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  • Tendances et perspectives du tourisme en Vallées d’Ax

    Tendances et perspectives du tourisme en Vallées d’Ax

    Les tendances

    Les tendances de la saison touristique estivale en Vallées d’Ax sont conformes au reste de l’Ariège (voir le rapport de l’ADT) ainsi qu’aux autres départements de la région Midi-Pyrénées avec un glissement touristique  sur le mois d’août et l’arrière saison.

    Le mois de juillet a été moyen voire calme et cela malgré l’arrivée du Tour de France au plateau de Beille, un mois bon d’août, conforme aux autres années, et un très bon mois de septembre.

    Le beau temps et les températures très clémentes ont permis un développement des activités outdoor (de plein air). Cependant Un léger ralentissement des visites des sites est très significatif d’une baisse d’activité touristique.

    Au niveau de l »hébergement, qui a été très dynamique sur l’arrière saison, l’hôtellerie à souffert, les camping se sont développer, les gîtes ont eu une activité moyenne.

    Par contre, les bains du Couloubret arrivent à saturation. « C’est un produit qui est mature mais qui est néanmoins soumis aux aléas climatiques » explique Laurent Boquet.

    [callout]Quelques chiffres clés de l’été 2015

    • Une baisse de 4,6% des lits professionnels (-405 lits)
    • 838 800 nuitées touristiques générées sur la saison d’été 2015
    • Une diminution de la fréquentation station de 4,7%, en baisse sur toutes les périodes : -2,9% en mai ; -17,4% en juin, -2,9% sur juillet ; -3,3% sur août ;-5,6% sur septembre ; -1,7% en octobre
    • -5,3% de séjours professionnels avec une baisse de 4,6% de lits (-405 lits) avec notamment l’impact important des hôtels et du secteur locatif en recul cet été.
    • -4,3% de séjours diffus avec + 0,9% (+147) lits diffus
    • La location de particuliers à particuliers présente sur les sites internet de location représente sur l’été une potentiel de 163 appartements. Le taux d’occupation est de 31,6%, comparé à 52,5% pour le secteur locatif[/callout]

    Les perspectives

    Pour le président, il y a en vallées d’Ax beaucoup de prestations et de prestataires, le challenge aujourd’hui c’est de travailler à améliorer la qualité et le standing de ces prestations.

    La circulation

    « On peut avoir des offres touristiques de qualités, encore faut’il que les gens puissent y venir« , explique Laurent Boquet. « La question se pose actuellement sur la complémentarité du train avec des navettes mais également sur les transports mutuels du style blabla-car« .

    La clientèle

    « Aujourd’hui, on résonne sur une offre touristique familiale, mais on peut aller chercher une clientèle incentive*, des congrès d’entreprises ou encore des tours opérateurs. Ce travail là est émergent et il est à approfondir« 

    *Incentive« motivation » Le terme désigne les techniques destinées à améliorer la motivation et les performance du personnel d’une entreprise (le plus souvent, l’équipe commerciale).

    Le rôle de l’Office de Tourisme

    « Actuellement nous travaillons à présenter l’offre, ce que l’on voudrait faire évoluer, c’est d’être un véritable acteur touristique en accompagnant les prestataires, les élus, les tours opérateurs à monter des produits touristiques. nous travaillons actuellement à monter une plate-forme de commercialisation d’offres touristiques. Il y a une grande diversité de prestataires, d’hébergements, de restauration, mais comment combiner tout ça pour offrir au public un produit complet et comment le commercialiser ?« 

    Le thermalisme

    « Du thermalisme de soin au thermalisme ludique qui lui, touche une clientèle différente et notamment familiale, c’est l’activité primordiale, l’image d’Ax est basée là dessus et la notoriété de la ville repose sur son offre thermale. Toutes les évolutions d’Ax tournent autour de l’eau, c’est la richesse et le potentiel de la ville« .

