmotte Toquée », Le restaurant d’altitude du Chioula

    Anciens propriétaires du « Chalet de la Hulotte » à Ax 3 domaines, Céline et François Rousseau ont repris cette saison le restaurant d’altitude au Col du Chioula et lui ont donné un nom fort sympathique : « La Marmotte Toquée« .

    Céline est en cuisine, secondée par Marie ; François, lui, est en salle, secondé par Dorine.

    « Le démarrage de la saison a été difficile« , explique Céline, notamment à cause du faible enneigement mais, même la station fermée, les clients étaient au rendez-vous, surtout des habitués du « Chalet de la Hulotte« .

    Ici, on privilégie les produits locaux : canard des Terroirs du Plantaurel, pommes-de-terre du Pays de Sault, boeuf bio de Prades, lait de la ferme de la Baure….

    L’acoustique du restaurant étant très bonne, des soirées apéro-concert et contes sont également organisées.

    Aujourd’hui, la station est ouverte : la neige est là, le panorama est magnifique et les produits d’excellente qualité : cela fait donc quatre très bonnes raisons de se rendre à « La Marmotte Toquée« .

    Vous avez jusqu’au mois d’avril en attendant l’été.

    Ouvert de décembre à avril et de juin à septembre de 8h30 à 19h30
    col du Chioula – 09110 Ignaux
    05 61 03 18 71 / 06 30 91 25 02 /  07 70 13 45 16

    lamarmottetoquee.monsite-orange.fr
    lamarmottetoquee@orange.fr
    www.facebook.com/lamarmottetoquee

  • De l’Ariège au Togo, le rugby solidaire

    De l’Ariège au Togo, le rugby solidaire

    A l’origine de cette association, Sébastien Blazy. Originaire du Pays d’Olmes, ce jeune titulaire d’une licence d’école de commerce et d’un master en développement durable débute le projet « Togo en Mêlées » suite à son voyage au Togo en 2013 et à sa rencontre avec Djanka un jeune togolais.

    Djanka et Sébastien aiment le rugby, ils s’entraîne ensemble, Sébastien joue avec l’équipe nationale togolaise. Rapidement ils font le constat qu’au niveau du rugby, malgré une dizaine de clubs sénior soutenus par la Fédération Togolaise de Rugby, ce sport reste très peu connu et aucune structure n’existe pour la jeunesse, malgré un énorme engouement de la part des enfants qui le pratique.

    De retour en France Sébastien contacte l’association «Terres en Mêlées». Basée à Toulouse cette association oeuvre en France et à l’international, à travers le rugby, pour favoriser l’épanouissement des enfants, l’insertion des jeunes ainsi que les échanges interculturels. Avec eux Sébastien a pu structurer son projet, à savoir dynamiser et développer la pratique du rugby pour les enfants du Togo et comment mobiliser des personnes, collecter du matériel et des fonds…

    Après deux levées de fonds via des plates-formes participatives (kisskissbankbank et projetsloco) l’association a pu envoyer du matériel et organiser un tournois. Un an plus tard six écoles de rugby avait vu le jour, aujourd’hui il y en a dix.

    La soirée de ce jeudi 25 février, c’est la concrétisation de deux ans de travail. L’occasion de présenter le travail réalisé notamment la projection qui relate l’action de l’association au Togo, d’organiser une nouvelle récolte de dons et de matériel, ballons, chaussures, maillot mais aussi matériel scolaire, qui seront acheminés dans le courant de l’année vers le Togo.

    Togo en Mêlées

    « Togo en Mêlées » est une association togolaise basée à Lomé qui s’investit pour l’éducation des enfants grâce à la pratique du rugby, la sensibilisation à l’environnement ainsi que la promotion de la culture traditionnelle Africaine. Les jeunes membres de Togo en Mêlées travaillent en coopération avec l’association toulousaine « Terres en Mêlées » qui les soutient dans la structure de leurs actions, le partage de compétences et d’apport de financements ou de matériel.

    • 200 kg de matériel de rugby et fournitures scolaires distribués.
    • 20 éducateurs formés et équipés pour éduquer au rugby et à ses valeurs.
    • 6 écoles de rugby créées en seulement 1 an. 10 à ce jour
    • 200 enfants (dont 40 filles) rassemblés lors du 1er festival de rugby « Togo en Mêlées » en septembre 2014.

    Pour aider l’association vous pouvez vous rendre sur le site Terres en Mêlées afin de faire un don ou d’adhérer. L’association recherche également de partenaires (entreprises, institutions publique), mais également des établissements scolaires ou écoles de rugby dans lesquels les membres de l’association peuvent venir faire des interventions sur le solidarité et la citoyenneté internationale.

    Pour joindre l’association : 
    07 81 45 79 67
    www.facebook.com/Togo-en-Mêlées

    Parce que les images en disent souvent plus que les mots, le projet en vidéo

  • La croustade, la « madeleine de Proust » de Martine Crespo

    La croustade, la « madeleine de Proust » de Martine Crespo

    Traditionnelle du Couserans, la croustade était autrefois le dessert tant attendu des réunions de famille ou de la fête annuelle du village. Depuis 1983 Martine Crespo lui redonne son authenticité.