    L’avenir

    Pour le président, la proximité d’Andorre est une chance et non une concurrence, « la dynamique d’andorre nous tire vers le haut« . Mais les Vallées d’Ax comme le reste du département n’ont pas vocation à devenir une zone touristique de masse comme peuvent l’être certaines vallées des Alpes.

    « On peut s’améliorer sur la qualité, notamment de l’hébergement, pour que les touristes qui viennent soient de bons prescripteurs de l’Ariège quand ils rentres chez eux. »

  • A la Conf’, les paysans de montagne en appellent au Ministre

    A la Conf’, les paysans de montagne en appellent au Ministre

    [callout]Comment l’agriculture de montagne est-elle traitée par les politiques publiques aujourd’hui ? Quelle reconnaissance pour l’agriculture de montagne au-delà du pastoralisme ? Que vont faire la France et l’Europe face aux prédations qui ne font qu’augmenter et que vont-ils répondre à la volonté de la Confédération qui demande de déclasser l’ours et le loup de la Directive Européenne Habitat ? Que dit la nouvelle PAC pour les agriculteurs de montagne et enfin, ces derniers seront-ils partie prenante dans les réflexions de la loi montagne N°2 ?[/callout]

    Autant de questions qui ont été posées au Ministre devant un public venu nombreux, plus de 400 personnes sur deux jours, originaires des différents massifs français et européens (Galice, Portugal, Catalans, Autrichiens…) Ambiance autour d’un débat tranché de la part de chacune des parties ; de l’émotion aussi au travers des témoignages de paysans souvent désemparés…

    « L’agriculture dans les territoires de montagne est avant tout l’activité économique principale de ces territoires », rappelle Laurent Pinatel, Porte-parole national de la Confédération paysanne, soulignant que l’agriculture de montagne ne se limite pas à quelques brebis dans les champs « pour faire beau pour les touristes ».

    Diversité des productions et circuits courts : des arguments qui pèsent dans la balance ? 

    Laurent Pinatel rappelle aussi que l’agriculture de montagne ne se limite pas au pastoralisme et que la diversité des productions est bien présente mais pourtant ignorée alors qu’elle devrait être encouragée.

    Beaucoup de jeunes agriculteurs comme Fanny Metrat se lancent dans l’aventure avec comme motivation, « l’amour du territoire ».
    Eleveuse de brebis qu’elle vend en circuit court mais aussi productrice de châtaignes et de pommes de terre en Ardèche qu’elle transforme et distribue dans un rayon de 50 kilomètres, Fanny exerce aussi son métier par conviction personnelle et militante :

    Quand on choisit de s’installer dans des territoires comme ça avec beaucoup de contraintes, c’est qu’il y a vraiment quelque chose au fond de nous qui vibre ; c’est de la passion.

    L’industrialisation de l’agriculture « qui détruit les paysans », précise Laurent Pinatel, ne verra jamais le jour en zone de montagne, ce qui, d’après le porte-parole, est un merveilleux atout pour la montagne.

    « J’habite en Hautes-Cévennes et mes terrains vont de 600m à 1200m d’altitude ; j’ai beaucoup de difficultés liées à la pente, aux conditions climatiques difficiles, à une route d’accès mauvaise (…) Rien n’est mécanisé, on fait tout à pied », décrit Fanny Metrat.

    Beauté d’une agriculture saine et pourtant qualifiée « à handicap »

    La Politique Agricole qualifie ces zones de montagne comme des zones « à handicap », « car l’aide de la PAC s’appelle comme ça, « l’ICHN* », mais ce sont des territoires qui ont une forte valeur patrimoniale et aussi productive », rappelle David Eychenne, éleveur en Ariège et co-porte-parole de la Confédération Paysanne de l’Ariège.

    « La réalité de la pente, de l’hivernage est bien réelle » ; c’est pour cela que le terme de handicap prend tout son sens « et devrait être pris en compte », souligne Laurent Pinatel.

    La Confédération paysanne s’accorde pour dire que, depuis l’arrivée de Stéphane Le Foll, une augmentation conséquente de l’aide attribuée aux zones de montagne et une revalorisation de l’ICHN a été attribuée ; ce que souligne également Stéphane Le Foll :

    « Toutes les zones de handicap verront leurs aides s’accroître et nous allons dépasser le milliard d’euros pour l’ICHN avec sa fusion avec la PHAE** qui seront versées pour toutes les zones dites ICHN. Je rappelle que depuis la création de cette ICHN, c’est la première fois qu’il y a une hausse aussi forte ».

    Une agriculture de montagne bonne pour l’environnement : petit clin d’œil à la COP21 ?

    L’agriculture de montagne est en avance par rapport aux autres agricultures, « puisqu’on fixe du C02 et on en gaspille très peu », argumente David Eychenne.

    Aller vers le qualitatif et non le quantitatif tout en préservant l’environnement ? N’est-ce pas ce qui nous arrive aux oreilles tous les jours via des canaux divers de communication ? Il semblerait que l’agriculture de montagne ait tout à jouer dans ce challenge…

    On développe une agriculture qui est belle et saine et qui fait vivre des campagnes

    Une belle phrase de conclusion par Fanny Metrat.

    *Indemnité Compensatoire de Handicap Naturel.
    **Prime Herbagère agri-environnementale

  • Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 5, « l’avenir de la montagne »

    Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 5, « l’avenir de la montagne »

    En compagnie de Michel Sébastien, jeune écologue ariégeois, comme il aime à se définir, nous abordons quelques aspects de la montagne. Dans ce cinquième et dernier volet il nous parle de l’avenir de la montagne.

    Pour Michel Sébastien, l’avenir de la montagne c’est le tourisme, autant estival qu’hivernale.

    L’Ariège regorge d’endroits formidables pour les activités de plein air, ski, raquettes, randonnées, sports d’eaux vives…  « Nous rentrons dans une civilisation que l’on qualifiait jadis de civilisation des loisirs » explique t’il.

    L’accrothérapie 

    C’est à dire, la thérapie par la montagne. Les gens ont de plus en plus de loisirs et de plus en plus soif de beauté, d’air pur et de montagne. Pour Michel nous entrons dans une phase d’accrothérapie positive, l’observation, la marche, la photo, « On imagine pas une nouvelle civilisation des orris« .

  • Les vergers de Gailladé, la pomme dans tous ses états !

    Les vergers de Gailladé, la pomme dans tous ses états !

    Une exploitation familiale qu’ont repris en 1998, Sabine et Franck Lopez. Ils ont décidé de continuer l’activité existante, c’est à dire la cueillette sur l’arbre et la vente directe à la ferme.

    5 hectares de vergers, une petite exploitation explique Sabine, mais qui permet de pouvoir commercialiser tout le stock en vente directe et à la ferme.

    De fin août à mi-novembre, le public peut ainsi venir cueillir à sa guise, des pommes Royal Gala, Elstar, Reine des Reinettes, Fuji, Chantecler, Golden, Granny-Smith et Goldrush bio ainsi que des poires william et conférence.

    Lorsque l’on rencontre les cueilleurs au hasard de la promenade entre les arbres, les commentaires sont unanimes : ces fruits là sont de bonne qualité, il n’y a pas de pesticide, les fruits ne passent pas dans les frigos, et ils sont beaucoup moins chers.

    Une partie de la récolte est réservé à la transformation pour confectionner d’excellents pétillants et jus de pommes et de poires, des confitures et même de l’eau de vie (à consommer avec modération).

    Sabine et Franck fournissent également les commerçants locaux, boulangers, pâtissiers et restaurateurs.

    Si vous avez une folle envie de pommes, dépêchez vous, il vous reste encore quelques jours pour aller cueillir les derniers fruits de la saison Fuji et Goldrush bio.