    « Nous étions une famille de cinq enfants et ma grand-mère ne faisait des croustades que pour les baptêmes, les communions et pour la fête du village. Nous devions attendre une année complète pour avoir des croustades. Mais, fin du fin, c’est qu’elle les faisait le jeudi ou le vendredi et nous avions le plaisir de les contempler, installées sur une table sur laquelle elle avait mis un drap blanc. On les regardait, on sentait l’odeur et on devait attendre. Je pense que cette frustration énorme m’a conduite à aimer à ce point les croustades. » Martine Crespo.

    C’est en 1883 que Martine décide de redonner son authenticité et ses lettres de noblesse à la véritable croustade. D’abord sur les marchés, puis, la demande devenant importante, elle décide d’ouvrir un boutique à Saint-Girons, puis une boutique de petite restauration à Foix tenue par Philippa et Martin Finn.

    Le succès, elle le doit à la qualité de la pâte feuilletée qu’elle travaille à l’ancienne, comme sa grand-mère, mais également à la qualité des produits presque tous locaux : Lait et crème du Gaec de la Baure à Lescure, fromage de vache de la Calebasse à St Lary, fromage de chèvre d’Arrout… un coût de matières premières élevé par rapport à la moyenne mais c’est là le prix à payer pour donner aux croustades une saveur unique.

    Malgré l’apparente simplicité, le feuilleté est quelque chose de complexe. Ici la pâte est fabriquée de A à Z, elle repose pendant 4 ou 5 jours et doit être étirée plusieurs fois sans laisser le beurre s’échapper, une pratique difficile à acquérir.

    Depuis 33 ans, Martine a adapté ses recettes aux saisons, elle propose aujourd’hui une carte de spécialités salées et sucrées de la plus traditionnelle à la plus élaborée comme celles au foie gras ou à la coquille Saint-Jacques.

    Une entreprise économiquement
    et écologiquement responsable.

    Outre le soutien à l’économie locale à travers l’achat de produits locaux, 900 kg par an de produits compostables arrivent dans le jardin de Martine au lieu des ordures ménagères, les produits invendus sont donnés au Secours Populaire, les produits de la veille et de l’avant veille sont commercialisés -20% et -30%. On peut également réglé ses achats en « Pyrène » la monnaie locale ariégeoise (ça, on vous reparle bientôt).

    Où trouver les croustades de Martine Crespo :

    La Boutique à croustades
    38, rue Pierre Mazaud – Saint-Girons
    Tél. : 05 34 14 30 20

    Philippa et Martin Finn
    21, rue des Marchands – Foix
    Tél. : 05 34 09 34 27

    Cécile et Cyril Auriac-Plazolles
    54, rue Peyrolières – Toulouse
    Tél. : 05 61 12 47 04

    croustade.com
    croustade.com/blog

  • Philippe Faur, l’Ariège est une terre de vérité

    Philippe Faur, l’Ariège est une terre de vérité

    A Caumont dans la Couserans, Philippe Faur exerce le métier d’artisan glacier depuis 1998. Depuis 18 ans, c’est la passion qui le guide et le fait avancer. La passion du métier, la passion des produits et des producteurs, la passion de l’excellence et du travail bien fait, mais aussi la passion du Pays qui l’a vu naître, le Couserans.

    Philippe Faur est originaire de Saint-Girons depuis plusieurs générations. Son arrière grand-père était gérant du Casino d’Aulus, ses parents ont tenu une brasserie pendant 42 ans à Saint-Girons.

    C’est son père qui a commencé son activité de glacier en 1969. Après avoir travaillé 12 ans dans l’affaire familiale, Philippe décide de s’installer à Saint-Girons et de développer cette activité de glacier.

    « J’ai vu le grossissement du monde industriel et la disparition d’un grand nombre d’artisans glacier. Aujourd’hui, le marché de la glace est détenu à 95% par des industriels, c’est pourquoi j’ai voulu créer une entreprise qui respecte les vraies valeurs de ce produit avec des produits de qualité. Je me suis associé « moralement » avec mon producteur de lait à Lescure et, étant un enfant du Pays, j’ai décidé de me battre et de véhiculer cette image de qualité et prouver que l’on peut exister tout en restant dans l’Ariège. »

    Sa première motivation est de faire des produits de haute qualité et de tirer son métier vers le haut, ensuite, c’est d’innover pour le faire évoluer. Un pari réussi pour Philippe Faur puisqu’il gagne le « 1er prix mondial de l’innovation » en 2007 avec la glace au foie gras.

    Depuis il ne cesse de bousculer les codes dans ce métier un peu « statique ».  Pour cela, il se nourrit beaucoup de l’autre et d’ailleurs. Il voyage, il lit, il va à la rencontre des producteurs des clients des concurrents même.