    Ouvert en sept-octobre 7j/7 (8h30-19h), novembre à avril du lundi au vendredi (9h-12h et 14h-18h) sauf mardi après-midi et mercredi, samedi et dimanche (15h-18h).

    poires vergers gailladé-Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

    Crédit photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares

  • JP Piments, une production unique en Ariège

    JP Piments, une production unique en Ariège

    Jean-Philippe Turpin est installé depuis trois ans sur son exploitation. Il a commencé avec 500 plans pour 25 variétés de piments. Aujourd’hui, c’est 70 variétés, du plus doux au plus fort, qu’il propose à ses clients.

    Son projet, qu’il a établi sur quinze ans, c’est de produire les 450 variétés qui existent dans le monde.

    Il y a deux ans ils étaient deux en France à produire une aussi grande variété de piments. Il est aujourd’hui le seul.

    Par un effet du hasard, en croisant différents plans, Jean-Philippe à réussi à créer une nouvelle variété de piment qu’il appelle le « JP Piment ». Il arrive à le reproduire depuis 3 ans. C’est un piment qui, quand il est vert, ressemble à du poivron, et rouge il est un peu piquant avec beaucoup de saveur.

    « C’est ma passion et ma vie en même temps. Je ne pourrais pas le quitter ce boulot là, parce que je suis amateur de piments, j’adore ça »

    Alors si vous aimez les piments, n’hésitez pas à aller à la rencontre de Jean-Phillipe. Il vend directement sur l’exploitation, sur les marchés (Lavelanet, Mirepoix, Espéraza) et sur les foires régionales. Possibilité de visite de juin à octobre. Sur rendez-vous.

    • Pâtés de piments (doux, forts, très forts)
    • Poudre de piments (doux, forts, très forts)
    • Huile pimentée (doux, forts, très forts)

    JP Piments, une production unique en Ariège PyrénéesJean-Philippe TURPIN
    Barry d’en Haut – 09500 St-Quentin-La-Tour
    Tél : 06 85 05 88 82
    pepper@jppiments.com
    www.jppiments.com

    Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

    Crédit photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares

  • Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 4, « la civilisation de l’orri »

    Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 4, « la civilisation de l’orri »

    En compagnie de Michel Sébastien, jeune écologue ariégeois, comme il aime à se définir, nous abordons quelques aspects de la montagne. Dans ce quatrième volet il nous parle de la vie du passé : « la civilisation de l’orri »

    De forme arrondie et construit entièrement en pierre sèche, l’orri est la demeure estivale du berger et, on le sait peu, de sa famille. Le berger y amenait les vaches, pour le lait, les moutons, parfois les chevaux et il y fabriquait le fromage.

    Mais comment les hommes sont arrivés là ?

    Après la glaciation (voir épisode 2), la roche est à nu, il n’y a plus aucune végétation. Quand le climat se réchauffe la végétation reprend vie et l’animal sauvage la suit. C’est en poursuivant le gibier que l’homme colonise la montagne.

    La vie du passé, une double vie 

    Il y a d’abord la vie au village, et la vie d’altitude lorsque les troupeaux sont amenés à l’estive à partir du mois de mai et jusqu’en octobre.

    Cette vie d’altitude c’est une vie d’élevage, qui a atteint son apogée dans les années 1850. A cette époque la vie dans les montagnes est au maximum de la démographie. Le canton de Castillon était, dans ces années là, plus peuplé que celui de Pamiers. La montagne était surpeuplée et il n’y avait plus d’arbres car ils avaient servi pour les forges à la catalane..

    C’était une vie rude, une vie de travail et de misère. On vivait rarement plus de 50 ans et la moitié des enfants mourraient avant l’âge de 10 ans

    Cette vie s’est étiolée peu à peu à partie de 1850, et elle est maintenant en train de mourir, il reste très peu d’estives. En 1850, dans la vallée du Vicdessos et les vallées annexes, il y avait plus de 30000 moutons, il en reste à peine 10000 aujourd’hui.