    « Je fais fonctionner mon cerveau comme une éponge. Je le remplis de pas mal d’informations, de choses qui me touchent, même de manière négative, j’ai des cahiers d’idées, et quand j’ai besoin d’idées, je presse le cerveau et je lui demande qu’il me restitue les éléments que je lui ai donné et ça fonctionne relativement bien. »

    Si l’on demande à Philippe Faur quelles sont ses plus grandes réussites ou ses plus grandes fiertés, il répond que c’est d’abord d’avoir toujours été intègre, de n’avoir jamais décrié la qualité des produits, des « process » ou des matériels. Ensuite c’est d’avoir réussi sur un territoire plutôt « difficile ».

    Le dernier concours qu’il souhaite présenter et gagner, est celui  de meilleur ouvrier de France qui a lieu dans deux ans. « C’est pour aller au bout de la démarche, au bout de mon métier. Là je friserai la cinquantaine et il sera temps que j’arrête les concours et que je laisse la place aux jeunes.« 

    Interview réalisée à Caumont, propos recueillis par Azinat.com

    http://www.philippefaur.com

     

  • Lavelanet 2050, se projeter dans l’avenir

    Lavelanet 2050, se projeter dans l’avenir

    Même si le moment présent est important, il est bon d’avoir cette vision à 30 ans pour montrer que l’évolution de la ville est possible.

    Lavelanet 2050 est en marche

    « L’obtention du concours Territoire à énergie positive croissance verte (TEPCV) lancé par le Ministère de l’Écologie, et de l’appel à manifestation d’Intérêt « Centre-Bourg » sont de nature à apporter une autre vision de ce que doit être notre territoire » explique Marc Sanchez.

    L’objectif de Lavelanet 2050 est, au travers de la construction du nouvel hôpital, de remettre de la vie, de l’activité et de l’attractivité dans le « centre ancien », tel qu’il pouvait en connaitre à un certain moment. Il faudra bien entendu en passer par la destruction de très nombreux bâtiments pour re-qualifier cette zone de vie.

    Les principaux projets

    Des voies vertes qui vont traverser la ville afin que la population puisse retrouver la rivière et les ruisseaux qui la traversent, redécouvrir les bâtiments, redonner à la ville un cachet qu’elle a perdu par le fait de l’industrialisation. En résumé, il faut rendre la ville aux piétons.

    Une première voie devrait relier, le départ de la voie verte lavelanet /Mirepoix au camping. Une deuxième reliera Sainte Rufine au Soula.

    Le Pôle santé qui devrait déclencher de nombreuses initiatives et re-conditionner l’attractivité des commerces et des artisans.

    Ces projets sont pilotés par Alexandre Pereira, ingénieur.

    « Lorsque l’on voit Lavelanet depuis Sainte Rufine, on a une vue qui est extraordinaire et qui montre bien le décors dans lequel nous vivons. C’est certainement là la chance de demain si nous savons utiliser les atouts que nous avons » conclu Marc Sanchez.

  • Des Ariégeoises au 4L Trophy 2016

    Des Ariégeoises au 4L Trophy 2016

    C’est le 1er rallye raid au monde réservé aux étudiants. Ils viennent de France mais aussi de Belgique, Roumanie, Suisse, Espagne, Canada, Allemagne… bref de toute l’Europe.

    Justine 21 ans et Marion bientôt 22 ans, (elle les fêtera au Maroc) viennent d’Ariège et plus précisément de Pamiers. Justine fait des études de notariat et Marion de mécanique, idéal pour une traversée du désert avec une voiture qui est devenue collection. En effet, Jojo la 4L est de 1983 (plus vieille que beaucoup d’entre vous, plus vieille que les filles)

    Voilà neuf mois qu’elles préparent leur aventure ; recherche de fonds via la plateforme Projetsloco, recherche de sponsors, achat et préparation de la 4L…

    Aujourd’hui mardi 16 février 2016, elles sont prêtent à partir pour Biarritz où auront lieu les vérifications administratives et mécaniques.

    le 18, se sera le départ officiel à 12h30 pour une aventure de 6 000 km à travers l’Espagne et le Maroc. Tanger, l’Atlas et jusqu’à Marrakech, ville d’arrivée le 28 février.

    Outre le challenge, ce qui a vraiment motivé « les Jobardes » c’est l’aspect humanitaire de cette aventure. Car il ne s’agit pas seulement d’un rallye mais aussi, et surtout,  d’acheminer  plusieurs tonnes de matériel scolaire au bénéfice des écoliers marocains.

    Depuis 2012 le 4L Trophy a permis l’ouverture de 11 salles de classe. Une opération organisée en partenariat avec l’association «Enfants du désert». La «remise des dons» est l’un des grands temps fort émotionnel de la course.

    Nous souhaitons à nos deux jeunes ariégeoises de belles aventures, et surtout de belles rencontres.

    Pour suivre l’aventure :

    www.facebook.com/4L-Trophy-Les-Jobardes
    Twitter : @lesJobardes

    [callout]le Rallye en chiffres

    • 3 400 étudiants concurrents âgées de 18 à 28 ans.
    • 1 700 Renault 4 L engagées.
    • 6 000 km
    • 12 nationalités en lice.
    • 250 personnes pour encadrer l’évènement.
    • 10 jours de course et 3 pays traversés.
    • 60 tonnes de matériel éducatif distribué[/callout]

    Tout savoir sur le 4L Trophy : www.4ltrophy.com