    Prochain et dernier épisode : l’avenir de la montagne

  • La Vie d’Artiste va « Danser le soleil » 21 nov Tarascon

    La Vie d’Artiste va « Danser le soleil » 21 nov Tarascon

    L’association a été créée il y a deux ans au centre Léo Lagrange de Foix où elle à été accueillie pendant un an, le temps de la création du spectacle « Danser le Soleil ».

    La thérapie par l’art

    La Vie d'Artiste va "Danser le soleil" Ariège PyrénéesLa Vie d’Artiste, c’est une compagnie qui conjugue création et diffusion de spectacles vivants (danse, théâtre, spectacle équestre…) avec de la thérapie.

    Elle est dirigé par une équipe d’art-thérapeutes (analystes Balint) qui sont en même temps artistes. C’est le cas des deux protagoniste de la pièce, Céline Cacciolati qui est danseuse et comédienne, et Henri Marcoux qui est comédien et metteur en scène.

    Tout l’objet de la compagnie est de transmettre le bien être à des personnes de passage, par la participation à une oeuvre collective. « Une façon de se recharger en énergie positive »

    Un retour sur soi

    « Danser le Soleil » c’est tout d’abord une biographie, la biographie d’une danseuse, Céline Cacciolati.

    « A 40 ans, on a roulé sa bosse de danseuse » explique t’elle, alors elle s’est arrêté à Brassac au pied du Mont Picou où elle à pu faire une descente en elle même. Dans son livre Céline témoigne de sa passion, comment la danse est arrivé dans sa vie. Un récit qui est construit autour des trois axes de sa vie. La petite danseuse qui est cette part d’innocence que l’on a tous en nous, la comédienne qui représente la femme adulte et enfin l’écrivain « la femme écriture » qui représente notre part sagesse.

    Un récit facile à lire ou chacun pourra retourner une part de soi.

    La danse m’a permis de devenir consciente de mes aptitudes et de trouver le moyen de réaliser une vocation. Ma mère m’a beaucoup parlé de cette grâce qui semble m’avoir touchée dès ma naissance. J’ai entendu la parole de ma marraine. Elle s’est penchée vers moi et elle a dit : « On dirait une danseuse indienne ». Je recevais un sceau, un don. J’ai suivi cette légende familiale qui est devenue ma « Légende personnelle » Extrait du livre

    Un spectacle intimiste et libérateur

    dsc5361 - copieDans cette première création « Danser le Soleil » une jeune femme vient pour la première fois à une séance de psy. Elle va apprendre à se dire, faire remonter ses souvenirs et en direct, le psy va l’accompagner dans sa découverte intérieur. Entre rêve et hyper réalisme sa passion de la danse va ressurgir. Grâce au tact révélateur du psy sa séance fait sens.

    Le lac des cygnes, un élan mystique de Barata Nathyam et une évocation des danses des Toradjas d’indonésie, de Legongcraton, Ketchak de Bali, « Danser le Soleil » c’est un partage intime dans le cabinet du thérapeute, une intimité toute particulière dans laquelle est emporté le spectateur. C’est drôle, c’est léger, c’est poignant, c’est libérateur.

    « Danser le Soleil » une production « La Vie d’Artiste » en partenariat avec : centre Léo Lagrange, le FAGIP, le théâtre de la terre, la ville de Foix, la ville de Tarascon, et le soutien de radio Transparence.

    Les premières représentations ont eu lieu les 16 et 17 octobre à la salle Isabelle Sandy à l’Estive à Foix avec une soixantaine de personnes présentent à chaque représentation, un beau succès en perspective

    Prochaine représentation Samedi 21 novembre 2015 à 20h30 Centre Culturel F. Mitterrand à Tarascon sur Ariège

    Le spectacle sera suivi du pot de l’amitié avec les artistes, et la signature du livre « Dansez le soleil » par Céline Cacciolati

    Réservations : 06 81 72 84 59 / contact@laviedartiste.info / 

    www.laviedartiste.info

  • GAEC de la Métayrie, un élevage de Tarasconnaises

    GAEC de la Métayrie, un élevage de Tarasconnaises

    Son goût du métier Patrick le tient de ses grands-parents, qui l’ont élevé, mais aussi de son attirance pour l’élevage, la montagne et la race de Tarasconnaises.

    Aujourd’hui c’est un troupeau 450 bêtes qui est élevés sur  75 hectares en Surface Agricole Utile (SAU). En été, de la mi-juin à la fin septembre, le troupeau transhume sur une estive de haute montagne au barrage de Soulcem sur le hauteurs d’Auzat.

    400 mères Tarasconnaises pures sont travaillées en sélection et vendues comme reproductrice dans le cadre de l’UPRA Pyrénées Centrales.

    Le reste du troupeau, notamment les agneaux partent en boucherie en « agneau de qualité Label Rouge ». Un label qui exige 60 à 70 jours d’allaitement.

    Patrick a choisi la vente directe à une clientèle locale, un marché porteur selon lui car le consommateur est de plus en plus à la recherche de produits tracés et de qualité. Un créneau à développer selon Patrick, même si c’est déjà le cas en Pays des Pyrénées Cathares, car cela permet de valoriser les produits.

    Si valoriser les produits locaux est essentiel, Patrick s’inquiète pour la transmission reprise. Car derrière tout ça il y a des exploitations de plus en plus vieillissantes et qui s’essoufflent sur le plan de l’agrandissement. Il va falloir trouver des solutions pour valoriser le patrimoine agricole et inciter des jeunes agriculteurs à s’installer.

    « Nous sommes les premiers acteurs de cette vie locale qui peut développer d’autres choses, le tourisme entre autre »

    GAEC de la MetayriePatrick et Monique FERRIE
    Village – 09300 Nalzen
    Tél : 05 61 01 98 44 – 06 25 89 72 77

    Retrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

    Crédit photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares

  • Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 3, le changement climatique

    Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 3, le changement climatique

    En compagnie de Michel Sébastien, jeune écologue ariégeois, comme il aime à se définir, nous abordons quelques aspects de la montagne. Dans ce troisième volet il aborde un sujet brulant, le changement climatique.

    L’eau fut l’érosion d’hier, elle fait la richesse d’aujourd’hui, mais demain, qu’en sera t’il ?

    Nous rentrons dans une phase chaude et sèche pour deux raisons. Tout d’abord le changement climatique normal comme il y en a eu depuis des millions d’années auquel vient se rajouter l’activité humaine.

    Le climat se réchauffe mais surtout il se dessèche.

    Dans quelques dizaines d’années l’Ariège de l’est, Mirepoix et jusqu’à Toulouse, rentrera en climat méditerranéen. Cela n’est pas dramatique en soi, mais il va falloir s’adapter.

    Rentrer en résilience 

    Il faudrait, dans les années à venir, que l’eau serve pour deux finalités :

    Pour l’énergie hydraulique, une énergie propre, renouvelable et éternelle. Pour alimenter l’espace ariégeois jusqu’à Toulouse.

    Les économies sont indispensables, mais elle ne suffiront pas.

    Il tombe 5 milliards de mètres cubes d’eau sur l’Ariège et nous en mettons à peine 200 millions en réserve, soit 4%. le débit de l’Ariège qui est actuellement de  40 mètres cubes / seconde tombera en 2050 à 25 mètres cubes / seconde (d’après le modèle Arpège de Météo France). A ce moment, L’Arize, la Lèze, le Touyre, le Douctouyre vont devenir des rivières temporaires, elle ne couleront plus l’été. Il faudra donc trouver en amont de quoi les alimenter.

    Eric Orsena dit : « un barrage c’est un grenier à eau », il faudra donc augmenter nos réserves d’eau.

    « La machine thermique est lancée et on ne pourra pas l’arrêter, il faut que nous soyons prêts » Michel Sébastien

    Prochain épisode : la civilisation de l’orri

  • Mirepoix met le couvert troisième édition – 20 au 25 Octobre Mirepoix

    Mirepoix met le couvert troisième édition – 20 au 25 Octobre Mirepoix

    Aujourd’hui la « vraie » cuisine reprend ses lettres de noblesse au niveau national et la Communauté de Communes du Pays de Mirepoix en est bien consciente.

    C’est la raison pour laquelle elle organise pour la troisième année consécutive « Mirepoix met le couvert », une manifestation qui met à l’honneur le savoir faire de nos professionnels de la gastronomie.

    Tout au long de la semaine les animations iront crescendo. Des actions les plus diverses auront lieu autour des produits du terroir : lectures gourmandes à la médiathèque, projections de film se rapportant à l’art culinaire au cinéma, visites gourmandes et historiques, concours culinaires…

    Manifestation organisée par la Communauté de communes du Pays de Mirepoix, avec une équipe renforcée par l’Office de Tourisme de Mirepoix et le Pays des Pyrénées Cathares et en partenariat avec La Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Ariège, Azinat.com, Piwi’s Conseil et la mairie de Mirepoix

    Le programme de la semaine

    Mardi 20 à 8h30 : Visite à la ferme à mobylette (inscription obligatoire tel 05.34.09.33.21). Départ de la Maison des Jeunes MJC de Laroque d’Olmes RDV 8h30. Proposée par le Pays des Pyrénées Cathares

    Mardi 20 à 21 h : projection du film « On a failli être amies »

    Vendredi 23

    18h30 à la médiathèque : Lectures gourmandes à 3 voix, extraites des « Trois messes basses » d’Alphonse Daudet : «

    19h30 : Vernissage exposition « La Pomme dans tous ses états »

    19h45 : Collation réalisée par la Junior Association Nomad’s Land (participation financière libre)

    21h00 : Projection au cinéma du film « Steak Révolution »

    Programme du week-end

    Samedi 24 octobre 

    14h00 : Ouverture des stands des producteurs locaux Dégustation de café et de thé avec le comptoir de Manon.

    15h et 16h30 : apprentissage de la dégustation des vins par Paul Delbosc œnologue « De la vigne au vin » par Hélène et René Lafargue, viticulteurs.

    15h : Ateliers culinaires sous la halle

    [notice]20h00 : repas Gastronomique à base de produits locaux au Château de Roques à Teilhet

    • Apéritif autour du Château  : Traditionnel Foie gras mi-cuit à l’huile de Truffe Chutney d’oignon Pommes de Gailladé
    • Déclinaison autour de la truite de Montferrier Anis vert, Citron vert, confit d’orange
    • Médaillon de volailles de la Pradole jus court, Mirepoix de légumes du moment
    • Surprise sucrée

    Animations musicales

    Tarif : 48 euros (apéritifs, vins et service compris) Inscriptions auprès de Géraldine Portoles avant le mercredi 21 Octobre 17h
    06 10 16 48 42 ou 05 61 68 12 15[/notice]

    Dimanche 25 octobre

    9h 30 : Ouverture des stands des producteurs locaux – Petit déjeuner inaugural

    10h00 à 18h00 : Ateliers et démonstrations culinaires, nombreux jeux

    10h00Concours de cuisine sur le thème de la mirepoix avec Azinat.com (règlement et inscription ICI)

    Concours de belles tables et exposition des plus belles saucières à la Maison des Consuls organisé par La Chambre des Métiers et de l’Artisanat de l’Ariège (règlement et inscription ICI)

    12h00 : Dégustation de mets et vins avec Bernard GARCIA

    13h00 : Repas du terroir : grand repas des producteurs sous la halle (16€) réservation sur place avant 11h.

    Egalement menus du terroirs dans les restaurants.

    15h00 : Balade littéraire et gourmande dans les rues de Mirepoix avec Martine ROUCHE, guide conférencière

    Renseignements : 05.61.68.13.02 / www.paysdemirepoix.org

  • Michel Paparil la passion du miel et des abeilles

    Michel Paparil la passion du miel et des abeilles

    Avec 75 ruches disséminées en 3 ruchers, Michel ne se contente pas de poser ses ruches et d’en extraire le miel, il élève les reines et les fait se reproduire.

    En effet, il ne travaille pas avec l’abeille noire du Pays car elle n’est malheureusement plus adaptée à la pression environnementale surtout dans le secteur de culture où se trouve Michel. Il a donc opté pour l’abeille Belfast, originaire d’Irlande, qu’il se procure chez un apiculteur-éleveur du nord de la France.

    La Belfast est une race d’abeille douce, très productive et qui n’essaime pas. Mais surtout elle est très prolifique ce qui permet d’avoir une population de 80 000 abeilles par ruche et ainsi faire face lors d’une intoxication qui décime un grand nombre d’individu.

    Michel ne désespère pas de pouvoir retravailler un jour avec l’abeille noire mais encore faudrait il arrêter d’utiliser des pesticides et des insecticides explique t’il.

    Je ne peux vendre que ce que je produit 

    Et c’est pourquoi on ne trouve pas toutes les qualité de miel, chez Michel et pour avoir divers productions de miel il faut faire transhumer les ruches. Celles ci sont transportées sur les contreforts de Bézier pour le romarin, au dessus de Foix pour l’acacia, dans le Lauragais pour le tournesol et enfin en moyenne montagne pour le pissenlit.

    Comme tout passionné Michel reçoit les client chez lui, la vente direct c’est son crédo, il peut ainsi expliquer son travail, ses méthodes, ses difficultés, partagé sa passion. Il ne faut pas hésiter à prendre Rendez-vous.

    Michel Paparil sera à Mirepoix les 24 et 25 octobre lors des journées gastronomiques. 

    Michel PAPARIL
    Plajoulet – 09500 Mirepoix
    Tél : 05 61 68 41 86
    m.paparil@wanadoo.fr

    Michel Paparil Ariège PyrénéesRetrouvez les autres producteurs du Pays des Pyrénées Cathares sur : www.pyreneescathares-producteurs.fr

    Crédit photo : Trifine Cuvillier – Pays des Pyrénées Cathares

  • Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 2 « L’ère de la glaciation »

    Géographie amoureuse de l’Ariège – épisode 2 « L’ère de la glaciation »

    En compagnie de Michel Sébastien, jeune écologue ariégeois, comme il aime à se définir, nous abordons quelques aspects de la montagne. Dans ce deuxième épisode il nous parle de la période glaciaire et comment le glacier à façonné la vallée.

    L’eau c’est la vie et la beauté des paysages

    L’eau façonne les vallées, mais avec elle, il y a des milliers d’années, la glaciation a aussi participé à façonner nos paysages

    A Aston, il y avait jusqu’à 900 mètres de glace. Cette glace a travaillé durant des milliers et des milliers d’années et c’est un véritable bulldozer qui a façonné la vallée et a apporté en aval une foule d’éléments. les terrasses que l’on trouve à Toulouse et même à Bordeaux viennent de l’apport des Pyrénées.

    L’érosion a mangé la moitié de la Montagne

    En même temps, une érosion extraordinaire c’est opérée. Les sommets pyrénéens qui sont à 3000 mètres d’altitude seraient à 6000 mètres sans cette érosion.

    Cette érosion a mangé la moitié de la montagne et l’a accumulé en plaine. Toulouse ainsi que Bordeaux sont liées à cela.

    Prochain épisode : le changement climatique